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Leopoldo López, Coordinador de la Campaña de Capriles, con Álvaro Uribe |
L'opposition sévit à Maracaïbo, 500 arbres abbatus
On ne peut pas comprendre ce qui se passe au Venezuela sans comprendre ce qui se passe au dehors, en trois points Washington, Miami, la Colombie d’Uribe qui est le relais de Washington en Amérique Latine dans la fabrication de ce conflit et de son déroulement. Les trois piliers vénézuéliens de la « rébellion », sont pour les deux premiers Capriles et Lopez, tout autant des créatures de Washington que des poulains d’Uribe, la troisième, Corina Machado, qui depuis l’arrestation de López a pris le relais, elle, travaille directement avec le département d’état US, dans le cadre du programme mis en œuvre par Washington en 2011, lors d’un séminaire qui s’est déroulé à Miami sur le thème « 600 jours pour éradiquer l’autoritarisme chaviste du Venezuela », résumé ici ,
Les USA tirent en ce moment sur la ficelle pour obtenir les conditions d’une intervention officielle. Depuis quelques années, comme il apparaît clairement dans le séminaire cité ci-dessus, Washington ayant compris que le chavisme était indéboulonnable par les urnes a commencé le long travail préalable à une révolution de couleur au Venezuela, cela va jusqu’à un apprentissage des techniques de Gene Sharp, mises au programme tout à fait officiel de certaines universités privées du Venezuela. J’ajouterai à ce sujet qu’il faudrait ouvrir les yeux, la partie pacifique et publique de cette théorie, se double très clairement d’une autre, occulte qui implique le recours à la violence, au terrorisme, en parallèle. En tout lieux où elle a été mise en pratique, on a vu une apparition plus ou moins asynchrone de la composante violente qui va prendre le dessus… un thème à creuser, sur le mode instrumentalisation de la composante démocratique d’opposition qui se visibilise et est ensuite dépassée (voir éliminée) par une composante autoritaire, violente et répressive .
Venezuela, les membres sifrinitos de JAVU s'en prennent aux enfants du peuple. mai 2013
Or, depuis le début, le 12 février de cette rébellion, au Venezuela, de nouveaux rapports ont été produits par l’opposition oligarchique, qui ont filtrés et qui constatent que la révolution de couleur n’est pas possible non plus au Venezuela. La rébellion est restée amplement minoritaire et ponctuelle. Non seulement la base chaviste est trop large et bien implantée, mais nos rebelles n’ont pas réussi à garder la façade de pacifisme qui aurait pu leur rallier une grande partie de l’opposition. Ils ont directement mené des actions violentes, de destruction, qui évoquent la Nuit de Cristal des SA, en plus dilué mais d’une même nature, dont le peuple a été la première victime (le petit peuple en particulier celui qui est coloré, et chaviste étant la cible de ces jeunes fascistes), mais les clases moyennes, blanches ont également subit les conséquence de leur blocus de rues, destructions de transports public et paralysie des commerces, ainsi que subit leur violence pour ceux qui ont tenté de les contredire ou même de dialoguer avec eux, et pour ceux qui ont été victimes des dispositifs meurtriers utilisés pour créer les barrages, qui ont tué et mutilé sans discernement. Et donc ils se sont également aliéné l’opposition démocratique. Au bout de plusieurs semaines de soulèvement, il apparaît clairement que ce mouvement n’a aucune revendication à formuler, que sa seule action est de tenter de créer les conditions d’un renversement du gouvernement au profit de forces occultes qui le manipule dans le but de prendre le pouvoir sur le pays. Et cela se traduit par de multiples dégâts dont le peuple, y compris les classes moyennes, sont victimes et des dégâts qui vont coûté très cher et prendre du temps à réparer et certains sont tout implement irréversibles, arbres coupés, patrimoine culturel détruit, pollutions irréversibles….
Il apparaît également que, dirigé par des leaders qui n’ont souvent d’étudiants que le nom, rejetons de l’Olympe de l’Oligarchie, et membres d’organisations d’extrême-droite, ce mouvement n’a pas réellement de base, et comme il ne propose aucun programme politique les jeunes qui le rejoignent le font pour se défouler, sans autre objectif que de fiche le bordel. On voit des jeunes remplis de haine qui veulent tout détruire tout de suite, alors que les Révolutions de Couleurs utilisent la sympathie que suscite immanquablement dans de larges couches de l’opinion public, une jeunesse pacifiste et généreuse, désireuse de construire « un avenir meilleur » pour son pays et le monde, le problème : Au Venezuela, la jeunesse qui répond à ses critères est résolument chaviste et désireuse de construire cet avenir meilleur à travers la révolution bolivarienne… et ce malgré qu’elle ait été depuis la première élection de Chavez, la cible privilégiée de l’endoctrinement yankee en vue de déstabilisation.
La guarimba en vacances
Une anecdote qui décrit la manière d’être récurrente de cette jeunesse de nouveaux riches sans éducation produit par l’acculturation yankee… ils sont de ceux qui aiment profiter de l’absence des parents pour organiser des fêtes à la limite de l’orgie ou abondent l’alcool et la drogue, quelques filles d’un milieu plus modeste, souvent fière de l’aubaine, y sont en général invitées pour servir d’exutoire aux pulsions sexuelles des petits maîtres (en l’occurrence au Venezuela qui se sont auto-dénommés « petits requins »). Les fins de fêtes laissent des carnages, de cadavres de bouteilles dont les fonds maculent les fauteuils, tapis… des cendriers renversés, sont répandu à travers la pièce, quelques semi cadavres humains à remettre plus ou moins en état avant de les rendre à leur géniteurs gisent à gauche et à droite… et si quelqu’un d’un peu plus éduqué envisage de remettre un peu d’ordre dans tout cela, la réponse est invariablement « Laisse, la bonne est là pour ça » et la rébellion actuelle au Venezuela et essentiellement composé de tel jeunes qui aimeraient étendre leur fête de décervelés au territoire du Venezuela, avec le petit peuple dans le rôle de la bonne qui va nettoyer les dégâts.
et le peuple nettoie
Et donc le plan de révolution de couleur a foiré faute d’une jeunesse sympathique pour l’incarner aux yeux de l’opinion publique. Et les manipulations médiatiques pour feindre le contraire y compris une répression féroce dont cette généreuse jeunesse pacifiste serait la victime ont été systématiquement dénoncés, mis en évidences, sources à l’appui alors que ce sont multipliés les documents qui montrent les déchaînements de violence incontrôlée (sont-ils drogués) et le peuple qui tant bien que mal répare des dégâts, deux personnes en train de démonter des barricades sont mortes victimes de « tireurs isolés ».
Et donc ce plan au finish entre dans une nouvelle phase et c’est bien ce qui effraye tant la grande majorité du peuple vénézuélien, les 85% qui rejettent cette violence que ceux qui en sont solidaires, et aussi les membres de résistances régionales qui savent que le Venezuela contient la violence dont ils sont victimes, au quotidien.
Deux solutions : l’intervention « humanitaire » officielle dans un état failli au bord de la guerre civile… D’où une immense manipulation médiatique. Mais qui n’atteint ni les gouvernements ni les peuples révolutionnaires d’Amérique Latine qui font bloc et démontent la propagande au fur et à mesure qu’elle est produite.
Les Russes par l’intermédiaire de Lavrov ont également prévenu le département d’état qu’ils analyseraient la moindre tentative d’ingérence « qu’ils ne laisseraient pas se produire ce qui c’est passé en Ukraine »
Et pendant ce temps le peuple manifeste pour la paix et en soutient au gouvernement
Carnaval de El Callao es reconocido como Patrimonio Cultural de Venezuela
80,9% de la población venezolana aprueba instalación de la Conferencia por la Paz