3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 13:48

 

Cujíes, ceibas, jabillos, yacures, bucares, mangos y palmas, entre otras especies han sido derribados por los vándalos opositores

L'opposition sévit à Maracaïbo, 500 arbres abbatus

On ne peut pas comprendre ce qui se passe au Venezuela sans comprendre ce qui se passe au dehors, en trois points Washington, Miami, la Colombie d’Uribe qui est le relais de Washington en Amérique Latine dans la fabrication de ce conflit et de son déroulement. Les trois piliers vénézuéliens de la « rébellion », sont pour les deux premiers Capriles et Lopez, tout autant des créatures de Washington que des poulains d’Uribe, la troisième, Corina Machado, qui depuis l’arrestation de López a pris le relais, elle, travaille directement avec le département d’état US, dans le cadre du programme mis en œuvre par Washington en 2011, lors d’un séminaire qui s’est déroulé à Miami sur le thème « 600 jours pour éradiquer l’autoritarisme chaviste du Venezuela », résumé ici ,   

 

http://www.aporrea.org/imagenes/2014/02/sifrinos_copia.jpg


Les USA tirent en ce moment sur la ficelle pour obtenir les conditions d’une intervention officielle. Depuis quelques années, comme il apparaît clairement dans le séminaire cité ci-dessus, Washington ayant compris que le chavisme était indéboulonnable par les urnes a commencé le long travail préalable à une révolution de couleur au Venezuela, cela va jusqu’à un apprentissage des techniques de Gene Sharp, mises au programme tout à fait officiel de certaines universités privées du Venezuela. J’ajouterai à ce sujet qu’il faudrait ouvrir les yeux, la partie pacifique et publique de cette théorie, se double très clairement d’une autre, occulte qui implique le recours à la violence, au terrorisme, en parallèle. En tout lieux où elle a été mise en pratique, on a vu une apparition plus ou moins asynchrone de la composante violente qui va prendre le dessus… un thème à creuser, sur le mode instrumentalisation de la composante démocratique d’opposition qui se visibilise et est ensuite dépassée (voir éliminée) par une composante autoritaire, violente et répressive .


http://www.aporrea.org/imagenes/2013/05/javu-3.jpg

Venezuela, les membres sifrinitos de JAVU s'en prennent aux enfants du peuple. mai 2013

Or, depuis le début, le 12 février de cette rébellion, au Venezuela, de nouveaux rapports ont été produits par l’opposition oligarchique, qui ont filtrés et qui constatent que la révolution de couleur n’est pas possible non plus au Venezuela. La rébellion est restée amplement minoritaire et ponctuelle. Non seulement la base chaviste est trop large et bien implantée, mais nos rebelles n’ont pas réussi à garder la façade de pacifisme qui aurait pu leur rallier une grande partie de l’opposition. Ils ont directement mené des actions violentes, de destruction, qui évoquent la Nuit de Cristal des SA, en plus dilué mais d’une même nature, dont le peuple a été la première victime (le petit peuple en particulier celui qui est coloré, et chaviste étant la cible de ces jeunes fascistes), mais les clases moyennes, blanches ont également subit les conséquence de leur blocus de rues, destructions de transports public et paralysie des commerces, ainsi que subit leur violence pour ceux qui ont tenté de les contredire ou même de dialoguer avec eux, et pour ceux qui ont été victimes des dispositifs meurtriers utilisés pour créer les barrages, qui ont tué et mutilé sans discernement. Et donc ils se sont également aliéné l’opposition démocratique. Au bout de plusieurs semaines de soulèvement, il apparaît clairement que ce mouvement n’a aucune revendication à formuler, que sa seule action est de tenter de créer les conditions d’un renversement du gouvernement au profit de forces occultes qui le manipule dans le but de prendre le pouvoir sur le pays. Et cela se traduit par de multiples dégâts dont le peuple, y compris les classes moyennes, sont victimes et des dégâts qui vont coûté très cher et prendre du temps à réparer et certains sont tout implement irréversibles, arbres coupés, patrimoine culturel détruit, pollutions irréversibles….

Il apparaît également que, dirigé par des leaders qui n’ont souvent d’étudiants que le nom, rejetons de l’Olympe de l’Oligarchie, et membres d’organisations d’extrême-droite, ce mouvement n’a pas réellement de base, et comme il ne propose aucun programme politique les jeunes qui le rejoignent le font pour se défouler, sans autre objectif que de fiche le bordel. On voit des jeunes remplis de haine qui veulent tout détruire tout de suite, alors que les Révolutions de Couleurs  utilisent la sympathie que suscite immanquablement dans de larges couches de l’opinion public, une jeunesse pacifiste et généreuse, désireuse de construire « un avenir meilleur » pour son pays et le monde, le problème : Au Venezuela, la jeunesse qui répond à ses critères est résolument chaviste et désireuse de construire cet avenir meilleur à travers la révolution bolivarienne… et ce malgré qu’elle ait été depuis la première élection de Chavez, la cible privilégiée de l’endoctrinement yankee en vue de déstabilisation.

 

http://www.aporrea.org/imagenes/2014/02/guarimberos_traje_de_bao.jpg

La guarimba en vacances

Une anecdote  qui décrit la manière d’être récurrente de cette jeunesse de nouveaux riches sans éducation produit par l’acculturation yankee… ils sont de ceux qui aiment profiter de l’absence des parents pour organiser des fêtes à la limite de l’orgie ou abondent l’alcool et la drogue, quelques filles d’un milieu plus modeste, souvent fière de l’aubaine, y sont en général invitées pour servir d’exutoire aux pulsions sexuelles des petits maîtres (en l’occurrence au Venezuela qui se sont auto-dénommés « petits requins »). Les fins de fêtes laissent des carnages, de cadavres de bouteilles dont les fonds maculent les fauteuils, tapis… des cendriers renversés, sont répandu à travers la pièce, quelques semi cadavres humains à remettre plus ou moins en état avant de les rendre à leur géniteurs gisent à gauche et à droite… et si quelqu’un d’un peu plus éduqué envisage de remettre un peu d’ordre dans tout cela, la réponse est invariablement « Laisse, la bonne est là pour ça » et la rébellion actuelle au Venezuela et essentiellement composé de tel jeunes qui aimeraient étendre leur fête de décervelés au territoire du Venezuela, avec le petit peuple dans le rôle de la bonne qui va nettoyer les dégâts.

 

http://www.aporrea.org/imagenes/2014/02/entrada_sector_el_campito_a.jpg

et le peuple nettoie

Et donc le plan de révolution de couleur a foiré faute d’une jeunesse sympathique pour l’incarner aux yeux de l’opinion publique. Et les manipulations médiatiques pour feindre le contraire y compris une répression féroce dont cette généreuse jeunesse pacifiste serait la victime ont été systématiquement dénoncés, mis en évidences, sources à l’appui alors que ce sont multipliés les documents qui montrent les déchaînements de violence incontrôlée (sont-ils drogués) et le peuple qui tant bien que mal répare des dégâts, deux personnes en train de démonter des barricades sont mortes victimes de « tireurs isolés ».

 

http://www.contrainjerencia.com/wp-content/uploads/2014/02/MARCHA-ESTUDIANTES-UNIVERSITARIOS-FOTOS-ANGEL-DEJESUS-10-600x400.jpg


Et donc ce plan au finish entre dans une nouvelle phase et c’est bien ce qui effraye tant la grande majorité du peuple vénézuélien, les 85% qui rejettent cette violence que ceux qui en sont solidaires, et aussi les membres de résistances régionales qui savent que le Venezuela contient la violence dont ils sont victimes, au quotidien.

Deux solutions : l’intervention « humanitaire » officielle dans un état failli au bord de la guerre civile… D’où une immense manipulation médiatique. Mais qui n’atteint ni les gouvernements ni les peuples révolutionnaires d’Amérique Latine qui font bloc et démontent la propagande au fur et à mesure qu’elle est produite.

Les Russes par l’intermédiaire de Lavrov ont également prévenu le département d’état qu’ils analyseraient la moindre tentative d’ingérence « qu’ils ne laisseraient pas se produire ce qui c’est passé en Ukraine »

 

 

 


 

http://www.aporrea.org/imagenes/2012/10/venezuela-organizacion-de-estudiantes-nacionalistas-orden2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=339&ImageHeight=480&ImageId=25945


L’autre est l’invasion armée officieuse, à partir de la frontière avec la Colombie et en particulier de l’état de Táchira sous la direction d’Uribe… d’où l’importance de comprendre ce qu’il en est de l’état de ses troupes actuelles, de combien de forces il dispose pour cette opération.  Et là tout devient très compliqué, parce que non seulement, parmi ses troupes on trouve les anciens paramilitaires, mais aussi une jeunesse d’extrême-droite qui, par ses soins en Colombie, et ceux de López, à Miami, a elle aussi bénéficié de cette formation paramilitaire dans des camps organisés à cet effet. Et c’est dans cette catégorie que se retrouvent les auto-proclamés leaders « étudiants » ainsi que dans deux groupes ouvertement d’extrême-droite « Manos Blancas » (étudiants) et ORDEN (Patria, honor y familia), où ils rejoignent leurs aînés. Et le complément nécessaire de cette intervention armée officieuse, ce sont les terroristes internationaux professionnels dont plusieurs ont déjà été arrêtés sur le territoire, alors que d’autres très certainement courent toujours. Et par-dessus tout est redouté l’intervention de bandes criminelles narco-fascistes qui dans différents pays de la région (Mexique, Honduras, Colombie… travaillent très précisément dans le sens voulu par les transnationales, ce qui est de plus en plus abondement documenté au Mexique où les gardes indigènes, qui ne sont pas des « autodéfenses » mais bien une des structures institutionnelles établie par la loi qui protège les statuts et organisations indigènes spécifiques, sont une cibles privilégiées des narcoterroristes.)

 

http://www.correodelorinoco.gob.ve/wp-content/uploads/2014/02/MARCHA-MUJERES-POR-LA-PAZ-7.jpg

Et pendant ce temps le peuple manifeste pour la paix et en soutient au gouvernement

http://www.aporrea.org/imagenes/2014/02/marcha_guayana1.jpg

 


Et là ben oui nous entrons dans des structures très complexes, aux alliances contre nature, changeantes selon les objectifs, qui impliquent des politiques, des magistrats, des militaires, des mercenaires, des paramilitaires, des bandes criminelles, des narcoterroristes, la DEA… et j’en passe, un gros sac de nœuds, qu’il faut démêler fil après fil, en remontant les pistes… et celui qui s’attaque à cela, met sa vie en danger.

 

 


Par contre quand on cherche « A qui profite les crimes », on retombe immanquablement sur les transnationales qui sont en train de s’approprier les ressources de la région, d’y installer leurs agro productions consommatrices de terre. Et certaines d’entre elles émanent de l’Occident alors que d’autres sont d’origine chinoise, ce qui complique encore l’histoire, de même que la mainmise sur le pétrole vénézuélien est l’enjue d’une guerre entre Washington et Pékin, les Russes continuant à assurer leur nouveau rôle de défenseurs du Droit International ont eu averti Washington qu’ils ne laisserait pas se développer une nouvelle Ukraine au Venezuela et que la moindre ingérence serait sanctionnée… ce qui laisse un peu perplexe, tout ceux qui savent que cette pseudo-révolte, est le fruit de plus d’une décennie d’ingérence massive à très gros budget et pratiquant la subversion des plus larges couches de populations possibles et principalement des jeunes, à travers diverses fondations conçues à cet effet. Où commence l’ingérence aux yeux des Russes ?

 

http://www.aporrea.org/imagenes/2014/03/madamas_el_callao.png

Carnaval de El Callao es reconocido como Patrimonio Cultural de Venezuela

Congé de carnaval oblige, la guarimba a provisoirement diminué d’intensité sauf en quelques points chaud ou ce ne sont déjà plus les étudiants qui mènent le mouvement mais des paramilitaires et délinquants payés pour fiche le bordel. Et ce qui est a redouté c’est que les participants aux négociations de Paix y compris ceux de l’opposition, ne soit déjà plus en capacité d’influer sur une décision de renverser à tout prix le gouvernement qui est prise depuis l’extérieur avec la complicité des Corina machado, López et autre Capriles et quelques autres putschistes notoires et avérés (2002)
C’est donc avec anxiété que nous attendons la suite de ces événements qui veulent effacer de la surface de la planète les sourires heureux d’un peuple qui prend son destin en main, qui ont si souvent réchauffé le cœur de tous ceux qui rejette l’austérité que nous impose les prêtres de la marchandise, qui ne connaissant que le Profit ignore la valeur du bonheur et redoute son pouvoir contagieux.
Et si aucun doute n’est possible, soutenir le peuple du Venezuela, c’et soutenir son gouvernement, il est tout aussi évident que fasse au remaniement du paysage politique et aux menaces qui planent, ce grand dialogue à l’intérieur des mouvements constitutifs de la révolution bolivarienne, du PSUV mais aussi des différents mouvements communaux, sociaux, paysans…que les militants depuis longtemps appellent à grands cris et plus nécessaires et urgent que jamais et remettrais du politique dans un débat qui penche de plus en plus vers l’exclusivement économique.
Anne Wolff

 

 

http://www.aporrea.org/imagenes/2013/09/paz_21-9.jpg
80,9% de la población venezolana aprueba instalación de la Conferencia por la Paz

Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 20:56

 

Je ne voulais pas publier ces images, je les ai vues reproduites en dizaines d'exemplaires, résultat des actes des cartels de la drogue du Mexique. C'est une remarque à ce sujet faite par Brito Garcia, écrivain, historien, vénézuélien, qui comme beaucoup d'autres formule cette inquiétude : demain de telles horreurs auront-elles aussi contaminé le Venezuela. Elles font aujourd'hui partie de cettte tradition  de culture militaire contre insurrectionnelle commune aux répresseurs des peuples en quête de souveraineté où possesseurs de richesses naturelles que les gendarmes du monde veulent annexer,et à diverses formes de paramilitarisme et de bandes criminelles.

De telles images ne sont pas le résultats du débordement isolé d'un soldat devenu fou mais bien le résultats de méthodes de formations à la pratique de l'horreur, méthodes qui sont aussi celles pratiquées par les cartels de la drogue et les paramilitaires, qui rendent fous ceux qui les subissent à tel point que seules les drogues de Guerre qui achèvent leur destruction mentale, leur permettent de "continuer", jusqu'à ce que ils ne servent plus et finissent échoués, abandonnés, quand il survivent à leur perte d'humanité.

J'ai donc décidé de montrer l'inommable qui guette l'Amérique Latine dans son ensemble.

 

 

Il ne faut surtout pas sauver le soldat Needham

«J’en rêve encore. J’ai vu des enfants – des  corps des enfants coupés, brûlés et mutilés. Voir  des femmes mortes et des femmes mutilées vous change à jamais »

John Needham,  Juillet 2009

John Needham est décédé d’une overdose de médicaments, en 2010. En 2008, il  avait battu à mort  sa copine, Jacqwelyn Villagomez. Ce jeune homme, sportif, bon garçon est sorti de la guerre d’Irak, blessé mentalement et physiquement. Sa « transformation » s’est faite durant son année de service dans une unité dont les méthodes étaient pour le moins douteuses. (1)

Après une tentative de suicide pendant le service, il fut blessé au dos et transporté dans un hôpital en Allemagne. Il devient accroc à la médication, puis après une suite d’interventions chirurgicales, il fut atteint d’une infection. On découvrit par la suite une tumeur de la grosseur d’un pamplemousse.

En 2007, il écrivit une lettre aux autorités concernées au sujet des méthodes de l’unité 2-12, dans le but de porter des accusations de crimes de guerre. Cette lettre se «  perdit » sans doute volontairement jusqu’à ce qu’une documentariste produise une vidéo de 47 minutes, une entrevue avec le père de John pour éclaircir cette affaire.(2)

John fut incarcéré et accusé de meurtre. Son père dut payer une caution de 1 million de dollars pour le faire libérer en attendant son procès qui n’eut jamais lieu.

AVERTISSEMENT : les images sont atroces et difficiles à supporter. Néanmoins, elles ont été intégrées dans la lettre de John par un site américain – ainsi qu’à la vidéo – avec un commentaire sur la « nécessité d’aller implanter une démocratie »,  et le prix à payer.

Lettre de John  ( Traduction maison  : Gaëtan Pelletier)

18 décembre 2007

Pour: M. Randy Waddle, inspecteur général adjoint, Ft. Carson, au Colorado,
CC: LTC John Shawkins, inspecteur général, Ft. Carson, au Colorado,
le major général Mark Graham, commandant, Ft. Carson, au Colorado
Major Haytham Faraj, USMC, Camp Pendleton, en Californie
Lt général Stanley Greene, l’armée américaine inspecteur général

Objet: Notification formelle des atrocités de guerre et crimes commis par
le personnel de la Compagnie B, 2-12, 2e Brigade Combat Team, 2nd Infantry
Division en Irak

Cher Monsieur Waddle,

Mon nom est John Needham. Je suis un membre de la Compagnie Bravo du 2e Bataillon, 2e Division d’infanterie, 2e Brigade Combat Team, 2e Division d’infanterie, (BCO ,2-12INF, 2BCT, 2id. J’ai été déployé avec mon unité à l’Irak d’Octobre 2006 jusqu’à Octobre 2007, puis  j’ai été évacués pour des blessures physiques et mentales dont  souffert pendant mon déploiement. Le but de ma lettre est de rapporter ce que je crois être des crimes de guerre et de violation du droit des conflits armés que j’ai personnellement témoins alors qu’il était déployé en Irak.

En arrivant en Irak en Octobre 2006 mon unité a été affectée à l’unité de cavalerie ¼ au Camp Prospérité. En Mars 2007, j’ai été renvoyé de mon unité, la société B 2-12 au camp Falcon. C’était  au camp Falcon que j’ai observé et  été forcé de participer à des actes laids et inhumaines contre les citoyens irakiens dans notre domaine de responsabilités. Ci-dessous je liste quelques-uns des incidents qui ont eu lieu.

En Mars 2007, j’ai été témoin que le  SSG Platt a tiré  et de blessé  un ressortissant irakien sans cause de   provocation. Le sergent-chef a déclaré qu’il soupçonnait l’Irak d’être  un «trigger man » . Nous n’avions pas été attaqués et nous n’avons trouvé aucune preuve au sujet de cet l’homme pour soutenir cette allégation. Pendant que  l’Irakien  saignait sur le sol , PVT Smith a demandé d’administrer les premiers soins à l’irakien. SSgt Platt a dit non : "laisser-le  saigner." Quand SSG Platt s’est éloigné ,  Pvt Smith et PVT Mullins se sont dirigés vers l’irakien et  l’ont traîné dans une ruelle, et appliqué les premiers soins. Ils l’ont ensuite conduit à une  cache pour un traitement ultérieur.

En Juin 2007 1SG Spry demanda qu’un  jeune iranien  soit  arrêté, interrogé, détenu et tué. Nous n’avions aucune preuve que l’Irakien  était un insurgé ou terroristes. Dans tous les cas où nous avons procédé à des arrestations, aucun ne constituait   une menace.  Bien que je n’ai pas été  personnellement témoin de l’assassinat, j’ai observé 1SG Spry démembrer le corps et parader  attaché au capot d’un Humvee dans le quartier Mouhalla,  pendant que l’interprète lançait  des avertissements en arabe dans  le haut-parleur. J’ai une photo qui montre 1SG Spry, en train d’extirper le le cerveau de la victime.

À une autre occasion un  irakien  a été arrêté par une équipe dirigée par le Sgt Rogers, pendant  il marchait dans une ruelle. L’Irakien  a été détenu et interrogé, les  mains attachées derrière le  dos, SGT Rogers lui arracha la peau du  visage.

1ER Spry a abattu un adolescent irakien  d’environ 16 ans. Cela sans aucune provocation, l’Irakien ne  représentant  aucune menace à l’unité. Il était simplement sur son vélo au passage  d’un site embuscade. Quand je suis arrivé sur la scène,  j’ai observée 1SGT Spry avec SSG Platt qui démembrait  corps du garçon.

En août 2007, j’ai répondu à l’appel radio du SGT Rogers rapportant  qu’il venait d’abattre un Irakien qui tentait d’entrer par un trou que le peloton avait créé en faisant exploser un mur,  afin de leur permettre l’observation de la zone au cours d’une patrouille de sécurité. Quand je suis arrivé, j’ai vu un seul homme armé qui était encore en vie,  couché sur une barricade. L’homme était âgé d’environ  30 ans. Il avait un vieux pistolet Ruger accroché à son pouce. Il était évident,  pour moi ,  que le pistolet a été placé là, vu la  façon dont il était  suspendu à son pouce. L’Irakien  était encore vivant quand je suis arrivé.

J’ai vu le SGT Rogers lui tirer dessus à deux reprises dans le dos avec des balles à pointe creuse. L’Irakien  était encore en mouvement. Je demandais pourquoi ils lui ont tiré dessus à nouveau quand j’ai entendu le sergent Hoskins dire "il se déplace, il est toujours vivant."

SPEC Hoskins ensuite déménagé à l’irakien et l’a tiré derrière la t^teé . SSG Platt et SGT Rogers étaient visiblement excités de cet acte.  Je les ai vus  ensuite  extirper  la cervelle de l’ irakien  et le placer dans le le « body bag ».  CPT Kirsey doit avoir appris quelque chose de  cet incident parce qu’il était très bouleversé et a admonesté les sous-officiers impliqués.

J’ai vu et entendu 1SGT Spry se  vanter tuer les chiens. Il tenait un compte . Au dernier décompte,  Je me souviens qu’il se vantait d’avoir tué 80 chiens.

En de nombreuses occasions j’ai observé les  SGT Temples, SSG Platt et SGT Rogers battre et abuser d’adolescents irakiens,  certains aussi jeunes que 14, sans cause. Ils devaient pénétrer dans r  une maison près des zones où ils soupçonnaient que nous avions reçu des tirs de snipers, puis ils arrêtaient  et battaient  les enfants.

J’ai des photos qui supportent mes allégations. J’ai aussi de nombreuses autres photos sur un PC portable que l’unité m’a illégalement saisies. J’ai demandé qu’elles me soient retournées, mais ils ont refusé.

Mes expériences m’ ont porté un coup terrible. Je souffre du SSPT( 3 )  et  dépression. Je n’avais aucun moyen d’arrêter les actions atroces  de mon unité. Quand j’ai refusé de participer, ils  ont commencé à abuser de moi et  à me harceler. Je suis toujours en traitement à l’hôpital naval de Balboa. Je vous demande respectueusement que vous enquêtiez  sur ces questions et assumer ma sécurité  en me réaffectant  à une autre unité qui n’est pas située  à Fort Carson, que vous retourniez  mon PC ou, du moins, le saisir pour protéger  les preuves sur celui-ci , et que vous émettez un ordre militaire de protection afin d’interdire les membres de mon unité fautive de harceler, d’exercer des représailles, ou de me contacter.

J’ai quelques photos et quelques documents à l’appui de ces allégations.

Respectueusement,

PFC John Needham
de l’armée américaine

____________________________________

1-      Selon les propos du père de John Needham, Michael, un vétéran de la guerre du Vietnam, l’unité 2-12 s’adonnait au pillage, à la recherche de drogues, et à la revente de marchandises.

2-      On the Dark Side in Al Doura- A Soldier in the Shadows

3-      SSPT : Syndrome de Stress Post Traumatique

Référence :

A – http://www.aolnews.com/2010/02/26/iraq-war-vet-in-murder-case-found-dead-faced-other-charge/

B – http://www.salon.com/2009/02/12/coming_home_three/

C – http://drvitelli.typepad.com/providentia/2011/12/the-military-john-needham-and-ptsd-.html

D- http://www.dailymail.co.uk/news/article-2061425/Troubled-Iraq-veteran-John-Needham-killed-girlfriend-dead-18-months-later.html

Gaëtan Pelletier, Janvier 2012

 

Source : Il ne faut surtout pas sauver le soldat Needham | LA VIDURE

 

La suivante vient du Mexique, du Michoacan,  Guerra entre Los Caballeros Templarios y la Policía Federal... corre sangre en Michoacán | El Blog del Narco - BlogdelNarco.com

 

elle est une parmi d'autre, un reflet... celui du monde qui vient ? 

A lire aussi  le récit de Maria José jeune migrante hondurienne qui a traversé le Mexique et y a survécu,   et après peut-être on pourra commencer à parler de la violence auVenezuela, celle qui exite aujourd'hui et celle qui amène de jeunes rebelles qui s'appellent aux mêmes esqualidos "Petits requin" !

Et à ceux qui prétendrait que ceci n'a rien à voir avec le Venezuela, je répondrai qu'ils feraient mieux de se taire parce qu'il n'ont rien compris, ni aux acteurs, ni aux enjeux de cette histoire ni au ramifications qui tirent des fils d'une immense toile d'araignée.

 

Caen víctimas de ambos bandos: lo que interesa al sicariato es la víctima, materia prima para las transnacionales de la desinformación. Adoradores de la muerte ahorcan muñecos como los que anuncian las atrocidades del Cartel de Sinaloa.

Britto Garcia


  Miguel Mora diputado del Consejo Legislativo de Miranda

Miguel Mora député du conseil législatif  de Miranda après qu'il ait été attaqué par les "jeunes requins" avec qui il voulait dialoguer. Que se passerait-ils pour le peuple chaviste du Venezuela si les vieux requins débarquent ?

 

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 10:51

 

 

Certainement mon humour n’est pas à la hauteur pour le moment parce que je ne suis pas gaie, parce que ce qui se passe au Venezuela, en Ukraine, dans le monde me rend infiniment triste. Et m’inquiète aussi très fort, pour eux, pour nous, pour le monde.

A travers les événements qui se déroulent actuellement au Venezuela, et grâce à ce travail d’élucidation, cette production d’intelligence collective à l’échelle d’un continent qui démonte au quotidien les actions occultes et sous couverture d’un Empire qui ne dit pas son nom, les liens entre Washington (en tant qu’entité directrice de cet empire qui ne coïncide pas avec le « gouvernement des Etats-Unis) et l’extrême-droite internationale deviennent d’une limpidité qui ne peut que mettre en état d’alerte toute personne prenant conscience de l’émergence de ce fascisme mondial, d’un nazisme qui n’a jamais cessé d’exister, mais pendant des décennies s’est reconstruit, s’est structuré, a proliféré dans l’ombre, préparant les inconscients collectifs et, en particulier ceux d’une jeunesse sans mémoire de sa terrible réalité, à le recevoir comme sauveur, le national socialisme d’Hitler, comme le meilleur système possible qui satisfait tout à la fois les besoins matériels et les aspirations à la liberté du peuple est ce qui est enseigné à ces jeunes qui forment le premier cercle, les plus  éloignés du centre et des hauteurs de ce pouvoir hyper hiérarchisé dont les sommets ont soigneusement occultés aux yeux du public non initié.

 

Alors que les mêmes qui ont mené un coup d’état en Ukraine tentent à présent de faire tomber le gouvernement du Venezuela, c’est l’occasion de mettre en évidence quelques composantes communes de l’action de ceux qui s’arrogent le droit de décider des modes de gouvernements des peuples et d’utiliser la violence pour imposer leur point de vue. Et les réactions lucides, intelligentes, saines de l’immense majorité du peuple vénézuélien, et le travail de renseignement collectif à l’échelle de tout le continent sud, sont une aide précieuse pour comprendre en quoi consiste ce danger qui menace le monde.

Oui, aujourd’hui le Venezuela est certainement le pays le plus avancé au monde dans l’invention et la mise en place d’une réelle souveraineté populaire, et certainement celui dont le peuple et le gouvernement manifestent à travers un travail acharné la plus grande volonté de poursuivre ce processus jusqu’à ce que « le pouvoir devienne la chose la mieux partagée au monde ». Et oui, l’expérience de ce pays, les portes ouvertes par Chavez et le peuple bolivarien du Venezuela, à la dignité et à l’intelligence d’un peuple qui a confiance en soi, c’est étendue à travers l’Amérique Latine et représente aujourd’hui le courant de loin le plus fort de ce continent. Il aura fallu une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, alliant des méthodes diverses et complémentaires, pour confisquer l’élection présidentielle du Honduras en décembre. Dans ce pays de 8 millions d’habitants, l’Ambassade des Etats-Unis dans sa généreuse « aide au développement » à elle-même distribué, au fin fond des campagnes 600 000 carte d’électeurs, accompagnées d’instruction concernant le bien voter, ajoutons les bulletins en faveur de LIBRE évaporés entre le bureau de vote et le COnseil Electoral nationale qui les centralisait, les mauvaises retranscriptions (toujours dans le même sens) , les intimidations directes, en passant par la distribution de bouffe avec photo du candidat US, distribué aux gens que son parti réduit à la famine, etc, les méthodes se conjuguent pour confisquer une élection qui devait conduire à la présidence la candidate du parti LIBRE né de la résistance au coup d’état de juin 2009. L’attentat manqué contre la candidate de gauche aux élections présidentielles en Colombie fin de semaine parle le même langage, et le fait qu’elle en ait réchappé parce qu’elle prend la précaution de se déplacer en voiture BLINDÉE en dit long. Cela nous dit aussi que certains sont prêts à tout, à nouveau, pour en finir avec la gauche et les peuple résistants d’Amérique Latine.

En ce qui concerne le Venezuela, plutôt que de nous focaliser sur la faible victoire de Maduro, c’est de l’éclatante victoire de Chavez en octobre 2012 dont nous devrions tirer les leçons. Après 15 ans une majorité du peuple est plus chaviste que jamais et veut continuer le processus, ce peuple là, ne s’est pas exilé et a prouver aux communales de décembre dernier que le verdict d’octobre 2012, après plus d’un an de présidence effective de Maduro est plus que confirmé. De même que 20 gouverneurs contre 3, une large majorité au parlement, une écrasante victoire aux dernières élections, communales, aucun doute ne peut subsister quand à la totale légitimité du gouvernement actuel, ni sont excellente implantation, sa large base populaire, dans la plus grande partie du pays.

En plus, au fil  des étapes du coup d’état, la violence de cette nouvelle nuit de cristal qui s’étend à présent sur plusieurs semaines, le manque de respect dont ces « rebelles » témoignent tant vis-à-vis du peuple que du bien public, leur grossièreté voir leur violence, envers quiconque les contrarie, opposant ou chaviste,, on amené les 85% de Vénézuéliens qui ont confiance en la démocratie de leur pays, à se ranger du côté de la constitutionnalité et à soutenir le gouvernement, réaffirmant pour  ceux parmi eux qui souhaitent un changement qu’ils veulent y parvenir par les urnes et non par la violence.

Nous avons énormément à apprendre de ce qui se passe au Venezuela. Des choses qui devraient nous mettre en alerte. Même dans le pays qui a la démocratie la plus stable et la plus avancée du monde, un pays où ni la disparition de Chavez, ni les énormes moyens de guerre psychologique développés à grande échelle, ni une déstabilisation économique créant une pénurie artificielle pendant un an n’ont pu renverser le gouvernement, ni même le déstabiliser, avec les moyens financiers mis en œuvre pour créer un renversement armé , une petite, une infime minorité, pourrait y parvenir, par la violence, par des méthodes terroristes, avec à ses côtés la plus grosse armée du monde, dans la douleur et le sang.

Les groupements d’extrême-droite qui mènent ce coup d’état - et toutes les preuves ont été mises en évidence, en espagnol en tout cas – sont une émanation directe de Washington, qui se préoccupe bien plus d’imposer et de protéger l’avance des transnationales en Amérique Latine au détriment des habitants de cette région du monde que de veiller à la satisfaction des besoins essentiels du peuple Etasunien. On peut même affirmer sans aucune hésitation que le peuple des États-Unis est lui-même mis à contribution au détriment de la satisfaction de ces besoins fondamentaux et de ces droits humains les plus basiques pour alimenter les énormes budgets que nécessite cette avancée, et ceux nécessaire pour assurer les conditions de dissuasion et de répression indispensable pour contenir toute velléité de dissidence et de rébellion sur le territoire interne des Etats-Unis.

Aujourd’hui, la situation est extrêmement tendue. Sans ces instigateurs, alliés et sponsors extérieurs, la tentative de déstabilisation actuelle au Venezuela n’aurait pas duré plus de quelques heures, elle n’aurait même pas eu lieu, parce que pour qu’elle puisse se produire, il aura fallu des années de travail de sape, de construction artificielle d’une opposition anti-démocratique et des centaines de millions de dollars.

D’autre part, Kerry a tenu hier une réunion avec la Ministre des Affaires étrangère de Colombie au sujet des mesures à prendre concernant le Venezuela. Tout indique que Washington qui a inventé, López, Capriles et Machado en tant que leaders d’une dissidence vénézuélienne, soit décidé à mener cette fois la déstabilisation au finish, jusqu’au renversement du gouvernement et à l’éradication du chavisme, ce qui tous ceux qui connaissent nous seulement son passé d’assassin des forces vives d’Amérique Latine, de torture de ces forces, d’obligation d’exil qui leur a été faite, par millions, de centaines de millions d’habitants du continents plongés dans l’arbitraire de la terreur pendant des décennies, n’ont aucun doute : éradication du chavisme signifie en l’occurrence massacre des chavistes et régime de terreur pour l’ensemble du Venezuela.

La rébellion de l’opposition ne s’est pas étendue. Les « mauvaises manières » de ses participants l’ont rendue odieuse au peuple qui en est la première victime. Malgré la participation d’une partie de l’oligarchie à la négociation de paix, celle-ci est déjà dépassée sur la droite. Cette oligarchie devrait elle aussi se souvenir du Chili, et de l’oligarchie locale qui après avoir soutenu Washington dans l’organisation du coup d’état militaire de Pinochet s’était vue évincée du pouvoir par un régime militaire. Nul doute que si le coup d’état aboutissait une grande partie de cette oligarchie elle-même court le risque de regretter un jour l’époque bénie du chavisme et de regretter amèrement d’avoir participer à son renversement.

L’étape suivante dont les prémisses se mettent en place, est celle du terrorisme et de la paramilitarisation et de l’aide militaire extérieure à cette prise de pouvoir par une infime minorité sous contrat avec des puissances étrangères qui si nous en reprenons chaque étape, n’a cessa de démontrer par chacune de ses tentative échouée qu’elle n’était pas le chemin choisit par le peuple du Venezuela.

Le temps est en suspend… à part quelques rare foyers d’une violence toujours plus radicale, des gens tués par balle alors qu’ils démontent des barricades et nettoient, un garde national déshabillé et battu, des chavistes qui voient leur maison cernés de nuit par des putschistes qui menacent d’y mettre le feu, un député chaviste,  battu lui aussi, alors qu’il tente de dialoguer avec les manifestants, les insultes et detructions matérielles, la volonté de paralyser l’activité du pays, les atteintes à la libre circulation des personnes, dont les dispositifs ont tué et mutilé des personnes sans distinction , etc, etc… ceci tout aussi monstrueux que ce soit, pourraient n’être que de faibles prémisses. Il règne comme une sorte de calme avant la tempête et chacun se demande comment en détourner le cours, en prévenir les effets.

Non la solidarité vis-à-vis du Venezuela n’est pas à la hauteur ni du soutient que mérite ce peuple, ni des enjeux nationaux, régionaux et internationaux de cette lutte de la démocratie contre le fascisme mondial.

Tolérer que l’attaque extérieure contre le Venezuela se concrétise, revient à ce faire complice d’un fascisme mondial – qui ne nous épargnera pas l’heure venue. En Europe aussi les armées de paramilitaires néonazis s’entraînent au quotidien, infiltre les armées, les polices et sont majoritaires dans les différents services de sécurité privés qui ont servis aussi à contourner les lois qui interdisaient leur existence. Et comme nous en sommes témoins au Venezuela, peu importe qu’une immense majorité d’un peuple désarmé soit opposé à leur idéologie, à leur pouvoir, face à leur force militaire il est de peu de poids, sinon dans la durée, à l’usure, à grand prix de morts et de souffrance.

Je n’ai ni solution, ni recette, je lance l’alerte espérant que d’autres s’en ressaisissent et que nous puissions chercher ensemble les manières de faire face à cette menace.

Anne Wolff

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 23:54

 

 

Su argumento para no permitir que los venezolanos disfruten del asueto de Carnaval es que ellos tienen derecho a protestar, pero no es precisamente de forma pacífica. Los conductores se quejan.

Les "rebelles" vénézuéliens en pleine action !

 

Une petite ajoute à Carnaval ou Garimba, juste pour le fun, voici donc que nos manifestants qui protestent contre un président autocrate qui les affame ont décidé d'empêcher les familles du peuple d'accéder  aux plages pendant ce congé de carnaval. Rappelons que le pain qui leur est tiré de la bouche est distribué au peuple, qui doit donc être puni...

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 22:44

 

Quelques infos en compléments sur l’évolution de la situation au Venezuela

D’une part il y a les pourparlers de la Conférence pour la Paix, qui réunit le gouvernement avec des notables de l’opposition. Deux opinions (avec toutes les nuances) parmi les chavistes. Ceux qui disent « Bravo Nicolas ! la construction d’une culture de paix est notre mission en tant que peuple. La nuance que certains apportent à l’enthousiasme ; jamais cette opposition raciste et élitiste ne sera capable d’avoir cette position d’humilité à l’écoute de son interlocuteur nécessaire pour un dialogue avec ceux qu’ils méprisent ouvertement…  Et quand on voit le discours et le comportement des rejetons de ces notables envers les pauvres, ont sait bien que cette nuance est plus que fondée, et que rien que créer les conditions d’un réel  dialogue dans le but de construire ensemble une nouvelle culture de paix et donc aussi une nouvelle structure économique au Venezuela rien que cela, passer d’une diplomatie de guerre entre deux factions qui luttent pour le partage de biens matériels, rente pétrolière au cœur du débat est un travail de longue haleine.

L’autre opinion est que le dialogue avec l’oligarchie est par nature impossible et qu’il faut utiliser tout les ressorts constitutionnels (et même plus) pour leur clore le bec une fois pour toute et les mettre en phase de liquidation, hors d’état de nuire. En finir avec le capitalisme, ici, maintenant tout de suite et pour toujours… une opinion dont la plus grande faiblesse est que rien ne prouve qu’au cas même où 80% du peuple soutiendrait cette position, jamais Washington n’admettrais sa mise en pratique, et à terme cela signifie un désastre. Ce courant qualifie ce dialogue de coup de timon vers la droite et ne sont pas loin de traiter Maduro et le gouvernement de traîtres, et certains ne se gênent pas pour le faire.

Personnellement je me placerais dans les premiers avec de grosses nuances qui concerne notamment la fermeté immédiate dont doit faire preuve le gouvernement pour arrêter les émeutes, sanctionner leurs auteurs, et aussi fermeté dans le dialogue avec les notables -  qui sont aussi les propriétaires d’entreprises productives du pays, - en ce qui concerne les mesures économiques à adopter pour garantir l’approvisionnement en denrée de première nécessité et la transparence des prix fixés selon des principes de juste prix… Autrement dit : aucune pitié, ni excuse pour ceux qui par quelque moyen que ce soit contribuent à créer des pénuries artificielles dans les produits de première nécessité. Après il y a des débats techniques à ce sujet.

J’attends d’en savoir plus pour me prononcer d’avantage.

Ensuite en cette période de vacances de Carnaval et malgré les appels répétés de Corina Machado, troisième de la troïka infernale de plus très jeunes leaders avec Capriles et Lopez, tout trois appartenant aux familles les plus riches parmi les plus riches de pays et ayant non seulement des « ‘pied-à-terre » à Miami mais aussi des liens étroits  avec Washington, malgré donc les appels insistants de Corina, une grande partie des leaders étudiants prend ses vacances et se refait des forces au soleil… sans doute cela est-il prétexte à quelque réunions de mise au point de stratégies dans de belles villas mises à leur disposition pour la cause par quelque entrepreneur de très droite… une longue pratique déjà.

Concernant Maria Corina Machado, un texte de JC Allard  nous en dit plus long sur celle qui est assurément la plus intelligente du trio, et une sorte de Cruella de Vil vénézuélienne.

Je vous en donne les grandes lignes :

Sous le titre Maria Corina, de Miami à Caracas, au service de Washington, JC Allard nous explique :

-      Pendant la conférence de paix du 19 février Machado menait une Marche pour la Paix des femmes pendant laquelle elle n’a cessé de faire furieusement l’apologie de la violence.

-      Ce qui n’a rien d’étonnant si on sait que Maria est la membre d’opposition entretenant les liens les plus forts avec le département d’état US, la mieux financée aussi. Elle est aussi une grande admiratrice de GW Bush qui a l’époque l’a reçue personnellement.

-      Mais ce n’est pas tout, en 2011 elle a participé à Miami à une conférence qui avait pour thème « 600 jours pour éradiquer l’autoritarisme chaviste du Venezuela ». Persuadée qu’il était devenu impossible de renverser Chavez par les élections, elle s’y est clairement prononcée pour « l’action de rue pour chasser Chavez du pouvoir ». elle le considérait comme imbattable, même si elle trouvait différents prétextes liés à son populisme et son autoritarisme pour expliquer la chose.

-      De sources qui assistèrent à cette conférence disent qu’il s’agissait clairement de la proposition de ce qui se passe aujourd’hui. C’et aussi à ce moment qu’elle a renforcé ses liens avec le département d’état, et d’autres forces parmis les plus réactionnaires des E.U.

Cette conférence de pure ingérence a été financée par le bureau des Affaires Culturelles et Educationnelles du Département d’Etat, sous couverture d’académisme, et appuyée par le Centre pour la Politique Hémisphérique de l’Université de Miami. (A ce sujet le travail "culture stratégique" : le commandement sud et la militarisation des universités  par Adrienne Pine, un processus dans lequel l’Université de Miami joue un rôle de premier plan.)

Rien n’a transpiré dans la presse concernant cet événement. Y ont participé des fonctionnaires du Groupe Cisneros (un think tank de formation de jeune leaders en particulier dans les domaines de la propagande qui forment notamment des jeune vénézuélien NdT), des organisations cubaines ayant leur siège à Miami, des diplomates espagnols et d’autres nations accréditées dans cette ville (Aznar est un proche d’Uribe et on collègue dans plusieurs organisations et fondations de l’extrême-droite internationale. NdT), ainsi que de nombreux entrepreneurs et banquier nord-américains ayant des intérêts au Venezuela. De plus toute la réunion s’est déroulée sous monitoring  du commandement Sud, qui actuellement surveille en permanence la situation au Venezuela.

Cet événement démontre l’étroite alliance entre la contre-révolution d’origine cubaine vivant aux USA et la contre-révolution vénézuélienne…

Il convient de garder cette alliance à l’œil. Dans le climat de frustration et de désespoir actuel n’importe quel fait peu conduire à une contre-révolution terroriste et fasciste sanglante.

Avec Maria Corina et ses semblables à sa tête

Texte complet en Espagnol . 

María Corina, de Miami a Caracas, al servicio de Washington | CONTRAINJERENCIA

Et c’est bien ce qui semble se produire, je vous proposerai par la suite une compilation d’événements qui dénoncent la présence de terroristes internationaux et de paramilitaires fasciste sur le territoire et des actions qu’ils mènent en ce moment..

Anne W 

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 09:36

 

L’heure des doutes.

Une sensation perturbante. Jusqu’ici, une des choses que j’appréciais énormément dans le Venezuela du 21ème siècle, c’était cette intense vie politique populaire, une intelligence politique collective en mouvement, une création d’une pensée critique permanente, de quoi vous remonter le moral,   en comparaison des platitudes d’un politiquement correct qui ampute la pensée francophone des outils nécessaires pour interpréter le réel, et de ce formalisme qui relègue souvent en arrière plan les questions de fond… les mots qui me viennent : un rapport de fraîcheur des premiers qui rend encore plus perceptible ce côté rance des seconds, une pensée qui tourne en rond depuis trop longtemps dans un ethnocentrisme prétentieux, et un dogmatisme générateur de confusion, parce qu’il n’interroge plus les concepts dont la géométrie est variable., et le contenu perçu de manière toujours plus émotionnelle.

Or hier, je ne cherche en vain… point de cela. il y a dans l’air de la déception des uns, le pessimisme des autres… et les habituels rancuniers, fidèles à eux-mêmes. Mais cette fois tous partagent une commune perplexité qui pourrait s’énoncer ainsi « Sommes-nous encore dans la révolution bolivarienne où sommes-nous en train de passer dans autre chose ? ». La réunion de conciliation qui a eu lieu mercredi entre le gouvernement et ceux parmi l’opposition qui ont daigné ou vu leur intérêt à y participer, laisse à des chavistes sincères le sentiment que le grand absent de ces débats était…le peuple.

Depuis que Maduro est au pouvoir, depuis que Chavez est parti pour son dernier voyage à Cuba, et dès la mort de Chavez, la campagne électorale désastreuse de Maduro, et depuis j’ai souvent été interpellée, par les actions du gouvernement. Des gloups, parfois en cascades, je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais je vais donner un exemple concret. Une discussion à eu lieu à la fin de l’année dernière a Monte Carmelo, entre les secteurs concernés, pour élaborer une nouvelle Loi des Semences. Le député José Ureña y fait cette déclaration choquante pour qui connait le projet chaviste :

« Nous devons avancer dans l’autonomie de la semence paysanne et dans l’amélioration de la qualité des semences qui se fait à travers des recherches scientifiques… toutes les semences que nous importons ne sont pas transgéniques… les semences que nous importons dans ce pays en ce moment, la grande majorité n’est pas transgénique… ».

Or Chavez a toujours été clair là-dessus : pays libre de transgéniques et pas de brevetage du vivant. Après on peut entrer dans une discussion sur la manière d’améliorer les semences… Je ne sais depuis quand des semences transgéniques sont importées au Venezuela, mais il et limpide : le projet agricole de Chavez a été trahi en un point essentiel, une transgression qui s’accompagne de toutes les conséquences irréversibles de la contamination transgénique… et cela, de fait, avant toute consultation populaire !!! Ce n’est pas anodin.

Et la « Conférence pour la Paix » semble bien avoir été le saut qualitatif qui fait que toutes ces petite trahisons, catalysées par les « guarimbas » les protestations, d’une partie de la jeunesse de droite et d’extrême-droite menée (et manipulées) par Leopoldo López, ont provoqué un saut qualitatif…vers le bas…et vers la droite.

Un point clé, ce sont les meurtres de manifestants commis par les services de polices de renseignement (la SEBIN) du gouvernement, alors que semble-t-il, d’autres meurtres et violences soit les faits de forces de police du gouvernement ou de milices populaires bolivariennes. . Il y a eu des arrestations parmi les membres de la SEBIN et le directeur a été remplacé. Maduro a crié bien fort qu’il ne couvrirait pas les assassins. Mais cela ne suffit pas. C’est un tel démenti de la confiance mille fois réitérée que le gouvernement disait pouvoir placer dans l’armée et dans ses forces de sécurité, que la légitimité du gouvernement en est effectivement fissurée, et qu’il se retrouve en position très fragile pour négocier avec l’opposition… cela d’une part.

Mais aussi d’autre part, ce peuple réellement révolutionnaire,  qui depuis plus d’un an fait confiance dans le choix de Chavez bien plus qu’en Maduro et qui a déjà eu bien des raisons de douter… les transgressions transgéniques, se répètent dans d’autres domaines, qui me sont moins familiers… et qui sont des trahisons… et cela fait question.

Je vais être très claire, qu’il n’y ait pas la moindre équivoque :  La droite ne peur RIEN apporter de bon, toute avancée de la droite est un recul du peuple, de son bien-être, de son pouvoir sur son destin . C’est aussi un recul – et une menace - pour tout ceux qui en ce moment de l’histoire luttent pour l’instauration mondiale d’une réelle souveraineté populaire.

Alors que l’Europe perd en accéléré tous les droits conquis par des siècles de lutte, le Venezuela devenait le phare des avancées et conquêtes des luttes populaires souverainistes du monde entier, un garant et une protection pour les peuples de la région. La jeune députée communiste chilienne Camila Valleja entre beaucoup d’autres a déclaré cette semaine que la chute du Venezuela Bolivarien serait une menace pour TOUS les projets souverainistes de la région. Et m’intéressant depuis un moment à l’avancée de la militarisation US ou assimilée et à la guerre dite de basse intensité qui est le quotidien de Colombiens, Honduriens, Mexicains et dans d’autres pays dans une moindre mesure, sachant que le dispositif de projection de force rapide est rendu possible par toute une série de bases militaires stratégiquement disposées dont la plupart sont « dormantes » mais prêtes à être activée à tout moment, alors que sévissent des répresseurs sous différents statut des Opérations Spéciales US aux bandes criminelles qui jouent ce rôle et sont dans leur hiérarchie composée d’un grande quantité d’anciens soldats… Comme dit Boron, s’ils ont installé un tel dispositif, ce n’et pas pour des prunes… Les innombrables entraînements conjoints, et la mise en phase des équipements permettant également à un petit nombre de militaires US de prendre le contrôle d’armées locales, vous comprendrez que l’inquiétude soit de mise. Surtout quand on garde en tête que ce produit une grande mainmise par un nombre limité de corporations sur les ressources de la région qui correspond au programme énoncé par Kerry, qu’il n’et pas inutile de répéter :


“L’hémisphère occidental (terme de la même connotation colonialiste utilisé aux USA pour désigner l’Amérique Latine. NdT) est notre cour-arrière, il est d’une importance vitale pour nous. Avec une grande fréquence, beaucoup de pays de la région sentent que les USA ne leur portent pas assez d’attention et dans certaines occasions c’est très certainement la vérité. Nous devons nous rapprocher vigoureusement, nous avons planifié de le faire.


Une importance vitale, cela dit bien ce que cela veut dire, et la planification d’une approche vigoureuse apporte autant d’ombre au tableau, puisque cette mainmise sur les ressources implique d’en déposséder les populations avec toutes les terribles conséquences que l’on peut imaginer (ou déduire de celles qui e produisent maintenant de l'expulsion au meurtre).

Si l’on ajoute à cela l’énoncé du projet de « domination du spectre complet qui nous concerne aussi, nous commençons à avoir une bonne idée du pétrin dans lequel nous nous trouvons.

« Selon JV2020, la domination du spectre complet est “la capacité des forces des Etats-Unis, opérant unilatéralement ou conjointement avec des alliés multinationaux ou des forces-inter-agences, de vaincre, n’importe quel adversaire et contrôler n’importe quelle situation dans toute l’amplitude du spectre des opérations militaires » Et, il énumère ses différentes situations « incluant le maintien d’une attitude de dissuasion stratégique. Incluant l’action sur le théâtre d’opérations et activités de  présence. Incluant les conflits impliquant l’emploi de forces stratégiques et armes de destruction massive, guerres de théâtre principal, conflits régionaux et contingences de moindre intensité. Ces situations comprennent également celles ambigües qui oscillent entre paix et guerre, comme par exemple les opérations  pour maintenir et ramener la paix, de même que les opérations non-combatives d’aide humanitaire et l’appui aux autorités locales. »

En combinant tout cela, nous sommes avertis de ce que nous pouvons attendre des guerres impérialistes du 21ème siècle : une action globale déployée dans tous les domaines, celui domaine spécifiquement militaire avec son pouvoir létal, mais également  sur les plans politique, économique, idéologique et culturel, sans limites de restriction  ou encadrement juridique, ou morale d’aucune sorte. Ce n’est pas une simple menace, c’est ce qu’ils sont en train de faire (…) » 

Rina Bertaccini

 

 

Oui, nous aussi, nous sommes concernés, ce programme du Pentagone d'ici à 2020 est mondial. 

Il ratisse large et intrumentalise sous étiquettes différentes et culture stratégique, en particulier la jeunesse pour la mettre au service de sa réalisation, et ce ne sont pas les provocations d’autres amateurs de guarimbas qui ont fait leur show à Nantes samedi qui me contrediront… mais qu’est-ce qu’il ont dans la tête, ces gamins qui confondent construire et détruire ! Quel égoïsme, quel individualisme forcené, et quel arrogant mépris du projet de ceux qui tentent concrètement de poser les bases d’un autre monde en le faisant exister au quotidien. Voilà ce que j’en pense ! C’est un sujet qui mériterait d’être approfondi…

Deux grands courants – ce n’et pas limitatif mais c’est fondateur - forment en Amérique Latine, ce que j’appellerai par facilité la gauche… l’un est industrialiste et tombe dans le piège  de l’idéalisation du statut de classe moyenne, manque de bol, les classes moyennes étant intrinsèquement une composante du système capitaliste, de ses modes de consommation qui vont déterminer les modes et nécessités de productions, etc… ma,que de bol, ces classes moyennes nouvelles finissent par se retourner contre leur créateur, un oeil fixé sur Hollywood...  L’autre  est le modèle que détermine  une  collectivité qui se fonde dans une réforme agraire qui implique la souveraineté alimentaire – production locale, saine, à juste prix - et des modes de production à dominantes artisanales. Après il existe plusieurs mode politique possible, mais très clairement, dans son immense majorité, ceux qui pratiquent cette agriculture paysanne le font en tant que comunerxs.

Et c’est ce qui fait l’irréductible différence entre Maduro et Chavez, c’est que Chavez avait mis en œuvre ce projet donnant la priorité à la souveraineté alimentaire et aux biens de premières nécessités -bonheur compris -,sur les productions industrielles de luxes (et d’importation)…

Une image qui m’a fait rire, quand la loi habilitante est entrée en vigueur et que les gens se sont précipités pour acheter de l’électro ménager à ne plus savoir comment emporter leurs achat,s une opposante qui profitait de l’aubaine, avait trouver dans les rayons, un appareil dont elle ne connaissait pas l’usage, et demandait désespérément qu’on lui dise à quoi cela servait, personne n’a pu le faire, ce qui ne l’a pas empêché de l’acheter…. Et c’est bien de cela dont il est question, en particulier au moment où nous vivons la double crise de d’une destruction létale de notre milieu ambiant et d’un épuisement des ressources qu'implique ce genre de modèle de gaspillage.

Je ne peux éclairer cela que de mon propre point de vue, il y a plus de trente ans que l’inégalité des échanges Nord Sud m’a fait adopter la frugalité, la pauvreté joyeuse… et je n’ai qu’une chose à dire, je trouve que c’est une IMMENSE richesse, comprenne qui pourra. Sauf que l’appropriation du territoire et l’effacement de la marge rend ce choix de plus en plus difficile à assumer : les alternatives se réduisent comme ce sont réduit les territoires des natifs ethnocidés quand les Européens ont débarqué aux « Nouvelles Indes ». Donc oui, je suis résolument du côté artisanale, agraire, autogéré horizontalement, austérité non merci, pauvreté bienvenue, tant qu’il y a du sens et de la créativité, la joie n’est pas loin. Et ce point de vue je le retrouve en permanence en Amérique Latine, et des gens que je respecte infiniment comme Atilio Boron sont de l’autre option… mais avec des gens de bien, cela se discute et ce nuance de part et d’autres, ce n’est pas une guerre, avec les corporations expropriatrices, c’est une autre paire de manche, c’est une guerre, une guerre sans quartier ni merci, du moins de leur part.

Or c’est cela le problème au Venezuela, la Conférence « pour la Paix » est apparue aux yeux de beaucoup comme un partage entre oligarchies officialiste et opposante notamment de la rente pétrolière au détriment d’un peuple, vivant non seulement des pénuries, mais le non respect de conventions collectives durement conquises et la non mise en œuvre de la réforme agraire, une anecdote à ce sujet… j’ai oublié le nom de la Finca qui devait faire l’objet de la réappropriarition… soit…article sur apporea… Les paysans occupent la Finca X et exigentdes autorités la mise en œuvre du droit à cette terre qui leur a été légalement restituée… en faisant des recherches, j’ai vu que c’était la nième occupation, toujours sans résultat, après on en parle plus, mais le même article presque mot pour mot ressort tous les X temps… un cas parmi d’autres. Et souvent bien plus graves, encore…

Bref voici où nous en sommes, un peuple révolutionnaire admirable dont les sourires joyeux m’ont réchauffé le cœur et l’intelligence nourrit l’esprit pendant de longues années, un gouvernement qui en bien des points ne poursuit pas le programme pour la patrie de Chavez sur base duquel Maduro a été élu, et qui donne un coup de timon vers la droite, plutôt que vers la gauche comme prévu, une droite soucieuse de profiter d’un maximum de la faiblesse du gouvernement pour récupérer un maximum de privilèges (au détriment du peuple) et une extrême-droite qui sous le nom de démocratie internationale  sert un projet de fascisme mondiale sous gouvernance des Corporations mais ne le sait pas toujours. Sachant en plus que toute droitisation est une étape vers ce programme de domination du spectre tcomplet qui et le but, l’objectif du Monde Marché, l'alerte est lancée.

Pour les Vénézuéliens comme pour nous, pour les gens de paix, de partage, de convivialité et de bon voisinage, il n’y a qu’une issue, la reprise ensemble de la révolution communale de souveraineté populaire telle qu’elle a été mise en œuvre depuis le Venezuela et s’est depuis étendue à  toute la région, tous le continents, elle est là partout, présent, semence ou germe… vive la commune ! 

La commune ou la mort ! ce n’est pas une question de choix mais l’énoncé d’une poignante réalité.

CHAVEZ VIVE, LA LUCHA SIGUE !

Anne Wolff

Partager cet article
Repost0
27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 23:26

 

 


 

En Colombie (département d’Arauca, municipalité de Tame, secteur de Puerto Jordan), ce dimanche 23 février, la caravane de l’Union Patriotique dans laquelle voyageaient la candidate à la présidence Aida Abella Esquivel, le candidat au Sénat et journaliste Carlos Lozano Guillen, la candidate au parlement andin Lilia Solano et le candidat au Parlement de l’Union Patriotique du département d’Arauca, a subi un attentat commis par des individus en motocyclette qui ont tiré des coups de feu avec des armes à gros calibre. Plus de 18 balles ont atteint le véhicule blindé dans lequel voyageaient les dirigeant-e-s de l’Union Patriotique, qui par chance sont indemnes.

 

Lire la suite ;:

Colombie : à l’opinion publique internationale - Appel à la solidarité suite à l’attentat contre des dirigeant-e-s de l’Union Patriotique

 

 

 

EFE -. La lettre du groupe néoparamilitaire « Aigles noirs » est signée par le « Bloc DC Capital ». Ses auteurs intimident les activistes en les accusant d’inciter « les communautés à se soulever et réclamer leurs soi-disant droits » et menacent de mort divers mouvements sociaux pour leur prétendu abus envers le président colombien Juan Manuel Santos.

Plusieurs organisations de la Marche Patriotique, un nouveau mouvement politique de gauche colombien, ont été menacées par les paramilitaires autodénominé « Aigles noirs » à travers une lettre adressée au président du syndicat agraire Fensuagro Alirio Garcia.

Le message, chargé d’insultes et daté du mois de mai à Cudinamarca (département central de la Colombie), a déclaré « cible militaire » les directions de douze organisations accusées d’être « financées par la guérilla pour travailler avec la population et la construction d’un nouveau mouvement ».

La missive accuse ces organisations d’être membres de l’Union patriotique (UP), un parti de gauche né dans les années quatre-vingt qui a disparu à cause de l’assassinat systématique de milliers de ses membres par les forces de sécurité de l’État et les paramilitaires.

Les organisations menacées sont le syndicat Fensuagro, l’Association paysanne des personnes déplacées (Asocamde), la Coordination nationale des personnes déplacées (CND), l’Association nationale des personnes déplacées de Colombie (Andescol), la Coordination Nationale des Organisations agraires et populaires (Conap) ou Reiniciar, dédié à la défense des droits humains.

Il faut ajouter le Bureau nationale des étudiants (Mane), Funhascol, l’Association nationale pour l’aide au développement (Andas), le Bureau national des victimes, la Maison de l’amitié avec le Venezuela et la Fédération nationale syndicale nouveau leadership paysan.

Les « Aigles noirs », un des groupes neoparamilitaires qui ont émergé après les démobilisations entre 2003 et 2006 des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), avertissent les personnes menacées qu’il « leur reste peu de jours pour quitter la ville » et les taxent d’être « l’avant-garde de la guérilla dans les villes ».

La lettre, dont a eu accès l’agence de nouvelles EFE, est signée par le « Bloc DC Capital ». Ses auteurs intimident les activistes en les accusant d’inciter « les communautés à se soulever et réclamer leurs soi-disant droits, leurs terres et d’autres supposés avantages en raison d’être des personnes déplacées ou des victimes de l’Etat ».

Elle dit aussi « qu’ils abusent de l’énorme bonne volonté » du président Juan Manuel Santos.

La Marche Patriotique s’est faite connaître à Bogota en avril avec une grande manifestation pacifique dans les rues de la capitale et a rassemblé des milliers de personnes venant de tout le pays.

C’est un mouvement qui vise à occuper l’espace politique laissé par l’Union patriotique et qui, ensemble avec le Pôle démocratique alternatif (PDA), constitue la seule opposition au gouvernement d’unité nationale du président Santos.

Les « Aigles noirs » finalisent la lettre avec leur volonté de « finir rapidement avec ce fléau que représente l’UP pour la Colombie ».

A ces menaces s’ajoutent deux cas de disparition forcée et l’assassinat de deux autres membres de la Marche Patriotique, selon les rapports de l’organisation ces faits se seraient produits depuis leur lancement officiel en avril passé.

Publié le 15 mai 2012 sur http://www.pcv-venezuela.org/

Traduction EM pour ww.hastasiempre.info

Source : Hasta siempre comandante » Les paramilitaires « Aigles noirs » menacent de tuer les membres de la Marche Patriotique de Colombie

 

 

A propos des Autodéfenses Unies de Colombie :

(....)

15 juillet 2003: l’accord de « Santafé de Ralito » inclut un cessez-le-feu unilatéral avec la démobilisation progressive des 10 000 à 20 000 combattants des AUC. Fin 2006 des révélations de presse puis de la Justice montreront que les chefs paramilitaires débattaient alors en interne pour savoir s’ils devaient pour former un parti unique dans lequel les démobilisés paramilitaires pourraient participer directement à l’élection de 2006. Ils optèrent pour continuer à appuyer la réélection d’Uribe en espérant qu'un nouveau Congrès permettrait de remodeler la loi Justice et Paix, encore en projet.

(...)

Fin 2006, début du scandale de la parapolitique, avec les premières révélations de presse démontrant que les chefs paramilitaires et des dirigeants politiques se réunissaient afin de planifier une stratégie pour l’élection de 200623.

 

 

Source : Autodéfenses unies de Colombie — Wikipédia

 

Los Aguilas Negras


Les Águilas Negras (Aigles Noirs) sont un ensemble de groupes armés colombiens, parfois considérés comme la troisième génération de groupes paramilitaires, succédant en cela aux Autodefensas Unidas de Colombia.

(...)

Le groupe est majoritairement présent dans le nord du pays. Son fondateur et chef serait Vicente Castaño-Gil 3, un des fondateurs des AUC qui a refusé le processus de démobilisation engagé avec le gouvernement du président Álvaro Uribe. Il est recherché pour différents crimes dont l'assassinat de son frère Carlos Castaño. Les Águilas Negras passent pour recruter des membres des AUC qui refusent également cette démobilisation : la plupart des commandants de groupe des Águilas Negras seraient d'anciens cadres des AUC4. En 2010, les Águilas Negras sont inclus sur la liste des 40 « prédateurs de la liberté de la presse » par Reporters sans frontières, en particulier pour des intimidations et des violences contre des journalistes opposés au régime d'Álvaro Uribe, en particulier dans le nord du pays5.

 

Source : Águilas Negras — Wikipédia

 

 

Pour info et illustration : Tract que les Aguillas Negras ont fait circuler l'hiver passé dans l'état de Guarico (Colombie)

Le titre :  L'heure du nettoyage social est venue 

 

 


Source : Descubriendo verdades: Denuncian que paramilitares de Uribe, aliado de Capriles (MUD), siembran terror en el estado Guárico

 En gros le contenu : Des drogués au sidaïques en passant par ceux qui traînent dans les rues,  clochards, voleurs , dealers,  l'heure est venue de l'élimination. (Ils pourraient aussi bien commencer par eux-même cela arrangerait tout le monde)

Ils ont décidé de s'en prendre à la "violence" par la VIOLENCE, mais ils ne sont pas responsables  des innocents qui seront  massacrés parmi d'autres. Ils conseille aux jeunes de travailler bien à l'école et de rester avec leurs parents... et le dialogue familial. salvateur.

Et bien sur : "Tu décides tu es avec nous ou contre nous"

On se demande s'ils croient ce qu'ils racontent, s'ils se racontent des histoires à eux-mêmes, ou s'ils contruisent un façade ?

 

 

Bref, ils n'aiment ni les militants, ni les clochards, ni..., ni...., ni....

A part Alvaro ils n'aiment pas grand monde, at encore est-ce de l'amour ou de l'intérêt, vu le panier de crabe on s'interroge ?

 

Et donc nous avons une candidate présidentielle qui doit la vie au blindage de son véhicule, on a des potes à Uribe pas très sympas et qui aiment le nettoyage et on a aussi ceci...

 

 

 

"Rappelle-toi que AUV (Alvaro uribe Velez) apporte les ressources et les contacts avec les Etats-Unis.

On fait ce qu’il dit ou nous restons sans l’unique carte.

Pour lui la Media Luna (les Etats Andins plus Zulia) et pour le Venezuela le restant du pays, c’est mieux que rien. C’est égal, ces états sont déjà pratiquement colombiens.

Lui va être président de Colombie, et sa mission, je présume est d’an finir avec ce cancer de régime par quelque chemin que ce soit, mais la question à présent est que se renforce l’un des deux, Leopoldo Lopez ou Henrique Capriles."

Soit ; un Uribe décidé à redevenir président de Colombie

 


Mais bien sûr seuls les esprits mal tournés s'imagineraient qu'Uribe pourrait être pour quelque chose dans l'attentat manqué.

 

http://2.bp.blogspot.com/-ve1FvXjf6ak/UDUEyC7iykI/AAAAAAAAFEs/043HXjd-07o/s1600/543.jpg

miércoles, 22 de agosto de 2012

Denuncian que paramilitares de Uribe, aliado de Capriles (MUD), siembran terror en el estado Guárico
Leopoldo López, Coordinador de la Campaña de Capriles, con Álvaro Uribe
- See more at: http://percy-francisco.blogspot.be/2012/08/denuncian-que-paramilitares-de-uribe.html#sthash.TAmNeLnP.dpuf
«Águilas Negras»


Leopoldo López, Coordinador de la Campaña de Capriles, con Álvaro Uribe San Juan de los Morros, 21 ago. 2012, Tribuna Popular TP

Comme seul les esprits mal tournés pourraient croire qu'il veuille faire descendre Léopold pour les besoin de la cause... pourtant Leopold lui n'a eu aucun mal à le croire et c'est sans se faire prier qu'il s'est réfugier dans les bras de son ennemi Diosdado Cabello pour qu'il le protège contre ses amis....

 

Que du vilain monde, je vou dis...


 

Pour en savoir plus sur  l'histoire de d'Alvaro et Léopold :

 

Venezuela : mais qui est donc Leopolo Lopez ?

 

Venezuela : sacré panier de crabes

 

A suivre...

Anne W

Partager cet article
Repost0
26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 04:14

 

 

 

 

 

 

LeopoldoLopez630TSJ-1

Leopoldo López, inquiet ? On le serait à sa place...

 

 

Quelques dernières brèves du Venezuela, qui dévoilent d’avantage les plans de cette extrême-droite latino qui est encore bien plus sordide mais aussi plus divisée qu’on ne pouvait l’imaginer.

Leopoldo López, le meneur du chaos des petits maîtres ennovembre 2011 avait conclu un accord avec l’ex-président  de Colombie et  chef du parti d’extrême-droite du continent Sud Unomerica, Alvaro UribeL Le 12 février 2012, se déroulait les primaires des présidentielles pour la MUD, l’alliance de l’opposition vénézuélienne. López qui espérait être l’heureux élu avait conclu un accord anticipé avec Uribe dont il voulait faire son conseiller présidentiel en matière de sécurité, le modèle paramilitaire assassin de la Colombie Uribiste représentant son idéal en matière de sécurité…

Malgré son éviction dans ses primaires qui avaient vu la victoire de son frère ennemi Henrique Capriles – autre rejeton (ainsi que l’autre affreuse du trio infernal Machado) du 1/10.000 des familles les plus riches du Venezuela – López avait poursuivi sa collaboration avec Uribe, et la préparation de troupes de paramilitaires, composés de jeunes formés à Miami grâce à des bourse, ais aussi d’une force de 20 000 hommes faisant partie des bataillons démobilisés des Autodéfense Unie de Colombie, l’armée personnelle d’Uribe qui totalisaient 46 000 paramilitaires qui ont semé la terreur et la mort dans ce pays et y sont toujours actifs, ainsi que dans l’état de Táchira au Venezuela et la zone frontière en Colombie, lieu de narcotrafic ais aussi de passage en contrebande vers la Colombie des produits « escamotés » pour créer au Venezuela une pénurie artificielle de produits essentiels afin de faire monter le mécontentement populaire.

Mardi passé, le 18 après avoir prononcé un discours pour les manifestants qu’il avait convoqué, les incitant à continuer « d’occuper la rue » López accusé d’être auteur intellectuel des meurtres commis par ses partisans, s’était rendu aux autorités du pays. Il a depuis été inculpé.

 

Diosdado Cabello,le président de l’Assemblée Nationale du Venezuela, s’était rendu les jours précédents chez les parent de López, qui était en cavale, pour leur apporter les preuves que leur fils était la victime désignée d’un meurtre qui serait commis sous fausse bannière par son propre camp, pour faire exploser la violence dans le pays, rendu ingouvernable et amenant la chute du gouvernement.


RENDON URIBE Uribe et Rendon

Aujourd’hui nous en apprenons un peu plus sur ce « meurtre entre amis ». Nous découvrons que derrière cet assassinat programmé se trouvait non seulement Uribe mais un autre sale type de tous les mauvais coups, le salisseur professionnel de réputation, J.J. Rendon, un conseiller de campagne électoral, qui a récemment contribué à organiser au Honduras la plus complexe fraude électorale jamais commise, il fut avant cela, conseiller de campagne de Caprilez Radonski.

Les plans de meurtre trouve leur origine aux E.U. dont Uribe est l’interlocuteur privilégié, un complice de longue date, sacrifiant le peuple qui l’avait élu aux intérêt supérieur de Washington, ce qui lui vaut aujourd’hui quelques problèmes judiciaires, une broutille à côté des crimes et opération de terreur qu’il a personnellement ordonné, sans parler de son implication dans les réseaux du narcotrafic organisé par la DEA.

Le pot au rose a été révélé grâce à l’interception d’un courrier entre JJ Rendon et un troisième larron, qui désigne López comme un pion a sacrifier, selon les ordres transmis par AUV (Alvaro Uribe Velez)… que du vilain monde.

Mais dans la foulée,  grâce à un autre courriel intercepté, antérieur, on en apprend d’avantage sur les objectifs du plan mis en œuvre qui impliquent aussi, rien de surprenant, le magnicide de Maduro et la division du pays dont les états de la Media Luna (Andins dont Tachira + Zulia)  devraient être rattachés à la Colombie où Uribe entend bien se faire réélire comme président aux prochaines élection.

On peut supposer, sans trop de risque de se tromper, que l’attentat manqué hier contre le candidat aux présidentielle de l’Union Patriotique en Colombie, est une autre partie de ce même plan.

 

Anne Wolff

 

Un des mails intercepté :

 

 

 

 

 

Rappelle-toi que AUV (Alvaro uribe Velez) apporte les ressources et les contacts avec les Etats-Unis.

On fait ce qu’il dit ou nous restons sans l’unique carte.

Pour lui la Media Luna (les Etats Andins plus Zulia) et pour le Venezuela le restant du pays, c’est mieux que rien. C’est égal, ces états sont déjà pratiquement colombiens.

Lui va être président de Colombie, et sa mission, je présume est d’an finir avec ce cancer de régime par quelque chemin que ce soit, mais la question à présent est que se renforce l’un des deux, Leopoldo Lopez ou Henrique Capriles.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 22:11

 

 

Après enquête, arrestation au Venezuela de celui qui a appelé à tuer la fille du président de l’Assemblée Nationale Diosdados Cabello

 

 

Tuit fascista incitando al asesinato

 

 

 

La fille de Diosdado Cabello étudie dans un collège de San Antonio de Los Altos, je dis qu’il faut la tuer pour que ce maudit souffre.

Cesar Cruz

 


 

Un an de prison USA l’internaute qui appelle à tuer Obama

Un an et demi Espagne l’internaute qui appelle à tuer Rajoy (il lui donne des allergies)

Un an de prison, chacun, pour cinq internautes basques qui ont écrit un billet en mémoire d’une militante morte il y a 15 ans en manipulant des explosifs : Apologie  et incitation au terrorisme. 

 

 

Daniela Cabello y César Eduardo Cruz

Daniela Cabello y César Eduardo Cruz
Credito: @Daniella_Cc

 

 

 

Et voilà, la réponse bolivarienne, chaviste appelez le comme vous voulez, peu importe, ce qui importe c’est de comprendre qu’au Venezuela, aujourd’hui, il y a un peuple qui tend la main à ceux qui pris de folie veulent les tuer, brûler leur maison, leur causer autant de souffrances que possible… 

 


La fille de Diosdado Cabello, président de l’Assemblée Nationale du Venezuela, Daniela Cabello sert la main de celui qui appelait à la tuer !

 

 

“En mi casa no me enseñaron a odiar ni mucho menos a guardar rencor! Yo pido por La Paz! Por la Vida! Por Venezuela!”

Daniela

 


et que cela c’est l’espoir du monde qui se joue… l’amour ou la haine… chacun en soi et pour soi… rompre les chaînes de destruction... les bolivariens sont des chrétiens au plus beau sens de ce terme.... même pour ceux qui comme moi ne croient pas en Dieu, encore moins en son église, ... tendre la main,ce n'est pas tendre l'autre joue, c'est rompre l'enchaînement des causes et des effets pour un nouveau départ....

En finir une fois pour toute avec ce monde de haine et de destruction, partout pour toujours, ce sera long, mais c’est la seule issue pour l’humanité.

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 20:27

 

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/images/cache/600x333/crop/images%7Ccms-image-000025950.jpg

 

Laurent Saleh est un des plus ardent opposant au gouvernement de Nicolas Maduro.

Dans le panorama confus de la situation politique au Venezuela à tous les coups des liens surgissent avec la Colombie. Dans cette dernière crise, on a vu se manifester, tant les appuis à la révolution Chaviste de la part de groupes bolivariens que les proclamations de soutien à l’opposition, parmi ces dernier apparait un protagoniste, le jeune activiste Lorent Saleh, et ses liens avec les groupes de la droite colombienne. Toute une histoire !

 

 

 

Son activisme pourrait être comparable à celui de n’importe quel indigné par le système de gouvernement et économique appliqué par la Révolution Socialiste. Cependant, tous les citoyens qui protestent ou réclament des réformes n’ont pas le profil international et les relations de Saleh en Amérique Latine.

 

 

 

La première  de ces connexions est un groupe d’activistes appelé “Opération Libertad”. Sur la page internet de cette organisation elle déclare son ambition d’être une Organisation Non gouvernementale de caractère continental et dans son chapitre vénézuélien, elle ne se caractérise pas particulièrement par ses appel à une action pacifique, comme le prouve son profil Facebook.

 

 

 

 http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=452&ImageHeight=312&ImageId=25947

 

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=522&ImageHeight=236&ImageId=25948

 

 

 

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageId=25942

 



 

 

Saleh leader étudiant de 26 ans, a été un visiteur assidu de la Colombie où il s’est réuni par le passé avec plusieurs des membres les plus représentatifs de l’Uribisme et de la droite colombienne comme Pablo Victoria Wilches, José Obdulio Gaviria, Francisco Santos  et l’ex président Uribe Velez lui-même.

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=305&ImageHeight=277&ImageId=25932

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=476&ImageHeight=411&ImageId=25933

 

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=486&ImageHeight=365&ImageId=25937

 

 

 

 

 

 

Ses réunions avec la principale force d’opposition au gouvernement de Santos et à la paix négociée avec les FARC se voit abondement reflétée sur son profil tweeter personnel dans lequel il n’hésite pas à qualifier le processus de paix dirigé par le président Juan Manuel Santos de trahison. En plus, il y célèbre la destitution du maire de Bogota, Gustavo Petro, le 9 décembre 2013.

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=292&ImageHeight=346&ImageId=25930

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=512&ImageHeight=394&ImageId=25943

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=516&ImageHeight=378&ImageId=25931

 

Les relations avec l’uribisme ne se limite pas à des photos et des réunions, le 14 août 2013, Operacion Libertad a tenu un séminaire sur la démocratie en Amérique Latine en présence de Maria Fernanda Cabal, candidate à la Chambre du Centro Democratico, l’extrêmiste de droite, Ricardo Puentes Melo et le candidat au Sénat, José Obdulio Gaviria, parmi d’autres notables dirigeants de la droite

 

 

 


http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=459&ImageHeight=462&ImageId=25934



 

Sa proximité avec la droite colombienne n’est pas un délit, mais un indice que ceux qui alimentent la paranoïa anti-chaviste,  sont en contact avec des groupes en affinité avec le nazisme., ce qui suggère d’autres affinités idéologiques

 http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageId=25946

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la fin de la semaine dernière, le journaliste Gustavo Rugeles a publié des photos du lancement, à Bogota, le 6 juin dernier, d’un mouvement qui se fait appeler Alliance Nationaliste pour la Liberté. Saleh assistait à cet événement ainsi que Pablo Victoria Wilches  , dirigeant conservateur, et   une des figures visibles du mouvement néonazi Tercera Fuerza. Dans le manifeste de l’Alliance ont peut lire qu’ils sont « Antisionistes, Anticapitalistes et Anticommunistes… et en plus on peut lire sur leur compte Facebook, qu’ils se sentent personnellement visé par le « No Pasaran » lancé par le maire Gustavo Petro contre le fascisme et qu’il constitue un défi les concernant. Ils présentent également des activités de plein air au cours desquelles sont menées des formations politiques et paramilitaires.

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=494&ImageHeight=385&ImageId=25940

 

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=339&ImageHeight=480&ImageId=25945


Depuis que la crise actuelle a commencé au Venezuela, il y a une semaine, l’activisme colombien contre le gouvernement de Nicolas Maduro s’est renforcé, une de ces manifestations fut la permanence d’un groupe de colombiens face à l’Ambassade e Venezuela à Bogota, parmi lequel se trouvait Rodrigo Obregon, activiste de la droite et pro militarisation. La nuit du 18 février ce groupe a compté avec la participation d’autres personnes. Une d’elles était l’actuel candidat à la chambre des représentants de Bogota, José James Uscátegui, fils du général Jaime Humberto Uscátegui condamné pour sa responsabilité dans le massacre de Mapiripán.

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=616&ImageHeight=379&ImageId=25944

 

 

Le jour suivant cette permanence le candidat Uscatégui a accueilli à l’aéroport El Dorado, de Bogota, Laurent Saleh, qui venait dans ce  pays avec pour mission de chercher des appuis internationaux pour l’opposition vénézuélienne. La réunion entre les deux jeunes leaders a été immortalisée par des photographies et des vidéos. Cependant ce qui n’a pas été gravé, c’est le résultat de la réunion entre Uscatégui et Saleh, mais on peut tenir compte de ce qu’a publié le vénézuélien sur son compte Tweeter, il y affirme que sa réunion avec le candidat à la Chambre avait pour but de rallier l’appui de militaires colombiens qui veulent en finir avec le mandat chaviste dans le pays voisin.

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=507&ImageHeight=384&ImageId=25939

 


http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageId=25938

 

 

 

 

 

 

Au milieu de la tension politique au Venezuela,   et des accusations réciproques d’avoir des intérêts cachés que se lancent l’opposition et le gouvernement, il est évident que la proximité de ce leader des jeunes vénézuéliens avec les membres de la droite colombienne semble être un détail qui alimente encore d’avantage les versions données par le gouvernement de Maduro,  concernant le fait que les mains de politiques Colombiens, applaudissent les manifestations contre son gouvernement (c’est peu dire NdT).

 

Traduction Anne Wolff

Escrito por Por: Confidencial Colombia   

 

http://anncol.eu

Via
Descubriendo verdades


Au sujet du néonazisme en Amérique Latine :

 

Néonazisme à la sauce Mexicaine

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Anne Wolff
  • : Comprendre la globalisation, apprendre à y résister
  • Contact

Profil

  • Anne Wolff
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité

No Pub

Malgré les publicités imposées dans sa nouvelles versions qui apparaissent sur ce blog,celui-ci reste un acte gratuit.

Recherche

Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

Toutes Dernières Archives