9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 21:02

 

Carton Rouge : un concept intéressant

 

 

Marche à Houndé contre les OGM, l'accaparement des terre et l'agro-buisness le 29 janvier 2011
Marche à Houndé contre les OGM, l'accaparement des terre et l'agro-buisness le 29 janvier 2011

 

"CARTON ROUGE" :
tribune populaire libre de résistance, de dénonciation et de propositions

   Jeunesse opprimée, chômeurs, victimes  du système, militants des causes justes, combattants de la liberté, "CARTON ROUGE" est Votre cadre d'expression. Sortons nombreux pour construire une résistance forte contre les dérives politiciennes au Burkina Faso.


 

Le principe de carton rouge est simple:


1- C'est une tribune des opprimés, le micro est donc libre pour tout le monde. Tu viens, tu le prend et tu défends ton opinion. Tu distribue tes cartons rouges à qui tu veux sans exception.
2- c'est sans protocole , pas d'experts : seul le peuple est expert de sa misère, de son chômage et sa répression
3- Chacun utilise la forme d'expression qui lui convient: speech, chant, danse, dessin, etc.

Date: samedi 20 juillet 2013
Lieu: plateau Omnisports du secteur 21 (Tampouy)
Heure: 19h

Sortons nombreux pour dire non au sénat,
à une éventuelle modification de l’article 37 etc.

MSV-Burkina


"yiikignan'' (débout)

 

 

Lancement du concept "CARTON ROUGE'', une tribune populaire et libre de dénonciation, de résistance et de proposition le samedi 20 juillet 2013 à Tampouy
Au regard du con texte so ciopolitique que traverse le Burkina Faso et dans l’objectif d’apporter une réponse citoyenne à la qu estion de la mise en place du SÉNAT, à une éventuelle MODIFICATION DE L’ARTICLE 37, à la PROBLÉMATIQUE DE LA VIE CHÈRE, et aux différentes QUESTIONS POLITIQUES QUI DIVISENT la classe politique bu rkinabè, le MOUVEMENT DES SANS VOIX BURKINA (MSV-Burkina) organise une activité populaire dénommée « CARTON ROUGE» le samedi 20 juillet 2013 à TAMPOUY sur le plateau omnisports du secteur 21 à partir de 19h.

« CARTON ROUGE » est une tribune populaire libre de dénonciation, de résistance, de proposition et de lutte contre toute dérive politique pouvant compromettre le bon fonctionnement démocratique du pays et qui vise à sensibiliser et à mobiliser les populations surtout les jeunes pour faire face à ces dérives éventuelles et présentes.

« CARTON ROUGE » vise également à faire du peuple en général et des jeunes en particulier les véritables détenteurs du pouvoir politique au Burkina Faso. L’étape de Tampouy ouvre le bal d’une série de « CARTON ROUGE » qui va sillonner les différents quartiers populaires de la ville de Ouagadougou et au besoin les grandes villes du Burkina Faso.
Le Mouvement des Sans Voix Burkina Faso convaincu que sa démarche citoyenne et participative peut être la clé d’un mieux être, lance un appel à tous les jeunes des différents ghettos du Burkina Faso qui croupissent dans le chômage, dans l’extrême pauvreté, aux élèves et étudiants aux avenirs incertains, aux artistes muselés (musicien, graphistes, plasticiens, dessinateurs, comédiens etc.), aux activistes des droits de l’homme réprimés, aux femmes marginalisées, à toutes les couches sociales défavorisées, à sortir massivement lors du passage de « CARTON ROUGE» dans votre quartier.

 

affiche du forum des déguerpis organisé en septembre dernier à Ouagadougou avec l'appuis du réseau No-Vox
affiche du forum des déguerpis organisé en septembre dernier à Ouagadougou avec l'appuis du réseau No-Vox
 
Via  Primitivi
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:57
La politique syrienne de l’Occident promeut la loi du plus fort


La fondation politique financée par la chancellerie allemande vient de confirmer l’illégalité, non seulement d’un bombardement de la Syrie, mais aussi de l’aide actuelle aux « insurgés », indique German Foreign Policy. Ce document est le premier, dans un État de l’Otan, où un institut gouvernemental condamne la politique en cours.


German Foreign Policy

 

La politique syrienne de l’Occident promeut la loi du plus fort
(rapport de german-foreign-policy) - Des conseillers du gouvernement de Berlin ont classé les mesures de soutien aux insurgés en Syrie comme une grave violation du droit international. C’est ce qui ressort de l’analyse que vient de publier la Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP). Comme l’écrit le think-tank, financé par la chancellerie, « l’aide financière et logistique » accordé à un parti de la guerre civile par des États étrangers viole « l’interdiction d’intervention ». Berlin soutient les insurgés en Syrie de différentes manières – soin des combattants blessés dans les hôpitaux de la Bundeswehr, fourniture de « gilets pare-balles » jusqu’à la reconstruction dans les zones contrôlées par les insurgés. Toujours selon la SWP, l’entraînement militaire de la milice et la fourniture d’armes, comme d’importants alliés de la République Fédérale les pratiquent, violent également l’interdiction de la violence stipulée par la Charte des Nations Unies. Des représailles sous forme de frappes militaires violeraient le droit international. Cependant, le groupe de réflexion de Berlin ne s’attend pas à ce que cela ait une importance cruciale pour les plans de guerre de l’Occident : « La question de l’admissibilité en vertu du droit international (...) ne sera pas décisif, si ce type d’attaque sera exécuté. »
Illégal

Comme une récente analyse du droit international de la Fondation Science et Politique (SWP) le confirme, « l’appui de groupes d’opposition dans la lutte armée contre un gouvernement en exercice est par principe interdit à des États ». [1] « Déjà une aide financière et logistique viole l’interdiction d’intervention », poursuit-elle ; « La formation des rebelles ainsi que la livraison d’armes représentent également une violation de l’interdiction de la violence selon l’article 2 du paragraphe 4 de la Charte des Nations Unies ». « Une opération militaire en faveur de l’opposition », comme elle est en train de se préparer « peut alors même être interprétée comme une attaque armée », continue à dire la SWP. Le fait, que « certains États » - dont l’Allemagne - « aient reconnu la Coalition Nationale des Forces Syriennes Révolutionnaire et de l’Opposition comme représentant légitime du peuple syrien » n’y change rien ; Une telle « reconnaissance » n’aurait « aucun effet juridique internationale ». « Si en plus était exercé (...) une coercition non autorisée (...), afin d’affaiblir le gouvernement », alors « le seuil d’intervention illégale (...) serait dépassé ».
Violation de l’interdiction de la violence

Par conséquent, il est hors de doute, que plusieurs proches alliés de la République fédérale enfreignent déjà maintenant de manière éclatante la loi internationale en Syrie. Cela est vrai non seulement pour les États-Unis, qui ont récemment admis avoir introduit en contrebande par la frontière avec la Syrie, une cellule de 50 insurgés, formés en Jordanie par les forces spéciales US. [2] Déjà auparavant, on pouvait lire dans des rapports, qu’une première troupe de 300 miliciens, entrainés par les États-uniens, était entrée le 17 août en Syrie par la Jordanie ; une seconde a suivi le 19 août [Syrie : l’opération anti-Assad a commencé ; www.lefigaro.fr 22.08.2013]]. Une « violation de l’interdiction de la violence visée à l’article 2 paragraphe 4 de la Charte des Nations Unies », tel que décrit par la SWP, a été déjà commise par les États-Unis avec leurs livraisons d’armes aux insurgés. Il en va de même au moins pour les deux principaux alliés de l’Allemagne dans le monde arabe —l’Arabie saoudite et le Qatar, qui ont contribué significativement à l’armement des milices.
Rupture de l’interdiction de la violence

L’Allemagne elle-même, comme l’analyse de la SWP le montre, a amplement violé la loi du droit international interdisant l’intervention. Les aides pour les insurgés ne sont pas niées par Berlin. Cela n’implique pas seulement les efforts pour promouvoir la reconstruction dans les villages contrôlés par les rebelles et y stabiliser la domination des rebelles (allemand-foreign -policy.com signalé [3]). Des dizaines d‘insurgés sont soignés médicalement en République fédérale ; les « gilets pare-balles », dont la livraison a été promise par Berlin, peuvent être utilisés dans des opérations de combat. [4] Si la « formation des rebelles » ou la livraison de matériel militaire doit être égalé à ce que les services de renseignement du BND, [Bundesnachrichtendienst Deutschland équivalent de la DGSE] passant par ses partenaires de l’OTAN en République fédérale, parviennent probablement aux insurgés en Syrie et aident à optimiser leur guerre [5], n’est pas discuté par le SWP. Aussi reste incertain, la manière dont on doit apprécier l’intention de contribuer à une « réorganisation » sur le territoire syrien sans aucune légitimité internationale. La SWP était elle-même impliquée dans ces préparatifs [6] ; aussi des mesures opérationnelles de l’Agence fédérale de développement GIZ [7] visent à leur mise en œuvre, selon ses propres informations.
Aucun droit à des frappes militaires

Les frappes militaires contre la Syrie, en cours d’élaboration, représentent, comme il ressort de l’analyse de la SWP, une violation claire du droit. L’étude confirme que dans l’interdiction de la violence, la Charte des Nations Unies ne prévoit que deux exceptions : « Appuyé par un mandat du Conseil de sécurité en vertu du chapitre VII de la Charte ou la légitime défense. » Aussi la désormais très controversée « responsabilité de protéger » (« Responsibility to Protect", R2P ») suppose une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’utilisation de la force militaire.

La déclaration soutenue par le gouvernement fédéral, selon laquelle « l’utilisation de gaz toxiques devrait avoir des conséquences », n’aide pas plus, selon la note de la SWP : « Des mesures de rétorsion » ne seraient finalement « pas couvertes » par le droit de légitime défense. Maintenant il y a « toujours la possibilité qu’un État réponde à des violations du droit international, par des contre-mesures contraires au droit international (...), pour induire l’État responsable, de s’acquitter de ses obligations ». Mais des contre-mesures militaires seraient dans ce cas formellement interdites.
Comme au Kosovo

La SWP ne s’attend pas à ce que le droit international soit crucial pour les plans de guerre de l’Occident : « La question de l’admissibilité en vertu du droit international (...) ne sera pas le facteur décisif, si ce type d’attaque est exécuté. » Le groupe de réflexion de Berlin a suggéré toutefois que des tentatives de légitimer ouvertement la violence illégale à tout prix en ce qui concerne le droit international, seraient évitées : il est « à prévoir, que les États comme en 1999 lors de l’intervention de l’OTAN au Kosovo, ne soumettront aucune justification légale explicite. » Ainsi se répète, ce qui a été obtenu dans la guerre contre la Yougoslavie, par l’administration allemande : le remplacement des normes internationales par le droit du plus fort.
German Foreign Policy

Traduction
Horst Frohlich



[1] Zitate hier und im Folgenden aus : Christian Schaller : Der Bürgerkrieg in Syrien, der Giftgas-Einsatz und das Völkerrecht, SWP-Aktuell 54, September 2013

[2] First Syria rebels armed and trained by CIA ’on way to battlefield’ ; www.telegraph.co.uk 03.09.2013

[3] s. dazu Im Rebellengebiet, Im Rebellengebiet (II), Im Rebellengebiet (III) und Im Rebellengebiet (IV)

[4] s. dazu Kriegsrat in Nahost

[5] s. dazu Verdeckte Kriegspartei und Im Bündnis mit der Diktatur

[6] s. dazu The Day After, The Day After (II), The Day After (III) und The Day After (IV)

[7] s. dazu Kriegsrat in Nahost

http://www.voltairenet.org/article180147.html http://www.voltairenet.org/article180147.html

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:00

 

 

Interpellée par les dérives sectaires de mouvements qui se prétendent antifascistes mais dont les comportements sont un tissus de composantes microfascistes et inquisitoriales, témoignant d’une méconnaissance crasse de l’histoire, jouent de l’émotionnel, de l’argument d’autorité, du procès d’intention avec l’assurance des imbéciles pour disqualifier leurs cibles, je suis également interpellée par la récupération de Chavez et du chavisme par l’extrême-droite, jusqu’au Venezuela.

Au sujet de la récupération des symboles chavistes par l’équipe de Capriles (candidat de l’extrême droite), Copycat. Le pourquoi de la copie des symboles chavistes.

Le seul avantage de nos daltoniens qui voient du rouge-brun partout et en particuliers chez certaines personnes qui sont les ouvriers de projets de gauche concrets, c’est de nous obliger à nous remettre en question, à nous interroger quant à nos engagements, et à traquer en nous toute dérive qui nous pousserait dans les bras de la droite, voir de l’extrême-droite, faute de rencontrer une gauche cohérente et consistante.

Plus j’apprends l’histoire, et plus je constate que LA gauche n’a jamais existé. Il y a toujours eu DES gauches, toujours en polémique, et parfois en guerre entre elles. A présent la rupture est consommée entre des socialistes dont certains se réclament ouvertement du « social-libéralisme » ( ?) et les courants à gauche de cette gauche qui ne l’est plus (de gauche, pour autant qu’elle l’ait jamais été), sans pour autant que ces courants arrivent à s’unir entre eux.

Personnellement mon principe politique fondateur est que « Chaque personne a droit au respect et aux moyens de la dignité du seul fait qu’elle existe » et par conséquent « rien n’est plus urgent que de faire de ce principe une réalité concrète, un monde ». Et de là découle une écosophie (sagesse de l’habiter)…

Les peuples en lutte pour leur souveraineté évoluent dans des contextes qui constituent autant de Moments d’Histoire, qui sont autant de points de départs différents mais aussi d’arrivée avec pour but de créer sur cette planète une unité dans la diversité. Les peuples d’Amérique Latine, nous montrent que cette unité, quand bien même se crée des syncrétismes heureux, se heurte toujours dans son partage équitable des ressources à ceux qui désirent les monopoliser, et en user de manière privilégiée voir exclusive.

Autrement dit : vouloir que chacun jouisse des moyens de la dignité et vive dans le bien être, et adapter son propre mode de vie de telle manière que ce soit possible, signifie entrer en guerre, non parce qu’on le souhaite mais parce que certains sont les héritiers d’idéologies qui se fondent dans l’idée qu’il existe au sein de l’humanité une (ou des) races supérieures à qui le monde appartient de fait. Parmi eux, l’élite de l’élite – autoproclamée bien sûr, disposent de moyens dont jamais nous n’aurions pu imaginer que la puissance puisse être concentrée entre si peu de mains.

Chavez a été, et reste, un phare pour beaucoup de ceux qui s’opposent consciemment et volontairement ou de fait aux transformations du monde mise en action par ces personnes et tous ceux –qui parfois sans le savoir – servent leur dessein, qui se traduit par des multiplications des situations d’apartheid –qui ne porte pas toujours ce nom mais aussi par la croissance des processus d’eugénisme déjà agissant.

Pour ne pas aller chercher les exemples au bout du monde, des citations tirées de greek crisis: L’obsolescence de l’homme 

Depuis nos cinq hôpitaux athéniens supprimés de la semaine dernière, le temps est à l’évacuation des malades. Il faut dire que les sociétés ne changent pas facilement et tous ceux, qui n'arrivent pas à s'adapter, alors ils meurent”, avait déjà affirmé dans un tweet Adonis Georgiadis, ministre de la “Santé” d’Antonis Samaras et ancien du parti d’extrême-droite, LAOS. Août finissant, été décidément rigide et... murmure troïkanne: C’est la compétitivité qui compte avant tout, la Grèce n'est plus un problème, même si, sa population devrait disons-le diminuer suite à la politique d'ajustement économique qui d’ailleurs, est loin de s’achever”.

 


Il s’agit de la Grèce, un des « berceau de notre civilisation » en fin août 2013. Il s’agit d’une idéologie qui gagne du terrain. Il s’agit de l’idéologie que toute sa vie Chavez a combattue et que de facto les mouvements d’extrême-droite défendent mettant leurs énergies destructrices au service de ceux qu’ils prétendent combattre….

Voici donc une mise au point (indispensable)

Anne W

 

L'instrumentalisation de Chavez par l'extrême-droite (1)


par Bernard Tornare 19 Mai 2013, 14:06


Certains mouvements tentent de démontrer, de façon masquée, qu’il existe une voie qui serait antisystème, antiimpérialiste et anticolonialiste. Mieux, qu’elle serait la seule praticable de nos jours.
Ils réduisent le monde à de grands complots entre "puissants" (le peuple étant réduit a l'état de pion entre leurs mains). C'est la vision archi-traditionnelle et réactionnaire selon laquelle ce serait les "grands" qui font l'histoire. Ils ont une négation totale de la lutte des classes.
Par exemple, pour eux, la révolution de 1917 n'aurait pas eu lieu parce que le peuple russe crevait de faim et que le tsar leur faisait tirer dessus. Non, mais parce que ce peuple aurait été manipulé par "un agent allemand", en l'occurence Lénine.
Le but de certaines de ces mouvances est aussi de créer un mouvement fasciste en réunissant les non juifs et les musulmans dans un mouvement antisémite et ceci sous couvert d'antisionisme.
Ces mouvements tentent de récupérer l'image de ceux qui résistent à l'impérialisme US comme Chavez, Ahmadinejad, Fidel Castro ou Che Guevara. Ils utilisent aussi beaucoup Jeanne d'Arc. Par contre ils critiquent la vraie gauche. Les franc-maçons sont leurs bêtes noires.

Pourtant ils osent se réclamer de Chavez, qui lui se réclame de Bolivar qui était un franc-maçon (tout comme Allende ou José Marti, d'ailleurs).(1)

Pour eux, les juifs ont toujours dirigé le monde, et la religion juive contient fondamentalement le mal. Pourtant Chavez a eu de bonnes relations avec la communauté juive du Vénézuéla. Il s'était d'ailleur aussi entretenu avec des représentants du Congrès juif mondial (CJM), déclarant notamment se sentir "profondément engagé à lutter contre l’antisémitisme". (2)
Nicolas Maduro a déclaré dernièrement avoir "un problème avec l'état d'Israël, pas avec les juifs" : "nous rejetons l'attaque d'Israël sur la Syrie, ses attaques sur Gaza et le peuple palestinien", ajoutant que le Venezuela continuerait à soutenir toutes les luttes contre "la politique répressive d'Israël" mais qu'il n'avait aucune critique à formuler contre le "peuple juif, si noble".
Ils sont aussi contre l'immigration. mais sont-ils au courant que Chavez a accueilli des centaines de milliers de colombiens au Vénézuéla et que beaucoup d'entre-eux ont acquis la nationalité vénézuélienne ? Se souviennent-ils quand Hugo Chavez a condamné avec virulence la loi européenne contre l’immigration? (3)

Et Chavez, qui invite-t-il, en 2012, au Palais Miraflores? Jean Luc Mélenchon du Front de Gauche et non des nationalistes comme Marine Le Pen du Front national ou Alain Soral d'Egalité & Réconciliation.(4)

Savent-ils ces gens que Cuba a pour principe l'internationalisme ? Le Venezuela de Chavez aussi est pour la coopération entre les pays avec l'UNASUR, l'ALBA, le projet d'ASA (Amérique du sud/Afrique) etc.

Ces deux pays ont démontrés qu'ils se démarquaient du nationalisme-repli sur soi qui caractérise les extrêmes-droites. Le patriotisme populaire bolivarien n'a absolument rien à voir avec les "nationalismes", toujours réactionnaires, des pays dits développés. On veut même nous faire croire que l'on peut concilier les deux. Ne rêvons pas, l'eau et l'huile ne se mélangerons jamais. Ils ne sont tout simplement pas compatibles.

Non, Chavez n'a absolument rien à voir avec ces gens là! Les vrais chavistes ne se reconnaissent pas dans ces sphères d'influences. Elles sont dangereuses pour la démocratie. L'Histoire est toujours là pour nous le rappeler.

Soyons prudents à ne pas confondre les genres.

 

Bernard Tornare

 

(1) http://paristimes.net/fr_culture/simonbolivar.html

(2) http://www.marianne.net/Chavez-est-il-antisemite-ou-victime-de-l-antichavisme_a193315.html

(3) http://www.frantzfanoninternational.org/spip.php?article71

(4) http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Ceremonies.-Hugo-Chavez-convie-Jean-Luc-Melenchon_6346-2094068-fils-tous_filDMA.Htm

Le patriotisme populaire bolivarien n'a absolument rien à voir avec les "nationalismes", toujours réactionnaires, des pays dits développés

Le patriotisme populaire bolivarien n'a absolument rien à voir avec les "nationalismes", toujours réactionnaires, des pays dits développés

 

 

 

L'instrumentalisation de Chavez par l'extrême droite (2)

par Bernard Tornare 18 Juillet 2013, 16:36

Avec mes remerciements à Alberto Ruano, analyste et écrivain international, pour son aide précieuse à la préparation de ce billet.

Ici, la version en espagnol


Depuis quelques années une partie importante de l'extrême droite des pays francophones s'est lancée sur une nouvelle voie stratégique et électorale: réunir dans un seul courant les branches traditionnelles de la "droite des valeurs" (catholiques ultraconservateurs, nostalgiques royalistes, antisémites de tout bord, etc.) avec les secteurs de la gauche révolutionnaire (les déçus de la gauche traditionnelle, PS, PCF et dans une certaine mesure, le FG. Avec aussi, même si cela peut sembler paradoxal, celui de l'immigration. On peut ajouter à cela une politique très audacieuse de dénonciation des actions néo-coloniales en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, etc. et du comportement de l' Etat d'Israel dans les territoires occupés de la Palestine.

On ne peut pas nier, si l'on fait abstraction de l'origine idéologique de ces dénonciations, qu'ils ne se trompent pas quand ils s'attaquent à montrer les énormes contradictions dans les discours d'une gauche qui a perdu la boussole à propos des principes et valeurs du communisme, de la solidarité du prolétariat international et qui se rallie, sans complexes, aux intérêts des USA et de ses affidés dans chaque cas concret où elle intervient.

Cette situation est très dangereuse, justement parce que ces nouveaux théoriciens d'extrême-droite sont forts quand il s'agît de reprendre les drapeaux du socialisme que d'autres ont laissé tomber et traîner dans la boue.

En ce qui concerne le lien avec l'Amérique latine et le Venezuela en particulier, la nouvelle stratégie de l'extrême droite se tient. Ils essayent de récupérer deux grands sujets du chavisme et de la révolution bolivarienne: le patriotisme ou nationalisme et la foi religieuse. Ils essayent de transposer de façon quasi automatique la réalité vénézuélienne à la réalité française sans aucune analyse. Là est le poit faible de cette idéologie fasciste qui prend de l'envol. Etant donné les différences qui existent entre les deux réalités, cette assimilation est naturellement absurde.

En réalité il existe deux sortes de nationalisme et "d'amour à la patrie". Au Venezuela, comme dans les autres républiques latino-américaines - toutes des nations en construction, avec d'énormes problèmes d'identité et soumises historiquement à la volonté des puissances impérialistes - l'idée de Nation souveraine et de patriotisme est évidement une idée révolutionnaire qui ne peut conduire qu'à l'émancipation des peuples et à la révolution sociale contre la domination des oligarchies soutenues par l'impérialisme etatsunien.

Pour cela, Chávez à consolidé un mouvement de récupération de la mémoire historique autour de l'indépendance du Venezuela comme nation et autour de Simon Bolívar, comme un symbole de cette lutte pour la liberté et l'auto-détermination.

Par contre, le nationalisme en France, ne peut avoir qu'un sens tout à fait différent. Comme puissance politique le nationalisme, dans le pays développés et anciennes métropoles impériales, ne peut signifier que la nostalgie pour la suprématie perdue, la résistance à une décadence peut-être inévitable et une rentrée en force dans les enjeux de pouvoirs internationaux, tout en évoquant un passé magnifique.

Mussolini évoquait le grand Empire Romain, Hitler le Saint-Empire romain germanique, les Américains d'aujourd'hui, plus à court en mémoire historique, la libération européenne après la 2ème guerre mondiale. Dans tous les cas, le "nationalisme" prendra un sens réactionnaire comme véhicule de conduite politique. Voilà pourquoi le nationalisme et l'amour à la patrie qu'évoque la révolution bolivarienne n'est pas transmissible dans nos contrées.

L'autre point c'est le rôle de la religion en politique. Et là, Mélenchon du Front de Gauche, se trompe lourdement quand il nie ce rôle. Lénine avait donné une réponse très intelligente, dans un interview, à la question " Qu'est-ce que vous pensez de quelqu'un qui croit que le socialisme est une religion? " et lui répondit: " Je pense que s'il s'agit d'un intellectuel de classe moyenne, il est en train de s'éloigner du socialisme pour se rapprocher de la religion; mais s'il s'agit d'un ouvrier, il s'éloigne de la religion pour se rapprocher du socialisme." Ceci éclaire bien le rôle de la religion en politique.

Evidemment, ce rôle prend des sens très différents selon les conditions de vie et la situation socio-culturelle des peuples concernées. Au Venezuela, comme dans la plupart des nations latino américaines, la foi religieuse catholique et dernièrement chrétienne, ont une très grande influence parmi les masses populaires et les prêtres exercent un pouvoir important comme "guides" de l'opinion pour beaucoup de monde. Aussi il existe un clivage souvent très fort entre les hiérarchies de l'Église et les prêtres en contact avec les besoins des couches défavorisées.

Ce n'est pas par hasard que c'est en Amérique Latine qu'a pris naissance la Théologie de la Libération ou l'Église du Tiers Monde, parfaitement compatibles avec les objectifs du socialisme et la révolution.

Chavez avait appris de l'expérience de Peron en Argentine dans les années 40 et sans doute aussi de l'importance de la religion dans les révolutions dans le monde musulman pendant ces trois dernières décennies. La conduite politique ne peut pas, au Venezuela tout au moins, négliger les ressources qu'offre la foi religieuse pour réussir une véritable unité nationale. De là les constantes invocations au Christ pour consolider et unir un rapport très solide, en coeur et en esprit, avec les masses populaires.

Mais en France, par exemple, ce "christianisme" ne peut que prendre un sens réactionnaire, voire anti-Islam et/ou antisémite. Dans les nations développées et puissances mondiales, pendant cette nouvelle expansion néo-coloniale, l'adhésion au catholicisme coïncide assez bien avec le "Choc de civilisations"* de Samuel Huntinton. Étant donnée la présence massive de population musulmane dans des nations comme la France, la religion comme véhicule politique d'unité nationale - à la différence du Venezuela - ne peut que conduire à des politiques discriminatoires et à des situations de confrontation.

Voilà pourquoi ces mouvements ne devraient pas être surpris qu'ils soient considérés comme fascistes, même s'ils remplissent leurs discours de principes et de slogans qui sont révolutionnaires sous d'autres latitudes.

Les frontières idéologiques deviennent floues et délibérément confuses lorsqu'elle sont pratiquées avec des stratégies politiques et électorales tels que décrites ici. Nous ne devons pas céder au "chant des sirènes" d'une droite en quête de popularité, chant qui peut être fascinant comme dans l'Odyssée d'Ulysse, mais qui nous mènera rapidement aux pires catastrophes.

Hugo Chavez avait dit un jour: "La conscience est le résultat de la connaissance. Pour cela il faut étudier, lire et beaucoup analyser",

Aujourd'hui c'est plus nécessaire que jamais.


Bernard Tornare

 

Ici, sur le même sujet


* Huntington nous dit qu'il faut désormais penser les conflits en termes non plus idéologiques mais culturels : " Dans ce monde nouveau, la source fondamentale et première de conflit ne sera ni idéologique ni économique. Les grandes divisions au sein de l'humanité et la source principale de conflit sont culturelles. Les États-nations resteront les acteurs les plus puissants sur la scène internationale, mais les conflits centraux de la politique globale opposeront des nations et des groupes relevant de civilisations différentes. Le choc des civilisations dominera la politique à l'échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur. " (Wikipedia)

L'instrumentalisation de Chavez par l'extrême droite (2)

 

  Source : L'instrumentalisation de Chavez par l'extrême droite (2) - Hugo Chavez

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 12:02

 

 

 

Alerte à tous les Robins ! A tous les vagabonds ! La société de contrôle s'apprête pour nous traquer. L'apartheid est en marche et les espaces de  liberté se reserrent comme peau de chagrin. Le travail obligatoire creuse son lit, et les prisons posent leurs miradors. J'exagère ? Pas vraiment malheureusement. Les glissements se font sans bruits, sans avoir l'air d'y toucher, mais de manière continue et sur différents fronts, expérimentant leurs sales méthodes dans différents laboratoires à ciel ouvert, perfectionnant leurs outils de contrôle et discrimination et leurs instruments de destruction.

Je ne suis pas une grenouille,je n'ai pas été échaudée, alors je le ressens intensément : ça brûle !

Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde ! A notre manière !

 

 

 

Bientôt des drones pour traquer squatteurs et travailleurs clandestins ?


Par Agnès Rousseaux (2 septembre 2013)

Un étrange avion a survolé Slough, une ville de la banlieue de Londres, il y a quelques semaines. Équipé de caméras thermiques, l’aéronef avait pour objectif de détecter, grâce à la chaleur, des traces de vie humaine dans des cabanes ou garages de la ville. Et de dresser ainsi une carte 3D de toutes les constructions, pour recenser les habitations illégales potentielles. Le conseil de la ville de Slough (120 000 habitants) estime que jusqu’à 3 000 personnes pourraient vivre illégalement dans des remises ou des dépendances, converties en habitations de fortune pour clandestins ou travailleurs précaires. La municipalité a donc décidé de passer à l’action pour traquer ces locataires non déclarés.

Il s’agit avant de tout de veiller à la sécurité des personnes concernées, ont annoncé les responsables locaux. De nombreux locataires paient jusqu’à 120 euros par semaine pour vivre dans ces conditions insalubres, sans eau ni véritable chauffage. « Ces gens génèrent des déchets, ils utilisent les services de la municipalité, ils ont un coût qui n’est pas compensé car ils ne paient pas d’impôt », poursuit cependant James Swindlehurst, un des élus municipaux. La location de l’aéronef et le traitement des images a coûté 28 000 euros, en partie compensés par les amendes perçues.

La caméra thermique ne peut déceler la chaleur des corps, mais celle de radiateurs allumés au fond du jardin, ou de réchauds dans des remises. Après la cartographie par les airs, une enquête de terrain vient confirmer les éventuels « délits ». Les propriétaires incriminés risquent 200 euros d’amende par jour s’ils ne mettent pas un terme à cette situation, ainsi que la destructions du bâtiment concerné. Les drones de la police viendront-ils bientôt guetter à nos fenêtres ?

 

Source : Bientôt des drones pour traquer squatteurs et travailleurs clandestins ? - Surveillance - Basta !

Via : État du Monde, État d'Être

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 09:10

 

Le visage de l’impérialisme français, ou qui est aux commandes ? Révélations.

L’état-major français est l’organisme officiel chargé de conseiller et d'assister le Président de la République, chef des armées, et le gouvernement de la France. Il est composé d’officiers militaires qui se chargent de préparer la stratégie de défense du pays, les opérations de contrôle, le renseignement et le déploiement militaire dans les pays étrangers.
 
Le chef d’état-major des armées est l’amiral Édouard Guillaud, spécialiste de l’application militaire de l’énergie atomique. C’est à lui qu’on doit la lamentable opération Harmattan, l’intervention en Libye qui arma, conseilla techniquement, et entraîna les milices islamistes qu’il fallut combattre l’année suivante au Mali. De plus, il envoya des dizaines de missiles SCALP s’exploser sur le sol libyen. Ces missiles sont produits par la France par l’entreprise MATRA (anciennement spécialiste des transports : on lui doit le métro automatique de Lille), reconvertie dans l’armement lourd, dirigée par le P.-D.G. Lagardère, ami intime des Sarkozy et représentant du syndicat patronal MEDEF aux côtés du frère de l’ancien président, Guillaume Sarkozy. Les activités guerrières de MATRA sont également associées à l’entreprise MBDA, fabricant de missiles pour tous les pays de l’OTAN, et possédée à 37,5% par EADS (entreprise nationale dont les P.-D.G. sont nommés par le gouvernement), et dont le P.-D.G. est un énarque polytechnicien Antoine Bouvier. Ses anciens camarades de classe et amis lors de son passage de 81 à 84 à Polytech’ sont : Fabrice Brégier, directeur général chez Airbus, Frédéric Oudéa, P.-D.G. de la Société Générale, Pascale Sourisse, P.-D.G. de Thales, Marc Darmon son bras droit et Marwan Lahoud, directeur général EADS. Mais ses relations ne s’arrêtent pas là, et comme dans ces milieux, on sait entretenir sur le long terme ses intérêts bien compris, il intègre l’ENA en 1984-1986 et doit serrer les mains de : Philippe Whal, P.-D.G. de Havas, puis de Bolloré, puis de la Banque Postale, Guillaume Pépy, P.-D.G. de la SNCF, Philippe Bas, intime de Chirac et secrétaire général de la Présidence, Jean-François Cirelli, P.-D.G. de Gaz de France, Jean-Claude Mallet, secrétaire général de la défense nationale sous Sarkozy, puis recyclé comme conseiller spécial du ministre de la défense socialiste actuel. Ajoutons à la liste déjà longue quelques préfets, quelques éléphants socialistes députés, sans oublier le dernier, mais pas le moindre (pour le commerce !), Pierre Moscovici, actuel ministre régalien de l’Économie, des Finances et du Commerce. On comprend qu’Antoine Bouvier se réjouisse de voir passer ses commandes de missiles de 2,6 à 3,5 milliards entre 2011 et 2012, avec des VRP de la trempe à Mosco, il n’a pas de souci à se faire ! Business is business.
 
Ce n’est pas tout. Benoît Puga est général. Il exerce en tant que chef d’état-major particulier du Président de la République depuis 2010. Soufflant à l’oreille de Sarkozy, il est devenu le conseiller de Hollande. Saint-cyrien fils de putschiste d’Alger en 1961, il ira faire le cacou pendant sept ans en Afrique dans des campagnes militaires souvent hasardeuses pour assurer la domination de la Françafrique, puis participera au démantèlement de l’ex-Yougoslavie, s’occupant spécifiquement de la « transition démocratique ». Il a été à cette époque conseiller spécial de Carl Bildt, haut-représentant international, copain comme cochon avec Milosevic, et chaud partisan de la réintégration française dans l’OTAN.
 
L’état-major est également composé du général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, frère du sinistre royaliste vendéen député Philippe du même nom. Ce catholique traditionaliste sera le commandant des forces internationales alliées en Afghanistan. Il participa également à créer le désordre en Serbie et au Kosovo, sous les ordres du Haut représentant de l’ONU, le « guerrier de la paix » Kouchner, et de son ami va-t-en-guerre chef de milices BHL, que l’on retrouve aujourd’hui sur les plateaux télé aux côtés de Natalie Nougayrède, pour nous expliquer que « quand [il] entend le mot ‘paix, paix, paix’, [il] entend le mot ‘guerre, guerre, guerre’ ! (sic) ».
 
Le sous-chef d’état-major de l’armée française, délégué aux Relations Internationales, est le général Gratien Maire. Il conseille également le gouvernement actuel au sein de la direction de l’état-major. Il a de 2009 à 2011 passé la serpillère à Washington en tant qu’attaché de défense près l’ambassade de France aux États-Unis : son rôle s’est borné à réintégrer la France dans le commandement intégré de l’OTAN (ce que le général De Gaulle avait toujours refusé), pour ainsi faciliter les échanges d’information, l’interopérabilité des opérations militaires, et accélérer la chaîne de commandement (exemple de la « french touch  » : 5 mn entre la décision franco-américaine d’intervenir en Libye, l’ordre de bombarder les troupes de Kadhafi et le lancement effectif des missiles SCALP).
 
Enfin, le dernier, mais non le moindre, puisqu’il est celui qui mérite de recevoir la « laisse d’or » de la soumission de la France aux intérêts impérialistes de l’OTAN - Traité Transatlantique Nord : le général français Jean-Paul Paloméros, dit « le Cerveau », commandant suprême du Commandement allié Transformation, l’un des deux états-majors suprême de l’OTAN, et chargé des questions doctrinales et de transformation opérationnelle. La députée PS Patricia Adam, vice-présidente de la commission de la défense de l’assemblée nationale et amoureuse transie, confie qu’il « est quelqu’un que j’ai toujours apprécié pour la clarté de son langage ». Il refusait d’intervenir en Syrie sans accord de l’ONU. Il faut croire qu’il a changé d’avis, soucieux de ne pas sacrifier sa carrière promise à un brillant « avenir en train de s’écrire » … même au prix du sang made in US !
 
Il n’y a pas de complot caché où des puissances occultes manœuvreraient pour la domination du monde. Tout se sait, tout est visible. L’impérialisme atlantiste n’est pas plus américain qu’il n’est français, allemand, britannique, turc ou qatari. L’impérialisme atlantiste a pour but de défendre avant tout la propre bourgeoisie nationale des pays membres et les capitaux transnationaux issus des marchés communs européens et transatlantiques. Les intérêts commerciaux et des propriétés capitalistes sont ce qui relie économiquement d’abord, militairement ensuite, les pays du traité transatlantique nord OTAN. Ces intérêts matériels sont connus de tous : les militaires reçoivent leurs ordres des politicards bourgeois et les politicards bourgeois reçoivent leurs ordres des syndicats patronaux des pays et des trusts transnationaux. Il ne leur reste plus qu’à maquiller la domination du monde et les crimes de masse par des concepts débiles tels « le droit d’ingérence » et « la démocratie importée » comme on importe du corned-beef en boîte et des happy-meals. Les médias dominants sont quant à eux les chiens de garde du système  : un vote tous les cinq ans, et allez voir ailleurs, SVP !
 
« On croit mourir pour la patrie : on meurt pour des industriels » : Anatole France, l’Humanité, 18 juillet 1922.
 
Clément Lorillec, jeune communiste du Nord
 
http://www.resistance-politique.fr/article-le-visage-de-l-imperialisme-fran-ais-ou-qui-est-aux-commandes-revelations-119897033.html
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 23:28

Un texte fort qui résonne bien au-delà de la Palestine. Partout des terres sont appropriées, des paysans déplacés, emprisonnés, battus, assassinés… un sort qui touche les peuples sans défenses dont les terres et les ressources sont objets de la convoitise de ceux qui peuvent acheter les armées. Et partout où cela se produit les droits que s’arrogent les « privilégiés » s’ancre dans une conception raciste et élitiste.

L’apartheid ne cesse de gagner du terrain.

Plus encore qu’un teste à méditer, une main tendue pour construire ensemble d’autres possibles !

 

Lynn Gottlieb, rabbin qui s’élève contre la politique israélienne
Europalestine
Une réflexion du Rabbin Lynn Gottlieb à méditer, notamment par nos dirigeants qui tentent de criminaliser le boycott de l’occupant israélien.
 Vers quoi nous dirigeons-nous ? Une réflexion sur le 74ème anniversaire de la nuit de cristal.
Rétrospectivement, Kristallnacht (la nuit de cristal) révélait ce qui allait se produire : le regroupement et l’extermination des Juifs d’Europe. La majeure partie du monde n’est pas intervenue et, pire, a fait choix de bloquer les efforts des Juifs pour s’échapper. Tandis que les gens collaboraient ou choisissaient d’ignorer les implications de chaque pas sur le chemin du génocide, les Allemands menaient à bien leurs plans, publiquement et dans l’impunité. De façon explicite ou implicite, des civils allemands soutenaient un régime d’une incroyable brutalité. Ils étaient là tandis que leurs voisins et leurs amis juifs étaient regroupés et exterminés. Les actes de résistance collective non violente, telle que celui du village du Chambon (où 5 000 Juifs furent sauvés) ont été rares.
 J’ai grandi à Allentown, en Pennsylvanie, membre de la sixième génération de Juifs américains dans la tradition de la Réforme. Je reste étonnée par la sagesse de mes maîtres rabbiniques en réponse à la Shoah. Des rabbins de ma jeunesse, j’ai appris à ne pas me barricader dans des épaisseurs de peur et de méfiance ; ils m’ont plutôt appris à protester contre le racisme dans toutes ses hideuses manifestations publiques, parce que « Plus jamais cela ! » signifiait « Plus jamais cela ! » pour tout le monde. Ils m’ont enseigné que, quand l’un de nous souffre, c’est nous tous qui souffrons. Ils m’ont appris que le silence face à l’injustice est une complicité avec l’injustice. Ils reliaient ces enseignements à leur version de la religion juive.
Je n’ai jamais imaginé que j’aurais à appliquer ces leçons aux actes de la communauté juive, en relation avec Israël. Je supposais à tort que la Shoah nous avait en quelque sorte immunisés contre le fait de nuire à autrui, que nous avions appris la leçon de la Bible : n’opprimez pas les autres, parce qu’il vous est arrivé d’être opprimés.
À l’âge de dix-sept ans, je suis allée en Israël dans le cadre d’un échange d’étudiants, à l’occasion duquel je me suis trouvée confrontée à une vérité profondément dérangeante, contre laquelle je n’ai cessé de lutter depuis lors : les mêmes schémas racistes de ségrégation, de discrimination et d’incarcération massive de personnes, sur la base de leur identité – schémas auxquels, en Amérique, j’avais appris à résister à cause de l’expérience juive de la Shoah – se produisaient en fait en Israël. Simplement, au lieu que des Blancs oppriment des Noirs, c’étaient des Juifs qui opprimaient des Palestiniens. Avec quelle justification ? La sécurité. Mais pour moi, cela avait la forme et la résonance d’un mépris raciste. En 1966, Atllah Mansour m’a raconté l’histoire de la Nabka. La Nabka n’a jamais pris fin.
Durant les quarante cinq dernières années, je me suis profondément impliquée dans toutes sortes d’efforts en vue de la paix entre Israéliens et Palestiniens, que ce soit par le dialogue, l’éducation, des délégations ou par l’action directe. Tandis que je m’apprête à marquer l’anniversaire de la nuit de cristal, une profonde inquiétude me hante. Un récent sondage (septembre 2012) auprès de citoyens israéliens, sur la base d’un échantillon de 503 interviewés, répond à la question du Président Jimmy Carter : Paix ou Apartheid ? La majorité de Juifs israéliens ont répondu : apartheid – ou, comme l’a formulé Ehud Barak « Nous, ici ; eux, là-bas ». La plupart des Israéliens croient qu’Israël devrait être un état juif qui, légalement, privilégie les Juifs au détriment des non-Juifs. Ceci afin de soutenir des lois draconiennes qui ne s’appliquent qu’aux Palestiniens, de manière à séparer, à marginaliser et à discriminer systématiquement un peuple entier au motif de son identité nationale, culturelle et religieuse.
Bien des gens s’offusquent de ce qu’Israël soit décrit comme un état qui pratique l’apartheid. Ce dont nous devrions nous offusquer, ce sont les politiques effectives qu’Israël pratique à l’encontre des Palestiniens. Ceux qui sont outragés par la comparaison d’Israël avec l’Afrique du Sud clament qu’Israël n’a rien de commun avec l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid, parce que le terme d’apartheid est associé au racisme. Mais ils ont tort.
La notion de race est une construction non pas biologique mais culturelle. Le mot « apartheid » s’applique partout où un état codifie dans la législation un statut identitaire préférentiel, puis racialise cette identité. Le groupe dont l’identité est ainsi racialisée fait l’objet d’une ségrégation systématique par rapport au reste de la population, dans des zones géographiques discontinues (les bantoustans en Afrique du Sud ; en Israël, les zones A, B et C, à quoi il faut ajouter Gaza), afin de les dominer et de les contrôler. Un état d’apartheid assure au groupe privilégié l’accès à des ressources et à des profits, qu’il refuse au groupe dénigré. Ceux qui sont dans le rôle des perdants sont confinés par la force sur les territoires qui leur sont assignés. La répression militaire, les incarcérations de masse et une bureaucratie inexorable sont mobilisées pour maintenir en place le système d’apartheid.
Personne au monde ne se bannit de son plein gré de la terre ou de la maison de sa famille.. L’apartheid israélien implique l’appropriation massive et systématique des terres et la brutalité des colons. Des routes à l’usage exclusif des Juifs, le régime des autorisations, l’abattage des arbres, des restrictions sur le groupement familial, l’arrestation d’enfants, la détention administrative sans recours légal, des incursions militaires incessantes, des restrictions des déplacements, des limitations drastiques aux capacités d’exportation et d’importation, la démolition de maisons et la menace de démolitions, le déni d’accès à l’éducation et à la santé, une distribution inique de l’eau, les transferts internes et, dans le cas de Gaza, un siège qui rend « inhabitable » l’ensemble de la Bande. Toutes ces conditions rendent les Palestiniens vulnérables à une extermination de masse.
Nier cette réalité équivaut à une ignorance volontaire. Des montagnes de témoignages crédibles collectés par un ensemble d’organismes militant pour les droits de l’homme, parmi lesquels B’tselem, Al Hak, le Comité israélien contre la démolition des maisons, le Tribunal Russel, le Rapport Goldstone, ainsi que des milliers de témoins oculaires incluant au cours de six décennies des Palestiniens, des Juifs israéliens, des internationaux et des organisations pour les droits humains ne laissent aucun doute quant à la poursuite par Israël de politiques qui sont une insulte à l’histoire juive. Le régime israélien d’apartheid est une honte pour les valeurs dont on m’a appris jadis qu’elles sont au cœur de notre tradition.
Comme l’a récemment déclaré Angela Davis à l’Association américaine pour la santé publique, vous ne vous débarrassez pas du racisme par le seul moyen d’ateliers antiracistes ! Un changement systématique et institutionnel se produit lorsque les gens s’engagent dans des protestations massives et refusent de coopérer avec des politiques favorables à un statu quo corrompu. C’est pourquoi les Palestiniens ont fait appel à nous pour entreprendre une démarche de boycott, de désinvestissement et de sanctions comme moyen d’exercer des pressions jusqu’au démantèlement de l’apartheid israélien. L’objectif de la lutte non violente n’est pas de vaincre les gens, mais de changer le système. L’apartheid n’est bon ni pour l’occupé, ni pour l’occupant. C’est un système de déshumanisation qui génère pour chacun une tragédie sans fin. Nous avons besoin d’un nouveau paradigme.
Ceux qui tirent profit et bénéfices de l’apartheid ne renonceront pas aisément à leur pouvoir. L’histoire des luttes non violentes nous a appris que ceux qui maintiennent un statu quo injuste feront tout leur possible pour empêcher un changement réel et systématique. Ils vont entraver, écarter ou supprimer avec une force destructrice ceux qui réclament leur liberté. Un changement institutionnel ne peut émerger que par la construction de mouvements, l’organisation d’une base militante et de la ténacité. Comme toutes les luttes pour la liberté, la lutte pour les droits humains des Palestiniens est un combat universel. C’est pourquoi des personnes différentes par la nationalité, le genre et la religion différents s’associent pour façonner des réalités politiques, économiques et sociales qui soient en accord avec les normes universelles des droits de l’homme.
Dépasser l’injustice et la priorité absolue de nos traditions religieuses. En ce 74ème anniversaire de la nuit de cristal, ramassons les tessons brisés de l’Histoire et composons-en une mosaïque de la paix qui honore la dignité humaine de chacun. Telle est la signification véritable de la Terre Promise.
(Texte écrit en novembre 2012 et traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin pour CAPJPO-EuroPalestine.) 
Nos remerciements et amitiés à Lynn Gottlieb qui a participé à nos côtés à la Marche pour Gaza en décembre 2009.

CAPJPO-EuroPalestine
Via :
Humeurs de Marissé
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 20:54

 

 

Obama a décidé que c’est plus sûr d’acheter le Congrès que de faire cavalier seul
Paul Craig Roberts                  
Alors qu’il réclamait encore des pouvoirs dictatoriaux pour déclencher une guerre de sa propre autorité, Obama a mis son attaque unilatérale contre la Syrie en attente quand il a reçu une lettre de plus de 160 membres de la Chambre des représentants lui rappelant que mener le pays à la guerre sans l’approbation du Congrès est une faute pouvant entrainer la destitution, et quand il a vu qu’aucun des pays qui auraient pu servir de couverture pour un crime de guerre, pas même le gouvernement de la marionnette britannique et les Etats fantoches de l’OTAN, ne soutiendrait  l’agression militaire américaine annoncée contre la Syrie.
Obama s’en est tiré avec l’attaque de la Libye sans le feu du Congrès, parce qu’il a utilisé des marionnettes de l’OTAN, et non les forces militaires américaines. Ce stratagème a permis à Obama de dire  que les Etats-Unis n’étaient pas directement impliqués.
Maintenant que le manque de couverture et le défi du Congrès ont poussé l’apprenti-tyran Obama à suspendre son attaque contre la Syrie, que pouvons-nous attendre ?
Si Obama était intelligent, et clairement, quelqu’un qui peut nommer Susan Rice comme son conseiller à la sécurité nationale n’est pas intelligent, il laisserait tout simplement l’attaque contre la Syrie se fondre en arrière-plan et mourir, tandis que le Congrès retournerait le 9 Septembre faire face aux problèmes insolubles du déficit budgétaire et du plafond de la dette.
Une administration compétente se rendrait compte qu’un gouvernement qui est incapable de payer ses factures sans usage intensif de la planche à billets est en bien trop grande difficulté pour se préoccuper de ce qui se passe en Syrie. Aucune administration compétente ne risquerait une frappe militaire qui pourrait entraîner un embrasement du Moyen-Orient et la hausse des prix du pétrole, aggravant ainsi la situation économique à laquelle Washington fait face.
Mais Obama et sa bande d’incompétents ont démontré qu’ils n’ont aucune compétence. Le régime est aussi corrompu, et tout l’édifice ne repose que sur des mensonges.
Maintenant que la Maison Blanche se rend compte qu’Obama ne peut pas commettre un crime de guerre, sans couverture, voici ce que nous pouvons probablement attendre. L’argumentation va se déplacer ; ce ne sera plus Assad a-t-il ou non utilisé des armes chimiques mais plutôt que le Congrès ne doit pas saper le prestige et la crédibilité américaine en ne soutenant pas le président Obama, le dernier homme de paille pour les guerres américaines d’agression.
La Maison Blanche va soudoyer, cajoler, et intimider le Congrès. L’argument du régime sera celui du prestige et de la crédibilité de l’Amérique, le Congrès doit soutenir le président. Le Président et le Secrétaire d’Etat ont fait des déclarations sans équivoque sur la culpabilité de M. Assad et leur détermination à punir Assad. Compte tenu de la folie de Washington, la façon dont il veut punir Assad, pour (prétendument) avoir tué des syriens avec des armes chimiques, c’est de tuer plus de Syriens avec des missiles de croisière.
Si cela n’a pas de sens pour vous, vous ne faites pas partie du gouvernement d’Obama ou des médias américains, et vous ne pourrez jamais être un néoconservateur.
La Maison Blanche fera valoir que Obama a cherché un compromis avec le Congrès en le laissant voter sur la décision, et que la part du Congrès du compromis est d’apporter son soutien. Rencontrons-nous à mi-chemin, dira la Maison Blanche.
Le lobby pro-israélien, Susan Rice, les néo-conservateurs et les va-t’en-guerre ( comme les sénateurs John McCain et Lindsey Graham ) diront que le manque de soutien de l’attaque d’Obama contre la Syrie nuit à la crédibilité de l’Amérique, aide les "terroristes" et "laisse l’Amérique sans défense." C’est déjà assez, diront-ils, que Barack Obama ait montré de l’indécision en attendant l’approbation du Congrès et de l’irrésolution en substituant une frappe limitée au plan original de changement de régime.
Face aux menaces d’une coupure des dons de campagne du lobby pro-israélien et le complexe militaro-sécuritaire, la Chambre et le Sénat peuvent être poussés à "soutenir le pays", alors que celui-ci commet un autre crime de guerre. La combinaison de la corruption, l’intimidation et les appels patriotiques pour soutenir le prestige de l’Amérique peut faire basculer le Congrès. Personne ne sait vraiment si les quelque 160 membres de la Chambre sont sincères en mettant Obama en demeure, ou s’ils veulent simplement quelque chose. Peut-être veulent-ils seulement monnayer leur approbation à Obama.
Si le Congrès apporte son soutien à un autre crime de guerre américain, le Premier ministre britannique David Cameron peut revenir au Parlement et leur dire que Obama "a maintenant rallié le Congrès, offrant ainsi la couverture, et si le Parlement ne suit pas, l’argent va nous être coupé".
Peu de politiciens britanniques, autres que George Galloway, sont à l’aise avec une coupure des fonds.
Si Cameron arrive à convaincre le Parlement, les autres pays de l’OTAN pourraient décider de s’accrocher au wagon des paiements. La règle primordiale de la civilisation occidentale, c’est que plus d’argent est mieux que pas d’argent.
Washington et ses marionnettes européennes de l’OTAN critiquent la Russie et la Chine pour l’utilisation de leur droit de veto au Conseil de sécurité pour empêcher l’ONU d’apporter la justice, la liberté et la démocratie en Syrie. Ces faux arguments seront utilisés par les médias occidentaux presstitués pour minimiser l’importance de l’opposition du Conseil de sécurité de l’ONU à l’attaque de Washington contre la Syrie. Pourquoi Washington devrait-il être dissuadé par les membres du Conseil de sécurité qui soutiennent l’utilisation d’armes chimiques par Assad ? se demandent les putes médias américains. Les prostituées qui composent les médias américains feront tout ce qu’ils pourront pour veiller à ce que Washington tue encore plus de Syriens. Tuer est la marque de fabrique de l’Amérique.
Comme l’histoire de l’humanité le prouve, les gens feront n’importe quoi pour de l’argent. Les exceptions notables sont Edward Snowden, Bradley Manning et Julian Assange. Si une seule de ces personnes avait été à Washington et avait dit : "achetez-moi", en échange de son silence Washington aurait fourni des fortunes avec lesquelles il pourrait vivre une vie de confort.
Vu comment le gouvernement américain est corrompu et comment Washington est déterminé à poursuivre son plan, les inspecteurs d’armes chimiques de l’ONU sont à risque. Il est peu probable qu’ils aient un accident comme les SEAL Team Six (NDT : ceux qui sont censés avoir tué Ben Laden). Mais, à moins qu’ils ne soient  séquestrés comme un jury, ils sont des cibles pour la corruption. Si le rapport de l’ONU ne soutient pas la position de la Maison Blanche, le Secrétaire général va subir des pressions pour rendre le rapport peu concluant. Après tout, c’est Washington qui signe les chèques grâce auxquels l’ONU fonctionne.
Personne ne devrait s’attendre à ce que le Congrès américain vote sur la base de la preuve. Par ailleurs, le Congrès n’a jusqu’ici toujours pas compris que, indépendamment de savoir si Assad a utilisé des armes chimiques, c’est un crime de guerre pour les Etats-Unis de commettre une agression manifeste contre la Syrie, un pays qui n’a pas attaqué les États-Unis. Ça ne regarde en rien Washington comment le gouvernement syrien réprime l’effort des extrémistes al-Nusra pour le renverser.
L’argument d’Obama qu’il est OK pour tuer des gens avec du phosphore blanc et de l’uranium appauvri, comme font les Etats-Unis et Israël, mais pas avec du gaz sarin, n’a aucune logique. http://www.washingtonsblog.com/2013/08/the-u-s-and-israel-have-used-chemical-weapons-within-the-last-8-years.html
Washington lui-même a des plans d’urgence pour utiliser des bombes anti-bunkers nucléaire contre les installations nucléaires souterraines de l’Iran. Si Washington croit que les armes de destruction massive sont inadmissibles, pourquoi en a-t-il autant, et pourquoi des plans d’urgence pour les utiliser ? Washington a-t-il des regrets d’avoir lâché deux bombes atomiques sur des villes japonaises civiles au moment même où le gouvernement japonais faisait tout ce qui était en son pouvoir pour rendre ?
Depuis la fin de la dangereuse guerre froide, la guerre chaude a été le pilier de la politique étrangère américaine. George HW Bush a attaqué l’Irak après que son ambassadeur ait donné à Saddam Hussein le feu vert pour attaquer le Koweït. Clinton a attaqué la Serbie sous de faux prétextes et sans aucune autorité constitutionnelle ou légale. George W. Bush a attaqué l’Afghanistan et l’Irak sur la base de mensonges. Obama repart à l’attaque sur l’Afghanistan et a attaqué aussi le Yémen, le Pakistan et la Somalie. Obama a envoyé ses marionnettes de l’OTAN pour attaquer la Libye, a envoyé des mercenaires en Syrie, et a maintenant l’intention d’empêcher la défaite de ses mercenaires en attaquant la Syrie.
Washington construit une chaîne de bases militaires autour de la Russie et de la Chine. Ces bases sont extrêmement provocatrices et prédisent une guerre nucléaire.
Les États-Unis, un pays avec un vaste arsenal d’armes nucléaires, dont les dirigeants politiques sont à la fois corrompus et fous, est un grand danger pour la vie sur terre. Que Washington soit le danger numéro un au monde est désormais universellement reconnu, sauf par les Américains qui portent leur patriotisme sur leur manche. Ces dupes crédules sont les catalyseurs de la disparition de l’humanité par la guerre.
Jusqu’à ce que l’économie américaine s’effondre, Washington aura toujours de l’argent imprimé, et il pourra acheter l’acquiescement pour ses crimes. Il peut compter sur le soutien des presstitués pour raconter ses mensonges comme si c’était des faits. Le monde ne sera pas sûr jusqu’à ce que le château de cartes américain s’effondre.
Ça me désole de voir tous ces Américains mal informés qui pensent qu’ils vivent dans le meilleur pays au monde. Trop peu d’Américains se soucient que leur gouvernement ait détruit d’innombrables vies de l’Amérique centrale et le Vietnam au Moyen-Orient et l’Afrique. L’armée américaine a systématiquement assassiné des civils en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie, et est responsable de pas moins de 1.000.000 morts irakiens et 4.000.000 Irakiens déplacés. La définition américaine de «meilleur pays au monde» c’est le pays qui peut assassiner les personnes les plus innocentes, des gens qui n’ont jamais attaqué l’Amérique, des gens qui regardaient autrefois l’Amérique comme l’espoir du monde et maintenant la voient comme une menace mortelle.
Trop d’Américains n’ont aucune idée qu’un cinquième de leurs concitoyens dépendent de l’appui du gouvernement, ou s’ils le savent, ils accusent les malheureux d’être des sangsues sur la bourse des contribuables. Aux Etats-Unis, les salaires et les opportunités d’emploi sont en baisse. Il n’existe aucun obstacle au pillage des citoyens par les institutions financières. Il n’y a aucune contrainte sur l’illégalité et la brutalité de la police, et aucune limite aux mensonges qui maintiennent la population américaine piégée dans la matrice de l’ignorance de la réalité.
Essayer d’imaginer comment un tel peuple peut conserver la liberté ou retenir un gouvernement dédié à la guerre donnerait des migraines.
Ces républicains qui s’inquiètent du fardeau de la dette pour nos enfants et nos petits-enfants sont inquiets au sujet d’un avenir qui pourrait ne jamais arriver. L’hubris de Washington pousse le monde vers une guerre nucléaire.
"Le meilleur pays du monde" est la force maléfique qui détruit la vie et les perspectives des différents peuples et pourrait encore détruire toute vie sur terre.
Traduction : Avic
Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 19:24

 

 

 

 

 

 

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Source l'article UMP, PS même combat : une guerre par an ! - Rouge Midi

Des petits clous à enfoncer :

Les USA sont mal placés pour faire la leçon à quiconque en matière d’armes de destruction massive. Quelques exemples à l’appui ci-dessous. Voir aussi la catégorie uranium appauvri et guerre sale

Un autre point litigieux : comment se fait-il qu’alors que les premiers éléments ne permettaient pas de déterminer lequel des deux camps était coupable d’utilisation d’ADM, jamais les « punitions » qui seraient infligé aux rebelles s’ils s’avéraient qu’ils étaient responsables n’aient été envisagées ? Auraient-ils droit eux à quelque présomption d’innocence dont ne bénéficierait pas le gouvernement Syrien ? On est plus dans le droit mais bien dans l’arbitraire d’un coupable désigné a priori. Avec un refus manifeste d’écouter les inspecteurs de l’ONU qui infirmeraient la version désignant le régime comme coupable.

Mais aussi : Que des parlementaires votent la résolution autorisant leur nation à intervenir en Syrie, ne feraient qu’aggraver le cas de ces pays dont les mandataires auront voté une résolution illégale au regard du droit international, sachant qu’elle l’était, de tels pays devraient être punis de manière exemplaire, et interdit de siège au Conseil de Sécurité. Ce serait logique.

Il serait logique aussi que les populations entraînées dans une guerre pour laquelle elles ont manifesté majoritairement leur désaccord, déchoient les parlementaires qui votant pour l’intervention auraient, en plus d’avoir piétiné le Droit International, outrepassé leur mandat de représentants du peuple.

Nous ne sommes pas dans cette logique là, pas encore… les gendarmes auto-proclamés du monde rencontrent de la résistance.

Nous sommes ici dans une guerre de principes. Et dans cette guerre un certain nombre de pays renient des règles qu’elles avaient contribué à définir et se placent en dessous du seuil de civilité, autrement dit certaines nations renient les règles qui faisaient d’elles des nations civilisées. Alors que d’autres les reprennent et s’en posent en défenseurs « sans peur et sans reproches ». Par exemple à ce sujet :
Syrie 3ème guerre mondiale: Aucun droit a l’agression de la Syrie hors du CS de l’ONU (Poutine) | Resistance71 Blog

Cela pose questions, beaucoup de questions.

 

Dix attaques aux armes chimiques dont Washington ne veut pas que vous parliez

 

Wesley Wessamore

 

5 Septembre 2013

 

url de l’article:

http://www.infowars.com/10-chemical-weapons-attacks-washington-doesnt-want-you-to-talk-about/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Cela manque d’autorité morale. Nous parlons d’un gouvernement ayant un historique d’utilisation d’armes chimiques contre des innocents de manière bien plus prolifique et mortelle que les quelques accusations concernant les forces du régime d’Assad, provenant d’un complexe militaro-industriel occidental à la gâchette facile et bien décidé à torpiller toute enquête supplémentaire avant de frapper. Voici une liste de 10 attaques chimiques perpétrés par le gouvernement américain ou ses proches alliés contre des populations civiles…

1. L’armée américaine a largué 80 millions de litres de produits chimiques sur le Vietnam entre 1962 et 1971

Pendant la guerre du Vietnam, l’armée arméricaine a épandu 80 millions de litres de produits chimiques, incluant l’agent orange (défoliant) très toxique, sur les forêts et les zones rurales vietnamiennes et des pays voisins, détruisant de manière délibérée les cultures vivrières, l’écologie de la jungle, ravageant les vies de centaines de milliers de civils innocents. Le Vietnam estime que le résultat de ces dix années d’attaques chimiques quelques 400 000 personnes furent tuées ou handicapées, 500 000 bébés sont nés avec des déformités et plus de 2 millions de personnes ont souffert de cancers et autres maladies induites par le contact avec les substances chimiques. En 2012, la Croix Rouge Internationale a estimé qu’un million de personnes au Vietnam ont des infirmités ou des problèmes de santé directement liés à leur exposition à l’agent orange.

2. Israël a attaqué les civils palestineins avec du phosphore blanc en 2008-2009

Le phosphore blanc est une horrible arme chimique incendiaire qui brûle la chair humaine jusqu’à l’os. En 2009, de multiples groupes humanitaires incluant Human right Watch, Amnesty International et la Croix Rouge Internationale ont rapporté que le gouvernement israélien attaquait les civils de leur propre pays avec des armes chimiques. Une équipe d’Amnesty International a déclare avoir trouvé des preuves indiscutables de l’utilisation étendue du phosphore blanc dans des zones de population civile très denses. L’armée israélienne a commencé par nier les accusations, puis a reconnu que cela était vrai.

Après cette cohorte d’accusations faites par ces ONG, l’armée israélienne attaqua même le QG de l’ONU à Gaza avec une arme chimique. Comment voyez-vous toutes ces preuves et faits avérés contre le cas de la Syrie ? Pourquoi Obama n’a t’il pas essayé de bombarder Israël ?

3. Washington a attaqué des civils irakiens avec du phospore blanc en 2004

En 2004, des journalistes intégrés avec l’armée américaine en Irak ont commencé à rapporter l’utilisation de phosphore blanc à Fallujah contre les insurgents irakiens. D’abord l’armée a menti en disant qu’elle n’utilisait le phosphore blanc que pour créer des écrans de fumée ou éclairer des cibles. Puis elle a admis utiliser des armes chimiques volatiles et des armes incendiaires. A cette époque, la RAI italienne diffusa un documentaire titré: “Falujah, le massacre caché”, incluant des vidéos atroces et des photos horribles ainsi que des entretiens avec des témoins oculaires de la ville de Fallujah et des soldats américains révélant comment le gouvernement américain arrosa de manière indiscriminée le feu blanc chimique sur la ville irakienne et fit fondre femmes et enfants.

4. La CIA a aidé Saddam Hussein à massacrer des Iraniens et des Kurdes avec des armes chimiques en 1988

Les archives de la CIA prouvent maintenant que Washington savaient que Saddam Hussein utilisait des armes chimiques (incluant le neurotoxique sarin et le gaz moutarde ypérite) dans la guerre Irak-Iran et continua à abreuver l’armée irakienne de renseignements sur les mouvements de troupes iraniens sachant pertinemment que ces informations seraient utilisées pour l’utilisation d’armes chimiques. A un moment en 1988, Washington avertit Hussein d’un mouvement de troupes iraniennes qui aurait pu mettre un terme à la guerre en la défaveur des Irakiens. En Mars, un Saddam Hussein tout pimpant de ses nouvelles alliances avec Washington attaqua un village kurde tuant 5000 personnes et en blessant 10 000 autres, la vaste majorité étant des civils. Des milliers moururent les annés suivantes des complications, de maladies et de difformités de naissance.

5. L’armée américaine a testé des produits chimiques sur les résidents de banlieues pauvres de la ville de St Louis dans les années 1950

Au début des années 50, l’armée mit en place des diffuseurs motorisés au sommet de hauts bâtiments des banlieues à bas revenus de la ville de St Louis, essentiellement les banlieues pauvres noires et ce incluant des zones urbaines où 70% de la population étaient des enfants de moins de 12 ans. Le gouvernement expliqua alors qu’il expérimentait avec des diffuseurs d’écrans de fumée pour tromper les Russes dans leurs attaques, mais en fait cela diffusait de l’air contaminé avec des centaines de kilos de zinc dadmium sulfide. Le gouvernement admet qu’il y avait un second ingrédient dans le mélange chimique en poudre, mais que ce second ingrédient fut radioactif demeure une information classée secret défense. Bien sûr qu’il l’était. Depuis ce test, un nombre alarmant de personnes de cette zone a développé des cancers. En 1955, Doris Spate naquît dans un de ces bâtiments utilisés par l’armée pour emplir l’air avec des produits chimiques de 1953-4. Son père est mort de manière inexplicable cette même année, elle a vu quatre des ses frères et sœurs mourir de cancers et Doris elle-même survit à un cancer du cervix.

6. La police tire des gaz lacrymogènes sur les manifestants du mouvement Occupy Wall Street en 2011

La violence inouïe de la police contre les manifestants du mouvement Occupy en 2011 fut très bien documentée et inclut l’emploi massif de gaz lacrymogène et autres produits chimiques irritants. Le gaz lacrymogène est interdit à l’utilisation contre un ennemi militaire dans une bataille par la convention sur les armes chimiques. Pourquoi la police de Portland (ou d’ailleurs) n’a t’elle pas la même courtoisie et protection que requiert la loi envers des soldats ennemis sur le champ de bataille ?

7. Le FBI a attaqué hommes, femmes et enfants avec des armes chimiques lors du siège de Waco en 1993

Durant le tristement célèbre siège de Waco au Texas d’une communauté pacifiste religieuse adventiste, le FBI a massivement utilisé des gaz lacrymogènes dans les bâtiments sachant pertinemment que des femmes, des enfants et des nourissons s’y trouvaient. Ce gaz était hautement inflammable et le feu s’y mis, embrasant les bâtiments et brûlant vifs 49 femmes et hommes et 27 enfants, incluant des bébés. Rappelez-vous: attaquer des soldats ennemis avec des gaz lacrymogènes est un crime de guerre. Quel genre de crime est-ce que d’attaquer des bébés avec des lacrymos ?

8. L’armée américaine a couvert l’Irak avec de l’uranium appauvri toxique en 2003

En Irak, l’armée américaine a rempli l’environnement avec des milliers de tonnes de munitions à l’uranium appauvri, un déchet de la production nucléaire toxique et radioactif. Ainsi cela a eu pour résultat de voir la moitié des naissances de bébés a Fallujah avec de graves anormalités. Certains de ces défauts n’avaient été vus que dans des photos de livres publiés sur les effets des tests nucléaires dans les îles du Pacifique. Les cancers et la mortalité infantile ont dramatiquement augmenté dans tout l’Irak. D’après Christopher Busby, le secrétaire européen du comité des risques nucléaires, “ces armes ont totalement détruit l’intégrité génétique de la population irakienne.” Après avoir autorisé deux des quatre rapports publiés en 2012 sur la crise de la santé publique en Irak, Busby a décrit Fallujah comme ayant “le plus haut taux de dommages génétiques de toutes les populations sur lesquelles j’ai enquêté et que j’ai étudiées.”

9. L’armée américaine a tué des centaines de milliers de civils japonais avec du napalm entre 1944 et 1945

Le napalm est un gel collant et hautement inflammable qui a été utilisé comme une arme de terreur par les Etats-Unis. En 1980, les Nations-Unies ont déclaré que l’utilisation de napalm sur les populations civiles était un crime de guerre. C’est exactement  ce que l’armée américaine a fait durant la seconde guerre mondiale, larguant sufissamment de napalm dans un bombardement sur Tokyo pour que 100 000 personnes fussent brûlées vives, en blessant plus d’un million et laissant des millions sans abris dans le bombardement le plus meurtrier de la seconde guerre mondiale.

10. Le gouvernement américain a largué deux bombres nucléaires sur deux villes japonaises en 1945

Bien que les bombes nucléaires ne soient pas réellement des armes chimiques, je pense que nous pouvons ici être d’accord sur le fait que cela fait partie de la même catégorie. Ces armes très certainement dispersent une quantité énorme de produits chimiques radioactifs mortels, qui sont d’horribles armes chimiques si ce n’est pire et par leur nature même, ne sont bonnes qu’à une chose: éradiquer une ville remplie de ses habitants civils. Il est quand même bizarre de constater que le seul régime qui ait jamais utilisé une de ces armes de terreur sur d’autres êtres humains soit celui qui s’active le plus avec la prétention de rendre le monde plus sûr des armes de destruction massive en les enlevant des mains de gouvernements jugés dangereux.

 

Source : A propos d’armes chimiques… | Resistance71 Blog

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 10:48

 

 

"Une impasse prolongée est la seule issue qui ne serait pas préjudiciable aux intérêts américains"

Quels Intérêts ??? de quels "américains???

 

Petit texte d'un cynisme révélateur. No comment

 

Syrie : l'impasse, meilleure stratégie pour les Etats-Unis
Par la rédaction le 26/08/2013

Pour Edwark N. Luttwak, économiste et historien américain, spécialiste en stratégie et en géopolitique, les Etats-Unis ne doivent surtout pas intervenir en Syrie. Dans une tribune publiée le 24 août dans le New York Times, il explique que, mieux qu'une intervention militaire, l'impasse doit être privilégiée par l'administration Obama.

Intervenir ou ne pas intervenir ? La question ne s'est peut-être jamais autant posée depuis l'usage présumé d'armes chimiques par l'armée syrienne dans la banlieue de Damas, mercredi 21 août, qui aurait fait plus de 1300 victimes selon l'opposition. Alors que la flotte américaine s'est renforcée ces derniers jours au large de la Syrie et que des inspecteurs de l'ONU sont en ce moment-même sur le sol syrien pour enquêter sur l'attaque chimique de la semaine dernière, le New York Times publie une tribune détonante. Elle est signée Edward Luttwak, économiste et historien américain. Pour lui, les Etats-Unis n'ont pas le choix : s'ils veulent préserver leurs intérêts, ils ne doivent surtout pas intervenir dans le conflit Syrien.

nouveau media

"Actuellement, une impasse prolongée est la seule issue qui ne serait pas préjudiciable aux intérêts américains", écrit-il dans l'édition du 24 août.

L'administration Obama selon lui, ne peut favoriser la victoire de l'un ou de l'autre camp. Dans un cas comme dans l'autre, les Etats-Unis en sortiraient perdants. "Évidemment, cela serait désastreux si le régime du président Al-Assad l'emportait après s'être débarrassé de la rébellion et avoir réaffirmé son pouvoir sur l'intégralité du pays. Mais une victoire des rebelles serait également très dangereuse pour les États-Unis et pour beaucoup de ses alliées en Europe et dans le Moyen-Orient. Des groupes extrémistes, dont certains appartenant à Al Qaida, sont devenus la force de frappe la plus efficace en Syrie", note l'auteur de Strategy: The Logic of War and Peace.

Luttwak va même plus loin: "Le maintien d'une impasse devrait être l'objectif de l'Amérique. Il n'y a qu'une seule solution pour atteindre cet objectif : armer les rebelles quand il semble que les forces de Bashar Al-Assad reprennent le dessus et, au contraire, cesser de les approvisionner lorsqu'ils sont en train de gagner".

Une autre option existe bien. Elle conduirait l'armée à envahir la Syrie pour vaincre à la fois le régime présidentiel et l'opposition. Mais Luttwak semble penser que le peuple américain n'est pas prêt à s'engager dans une nouvelle et très coûteuse aventure militaire au Moyen-Orient après l'épisode irakien.

Par Robin Andraca

 

Source :
Syrie : l'impasse, meilleure stratégie pour les Etats-Unis - Arrêt sur images

 

Qui croit encore qu'il est question de venir en aide au peuple syrien ?

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 08:29

 

 

Informations intéressantes pour ceux que le "calcul de conséquences" d'une probable intervention US et alliés en Syrie intéressent.

 

 

Quelle sera la riposte du Hezbollah à une attaque américaine sur la Syrie ?

mardi 3 septembre 2013 - 

Al-Monitor


Il y a trois mois, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah prit la décision d’envoyer ses unités militaires d’élite en Syrie pour soutenir le régime du président Bachar al-Assad et l’aider à faire face aux forces de l’opposition.

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Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah, mouvement de la résistance libanaise

Le Vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a rapporté que Nasrallah lui aurait dit, lors de leur rencontre du 27 avril lors d’une visite au Liban : « nous sommes intervenus en Syrie pour sauver le régime, qui était sur le point de s’effondrer. »

La participation du Hezbollah dans la bataille de Qusair - qui, selon les sources, ici à Beyrouth, comprenait environ 3000 combattants - a conduit à un changement en faveur du régime dans l’équilibre du conflit militaire en Syrie.

Selon une source du Hezbollah s’exprimant devant Al -Monitor sous couvert de l’anonymat, on a ensuite supposé que, selon le plan en cours d’application, le régime poursuivrait sa coopération avec le Hezbollah pour prendre le contrôle de la banlieue de Damas en menant des combats à l’est et à l’ouest de Ghouta, et pour lancer une autre bataille dans la région de Qalamou. Cette région fait face à la partie occidentale de la vallée Bekaa à la frontière libanaise, et elle se caractérise par un relief accidenté. On imagine aussi que ces deux batailles seraient suivies d’une bataille pour Alep, cette dernière bataille devant dans une large mesure décider du sort du conflit syrien. Toutefois, ce plan, grâce auquel l’armée syrienne - avec un fort soutien militaire opérationnelle du Hezbollah - devrait prendre les commandes de la confrontation militaire, s’est arrêté le lendemain du jour où les États-Unis ont déclaré qu’ils étaient prêts à lancer une attaque militaire contre le régime, suite aux accusations occidentales d’une utilisation d’armes chimiques dans la campagne de Damas.

A l’intérieur du Hezbollah, ce développement est considérée comme un tournant très dangereux qui touche tous les aspects de la crise syrienne, depuis son déclenchement jusqu’à présent. La même source a indiqué que la dimension internationale de la crise syrienne est entrée dans une nouvelle phase. Le rôle occidental se transforme en une intervention directe dans la marche des évènements , alors que précédemment l’implication était indirecte et consistait à fournir des armes et des renseignements à l’opposition syrienne. Mais cette même source a indiqué que les bombardements occidentaux attendus entraîneront toute la région dans le conflit et se traduiront par la disparition de toutes les lignes rouges. Le président américain Barack Obama n’est pas le seul dans la région a avoir fixé des lignes rouges. Le Guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a également ses lignes rouges, qui sont avant tout d’empêcher la chute du régime en Syrie et de protéger la résistance islamique au Liban.

Cette source du Hezbollah estime que, en ce moment, la région se dirige vers un conflit entre deux lignes rouges : celle d’Obama et celle de Khamenei. Il convient de rappeler ici qu’un responsable des Gardiens [iraniens] de la révolution, une institution caractérisée comme la plus forte et la plus idéologique en Iran, a menacé que si l’Occident attaquait la Syrie, le feu pourrait s’étendre à Israël.

Trois scénarios

Des sources proches du Hezbollah ont précisé à Al -Monitor que le parti, dans l’éventualité d’une attaque américaine, agirait probablement selon un des scénarios suivants :

1. Au minimum, le Hezbollah aiderait à protéger les villes dans les zones revenues sous le contrôle du régime, afin de prévenir toute tentative de l’ opposition de profiter des résultats des frappes américaines pour réaliser des avancées sur le terrain en Syrie.

2. La seconde option pour le Hezbollah serait d’envoyer un message fort à Washington, en lançant des opérations spéciales touchant à la sécurité. La nature de ces opérations ne peut être prédite à l’avance, celles-ci devant avoir valeur de surprise. Le parti, cependant , ne ferait que recourir à cette option lorsque le Hezbollah, et ​​en premier lieu l’Iran, seront certains que les frappes américaines ne seront pas limitées dans le temps et ont comme objectif de fournir une couverture militaire aux mouvements de l’opposition sur le terrain.

3 . Enfin, scénario le plus extrême, le Hezbollah bombardera Israël s’il devient évident pour Téhéran que Washington s’engage dans une bataille pour faire tomber le régime syrien.

Une large alliance

On peut prédire avec une quasi certitude que le régime syrien ne se retrouvera pas seul face à des bombardements de l’Occident, ou même une invasion américaine, dans le cas où les choses évolueraient au plus mal. Au cours de la dernière année du conflit en Syrie, les forces de défense du régime ne se sont pas limitées à l’armée arabe syrienne, mais à ses côtés - et parfois même aux avant-postes - se trouvaient des dizaines de milliers de combattants du Hezbollah libanais, du Hezbollah irakien et des Gardiens iraniens de la Révolution. Si le conflit évolue d’une bataille à l’intérieur de la Syrie vers une guerre entre l’Amérique et l’Iran, ces [groupes étrangers] auront la possibilité de démontrer que leur cause est juste, et que les accusations selon lesquelles ils se battent aux côtés du régime contre la volonté du peuple syrien sont infondées. Cette bataille va souligner qu’ils se battent sur ​​le front qui est juste, légitime et conforme à leur doctrine qui est de s’opposer à l’Amérique et à Israël et à leurs ambitions pour le contrôle de la région.

Aucun observateur ne peut imaginer que le début d’une guerre américaine contre la Syrie n’aura pas de répercussions sur les pays voisins, en particulier le Liban et Israël. Le Hezbollah est aujourd’hui un parti qui est affecté par l’évolution des événements en Syrie. Suite à son annonce qu’il était impliqué dans les combats, il en est devenu une partie prenante, et il a pris la responsabilité de la gestion du conflit en Syrie au même niveau que le régime d’Assad lui-même.

Selon certaines informations, le parti, au cours des dernières heures, a relevé son niveau d’ alerte et de mobilisation entre toutes les unités, que ce soit celles en Syrie ou au Liban. Le Hezbollah se préparerait donc à se battre sur deux fronts à la fois, en Syrie et au Liban.

Au cœur de cette lutte, qui devrait exploser dans les prochains jours, le rôle de premier plan dépendra de la possession de roquettes. Ce sera la façon de concrétiser la menace iranienne, selon quoi toute frappe occidentale sur la Syrie conduirait à allumer le feu en Israël. Dans une déclaration faite le 27 août, le ministre iranien de la Défense, Hussein Dehghan, a déclaré : « Une frappe sur la Syrie menacerait la sécurité et la stabilité de la région. » Par ailleurs, le ministère iranien des Affaires étrangères a averti que l’utilisation de moyens militaires contre la Syrie aurait des répercussions graves sur l’ensemble de la région.

Au vu des circonstances actuelles, le Hezbollah est dans une situation très complexe. D’une part, il est confronté à une crise interne depuis que de nombreuses forces politiques libanaises accusent le parti d’être la cause des répercussions de la crise syrienne à l’intérieur du Liban. D’autre part, il fait face à une offensive politique et médiatique intense au niveau régional venant des États arabes du Golfe, qui l’accusent de travailler pour l’Iran, contre les intérêts du peuple libanais et contre la volonté du peuple syrien qui souhaiterait renverser le régime d’Assad. Sous un autre angle -fondamental, celui-là - le Hezbollah peut aujourd’hui s’estimer dans l’obligation de se battre sur deux fronts à la fois : contre une large coalition militaire des pays de l’OTAN - dirigée par les États-Unis - et aussi contre Israël. L’arène d’un tel conflit s’étendrait de la Syrie au Liban, à partir de la frontière syro- turque jusqu’à la frontière du Liban avec Israël.

Cela signifie que le parti doit répartir ses forces - qui comprennent plus de cent mille combattants soutenus par des systèmes de missiles, dont des missiles sol-sol, sol-mer et peut-être sol-air, en utilisant ceux qui peuvent être portés à l’épaule - à travers toute cette région qui pourrait s’enflammer suite à une attaque de l’Occident sur la Syrie .

Certains experts militaires au Liban s’attendent à ce que, dans le cas où une telle guerre commencerait, le Hezbollah démontre des capacités militaires surprenantes, comme celles mises en évidence dans la guerre de 2006. En particulier, des missiles sol-mer du type de celui que le Hezbollah a envoyé pour couler un navire de guerre israélien qui bombardait Beyrouth au large de la côte libanaise. Le Hezbollah avait aussi utilisé des missiles antichars russes Kornet pour arrêter les attaques de chars israéliens dans al-Khayyam, infligeant à son ennemi de lourdes pertes.

des sources du Hezbollah ont révélé à al-Monitor que le parti préfère, à la suite des développements stratégiques dont est témoin le Proche -Orient, être un partenaire dans une guerre régionale et internationale, au lieu de devoir supporter seul une confrontation militaire avec Israël. Dans ce dernier cas, il serait obligé de se battre avec seulement un faible appui logistique de la Syrie, compte tenu des soucis de Damas avec ses propres problèmes internes. Alors que dans le cas d’une guerre régionale, Le Hezbollah serait partie intégrante d’un large front avec la Syrie, et bénéficierait de la part de l’Iran et de la Russie du même soutien que le régime d’Assad.

Ces mêmes sources ont révélé que le Hezbollah est maintenant certain que sa décision de se battre en Syrie était correcte. S’il avait poursuivi une politique dissociée de ce qui se passe en Syrie, cela aurait conduit à une catastrophe le jour où les États-Unis auraient annoncé qu’ils intervenaient dans la région avec leurs alliés pour frapper le partenaire stratégique du Hezbollah . Ces sources ont conclu en disant que la chose la plus dangereuse qui pouvait arriver, aurait été de permettre à l’Amérique d’isoler les composantes de l’axe iranien au Proche-Orient. Mais à présent, cet axe se tient uni. Une réponse à « l’agression américaine » ne se fera pas uniquement sur ​​le territoire de la Syrie mais sur un front qui s’étendra tout le long de la frontière de la Syrie avec la Turquie jusqu’à la frontière du Liban avec Israël.

3& août 2013 - al-Monitor - Vous pouvez consulter cette article à :
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar

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