28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 13:22

 


Les marins en grève réquisitionnés !

Après avoir brisé la grève des travailleurs du métro d’Athènes le 24 janvier dernier en les réquisitionnant et s’emparant du principal dépôt, le gouvernement grec [ voir La police prend d’assaut le principal dépôt occupé du métro d’Athènes ] remet ça. En moins de deux semaines.

Il vient de décider ce mardi matin 5 février d’émettre des ordres de « mobilisation civile » [réquisition] afin de briser les grèves tournantes que les travailleurs sédentaires mènent depuis six jours avec les marins navigants. Cet ordre de réquisition intervient au moment même où les travailleurs du transport maritime venaient de décider de prolonger leur mouvement de 48 heurs, c’est-à-dire jusqu’à vendredi prochain.

Les grévistes se battent pour une nouvelle convention collective, le remboursement intégral des arriérés de salaire que leur doivent les compagnies de ferries, la fin des embauches de travailleurs sans papiers ni couverture sociale et l’annulation d’un plan qui diminue le nombre de travailleurs nécessaires dans chaque équipe, ce qui ouvre la voie à des licenciements.

Les ordres de réquisitions devraient être distribués aux travailleurs en grève d’ici la fin de la journée, avec l’objectif d’une reprise du travail le lendemain mercredi à 6 heures du matin.

Prisonniers torturés

La politique répressive de l’Etat grec prend de l’ampleur et se vérifie à tous les niveaux, contre les travailleurs en grève, les lieux occupés et autogérés, les personnes détenues, les migrants... en arrêtant les manifestants (squatters comme syndicalistes) et en couvrant les descentes et les attaques des néo-nazis contre les étrangers ou les lieux du mouvement antagoniste comme ce samedi soir à Athènes contre un centre social et un squat dans le quartier Zografou. Mais cette fois, plusieurs centaines de personnes, activistes et habitants du quartier, se sont rapidement regroupés et les ont chassés. Quelques fascistes se sont même retrouvés à l’hôpital.

La main de fer s’applique sans vergogne. Ce même mardi, le ministre de l’Ordre public a reconnu l’utilisation d’un logiciel de retouche par la police pour maquiller les photos de 4 jeunes détenus, qui ont été arrêtés vendredi dernier, officiellement accusés de participation à un hold-up commis dans la localité de Velventos, près de la ville de Kozani, au nord-ouest du pays. La police accuse certains d’entre eux d’appartenir à une « organisation terroriste » anarchiste.

D’après ce ministre, les blessures ont eu lieu au moment des arrestations et les retouches apportées aux visages par le logiciel Photoshop devaient aider des « témoins » à reconnaître les arrêtés. Bref, en publiant les photos retouchées pour faire appel à la délation, la police s’est en quelque sorte auto-accusée de tortures ! En février 2012, la police avait déjà publié les photos de 5 détenus et de 23 personnes à la suite d’une manifestation particulièrement massive et combative contre les mesures d’austérité.

Les parents d’un des détenus, Andreas Bourzoukos, qui ont pu le voir 15 minutes le dimanche 3 février dans les locaux de la police ont dénoncé qu’il était menotté à une chaise pendant toute la durée de la visite. Il leur a informé que, alors qu’il était menotté les mains dans le dos dans une cellule du département de la police de Veria, les flics lui ont mis une cagoule sur la tête, l’ont forcé à s’agenouiller et l’ont frappé pendant environ quatre heures sur la tête, la figure et l’estomac, et que quelque uns de ses cheveux ont été arraché de force. Cela s’est passé sans aucune résistance de sa part. Il va sans dire que les flics l’ont aussi menacé tout le long et l’ont insulté de la manière la plus vulgaire.

Les conséquences des tortures ci-mentionnés sont les suivantes : sang dans l’urine, vertiges sévères, maux de tête, hématomes sur toute la figure, hématomes aux deux yeux, tout comme des éraflures et des ecchymoses sur le corps.

Ses parents ont rapporté que son visage était méconnaissable et que sa voix était altérée à cause de tous les coups sur ses maxillaires.

Dans une lettre ouverte, la mère d’Andreas Bourzoukos, médecin dans un service d’urgence, a déclaré : « Les mécanismes répressifs en Grèce ont copié le modèle des tortures de la prison de Guantanamo. Mon fils, ainsi que les autres prisonniers, n’ont pas été traités comme le sont d’autres suspectés pour des infractions du Code Pénal, mais avec une haine particulière, parce qu’il est anarchiste. Les tortionnaires, dissimulés derrière les capuches, restent intouchables. Jusqu’à quand ? »
Après avoir cité l’article 137a du Code Pénal concernant la torture et les mauvais traitements de la part des personnes dépositaires de l’autorité, elle conclue : « Enfin, étant moi-même médecin (spécialiste en médecine d’urgence pré-hospitalière), j’affirme que les premières heures après un traumatisme sont critiques quant au futur potentiel des blessures et des lésions cérébrales. La nécessité impérieuse d’examens de contrôle immédiats et de soins hospitaliers concerne toutes les personnes arrêtées qui ont été maltraitées.
Je considère que ceux qui sont en charge de l’affaire sont directement responsables de tout dommage qu’ils pourraient avoir causé ».

D’après la presse, parmi les quatre jeunes détenus, figure Nikos Romanos, 20 ans, qui était un témoin clé dans le procès du meurtre d’Alexis Grigoropoulos, l’adolescent de 15 ans qui a été abattu par un policier en décembre 2008, ce qui avait provoqué à l’époque, un formidable soulèvement de la jeunesse dans tout le pays…. Ce qui pourrait expliquer le surcroit de « haine » de la part des flics.

La police ne chôme pas

Vendredi 1er février dans la soirée, un père de famille de deux enfants, de nationalité sénégalaise, âgé de 37 ans, Cheikh (Babacar) Ndiaye est décédé à Athènes alors qu’il cherchait à échapper à la police qui le poursuivait après avoir pillé son étal. Il est mort sur la voie ferrée à la station de métro Thiseio.

Les policiers ont chassés Cheikh dans le cadre d’une vaste opération visant à virer les vendeurs ambulants migrants de la zone touristique de Thiseio. Les amis et proches de Cheikh Ndiaye qui voulaient se rassembler sur les lieux ont été repoussés par des unités de police anti-émeute.
Ce dernier décès survient deux semaines après que des néo-nazis de l’Aube Dorée aient assassiné un Pakistanais de 27 ans, Shehzad Luqman, également à Athènes.

Le 5 février

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1 Message

A deux semaines d’intervalle, le gouvernement grec a eu recours à la réquisition pour briser la grève des travailleurs du métro d’Athènes et celle de la marine marchande qui inclut les ferries et les liaisons inter-îles. Grèves déclenchées pour refuser la disparition des conventions collectives sectorielles et la mise en place de nouveaux contrats de travail sur la base d’une baisse considérable des salaires. Rappelons que le salaire minimum (brut) grec a été abaissé à 586 euros mensuel (et 510 pour les moins de 25 ans).

Réquisition des journalistes

Une information, qui n’a pas fait la Une des médias et qui pourtant les concerne. Le 19 février, veille de la grève générale de 24 heures, les journalistes étaient en grève (comme ils le font souvent afin de couvrir la journée du lendemain) : presse écrite, sites Internet, radios et TV ainsi que les autres catégories de la presse (imprimeurs…). Pour les mêmes motifs que les autres catégories de travailleurs : licenciements (environ 3000 dans la secteur depuis 3 ans), baisse de salaires, salaires non payés, défence du régime des retraites, etc.

Mais voilà, c’était aussi je jour de la visite de Hollande venu encourager le régime dans sa politique de destruction sociale, de nouvel esclavage et de misère. Mais cette politique n’est pas nuisible pour tout le monde. Hollande a aussi déclaré que les entreprises françaises devaient participer au gigantesque programme de privatisation de la Grèce, une condition clé du programme de sauvetage du pays. A ce sujet, le gouvernement insiste sur les opportunités concernant l’énergie, l’eau, les transports et de chemin de fer. « Je suis ici à Athènes, pour mobiliser les entreprises françaises afin qu’elles investissent en Grèce » a déclaré Hollande. « C’est dans l’intérêt de la Grèce comme de la France ». Faut-il commenter ?

Suite au mot d’ordre de grève, aucun média n’abordait donc le sujet, seule la télévision d’État montrait des images en direct de l’arrivée de Hollande, de son accueil par Samaras, etc..., mais sans le son, sans aucun commentaire, seulement un bruit de fond ressemblant à un chant d’oiseaux…

Dans la matinée le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, avait accusé le syndicat des journalistes (Poesy) de faire le jeu du principal parti d’opposition, le Syriza (gauche dite radicale), et d’imposer un « blackout » informatif sur cette visite et que cela contribuait « à porter atteinte à l’image du pays à l’étranger ». « C’est une première dans l’histoire politique du pays que certains cherchent à "noyer" une visite très importante d’un président ami qui vient soutenir la Grèce ».

Des mots aux actes, il n’y a qu’un pas et à la mi-journée, la direction de la ERT (Radio-Télévision publique) obtenait une décision de justice qui déclarait la grève illégale et imposait le retour immédiat des journalistes à leur poste de travail. Le syndicat a été obligé d’appeler à la reprise du travail avant la fin des 24 heures.

Si cette reprise du travail forcée a correspondu avec la fin de la visite de Hollande dans le pays, c’est quand même la première fois que les journalistes ont l’obligation de travailler pour mettre en scène et célébrer la rencontre des dirigeants politiques. Mais n’est-ce pas ce que l’on attend d’eux ? Qu’est-ce que la "politique" institutionnelle sans la parole des professionnels de la politique et du pouvoir ? Que vaut une parole (d’un ministre, d’un dirigeant politique, d’un député...) si elle n’est pas relayée par la presse ?

Réquisition des travailleurs du métro, des marins, des journalistes… mais aussi imposition d’une information conforme aux intérêts du pays : donner une « bonne image » pour les investisseurs et les touristes étrangers.

Cacher la misère

Depuis plus de deux semaines, les agriculteurs maintiennent une trentaine de barrages routiers (filtrant). Ils se battent pour le maintien des aides européennes, contre la baisse de leurs revenus, contre les tarifs prohibitifs des carburants (surtout depuis les nouvelles taxes), contre la hausse des taux d’emprunts bancaires et de tous les coûts de production...

Le mercredi 6 février, ils s’étaient donné rendez-vous devant le ministère du Développement agricole. Devant l’édifice, les agriculteurs ont distribué des fruits et de légumes gratuitement à des centaines de personnes venus là pour ça : chômeurs, retraités et travailleurs paupérisés venus en nombre. Une file impressionnante s’est très vite formée mais elle n’a pas tenue très longtemps. Voyant les stands se vider, des familles se sont précipitées pour prendre d’assaut des étals et un camion, provoquant des bousculades. Un homme a été blessé à la tête en chutant d’un camion. Ces images ont été filmées par plusieurs chaînes et ont eu un certain impact dans le pays. En moins de deux heures, 55 tonnes de fruits et légumes ont été distribuées.

Conséquence de l’action spectaculaire des agriculteurs à Athènes, le jeudi 7 février, le Conseil National Grec de la Radio-Télévision, l’équivalent grec du CSA, s’est réuni spécialement et a fait savoir qu’il interdisait désormais aux médias du pays, spécialement aux chaines de télévision, « de montrer des images dégradantes de la pauvreté ». Suite aux images télévisées de la distribution de fruits et légumes à Athènes à des centaines de pauvres faisant la queue pour quelques tomates, aubergines et choux fleurs, mais aussi à d’autres reportages sur le sujet (sur les sans-abris notamment), certains députés du gouvernement ont insisté sur cette « mauvaise image du pays, véhiculé par les médias grecs et certains médias anglo-saxons, préjudiciable au tourisme… une pratique qui doit cesser ». Certains médias grecs n’ont pas attendu cette injonction car dès le soir même de l’action des agriculteurs, ils faisaient valoir que « ces images ne doivent pas être diffusées car elles offensent le pays à l’étranger. »

Droit de grève annulé, contrôle de l’information, répression systématique de toutes les protestations sociales… pour beaucoup de Grecs, qui savent à quoi s’en tenir, cela n’a pas d’autre nom que la dictature. Quelque soit ce que l’on peut penser par ailleurs de la "démocratie", c’est aussi ça la réalité de la crise capitaliste.

J.F.

Le 21 février 2013

Source :
Prisonniers frappés, squats évacués, nouvelle réquisition de grévistes, l'Etat grec se lâche ! - OCL - Organisation Communiste Libertaire


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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 12:52

 

 

L’autogestion de Viomichaniki Metaleftiki, c’est parti !

jeudi 14 février 2013, par XYZ

Les travailleurs de Vio.Me. (Viomichaniki Metaleftiki), une usine de fabrication de matériaux de construction de Thessalonique, en Grèce, qui a été abandonnée par ses propriétaires, ne sont plus payés depuis mai 2011. Par décision de leur Assemblée générale ils ont décidé d’occuper l’usine et de la faire fonctionner sous leur propre contrôle selon les principes de la démocratie directe.

Après plus d’une année de lutte qui a attiré l’attention et la solidarité en Grèce et même au-delà, ils ont effectivement démarré la production le mardi 12 février 2013, après 3 jours de mobilisation intense.

Traduction d’un compte-rendu publié par l’Initiative de solidarité (Thessalonique)


Τρίτη, 12 Φεβρουαρίου 2013
Mardi 12 février 2013

Les machines de l’autogestion ont été mises en route !

Après 3 jours d’intense mobilisation, l’usine de Vio.Me. a commencé la production sous contrôle ouvrier, aujourd’hui dans la matinée ! Il s’agit de la première expérience d’autogestion industrielle dans une Grèce frappée par la crise, et les travailleurs de Vio.Me. sont convaincus que cela ne sera là que le premier de toute une série d’efforts de ce type.

La manifestation a été massive et dynamique

La mobilisation a débuté par une grande assemblée des travailleurs et des organisations et individus solidaires dans un théâtre du centre-ville le dimanche soir. A cette occasion, la ligne de conduite de l’action du mouvement de solidarité a été discutée, et tout le monde a eu la possibilité de prendre le micro et d’exprimer son opinion sur la lutte des travailleurs.

Des artistes vraiment talentueux ont joué en faveur de la lutte de Vio.Me

Le lundi soir, il y a eu une manifestation dans le centre de la ville suivie d’un concert de solidarité énorme avec plusieurs groupes et chanteurs populaires [folk] bien connus. Parmi eux, Thanassis Papakonstantinou, l’un des plus importants auteurs-compositeurs grecs contemporains qui en quelque sorte « fait partie du mouvement », car il soutient toujours en paroles et en actes les efforts de la société pour l’autodétermination. La participation a dépassé les attentes de tout le monde.
Malheureusement, environ un millier de personnes n’ont pas réussi à entrer, car la salle était pleine. Le plus beau moment de la nuit a été quand les travailleurs ont pris le micro et ont expliqué leur vision d’une autre société, basée sur la justice sociale, la solidarité et l’autogestion. Cinq mille personnes ont applaudi, en criant et en chantant des chansons de soutien. C’est alors que tout le monde a réalisé que cet effort était voué au succès !

Un des travailleurs de Vio.Me. s’adresse aux personnes présentes

Tôt le lendemain matin la mobilisation s’est poursuivie avec une manifestation dynamique en direction de l’usine. Les travailleurs étaient déjà à leur poste et la production a été triomphalement démarrée devant les caméras des médias nationaux, locaux et alternatifs. Les travailleurs ont organisé une visite guidée de l’usine et expliqué tous les détails du processus de production aux journalistes et aux participants du mouvement de solidarité.

Le premier lot de produits fabriqués sous contrôle ouvrier !

Il reste encore un long chemin à parcourir : Les coûts de production sont élevés, l’accès au crédit est impossible et obtenir une part du marché est incertain en période de récession. Les travailleurs sont toutefois optimistes : Le produit du concert de soutien et les dons des particuliers et des groupes de soutien recueillis par le biais du site viome.org devraient être suffisant pour maintenir l’entreprise à flot pendant les premiers mois. Et le soutien des mouvements sociaux signifie que bon nombre des produits seront distribués par le biais des structures existantes de l’économie sociale et solidaire.
Les travailleurs de Vio.Me. sont déjà à la recherche de nouveaux produits d’entretien, à base de composants non toxiques et écologiques, convenables pour un usage domestique. L’usine fabrique des matériaux de construction de qualité (mortiers, plâtres, colle à carrelage et matériaux de jointement, enduits imperméables, etc.) et les travailleurs savent très bien comment améliorer la qualité tout en réduisant encore plus les coûts de production et donc les prix. Le défi consiste maintenant à trouver un marché pour ces matériaux, qui sont malheureusement trop volumineux pour être transportés sur de longues distances, et devraient être vendu en Grèce ou les pays voisins des Balkans.

Les 40 travailleurs de Vio.Me. et les centaines de participants au mouvement de solidarité ont vécu pendant trois jours une expérience inoubliable, qui n’est cependant que le début d’un chemin long et difficile. Maintenant plus que jamais, nous devons être unis et forts, déterminés à construire un monde nouveau fondé sur la solidarité, la justice et l’autogestion !

Texte original : ici

[ Traduit par XYZ pour OCLibertaire ]

Site des travailleurs de Vio.me

http://www.biom-metal.blogspot.gr/

Informations déjà publiées en relation avec cet article
L’entreprise autogérée Viomichaniki Metaleftiki va bientôt commencer à travailler


Mise à jour du 20 février

Les travailleurs de Kouta Steel (Égypte) envoient leur solidarité à la Grèce

Posté le 20 février 2013

Message de solidarité des travailleurs de l’usine Kouta Steel en Egypte aux travailleurs de l’usine Vio.Me minéraux industriels en Grèce ! Nous, les travailleurs de Kouta Steel Factory, à Tenth of Ramadan City, en Egypte [au nord-est du Caire], avons suivi les événements qui se déroulent dans l’usine Vio.Me à Thessalonique, en Grèce. Nous avons appris que le propriétaire de l’usine s’était enfui et que l’Assemblée Générale des travailleurs avait décidé de placer l’usine sous autogestion ouvrière. Et qu’en conséquence, l’usine a rouvert ses portes le 12 février 2013, en tant que coopérative sous gestion ouvrière.

Nous voudrions partager avec vous notre expérience et notre lutte qui a commencé il y a environ un an et demi, au cours de laquelle le syndicat indépendant a été à la pointe de la lutte. Celle-ci comprenait des sit-in et des batailles juridiques en direction du bureau du Procureur général et du ministère du Travail. La lutte a abouti à une décision historique du Procureur général au mois d’août dernier, approuvant le droit des travailleurs de placer l’usine sous l’autogestion ouvrière et autorisant l’ingénieur Mohsen Saleh à diriger l’usine. Il est à noter que le propriétaire s’était sauvé quelques temps plus tôt sans payer les travailleurs depuis le mois de mars.

Le processus n’est pas été exempt d’obstacles et de difficultés depuis lors, à commencer par des négociations difficiles avec les compagnies de l’électricité et du gaz afin d’échelonner le remboursement des dettes de l’usine qui s’élèvent respectivement à 2,6 millions et 0,9 million de dollars pour les deux sociétés. Les travailleurs ont donné une leçon de sacrifice de soi en décidant de réduire leurs salaires de moitié pour pouvoir acheter des matières premières (palettes).

Nous sommes en train actuellement de franchir les dernières étapes pour reprendre le processus de production après avoir reconnecté le gaz et l’électricité. Les travailleurs de Kouta Steel nous sommes, dans le cœur et dans l’esprit, déterminés à améliorer l’usine et mener à bien notre expérience jusqu’à son terme.

Bien qu’éloignés d’un millier de miles de la Grèce, nous envoyons notre plus forte expression de solidarité et de soutien aux travailleurs de Vio.Me et à leur nouvelle expérience de l’autogestion. Nous déclarons également notre rejet absolu des mesures d’austérité qui affectent en premier lieu la classe ouvrière, que ce soit en Grèce ou ici en Egypte.

Nous invitons les travailleurs Vio.Me à démarrer et à échanger nos expériences de lutte, afin que nous puissions tirer les bénéfices des enseignements acquis des deux expériences d’autogestion. Des millions de travailleurs nous regardent comme une réalité concrète et un rêve attendu.

Vive la lutte des travailleurs !
Vive la lutte des travailleurs de Vio.Me et de Kouta !

Le Président du Conseil du Syndicat indépendant
Ahmad Mohsen Saleh Shaarawy
(Mobile : 00201001896116)

Source : ici

Traduction : OCLibertaire

Source :
L'autogestion de Viomichaniki Metaleftiki, c'est parti ! - OCL - Organisation Communiste Libertaire

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 12:43

 

Regard sur la complaisance des médias vis-à-vis des nazillons

 

Groupe Communiste Anarchiste de Boulogne-sur-mer.

samedi 23 février 2013, par XYZ


Le scénario est invariablement le même. A partir d’une simple information pêchée sur le net, un non-événement monté en épingle déborde sur l’espace public jusqu’à produire l’effet contraire de celui escompté. Ainsi, la réunion à Boulogne-sur-mer de quelques jeunes fascistes, pour la plupart membres de la petite bourgeoisie locale, occasionne depuis quelques jours une agitation stupide prêtant à une officine sans ancrage une importance qu’elle n’a pas mais qu’elle réclame. A tel point que l’on est en droit de se demander qui, à ce petit jeu, sert les intérêts de qui ?

Misère de l’anti-fascisme.

Il n’est pas dans notre intention de nier la résurgence d’une extrême-droite dans de nombreux pays européens ni de sous-estimer le danger et le piège qu’elle représente pour les exploités à mesure que la crise s’aggrave. Il nous importe plutôt de comprendre dans le jeu politicien actuel en rapport à l’activité du capital, quels intérêts parfois divergents elle peut être conduite à servir.

Dans le cas présent, nous assistons tout bonnement à l’instrumentalisation par la gauche locale et ses satellites d’un soit disant danger, pire semble-t-il à leurs yeux, que celui qu’endurent au quotidien les travailleurs et les chômeurs soumis à la politique de leurs amis du gouvernement. Là est la manœuvre de la social-démocratie, usée jusqu’à la trame depuis Mitterrand.

Rappelons une fois encore que, jamais, la social-démocratie n’a constitué un rempart devant la montée du fascisme, bien au contraire ! C’est sur le cadavre de la révolution allemande, écrasée avec la collaboration des sociaux-démocrates de l’époque, que les nazis accéderont à la tête de l’Etat. Un État aujourd’hui prétendument démocratique qui n’a cessé au fil de ces dernières décennies d’accroître son contrôle et sa domination sur les populations les plus fragilisées au gré de politiques toujours plus antisociales et répressives. La gauche qui, d’un côté, hurle aux loups poursuit de l’autre la politique de ses prédécesseurs, eux-mêmes transfuges pour certains d’organisations fascistes dénoncées par les premiers. Et la ronde de continuer ...

Pour les prolétaires, l’urgente nécessité du combat contre le capitalisme !

S’il nous faut garder un œil sur les groupes fascistes comme celui des “identitaires”, c’est d’abord pour ce qu’ils peuvent nous instruire du basculement des classes moyennes dans les affrontements sociaux des temps à venir. Les classes moyennes, en ascension dans l’entre deux guerre, constituèrent à l’époque l’essentiel de la base sociale du fascisme en Allemagne. Aujourd’hui, à leur tour frappées par le ralentissement de l’activité du capital et en proie au déclassement, elles pourraient être tentées par une nouvelle aventure qui leur offrirait le “salut” en échange de leur soumission politique. Ce groupe est d’autant plus convoité qu’il constitue une frange non négligeable de l’électorat du Parti Socialiste en France. Voyez comme on se retrouve...

Mais pendant ce temps, ce même Parti Socialiste, ne recule devant aucune des exigences des patrons. Il s’apprête à présenter au parlement un projet de loi salué par le Medef qui dépouillera d’avantage les travailleurs et les chômeurs à l’heure où les licenciements fauchent des milliers d’entre nous. Fort heureusement, dans de nombreux secteurs et en particulier dans l’automobile, les travailleurs résistent et ne comptent que sur leurs propres forces pour s’organiser et combattre.

Pour eux, comme à PSA Aulnay par exemple, le “fascisme”, a déjà un visage, celui de ces petits chefs, de ces flics des sociétés privées que la famille Peugeot engage pour casser la lutte et harceler les grévistes. Que les choses soient claires, il n’y a pas de “sortie de crise” à attendre. Le capitalisme, actuellement confronté aux limites de sa propre reproduction tentera par tous les moyens, notamment les plus violents, de nous imposer sa logique destructrice. L’urgence pour nous les prolétaires : travailleurs, chômeurs, jeunes, retraités, immigrés, n’est pas de se laisser abuser par l’agitation de misérables groupuscules nazillons mais d’œuvrer à renforcer les luttes actuelles, de les populariser, de les soutenir, et à notre tour de nous y plonger.

Groupe Communiste Anarchiste de Boulogne-sur-mer.
La Mouette Enragée.

Le 23/02/2013.

Source :
A qui et à quoi peuvent bien servir les “identitaires”, et au sujet de leur prétendue “implantation” à Boulogne-sur-mer... - OCL - Organisation Communiste Libertaire

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 12:34

 

 

Bulgarie : Manifestation contre la loi forestière · 

La capitale bulgare, Sofia, a été bloquée deux jours la semaine passée, les 13 et 14 juin, par des manifestations non autorisées contre la modification de l'imprécise Loi Forestière, surnommée “Amendements ‘Vitocha ski’” parce que ces changements auraient été introduits sous la pression de la société qui possède les stations de ski du Mont Vitocha à proximité de Sofia. Environ 5.000 personnes (2.000 le premier jour et 3.000 le deuxième) y ont pris part.

La loi forestière autorise déjà l'installation de certains équipements pour les skieurs sans changer la situation juridique des terrains. Une opinion répandue est que les “oligarques,” avec leurs groupes de pression au Parlement, veulent ces terrains pour un usage privé.

Les militants écologistes et d'autres avec eux s'auto-organisent à l'aide de Facebook [en bulgare], Twitter, et de SMS.

Le 13 juin, premier jour des manifestations, était l'anniversaire du Premier Ministre bulgare Boiko Borisov, suspecté de liens avec les “oligarques.”

Le journaliste bulgare Ivan Bedrov a écrit “Heureux anniversaire, cher Boiko” sur son blog [en bulgare], an publiant une vidéo du rassemblement de ce jour :

 

A voir ici : bulgarie manifestations foret - Recherche Google

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 12:29

 

 

 

Grèce en lutte

Sabotage dans le chantier d’une mine d’or

lundi 18 février 2013, par XYZ

Dans la nuit du 16 au 17 février, un important sabotage a eu lieu dans le chantier contesté d’une mine d’or, dans le nord de la Grèce. Les dégâts sont relativement conséquents.
Cela fait plus d’un an que des milliers de personnes de la région s’opposent avec opiniâtreté à ce projet d’exploitation du sous-sol et de destruction de tout l’écosystème de l’une des plus belles région de Grèce. Cela fait plus d’un an qu’ils se heurtent à l’imposition violente de ce projet et à une répression grandissante.


Dans les premières heures du dimanche 17 février 2013 une attaque incendiaire a été réalisée sur un chantier situé au Mont Kakavos, dans la péninsule de la Chalcidique (à 100 km à l’est de Thessalonique, dans le nord de la Grèce), où se trouvent les installations de la société minière Hellenikos Chrysos (ou Hellas Gold, « Or Grec »), une filiale à 95% de la multinationale canadienne El Dorado Gold. Ces deux sociétés minières, avec le soutien de l’État grec, cherchent à exploiter une mine d’or dans cette région montagneuse de la forêt de Skouriès.

L’incendie s’est produit lorsqu’une cinquantaine de personnes masquées ont fait irruption le chantier clôturé et mis le feu à des conteneurs servant de bureaux, des véhicules (pick-up, camionnettes, camions...), des générateurs, bulldozers et autres machines de chantier de l’entreprise minière. La société avait confié la surveillance de la zone à une entreprise de sécurité privée. A peine les gardes ont-ils vu le groupe des personnes s’introduire dans la zone clôturée, qu’ils se sont mis à courir et ont pris la fuite. D’après la police, deux gardes auraient été ligotés pendant que les dix autres s’enfuyaient. Les attaquants seraient repartis du site à pied, en plaçant des troncs d’arbres en travers de la route pour ralentir l’arrivée de la police et des pompiers.

La police a arrêté 33 personnes dans la journée du dimanche qui ont été remises en liberté sauf une, un homme de 54 ans, habitant la région et connu pour son engagement contre les mines d’or. Dimanche a eu lieu un rassemblement dans le centre du village de Ierissos pour protester contre les arrestations.

Il s’agit clairement d’un acte de contre-violence (matérielle) à la violence du capital et de l’État qui n’ont pas le moindre scrupule à piller et à détruire l’environnement de la Chalcidique et de l’ensemble du pays pour faire des profits. Depuis plus d’un an, les habitants de la région s’opposent frontalement aux projets d’ouverture de mines d’or, font face à la répression et luttent énergiquement contre la destruction de leurs terres et forêts pour les mines d’or et autres métaux.

Un projet de mine d’or dévastateur

Il y a quelques jours la compagnie minière Hellas Gold a demandé au Service Forestier de la province 1754 hectares supplémentaires de forêt pour ses activités d’extraction minière. Dans la zone demandée par la société coulent trois ruisseaux qui fournissent l’eau à tous les villages et hameaux voisins. Signalons qu’en plus des 317 kilomètres carrés déjà concédés et indépendamment de la surface supplémentaire réclamée, les conséquences de l’exploitation minière de l’or pour les eaux de la région seront énormes (cyanure, autres résidus lourds, quantité d’eau utilisée), sans compter la pollution atmosphérique, en particulier la diffusion de composants de roche tels que l’arsenic. Dans la partie déjà concédée, plus de 300 hectares de forêt de chênes et de hêtres doivent être détruits.

Eldorado Gold vise l’extraction de 50.000 onces d’or (1,5 tonne) chaque année jusqu’en 2015 dans cette zone. L’extension demandée permettrait de porter la production du site à 170.000 onces (5,28 tonnes) par an à partir de 2018. Avec ses autres concessions dans la péninsule, la production pourrait dépasser les 12 tonnes d’or par an. Avec l’envolée des cours de l’or (hausse de 543 % en douze ans), les appétits n’ont plus de limites.

Il s’agit d’un projet de mine à ciel ouvert (cratère de 700 mètres de diamètre et 220 m de profondeur), avec une usine de transformation et des bassins de résidus auxquels la multinationale vise aussi à ajouter le percement du sol jusqu’à 700 mètres de profondeur où elle espère trouver 0,18 grammes d’or par tonne de terre. En outre, la compagnie pense pouvoir exploiter d’autres minerais : du plomb, du zinc, du cuivre, de l’argent. Elle promet jusqu’à l’embauche de 1500 personnes à partir de 2015 pour les trois sites de la péninsule, sans compter les vigiles, l’argument de l’emploi est le seul à être opposé aux opposants.

Il y a dix ans, sous la pression des mobilisations populaires, la Cour Suprême, la plus haute juridiction du pays, avait déclaré que les enjeux économiques du projet ne valaient pas les dommages écologiques. Quelques mois plus tard, un accident dans les installations de Stratoni (près du littoral), provoqua une fuite de résidus toxiques dans la mer. L’entreprise d’alors fit faillite… mais six moins plus tard, le gouvernement révoquait la faillite, rachetait les droit d’exploitation pour la somme ridicule de 11 millions d’euros… et en 2011 relançait le projet en accordant des licences d’exploitation qui avaient été annulées, pour le même prix ridiculement bas, surtout quand il se dit le plus officiellement que les réserves en or de cette région sont estimées à 20 milliards de dollars (soit 1800 fois plus !). L’heureux bénéficiaire des largesses de l’État, un certain Bobolas, magnat de la presse, ami et soutien du régime est aussi le patron d’une entreprise de travaux publics, Aktor, possédant aujourd’hui 5% du capital de la Hellas Gold. La somme qu’il a dépensé vaut aujourd’hui près de 200 fois sa mise de départ. Les saloperies de l’extraction minière n’empêchent pas de faire des cadeaux aux amis.

La société El Dororado Gold exploite déjà deux autres mines, Opympiadas (Chalcidique) et Perama (Thrace). Et vise trois autres sites d’exploitation de la région : Piavitsa, Fisoka, Tsikara.

Le 29 juin 2012, une institution administrative régionale de Macédoine-Thrace avait imposé l’arrêt des activités suite aux plaintes de plusieurs associations environnementales qui dénonçaient un projet néfaste pour la forêt et l’écosystème.

Fin juillet, le Conseil d’Etat grec autorisait Eldorado Gold à exploiter la mine d’or, annulant la décision de l’instance régionale et contredisant sa propre décision de 2002.

Un mouvement d’opposition obstiné

En réponse, une manifestation est convoquée le 5 août où des manifestants (villageois et soutiens) se font tirer dessus par des balles en caoutchouc. Depuis l’été, des effectifs de la police anti-émeutes sont stationnés en permanence dans la zone, des barrages et des barbelés ont été dressés pour bloquer les accès des chantiers.

Depuis plus d’un an, un mouvement très combatif d’opposition à l’exploitation minière s’est développé dans toute la région, organisé en comités de lutte locaux coordonnés de cette partie septentrionale de la Grèce, d’autres régions étant concernées comme celle de Komotini (Rodopi, vers la frontière bulgare), Perama (vers la frontière turque) et aussi vers Kilkis (Macédoine) au nord de Thessalonique. Ils se sont opposés au projet lors de l’enquête préalable d’impact environnemental à l’automne 2010. Ils ont très vite averti qu’ils ne respecteraient pas l’avis favorable décidé par le gouvernement, qu’ils ne permettraient pas l’installation de la multinationale et qu’ils s’opposeraient par des blocages de routes et autres moyens au démarrage des travaux.

Mais ce mouvement d’opposition doit faire face à un contre-mouvement favorable à la mine, les « Citoyens (de la municipalité) d’Aristote » dont dépend la petite ville de Ierissos, les ouvriers mineurs mobilisés par leur direction et leur syndicat, des nervis se faisant passer pour des ouvriers qui viennent frapper les manifestants en disant qu’ils ont été agressés… et une presse radio-TV-écrite en quasi-totalité contre le mouvement d’opposition.

Au mois de mars 2012, la lutte s’est intensifiée. Trois manifestations successives de villageois de la région et de soutiens ont été organisées, et réprimées par des nervis de la compagnie et par la police et plusieurs manifestants ont été blessés dont un grièvement.

  • D’abord le 20 mars à l’occasion d’une tentative de blocage d’une équipe d’archéologues et d’ouvriers suivie de l’occupation de la mairie du village de Ierissos. Une bande de nervis avait attaqué des manifestants et un poste de surveillance installé par les opposants avait été détruit par les flics.
  • Ensuite le 25 mars lors d’un rassemblement sur la place du village suivie d’une marche motorisée en direction de localités directement visée par le projet (Megali Panagia, Skouriès…) où les manifestants se sont heurtés aux divers dispositifs policiers.

  • Puis le 30 mars, alors que des milliers de manifestants faisaient le siège de la municipalité de Ierissos (favorable au projet), des barricades ont été dressées autour de la place et les affrontements ont été généralisés dans la localité, jusqu’au petit matin. Les voitures du maire et de ses adjoints ont été détruites pendant que l’équipe municipale, qui refusait d’aborder le thème de la mine d’or, s’est retrouvée assiégée dans la mairie, dont l’électricité avait été coupée. Toute la soirée et une partie de la nuit, la population du village renforcée par l’arrivée d’autres villageois, notamment de Megali Panagia, ont tenu cette petite ville de 3000 habitants. Seule l’arrivée de renforts policiers des forces anti-émeutes de Thessalonique sur le coup de 2 heures du matin a permis de rétablir l’ordre en chargeant les manifestants, en balançant des lacrymos et en occupant tout le centre du village. Un peu plus tard dans la nuit, vers 3h30, la police a exfiltré de l’hôtel de ville le maire et les sbires de son camp politique et ils ont été emmenés hors de la localité dans les fourgons.

Après les manifestations de l’été, les mobilisations se sont poursuivies.

  • Le 11 septembre 2012, une manifestation sur place a été violemment attaquée par la police pendant qu’une autre manifestation réunissant des milliers de personnes se déroulait à Thessalonique.
  • Le 21 octobre, nouvelle manifestation de deux mille personnes dans la forêt de Skouriès : 2 blessés et 21 personnes arrêtées : 14 d’entre elles sont inculpée pour « révolte ». A même endroit, protégés par les forces anti-émeutes, environ 250 mineurs étaient regroupés derrière une banderole « La violence n’est pas une solution » et manifestaient en faveur de la mine.
  • Le 25 octobre, des milliers de manifestants se réunissent à Polygyros (préfecture de la Chalcidique) pour réclamer l’abandon des poursuites contre les manifestants arrêtés 4 jours avant. Le procès est alors reporté au 14 février 2013.
  • Le 24 novembre, 5000 personnes dans les rues de Thessalonique.
  • Le 12 janvier dernier, à Athènes, près de 2000 personnes (dont une grande partie venues du nord de la Grève) ont manifesté contre l’exploitation minière, le même jour où près de 10 000 personnes manifestaient à l’appel des diverses réalités organisées de l’aire libertaire/antiautoritaire contre les expulsions de squats (voir La bataille pour les squats à Athènes )
  • Le 14 février devait avoir lieu le procès de 14 des 21 personnes arrêtées le 21 octobre. Il a été renvoyé au 11 novembre 2013.

Le 18 février 2013

 

Source :
Sabotage dans le chantier d’une mine d’or - OCL - Organisation Communiste Libertaire

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:58

 

 

Ecovillages, plus que des maisons vertes, un mode de vie.

Au-delà du confort et des bénéfices environnementaux offerts par les constructions écologiques, les quartiers durables séduisent aussi grâce à leur caractère communautaire. De Buenos Aires aux confins de la Patagonie, les écovillages fleurissent à travers tout le pays, attirant un nombre croissant de citadins tentés par une vie plus proche de la nature.

 

Soulèvement d’une maison dans le village i-Tekoa.
Crédit: Cortesia i-Tekoa.

Une ambition commune : intégrer l’habitat dans l’environnement

Véritables laboratoires de modes de vie alternatifs, les éco-hameaux naissent un peu partout dans le pays, depuis les régions tropicales de la province septentrionale de Misiones, jusqu’aux contreforts des Andes en Patagonie.

Certains projets démarrent parfois autour d’une expérience familiale qui sert de noyau au développement d’un hameau, tandis que d’autres communautés prennent forme grâce à un groupe d’amis partageant la même vision du monde.

Tous les candidats au retour à la nature ne cherchent pas forcément à s’isoler, et quelques initiatives voient le jour aux portes mêmes de la capitale, tel l’écovillage i-tekoa installé sur une île de la ville de Tigre, au nord de Buenos Aires.

La plupart des projets ont en commun l’ambition de développer un habitat à l’empreinte écologique minimale, grâce à une mutualisation de certaines tâches ou de certains services, comme la production potagère.

Quand les citadins abandonnent les villes

La permaculture est au cœur de la philosophie de nombreux écovillages et cherche à intégrer de manière harmonieuse les activités humaines, en particulier l’agriculture, au sein des écosystèmes.

Carlos Straub fut l’un des pionniers de cette technique en Argentine, et l’un des cofondateurs en 1996 de Gaia, le premier éco-hameau du pays, installé dans la ville de Navarro. Le village abrite aujourd’hui l’Institut argentin de permaculture, qui offre des ateliers aux personnes désirant s’initier à ces techniques.

Fuyant un mode de vie basé sur l’individualisme et le consumérisme, les Argentins sont toujours plus nombreux à vouloir mener une vie saine, en contact direct avec la nature.

« On observe un mouvement très important de citadins abandonnant la ville pour acheter des terrains avec d’autres personnes et tenter l’expérience », signale Carlos Straub.

« Il ne s’agit pas de revenir à l’âge des cavernes »

C’est le cas de Tania Giuliani, biologiste spécialisée dans le développement durable, qui participe à la création de l’écovillage i-teko. Si elle conserve son poste d’enseignante dans la capitale, elle a en revanche abandonné son appartement, afin d’accélérer les travaux de construction des logements sur l’île.

Afin de respecter la fonction de filtre naturel des terrains marécageux, les maisons seront bâties sans fondations, en utilisant les arbres d’espèces introduites, qui seront remplacées par des variétés autochtones. Pour l’assainissement, les membres du projet hésitent encore entre biodigesteur et toilettes sèches.

Comme le souligne Carlos Straub, « Il ne s’agit pas de revenir à l’âge des cavernes, mais de récupérer la capacité à prendre nos propres décisions. L’écovillage n’est pas forcément la solution pour tous, mais le projet permet de retrouver une vision plus humaine de la vie. »

Source :  greenetvert.fr

Via : Ecovillages, plus que des maisons vertes, un mode de vie.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 07:43

 

Et bien avec Kerry au moins les choses sont claires. Et nous savons à quoi nous pouvons nous attendre. Alors qu’Obama choisi une politique belliqueuse faite de guerres secrètes, de guerre diffuses et de guerres sous faux prétextes :  devoir de protéger, guerre ou terrorisme, que l’hystérique harpie haineuse H Clinton ne nous donnera plus le spectacle de ses délires morbides, voici qu’un nouveau maître de propagande nous annonce le programme, dans une formule antithétique puisque démocratie et les valeurs dites « américaines »sont de plus en plus incompatibles. Et le bonhomme ne prend pas la peine de déguiser l’arrogance de ceux qui veulent nous imposer des valeurs que nous ne partageons pas.

 

Hollywood et la politique: Djiango Unchained

Je ne voudrais pas trop doucher l’enthousiasme des cinéphiles, mais il me semble important de rappeler quelques vérités. Comme disait Malraux, « le cinéma est (aussi) une industrie« . J’ajouterai que le cinéma est non seulement une industrie et un commerce, mais qu’il surtout une arme politique plus efficace que le missile le plus meurtrier.

Avant de tourner le premier plan de son film, M. Tarantino s’est donc assuré de son financement par la Weinstein Company (TWC), fondée par MM. Robert et Harvey Weinstein. Une rapide recherche sur le capital de cette société vous fait rencontrer Colony Capital, Tutor-Saliba Corporation, Morgan Stanley, Qatar Investment Authority et notre grand ami le Sheikh Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani. Du beau monde, n’est-ce pas, pour lequel la valeur d’un film se mesure à la recette qu’il produit. (Petite parenthèse hors sujet, mais amusante: la vente des gladiateurs footballistiques parisiens par Colony Capital à Qatar Investment Authority est donc une petite opération entre amis.)

Celui qui paie commande, c’est la loi du commerce. Ainsi, lorsque le fonds Rothschild finance le film d’Oliver Stone sur Kennedy (JFK), il serait puéril de s’étonner que les causes de son assassinat tournent uniquement autour de la guerre du Vietnam et qu’il n’est pas fait la moindre allusion au combat de Kennedy contre les privilèges des banquiers de la FED, et notamment contre les Rothschild.

L’importance d’Hollywood dans la politique d’expansion de l’empire américain n’est plus à démontrer. Lorsque John Kerry, le nouveau responsable de la politique étrangère proclame que l’Amérique doit « propager la démocratie et les valeurs américaines dans le monde entier » et donc qu’il convient « d’ associer le reste du monde au choix que nous avons fait« , on voit immédiatement qu’il pense au véhicule le plus approprié à cet objectif, le cinéma.

L’image est le support du messianisme américain. C’est pourquoi, aujourd’hui, Hollywood s’acharne aussi durement contre « l’exception culturelle » française.

La puissance financière, l’expansion politique et la conquête des cerveaux cheminent de conserve. C’est ainsi qu’au lendemain de la fin de la guerre, le gouvernement français de l’époque a vendu l’âme de la France contre un plat de lentilles: MM. Léon Blum et Jean Monnet ont signé les accords connus sous le nom de Blum-Byrnes par lesquels l’industrie cinématographique hollywoodienne envahissait les écrans français en échange de l’effacement d’une partie de la dette de notre pays et d’un prêt à un taux qualifié de très avantageux. Résultat: trois semaines par mois de diffusion de films américains, une semaine restant pour les films français.

M. Truman à l’époque et M. Kerry aujourd’hui savent que le cinéma est l’arme par excellence du « soft power » et que la force de l’empire est tapie dans la diffusion de l’American way of life. Et surtout, ils savent qu’il convient d’imposer à l’univers tout entier le regard de l’Amérique, donc sa manière de penser.

Pour ce faire, Hollywood est beaucoup plus efficace que le Pentagone.C’est ainsi que les soldats Ryan et les listes de Schindler réécrivent l’histoire et qu’à sa manière, M. Tarantino figure parmi la cohorte des valeureux petits soldats de l’empire.

26 février 2013
aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr

Via : Hollywood et la politique: Djiango Unchained | LA VIDURE

Sur le même sujet :
Hollywood ou la propagande en économie de marché « Mounadil al Djazaïri

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 14:10

 

 

Ainsi disait Léo Ferré

 

Nul doute que l’horreur ne soit de plus en plus de ce monde et qu’elle atteignent des sommets tellement inimaginables et inconcevables Pour des personnes gentilles et bienveillantes dont le vie a été relativement privées de l’état de guerre que celles-ci peine à réagir. C’est pourquoi les enseignements venus d’Amérique Latine sont tellement riches. Quand les gens là-bas se lèvent, c’est pour résister au fascisme dont ils ont encore en bouche le coup amer à la saveur morbide, encore la sensation du poids du joug sur les épaules… et toutes les larmes de sang qu’ont fait couler les bourreaux de l’Ecole des Amériques et leur émules, coulent encore en rivières qui demandent justice. « Ni oubli, ni pardon » ‘ qui choque chez nous quelques consciences frileuses - c’est aussi « Plus jamais cela », qu’il soit bien clair pour les aspirants tortionnaires et dictateurs, que quiconque atteint à l’humanité –crime contre l’humanité, celui qui est commis contre l’humanité en soi, la formation des bourreaux est un crime en soi qui atteint au plus profond ce que nous avons de meilleur en nous et qu’il est si agréable de pouvoir faire exister, et les actes qu’ils commettent nous déshumanisent tous… quand on gratte un peu la croûte du historiquement correct, que découvre-t-on… Nuremberg ne fut qu’une mise en scène, qui attirait le regard pendant que partout dans le monde les nazis essaimaient, allant jusqu’à retrouver fonction dans les institutions des deux Allemagne de l’après-guerre.

Cela est le fondement de la grande conspiration qui gangrène le monde, l’alliance nazie, l’alliance fasciste transnationale et apatride qui aujourd’hui refait surface décomplexée et dont nous commençons à mesurer la puissance sas bien comprendre ou percevoir les réseaux occultes et pour cause. Quand une jeune fille de 17 ans choisissait d’entrer dans la résistance lors de la dite « Seconde guerre » mondiale, personne ne lui demandait au préalable, si elle était née du bon côté de la barrière de la lutte de classe. Quelque chose de plus profond ce jouait, l’humanité en ce qu’elle a de meilleur, cette immense faculté d’aimer son prochain jusqu’à cette suprême abnégation, avoir conscience que le risque qu’on prend est celui de mourir dans les pires tortures… et pire encore, en n’ayant pas résisté jusqu’au bout, en ayant trahi les siens sous l’emprise de la douleur et de la peur.

Ces visages de personnes qui illustrent De la remilitarisation de l'Amérique Centrale 1

De la remilitarisation de l'Amérique Centrale 2

De la remilitarisation de l'Amérique Centrale 3

De la remilitarisation de l'Amérique Centrale 4

  sont les visages de personnes qui ont fait ce choix et assument ce risque, ils sont le miroir de notre indignité si nous choisissons de fermer les yeux sur ce qu’ils expriment, ils sont la source de notre espoir, si nous choisissons de partager à la foi le don – de soi au service de l’humanité dont nous sommes et les risques qui en découlent et dont nous commençons à peine à éprouver l’avant-goût. Ce qui est le quotidien depuis des décennies, des siècles, des millénaires pour les peuples opprimés de la Terre. Et les militaires que vous voyez sont ceux chargés de la anéantir..

C’est donc cela la fracture majeure qui traverse la planète, celle qui se creuse entre les fascistes, leurs alliés, leurs sympathisants et ceux qui s’opposent à eux quelle que soit la forme et le degré de leur engagement. Dans ce combat dont les champs de bataille recouvrent petit à petit la planète, nul n’est trop petit, ni trop faible qui veuille donner un peu de lui-même pour arrêter la bête.

Il n’est donc plus ici question de révolution, mais bien d’évolution, de ce que sera demain l’humanité et si même elle sera. Car le fascisme est aussi ce processus de déshumanisation. Tout fasciste se place d’emblée en-dehors de l’humanité, en niant l’humanité de l’autre, c’est toujours et sans aucune exception sa propre humanité qu’il renie.. C’est pourquoi et partout les fascistes fabriquent des tortionnaires. Et c’est pourquoi il est urgent que nous prenions conscience des racines psychiques de cette perversion qui produit des monstres qui a présent menacent de nous détruire tous. Le fascisme, c’est ce hors-humanité qui oppose infrahumain à surhumain ou à présent post-humain, et jamais ne laisse place à l’humanité en soi.

Là désolé si je n’ai pas encore les mots pour le dire comme je le voudrais…Les fascistes sont ceux qui nient l’existant, en font table rase, hallucinés par le mythe fondateur, en éliminant celui qui incarne ce que je n’accepte. Le principe d’Inquisition est le père de tous les fascisme et l’Occident n’a pas le monopole de l’Esprit d’Inquisition, tant s’en faut… pour notre malheur à tous.  Le fascisme c’est donc aussi cette maladie de l’âme et de la conscience qui trouvent ses racines dans un manque d’amour propre qui conduit à la haine de soi.

Un simple exemple, à travers ce que nous vivons aujourd’hui au quotidien de processus de fascisation du monde. Les appels à la délation, une matrice d’opinion qui se renforce, en faisant de ce qui était hier une honte – le délateur, c’est le traître, Judas… une source d’orgueil et de fierté en le requalifiant de civisme et orientant les pulsions de rejet vers des cibles choisies, boucs-émissaires. C’est une véritable institutionnalisation du fascisme comme valeur à vocation dominante que nous voyons se dérouler sous nos yeux myopes et elle atteint toutes les couches de la sociétés, y compris souvent les cibles, le principe étant de se revaloriser, non par un travail conscient et continu d’amélioration de soi, non par esprit de sérieux ou de conformisme mais bien parce qu’il y une sensation de sérénité et de bien-être à se sentir en accord avec sa conscience. L’amour-propre est un précieux don de la vie. Se dire que tout compte fait on aime bien ce que l’on est, et que ce qu’on a fait de sa vie n’est pas si mal, c’est le but en soi de toute existence réussie. Et c’est aussi une source illimitée d’amour d’autrui, une de ces richesses naturelles inépuisables que le fascisme détruit en détruisant ceux qui s’en font fontaine,  une fontaine qui trouve sa source aux racines communes de l’existant  la création dont nul ne peut prétendre appréhender ce qu’elle est ni dans la plus infime de ces parties, ni en son ensemble, avec la totalité des chemins de traverses, des impasses, des enchaînements et surtout ce miracle répété à l’infini, l’apparition constante de la nouveauté, du qualitativement inouï, de l’impensable d’hier, qui devient l’évident le quotidien de demain, l’imprévisible concrétisé, réalisé.

Aujourd’hui nous qui nous opposons au fascisme planétaire, nous n’avons plus le choix que de miser sur l’impensable, l’imprévisible et de le concrétiser si petitement que ce soit. Actes d’amour qui s’opposent à la montée des haines, des tensions, des divisions,, petits gestes de la solidarité qui renforcent, de l’entraide, pas de l’assistanat, l’assistanat est une des formes les plus perverses du microfascisme. Quand l’état s’empare  des mutuelles de solidarité populaire et en distribue les fonds dans un esprit de discrimination des ayants-droits, et comme nous le vivons, les dilapident, et nous conduisent au bord d’un gouffre qui évoque les falaises ou se pratiquaient dans certaines tribus, les suicides collectifs, quand la nourriture ne suffisait plus et que certains devaient se sacrifier pour la survie de la collectivité.

Or nous avons les moyens de faire que personne jamais n’en arrive à de telles extrémités mais plus pour longtemps, un seuil critique de destruction de l’existant est proche. Une nouvelle accumulation et concentration de ressources entre les mains de la transnationale fasciste, c’est aussi le passage d’un seuil dans leurs moyens de nuire déjà beaucoup trop effectifs, déjà beaucoup trop intenses, déjà beaucoup trop ancrés dans les nos quotidiens, mais aussi dotés d’un arsenal de contrôle et de répression - qui représentent aussi un détournement des fonds publics produits par les populations - mis au service d’intérêts privés (pour faire bref) qui sont l’antithèse de ceux des peuples, les moyens de la guerre qui leur est faite.

J’ai ramené de mon dernier « voyage » en ville un Larousse, un vieux Larousse illustré… des premières années du siècle dernier, 1906, Les illustrations seules sont déjà un véritable régal… On y trouve ni le mot fascisme, ni encore moins nazisme.

Sur une page de droite nous voyons illustrés le licteur, et la récolte du liège et la licorne, mais qu’est-ce donc qu’un licteur : « Officier qui marchait devant les principaux magistrats de l’ancienne Rome, portant une hache entourées de faisceaux : le dictateur était précédé de vingt-quatre licteurs. »

En vis-à-vis sur la page de gauche, voisinant avec la libellule, nous trouvons le, la  libérateur, trice : « Qui délivre une personne d’un grand péril, un peuple de la servitude  Bolivar fut le libérateur de l’Amérique espagnole. ». L’antonyme est l’oppresseur.

Durant des millénaires, l’humanité a cru et s’est multipliée dans des foyers indépendants les uns des autres. Les liens entre ces foyers étaient faibles et parfois inexistants. La notion d’interaction faible implique une interdépendance et une influence réciproque faible. A présent nous sommes très, très nombreux et les interrelations sont extrêmement fortes, rien ne se passe en un lieu de la planète qui n’ait d’influence sur toute sa surface. Des tendances intrinsèques de l’humanité se polarisent, il n’est plus question d’origine, sociales ethniques mais bien d’un choix de monde pour demain. C’est le grand affrontement final du libérateur et de l’oppresseur qui se produit y compris en chacun de nous. C’est ce choix de conscience que chacun peut faire dans sa manière d’être au monde. Tout ne se résume pas à cela, mais tout part de là, de ce choix fait en pleine conscience ou motivé par les brumes confuses de pulsions inconscientes. La liberté de choix de conscience existe au moins potentiellement en chacun de nous. L’esprit d’Inquisition est aussi ce qui vise à anéantir toute possibilité de choix. Quand Thatcher déclare qu’il n’y a pas d’alternative. Elle dit en fait « Nous ferons en sorte d’anéantir toute possibilité d’alternative » un acte Inquisitorial dans son essence, dans sa nature intrinsèque, la mise en hérésie de toute opposition possible.

La suite est beaucoup trop compliquée complexe, c’est selon, pour la développer ici. Je voulais juste apporter ma petite contribution a une redéfinition du combat, des alliances, des enjeux dans le but de créer les conditions d’une Nouvelle Alliance – Humanité. Une nouvelle alliance qui est celle du vivant contre le front de guerre qui déroule inlassablement la chronique d’une destruction annoncée de l’existant. Après il y a des milliers de livres à écrire…plus tard quand la vie aura repris le dessus sur la pulsion de mort qui nous déshumanise. Aujourd’hui c’est de la manière d’être au monde de chacun dont il est question, et de sa manière d’interagir avec autrui. Accepter les règle de la concurrence et de la rivalité qui font de chacun l’ennemi de tous, son rival, qui nous amène a arpenter le monde en état d’alerte et de suspicion guettant dans tous les autres le terroriste, le délinquant… c’est le règne de la terreur, non même en temps qu’elle soit en acte mais en tant que chacun la redoute jusqu’au plus profond de son sommeil comme possible comme le décrivent ceux qui vivent en des lieux que survolent chaque nuit les drones tueurs… ou c’est le monde ou chacun est un ami potentiel, une richesse à partager, une complémentarité a mettre en œuvre, ou un sourire un bonjour qui réchauffe le cœur.

« Le désespoir est la forme supérieure de la critique, pour le moment nous l’appellerons bonheur » Léo Ferré

Il m’a fallu longtemps pour donner un sens concret à cette phrase visionnaire qui depuis longtemps m’interpelle. Le désespoir, c’est la preuve en nous que nous sommes encore vivants, encore sensibles, encore lucides contrairement à tous ceux qui d’une manière ou d’une autres sont du côté des brutes et de ceux qui sommeillent en pleine vie. Le désespoir c’est de voir la gangrène gagner du terrain, avec son lot de souffrances qui auraient pu être évitées. Le bonheur c’est de pouvoir ce dire que malgré tous les liberticides que constituèrent autant de bûchers de l’Inquisition, je me sens bien plus proche aujourd’hui, en qui je suis et en ce que je fais, de ces femmes qu’ils ont brûlées en les appelant sorcières, que de ceux qui furent leurs bourreaux et le témoins complices et complaisant de leurs tortures et de leurs meurtres. Réenchaînement de l’histoire qui nous dit qu’ils peuvent détruire les corps, ils ne peuvent anéantir les idées qui renaissent des terreux fertiles que sont les cendres des bûchers, autant de martyrs sont autant de raisons de porter hauts les flambeaux, celui de l’humanité contre le fascisme, alliance de l’ordre noir qui définit lui-même hors et contre humanité…

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:37


Des images qui parlent, je vois les coupes qui sont faites dans nos forêts,  mais aussi les traces irréversibles des conséquences d’un choix malheureux.Après avoir déboisé, surtout les noyers qui abondaient, pour en faire des crosses de fusils pendant la première guerre mondiale, lechoix a été fait de remplacer les feuillus par des résineux plus rentables… une catastrophe, leur croissance rapide épuise les sols et les rends impropre à d’autres reboisement sans un travail préalable de restauration de l’humus… quand je vous dis que ce n’est pas le travail qui manque… « On demande des jardiniers de planète endommagée sans limite de nombre, joies garanties. »


Comment la sylviculture industrielle va conduire le Morvan à la catastrophe écologique et économique.

La situation actuelle.

Le Morvan est couvert par environ 50 % de forêts et cette forêt est constituée d’environ 50% de feuillus (peuplement d’origine) et d’environ 50% de résineux (du Douglas aux 2/3) implantés par la sylviculture industrielle à partir des années 70, à grand renfort de subventions…
La destruction des forêts de feuillus et l’enrésinement s’accélèrent.

 

Pourquoi une part importante de la forêt va disparaître si on en ne fait rien ?

Aujourd’hui, une bonne part de ces peuplements résineux sont arrivés à maturité et, selon une logique essentiellement financière, sont appelés à être exploités rapidement.
De plus, l’exploitation prématurée des peuplements de 40 ans est devenue la règle. Cette logique conduit donc à exploiter dès maintenant les peuplements résineux de 40 ans (majoritaire en Morvan) en même temps que les plus anciens (60-70 ans), augmentant ainsi la rapidité et la durée du prévisible trou de production.

Les études de 2004 et 2007 prévoyaient sur la base d’une majorité de coupes entre 55 et 65 ans, une augmentation de production continue avec un pic de 1,2 millions de m3/an sous écorce en 2030. En 2011, les études prévoient maintenant, avec la prise en compte des récoltes précoces, un pic de production maximum de 1,2 millions de m3 /an sous écorce dès 2020 et une régression continue ensuite.

Le syndrome de financiarisation de l’économie et du court terme qui a mis à genoux notre industrie frappe maintenant la forêt du Morvan : on sait que l’on va dans le mur… mais on accélère pour gagner plus tout de suite.

 

Morvan : la bourse ou la vie.

Les études synthétisées dans les publications du Parc naturel du Morvan montrent que dès 2020, sans compter l’implantation d’Erscia, la ressource sera inférieure aux capacités de sciage.
Implanter Erscia est à la fois destructeur pour la forêt et irrationnel économiquement.
À partir de 2020, des scieries (et pas seulement les petites) devront disparaître. L’exploitation industrielle de la forêt nous conduit à une baisse de la ressource maintenant inexorable à partir de 2020 pour aller vers un trou de production de 30 à 40 ans… Chacun sait que l’étalement des coupes est la seule solution pour atténuer l’incidence du choc économique, écologique et social qui se prépare.
Plus on incitera aux coupes avec des capacités de sciage élevées, plus le phénomène sera violent, notamment en termes d’emplois, et ce dès 2020.

Le Morvan sera dévasté, son écologie et sa biodiversité déséquilibrée, ses paysages ravagés, l’avenir de nos enfants compromis... Et pour couronner le tout, on veut installer aux portes du parc un incinérateur déversant beaucoup plus de polluants qu’un incinérateur à ordures Le tourisme risque également de ne pas s’en relever.

Que se passera-t-il après ?

L’enrésinement va continuer à progresser au détriment des feuillus, considérés comme pas assez rentables. Pourtant, une gestion responsable des feuillus peut-être rentable comme le prouve le groupement forestier d’Autun Morvan Ecologie et quelques propriétaires responsables.
Les sols, acidifiés par les résineux et par une rotation trop rapide, vont s’appauvrir comme le montre également la littérature du Parc. Ce processus sera aggravé par le retrait des déchets de sylviculture des forêts qui vont finir dans les fours d’Erscia au lieu de se dégrader sur place pour enrichir le sol. Faudra-t-il, comme dans certains pays du nord, être contraint de procéder à des apports d’engrais par hélicoptères pour maintenir la production à un niveau assez rentable ?

Ne sommes-nous pas en présence d’une véritable schizophrénie politique ?

D’une main nos élus signent la charte forestière du Morvan soucieuse d’un développement local équilibré de la filière bois ainsi que d’une gestion saine de la ressource, et de l’autre les mêmes soutiennent l’implantation d’Erscia qui est à l’opposé de toutes les recommandations de la charte.
Au moment où notre pays connaît de graves difficultés économiques et voit le chômage progresser, nous partageons les préoccupations des élus locaux qui se battent pour attirer des entreprises sur leur territoire. Pour autant, ces implantations ne doivent pas se faire à n’importe quel prix.
Quant à la logique qui consiste à créer de l’emploi en 2014 tout en sachant qu’il contribuera à en supprimer plus vite et plus fort dès 2020, elle nous dépasse un peu…

La charte forestière du Morvan ouvre les bonnes perspectives, mais elles doivent devenir plus contraignantes.

Nous pensons qu’il faut :
• Stopper l’implantation d’Erscia de toute urgence et empêcher l’implantation de toute nouvelle méga scierie.
• Prendre des mesures législatives très rapidement pour garantir un étalement des coupes.
• Faire rapidement voter une grande loi sur la forêt. MM. les députés et sénateurs de Bourgogne, élus du premier territoire forestier de France, vous êtes les mieux placés pour le faire. Cette loi devra privilégier le temps de l’arbre et la stabilité de la ressource au détriment de la logique de marché à court terme, c’est indispensable aux emplois de demain (dès 2020 dans le Morvan) dans la filière bois et à la conservation du patrimoine du Morvan.
• Rapidement agir et innover pour anticiper la reconversion des emplois des scieries qui vont inéluctablement disparaître vers des emplois de 2e transformation du bois. La charte forestière avance un potentiel de création d’emploi de 1 pour 3000 m³ transformés dans une scierie industrielle contre 1 pour 40 m³ transformés dans une entreprise de 2e transformation.

Les mois qui viennent seront déterminants pour l’avenir de la forêt du Morvan et de ses environs ainsi que de ses habitants.
Les choix qui seront faits seront cruciaux et l’abandon -ou le maintien- du projet Erscia en sera le marqueur.

Extraits de la charte forestière du Morvan 2012-2015

L'enjeu central de la stratégie locale pour le développement forestier du Morvan est désormais d'assurer la pérennité de la ressource forestière morvandelle dans sa diversité. Cette stratégie se construit autour de 4 objectifs stratégiques, tous interdépendants et donc indissociables:
1. Diversifier les itinéraires sylvicoles et anticiper les changements climatiques
2. Privilégier la production locale de valeur ajoutée à la quantité des volumes exploités
3. Concilier l'exploitation forestière et les autres usages
4. Développer durablement les potentialités de valorisation du bois énergie
[...]

La diversification des itinéraires sylvicoles est la condition nécessaire à la diversité de la forêt morvandelle.
Ainsi, l'appauvrissement des sols par la replantation systématique de douglas, avec des cycles de rotation courts, induirait pour les propriétaires un risque de diminution de la productivité et compromettrait à long terme la pérennité de la ressource forestière.
À l’inverse, l'irrégularisation des peuplements et le mélange d'essences peuvent permettre la régénération naturelle, favoriser la diversité biologique et la qualité paysagère, tout en favorisant des revenus d'exploitation plus réguliers.
[...]

Le développement local des activités de deuxième transformation représente également pour le territoire un enjeu en termes d'emplois, avec un potentiel de 1 emploi créé pour 40m³ transformés, contre un ratio de 1 emploi pour 1.000 m³ dans une scierie artisanale et 1 emploi pour 3000 m³ dans une scierie industrielle.
La création d'emplois dans la transformation du bois est l'undes facteurs d'amélioration de l'acceptabilité sociale de l'exploitation forestière.
[...]

Le Parc a impulsé depuis longtemps une stratégie locale de valorisation énergétique de la biomasse forestière, privilégiant les circuits courts, via de petites chaufferies collectives (200KW) alimentées par des plaquettes forestières.
La filière bois bûche est par ailleurs exportatrice vers d'autres régions.
Si la ressource mobilisable paraît abondante, le volet énergétique demande toutefois à être corrélé avec la Charte forestière de territoire, compte-tenu de risques de concurrence sur l'approvisionnement, par rapport à d'autres débouchés (bois d'industrie, voire bois d'oeuvre) avec l'apparition de projets industriels (production de pellets, projets de cogénération ...).

Extraits de la réunion du 23 septembre 2011 sur l’avenir de la forêt

 « Un emploi créé pour 1.000 mètres cube dans l’artisanat, un emploi pour 2.000 mètres cube chez BBF, un emploi pour 3000 mètres cube chez Fruytier [en cours d’installation à La Roche en Brenil et un emploi pour 3.500 mètres cube, selon les chiffres annoncés, chez Erscia, la scierie dont l’implantation est prévue à Sardy-les-Épiry » explique Jean-Philippe Bazot*.

La disponibilité de bois montre que, passées les installations en cours ou prévues des grosses unités dont la pérennité de toutes est d’ailleurs mise en doute par les professionnels, ce n’est pas dans la première transformation qu’il faut envisager le gisement d’emplois, mais dans la deuxième transformation.

«Une unité qui prendrait le bois transformé par les scieries locales, c’est un emploi pour 40 mètres cubes assemblés »indique Jean-Philippe Bazot en dévoilant une des pistes actuellement étudiées par la profession pour valoriser le hêtre dans la construction bois: des murs massifs préfabriqués constitués de panneaux contrecollés croisés.
« La principale utilisation du bois sera certainement dans la construction ajoute le patron de BBF: ossatures, murs massifs, bardages intérieurs et extérieurs, portes et fenêtres Les technologies actuelles permettent, par aboutage de reconstituer du bois massif à partir de petits bois de qualité secondaire »

  Encore faudrait-t-il, pour développer de tels projets, que la ressource de la forêt morvandelle soit exploitée durablement.
«Il y a effectivement une crainte pour la ressource si cette surcapacité se met en place»confirme Jean-Philippe Bazot, désignant ainsi le projet Erscia et en se déclarant « 100% d’accord avec Lucienne Haese » pour dénoncer une « catastrophe annoncée ».
Écologique et... économique.

  Où l’on voit donc se constituer de fait, par des motivations diverses sinon opposées, un front du refus regroupant défenseurs de l’environnement, artisans et industriels, au projet du groupe belge IBV d’unité de sciage [500.000 m³/an], granulés [250.000 tonnes par an] et ... cogénération (production d’électricité dans une centrale alimentée au bois).

* Jean-Philippe Bazot est directeur de la scierie (entre autre) BBF Bongard Bazot et fils l’intégralité du compte rendu de cette réunion est disponible ici

Références :

Charte Forestière du Morvan 2012-2015 (A ne pas confondre avec les 2 chartes précédentes, ni avec le dépliant couleur 6 pages diffusé par le parc « la forêt morvandelle et sa Charte Forestière de Territoire » qui date de 2004 (date de la première charte) et ne sont donc pas à jour sur les chiffres de productions.)

Revue scientifique « Bourgogne Nature, la forêt en Morvan, « actualité des recherches II, quel avenir ?- 2011- (À ne pas confondre avec l’opus N°1 intitulé « la foret morvandelle » qui date de 2006).

Source :
ADRET MORVAN : Association pour le Développement dans le Respect de l'Environnement en Territoire Morvan et environs

Via :

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:20

 

Un texte que j’aurais voulu étoffer d’autres références sur le même thème qui concerne notre richesse fondamentale, notre santé… et comment d’aucuns la vendent à des intérêts mercantiles, tout en ayant accepté le mandat que leur ont conféré les électeurs, dont ils abusent. Et aussi cette tarte à la crème vénéneuse des attentions portées à la santé des sans-emplois en Belgique qui se traduit par des prescriptions massives de substances qui permettent de supporter la misère ,prise comme une épidémie à traiter par des modificateurs de la conscience.

Comme je prends de plus en plus de retard…je relaye ce texte important… à suivre

 

Collusions entre sénateurs et labos

 

photo source Wikipédia

De Patrick Mathieu

  Si certains d’entre nous croient encore que nos gouvernements, quels qu’ils soient, ne sont pas les valets des laboratoires et feront un jour le ménage chez nos sénateurs et autres hommes politiques, ils devraient lire l’excellent article de Patrick Mathieu du 1 février 2013, dans Altermonde-sans- frontières. Nous y apprenons que depuis qu’il a été élu sénateur UMP du Vaucluse en septembre 2004, le Dr Alain MILON a pris progressivement les leviers de tout ce qui touche au domaine de la santé au Sénat. 

Il est de notre devoir à tous de faire passer l’information.

 

Le Dr Alain MILON « est devenu : membre de l’Office Parlementaire d’Évaluation des politiques de santé, 
vice-Président de la Commission des affaires sociales, 
membre du Haut Conseil du financement de la protection sociale, 
vice-président de la Mission d’Évaluation et de Contrôle de la Sécurité Sociale (MECSS). 
De plus, il préside, ou joue le rôle de rapporteur, dans de nombreuses commissions concernant la santé, l’accès aux vaccins ou le remboursement des médicaments.

« Mais étrangement et conjointement, nous le trouvons aussi intimement lié aux acteurs de l’industrie pharmaceutique : 
« Dès le 24 octobre 2005, il préside les « Premières Rencontres Sociales du Sénat – consacrées à la santé ». À la table-ronde qu’il anime nous trouvons Mme Véronique France-Tarif la lobbyiste de Pfizer ; [1] 
Le 13 septembre 2007, Alain Milon et Jean-Marie Le Guen organisent et président les « 2èmes Rencontres Parlementaires la Santé mentale » financées par le cartel pharmaceutique Janssen-cilg, Pfizer et Sanofi-Aventis ; [2] Le 14 septembre 2009, les médecins de l’industrie pharmaceutiques (réunis aux sein de l’association AMIPS) invitent plusieurs personnalités à un colloque afin de s’assurer de ne pas être oubliés dans le projet de loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires). Alain Milon anime une table ronde à nouveau en présence de Mme Véronique France-Tarif la lobbyiste de Pfizer. Ce colloque est organisé, au sein même du Palais du Luxembourg, par le cabinet [AEC Partners présidé par François Sarkozy ; [3] 
Le 16 octobre 2012, nous retrouvons Alain Milon invité à une réunion sur « La médecine personnalisée » organisée par Pfizer et coordonnée par le cabinet de lobbying « Euro Politic » ; [4] 


photo source 

Par ailleurs, Alain Milon est membre du conseil d’administration de la « Fondation Fondamental » (tournée vers la recherche scientifique des maladies mentales) présidée par David de Rothschild et financée par le Groupe Dassault et les laboratoires pharmaceutiques Astra-Zeneca, Bristol-Myers-Squibb, Janssen-Cilag, Lilly, Lundbeck et Servier. [5]

« Vu sa position clé dans le domaine de la santé au sénat et ses liens forts avec le complexe pharmaco-industriel, ne sommes nous pas en droit de nous poser la question "un peu, beaucoup, passionnément" du conflit d’intérêts ? En mars 2010, après le scandale de la gestion de la crise de la grippe H1N1 par le gouvernement UMP de l’époque, le sénateur communiste François Autain obtient la création d’une commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans cette affaire. Bien que Autain fût président de cette commission, avez-vous entendu parler de sanctions contre les laboratoires pharmaceutiques ? Non ! C’est normal, le Dr. Milon avait été nommé Rapporteur de cette commission pour la vider de tout risque.

« Autre coïncidence troublante : depuis novembre 2012, Milon se retrouve président d’une commission d’enquête sénatoriale contre le danger des sectes dans le domaine la santé. Comprenez : « Commission d’enquête sénatoriale contre le danger des médecines douces pour l’industrie pharmaceutique ! 

« Comme les questions posées par Mr Milon sont entièrement à charge contre les thérapies naturelles et les mouvements anti-vaccins, il n’est pas difficile de deviner que les mesures qui seront proposées par cette commission seront celles du complexe pharmaco-industriel. »

 

[1] senat.fr

[2] cifpr.fr

[3] ebookbrowse.com

[4] europolitic.fr

[5] fondation-fondamental.org

 

Source :
Collusions entre sénateurs et labos - Sylvie Simon Santé/ Conscience Désinformation et Mensonges

 

Via :

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