28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:30


 

 

L’« État de droit » et les assassinats étatiques
mercredi 12 décembre 2012
popularité : 5%

L’administration Obama est en train de définir des règles pour les assassinats politiques !! Il va donc falloir que Rouge Midi se résolve à rajouter le mot clef "barbarie" ?

Il y a des moments où des déclarations publiées dans des journaux sont tellement significatives que l’on peut à juste titre prédire qu’elles seront citées pendant plusieurs années à venir.

Tel est le cas d’un éditorial publié le 29 novembre par le New York Times intitulé « Des règles pour les assassinats ciblés » (en anglais, « Rules for Targeted Killing »). Cela marque une autre étape dans le rejet des droits démocratiques fondamentaux et des principes constitutionnels par l’establishment politique américain.

L’éditorial note avec approbation que l’administration Obama est en train de « développer des règles pour déterminer quand tuer des terroristes à travers le monde ».

La création de ces « règles » aurait été motivée par des préoccupations dans l’administration selon lesquelles des « normes et des procédures » devaient être mises en place au cas où adviendrait une défaite d’Obama aux élections. Sans aucun doute, une motivation plus convaincante est la peur qu’un jour ils pourraient tous être trouvés coupables de crimes de guerre. Les nouvelles règles, et l’éditorial du Times lui-même, sont une admission tacite de criminalité.

Néanmoins, le Times fait l’éloge de ce « premier pas vers la reconnaissance que lorsque le gouvernement tue des gens hors du champ de bataille, il doit suivre des directives officielles basées sur l’État de droit – particulièrement lorsque la vie d’un citoyen américain est en jeu. »

Qualifier un tel vocabulaire d’« orwellien » [1] lui rendrait à peine justice.

Les « assassinats ciblés » ou « lorsque le gouvernement tue des gens hors du champ de bataille » sont des euphémismes évidents pour des assassinats par l’État et des meurtres extrajudiciaires, qui sont explicitement interdits par le droit international et proscrit par la Constitution américaine. Pendant les quatre dernières années, l’administration Obama a commis de tels crimes à une échelle industrielle par les attaques de missiles par drones.

Quant au fait que cette politique cible les « terroristes », ce mot est devenu une composante essentielle du jargon administratif de Washington, utilisé pour décrire toute personne qui est perçue comme un obstacle direct ou potentiel aux intérêts américains mondiaux et pour étiqueter, après coup, toute personne que les États-Unis auraient tuée.

L’éditorial reconnaît que la CIA, qui utilise des avions pilotés à distance, a réalisé plus de 320 attentats au Pakistan seulement, tuant au moins 2 560 personnes. Selon les registres tenus par le gouvernement pakistanais, 80 pour cent des morts sont des civils innocents. Des milliers d’autres ont été horriblement mutilés par des missiles Hellfire et ont subi des lésions cérébrales, ont perdu des membres ou ont été victimes de graves brûlures.

On retrouve plusieurs Américains parmi les cibles d’assassinats à distance, dont l’imam natif du Nouveau-Mexique Anwar al-Awlaqi et Samir Khan, tués le 30 septembre de l’année dernière, ainsi que le fils d’Awlaki âgé de 16 ans, Abdulrahman al-Awlaki, tué deux semaines plus tard, tous les trois au Yémen.

Le Times affirme que « les directives officielles fondées sur l’État de droit » doivent être respectées « particulièrement lorsque la vie d’un citoyen américain est en jeu ». L’implication évidente est qu’assassiner un non-citoyen n’est pas une préoccupation majeure et peut être effectué plus ou moins à volonté, une distinction odieuse qui n’existe nulle part dans la Constitution américaine.

La conception plus fondamentale, toutefois, est que « les directives officielles » – l’éditorial souligne ailleurs que les règles d’assassinat… doivent être rigoureuses et formelles – rendent légitime d’une façon ou d’une autre ce qui est sans conteste le crime le plus abominable qu’un gouvernement puisse commettre – tuer quelqu’un sans l’application d’une procédure équitable.

Dire de certaines « règles » ou « directives » adoptées par le pouvoir exécutif pour régir ces meurtres qu’elles sont « fondées sur l’État de droit » est à la fois juridiquement frauduleux et moralement obscène. L’ensemble du programme des assassinats par drones représente une répudiation en pratique des principes fondamentaux du droit, allant de l’habeas corpus au droit de confronter ses accusateurs et au droit à un procès par un jury formé de ses pairs.

Une pratique criminelle en soi ne peut être devenir légale, et encore moins constitutionnelle, en la masquant d’une série de procédures et de règles élaborées en secret en mises en place par de hauts fonctionnaires de l’État. À son époque, le régime nazi a élaboré toutes sortes de procédures secrètes pour justifier les meurtres de masse. Les directives et règles concoctées par Obama et ses conseillers de l’armée et du renseignement au cours des sessions du « mardi de la terreur » ne peuvent pas plus rendre légitime cette pratique que les règles et régulations volumineuses promulguées par le Troisième Reich pouvaient légaliser les meurtres de masse sous les nazis.

Si le gouvernement américain a le pouvoir de mener l’exécution extrajudiciaire de citoyens américains et de non-citoyens outre-mer indifféremment, ce n’est qu’une question de temps – c’est-à-dire une question d’attendre une opportunité politique soigneusement élaborée – avant que le président ordonne un assassinat à l’intérieur des États-Unis.

Cette conclusion est implicite dans l’éditorial du Times, où il est écrit de manière peu convaincante que « des méthodes policières traditionnelles devraient être employées en sol américain ». Le fait que le Times se sente obligé d’inclure ce timide rappel dans son éditorial ne peut vouloir dire que la rédaction du journal est bien consciente que la pratique d’assassinats ciblés aux États-Unis est déjà envisagée activement par l’administration Obama. Rien à ce point-ci n’est « hors de question » lorsqu’il s’agit d’exercer la violence d’État.

L’éditorial soutient que « si un citoyen américain est pris pour cible à l’étranger, l’application d’une procédure équitable est nécessaire ». En quoi va consister cette « procédure équitable » ? Clairement, il ne s’agira en aucun cas des droits garantis par la Constitution des États-Unis. Ce sera plutôt un ensemble de procédures administratives mises sur pied par une clique composée d’officiers militaires, d’agents du renseignement et du président des États-Unis. Ceux-ci agiront à titre de juge, jury et bourreau.

Le New York Times insinue que les règles officielles d’une procédure équitable pourraient être respectées par « la création d’un tribunal spécial, comme le Foreign Intelligence Surveillance Court, qui pourrait évaluer les preuves accumulées avant que le nom d’une personne ciblée ne soit inscrit sur la liste d’assassinat ».

Autrement dit, l’État mettrait en place une Chambre étoilée – un organe secret extralégal – dont la fonction serait d’entériner sans discuter les meurtres ordonnés par la CIA et l’armée, de manière semblable au rôle que joue le tribunal de la FISA face à l’espionnage national par le gouvernement.

Il va sans dire que chaque membre de ce « tribunal spécial » serait aussi un membre de longue date, évalué avec soin, de la bureaucratie des services du renseignement, qui promettrait de garder le secret.

Il y a un peu plus d’une décennie, Washington condamnait publiquement les « assassinats ciblés », un terme inventé par Israël pour justifier son programme illégal d’assassinats contre les Palestiniens. Une génération avant, les assassinats perpétrés par la CIA, qui lui ont donné le surnom de Meurtre inc., avaient fait l’objet de vastes enquêtes du Congrès et d’audiences qui avaient conclu que de tels assassinats étaient illégaux.

Le 5 juin 1975, le New York Times citait avec approbation le maintenant défunt sénateur Frank Church et sa condamnation des assassinats d’État. « Peu importe qui en a donné l’ordre. Un meurtre est un meurtre. Les États-Unis ne sont pas un pays malfaisant et nous ne pouvons tolérer un gouvernement malfaisant. »

Trente-sept ans plus tard, le Times n’a aucune objection de principe aux assassinats. Tout ce qu’il souhaite est que les meurtres soient perpétrés dans le respect de règles bureaucratiques.

L’éditorial du Times offre un aperçu de la mentalité qui domine au sein de couches de plus en plus importantes de l’élite dirigeante et de sa riche périphérie. Ils ne reculeront devant rien – les guerres, le meurtre et la terreur – pour obtenir ce qu’ils veulent.

Par David North et Bill Van Auken

Transmis par Linsay



[1] en référence à Georges Orwell écrivain anglais qui dénonçait les atteintes aux libertés

Source :
L'« État de droit » et les assassinats étatiques - Rouge Midi

 

 


Quelques extraits de Le FBI et l’Opération Condor  pour montrer qu'il n'y a rien de vraiment nouveau dans toute cette histoire, que cela fait un sacrémoment que les gouvernements des USA ne se gènent pas pour éliminer des opposant où ilsle désirent et quand ils le désirent,y compris sur leur territoire. Aujourd'hui deux grandes guerres sont menées par les USA, celle contre le terrorisme et celle contre "les drogues". Au nom de la deuxième des presonnes en lutte pour leur terre, pour la souveraineté de leur pays se font assassiner alors qu'ils n'ont rien à voir avec les narcos.

Les USA et le Royaume-Unis font pression sur les instances internationales pour pouvoir intervenir par des actes de guerre où ils veulent et quand ils veulent sans devoir en référer aux instances internationales sous prétexte qu'il pourrait yavoir urgence.

On arrive à un système d'arbitraire total et nous ferions bien de nousinspirer des leçons du passé pour éclairer le présent et comprendre en quels direction nous entraîne ces dérives.

Mqis ce n'est que la continuation et l'intensification de quelque chose qui n'a jamais cessé d'être pratiqué. Aujourd'hui  il y a une opération de façadisme pour l'opinion publique... et cela ne promet rien de bon !

Le FBI et l’Opération Condor (extraits)


Par Percy Francisco Alvarado Godoy


Il n’est pas exagéré d’avancer que les victimes de cet épisode répugnant furent au nombre de 300 000; beaucoup d’entre elles disparurent et furent assassinées par la répression militaire de cette guerre sale imposée à nos peuples. Des générations entières disparurent, sans l’ombre d’un doute, dans des pays comme le Chili, le Guatemala, l’Argentine, le Salvador. Ce fut la jeunesse qui eut le plus à pâtir de la répression discriminatoire, quelques 80 % des assassinés et disparus avaient un âge qui oscillait entre 21 et 35 ans. D’autres durent se résoudre à un dur exil pour échapper au meurtre.

Cette trame bestiale et répréhensible eut un nom : Opération Condor et fut accomplie par les dictatures militaires et une centaine de terroristes cubains, avec la bienveillance de Washington et l’appui de la CIA et du FBI nord-américain. Pour cela, ils eurent recours au vieil héritage fasciste d’Adolph Hitler. Finalement Condor n’avait pas de différence essentielle avec les opérations nazies comme le fameux décret Nuit et Brouillard. [...]

 

L’Opération Condor fut l’application des plans nord-américains pour garantir la sécurité de sa cours arrière dans la région et représenta l’internationalisation de la terreur de la part de militaires latino-américains, appliquant le schéma de contre-insurrection de la Guerre de Basse Intensité (GBI). Sans l’ombre d’un doute donc, les conditions organisatrices, techniques et financières  pour mener des opérations à grande échelle - coordonnées internationalement,  afin de réprimer conjointement toutes les forces progressistes de la région - furent établies lors d’une rencontre qui eut lieu fin novembre 1975 à Santiago du Chili sous la complaisante direction de Pinochet, à laquelle participèrent le Chili, l’Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l’Uruguay. Les Argentins, comme leurs associés Chiliens, Paraguayens, assumèrent et jouèrent un rôle significatif dans ces plans. Il importe de faire remarquer que les seuls militaires argentins disposèrent d’un nombre de 340 centres de torture et de détention  clandestins, dont les opérateurs étaient des répresseurs militaires.

Les volumineuses contributions apportées par les Etats-Unis pour mener à son terme l’opération Condor incluaient non seulement des grandes sommes d’argent mais aussi de volumineux échanges de renseignements, de conseillers en techniques de torture et des d’équipement prodigués par la Division des Services Techniques de la CIA. [...]


Une troisième phase, plus secrète, de Condor consiste à  former des équipes spéciales des pays membres pour qu’elles voyagent dans le monde entier, et dans des pays non membres; pour mettre en pratique les sanctions [qui incluent] l’assassinat, [des adversaires politiques] des pays membres de l’Opération Condor. Un exemple ; si un [adversaire politique] ou un [appui de l’organisation politique adversaire] est localisé en Europe, une équipe spéciale de l’opération Condor sera envoyée pour  localiser et  surveiller la cible. Quand la localisation et la surveillance ont abouti, une seconde équipe de Condor de rendra sur place pour mener à bien la sanction effective contre la cible. En théorie, un pays fournira de faux passeports à l’équipe d’assassins, formée par des agents d’un pays distinct. L’assassinat de Letelier pourrait avoir été l’œuvre d’une troisième phase de l’opération Condor.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 18:42

 

Deux textes intéressants pour ceux que la question de la légitime violence interpelle ?

On peut redouder que cela devienne une question redondante.

Une critique de certaines stratégies de résistance des anachistes insurrectionnels, versus les désobéissants civils.

De quoi méditer un peu.

 

TIOJ : Déclaration du compagnon Matthew (7 octobre 2012)

Ce Fut Notre Travail. Mais ça ne l’est plus désormais.

Trois ans après le premier article sur This Is Our Job*, j’ai décidé de mettre fin à ce projet anarchiste particulier afin de me consacrer à d’autres projets anarchistes. Tout d’abord, je veux avoir plus de temps pour la traduction et la préparation de la diffusion de livres publiés à travers memory_lapse press, qui est ma propre petite initiative d’édition.

Je ne suis toujours pas sûr de quoi les premiers livres parleront, s’ils voient le jour. L’anarchisme insurrectionnaliste a beaucoup signifié pour moi dans les quatre ou cinq dernières années, mais en toute honnêteté il a aussi eu certains effets négatifs sur ma personne pour que j’en ai le besoin de m’en distancier. Donc peut-être que les livres auront à voir avec des sujets qui sont dans la confrontation et constructifs à la fois, contemporains et historiques, mais portant toujours au cœur l’anti-autoritarisme et la pertinence éternelle de ceux qui voient véritablement le monde à travers son voile mensonger, encore certains que cela devra, pourra, et sera un bien meilleur endroit.

J’ai quelques choses à dire à propos de l’état actuel de l’anarchisme insurrectionnaliste en tant que courant au sein d’un anti-autoritarisme plus large, tout comme sur le rôle et l’efficacité de ce qui est maintenant connu en tant que contre-information comme un moyen de diffuser les nouvelles et discours venant d’anarchistes insurgés. Je dois admettre que j’avais des réticences sur le fait d’aller de l’avant et partager ouvertement ce que j’ai envie de dire, mais comme c’est mon dernier article, je devrais tout de même faire tout ce qui doit être fait.

Depuis mon premier contact avec l’anarchisme insurrectionnaliste, j’ai graduellement distillé certains aspects de la théorie qui est derrière, comme essentielle, et rejeté le reste. Pour moi, un anarchisme insurgé fécond est diffus, illégal, offensif, stratégique, consistant et éthique. Son but premier devrait être l’attaque des infrastructures physiques de la répression, réduisant et handicapant éventuellement ainsi la capacité de la répression à fonctionner. Ce qui en découle n’est pas la destruction radicale de chaque élément de la société telle que nous la connaissons, mais l’ouverture d’un espace dans lequel des initiatives anarchistes constructives peuvent fleurir. Quand la domination est repoussée, la libération va de l’avant.

Mais en pratique ce n’est pas vraiment ce que j’ai observé pour la plupart des groupes d’action et des individus s’engageant dans l’anarchisme insurrectionnaliste. Malgré mon respect énorme pour leur héroïsme, mettant leurs vies en danger pour attaquer l’irrationalité brutale du pouvoir, nombre d’entre eux ont fait preuve de mauvais choix lorsqu’il s’agit de décider des cibles et de l’exécution technique.

Sans pointer du doigt des exemples précis d’attaques que j’ai trouvés particulièrement inutiles – des attaques qui semblent avoir été menées seulement pour faire un communiqué, avoir un peu de publicité sur internet et permettre aux participants de gonfler un peu leurs muscles, voire juste de se mettre en avant – j’ai ressenti que la stratégie de base n’est pas prise en considération par ceux qui s’engagent dans l’anarchisme insurgé. Cela mène à de longues peines de prison pour nombre de compagnon(ne)s, souvent en échange de dommages structurels négligeables, et c’est une équation non viable pour une tendance déjà si marginale qu’elle ne peut être considérée que comme l’avant-garde de l’avant-garde.

Quand on attaque une cible, la première bonne question à se poser est : combien cette cible spécifique participe à la répression (voire même, à quel degré suis-je personnellement réprimé par celle-ci ?), et à quelle hauteur sa destruction causera des difficultés à la répression ? C’est une question simple, mais un coup d’œil sur ce en quoi constitue ces jours-ci l’attaque de l’anarchisme insurrectionnaliste démontre clairement qu’elle n’est pas posée.
L’État déploie des éléments répressifs spécifiques en premières ligne : la police (commissariats, véhicules et autres équipements), les tribunaux (et les bâtiments qui les logent) et les prisons (qui comprennent les entreprises privées et étatiques qui les dirigent). La ligne suivante comprend les agences de renseignement et leurs infrastructures physiques (bureaux, véhicules, ordinateurs et réseaux de communication, etc.). Et finalement, il y a l’infrastructure militaire et tout ce que cela comprend.

Du côté du capitalisme, la répression découle de l’industrie financière, de l’industrie de la publicité, l’industrie manufacturière et celle de la vente, parmi d’autres. Mais prenons par exemple l’industrie financière. Causer des dégâts mineurs (ou même majeurs) à un DAB ou à une succursale est, pour un conglomérat banquier, largement équivalent à une piqûre de moustique. L’infrastructure opérationnelle véritable du capitalisme réside dans les bureaux et les sièges corporatifs, et bien que ces cibles soient difficiles à atteindre, elles ne devraient pas être complètement négligées.

Cependant on attaque rarement ces objectifs étatiques et capitalistes. Est-ce que c’est parce que la peine possible de prison pour saboter à la colle un DAB est moindre que celle qu’on se prend quand on met le feu à un hélicoptère de la police ? Ou bien est-ce que c’est un manque de vision, d’ambition, de capacité, de ressources ? J’aimerais le savoir. Tout ce que je peux dire avec certitude c’est qu’en attaquant ce que je considère comme des objectifs de peu d’importance – objectifs dont la valeur répressive pour le système est si basse que ça serait comme ne rien faire – l’anarchisme insurrectionnaliste est en train de tomber dans le même piège que le reste des courants anarchistes, comptant sur des routines rebattues qui ne conduisent nulle part en dehors du ghetto subculturel de ceux qui sont déjà impliqués dedans.

Comme un ajout à la critique précédente, je veux dire quelque chose au sujet des bombes. Je crois qu’il est clair que l’usage de bombes par des anarchistes insurrectionnalistes devrait ou bien être complètement abandonné, ou du moins être confié à ceux qui ont vraiment des connaissances expertes dans la fabrication d’explosifs improvisés qui soient sûrs et efficaces. Combien de fois nous avons lu que des bombes n’avaient pas explosé, ou qu’elles avaient explosé au mauvais moment, blessant au hasard des passants, ou bien qu’elles avaient explosé comme prévu mais avaient causé peu de dommages ? Sans parler des compagnon(ne)s qui sont morts ou ont été gravement mutilés par l’explosion prématurée de bombes qu’ils/elles essayaient d’utiliser. Je crois vraiment qu’au lieu de bombes il faudrait faire un effort coordonné pour utiliser des engins incendiaires transportables bien conçus, vu qu’un incendie ravageur fera toujours plus de dégât qu’une explosion de basse intensité.

Maintenant au sujet de la contre-information. Ma frustration principale avec This Is Our Job a été que très peu de gens le lisait. C’est peut-être de ma faute, vu que j’aurais pu faire certaines choses pour en faire la promotion. Mais le dilemme reste : si le but de la contre-information est de diffuser – autant que possible- des nouvelles et des discours issus de l’action de l’insurrection anarchiste, alors la contre-information en elle-même doit aller au delà de ce qu’elle fait à l’heure actuelle. Je ne sais pas vraiment comment faire pour que ça arrive, et ces insuffisances m’ont posé problème la majeure partie du temps durant les trois années où This Is Our Job a été actif. Je ne suis pas au courant de la fréquentation qu’ont eu les autres pages de contre-information, sans tenir compte de la langue, mais je peux dire que mes propres chiffres ont été positivement faibles.

Ainsi, étant donné tout ce qui précède, ça semble pertinent de mettre un terme au projet à ce moment précis. Les archives resteront en ligne, sur l’ancien site comme sur l’actuel. J’essaierai toujours de satisfaire les demandes pour récupérer des textes spécifiques postés à certains moments. Et j’apprécie toujours les propositions de traduction du milieu de langue grecque – et espagnole- envoyées à l’adresse mail habituelle : tioj[at]thisisourjob[dot]org. Peut-être que je pourrais les mettre dans un livre un jour.

Pour finir je voudrais remercier tous les compagnon(ne)s qui ont pris du temps pour lire le site régulièrement et qui m’ont contacté personnellement pour me tenir informé, coordonner le travail, m’envoyer des textes à traduire, ou juste pour me saluer. J’espère seulement qu’un jour, d’une façon ou d’une autre, on pourra se rencontrer face à face pour partager un verre, un repas, une bise, et l’intimité chuchotée de notre passion pour la libération.

Vive les rebelles, toujours.

- Matthew (This Is Our Job).

* Le compagnon anarchiste, Matthew, s’est inspiré d’un communiqué d’une jeune rebelle écrit à ses parents durant les batailles de rue de décembre 2008 en Grèce pour donner un nom au blog This is Our Job (c’est notre travail) : “(…) Vous dites que la révolte c’est le désordre et la destruction. Je vous aime. À ma manière, je vous aime. Mais je dois construire mon propre monde pour pouvoir vivre ma vie en liberté, et pour cela, je dois détruire votre monde. C’est le plus important pour moi. Avec vos mots à vous : c’est mon travail [this is my job]”.

Lire la lettre sur le site source : Contra Info

Ou ici :Grèce 2008 - Le blog de hobo-lullaby

 


[La démocratie et l’écologie selon Jean-Marc Ayrault. Cette photo a été prise ces dernières heures à Notre-Dame-des-Landes.]

Source :
Le Manifeste des Desobeissants

 

La désobéissance civile

 

Moriel

 

http://www.monde-libertaire.fr/autogestion/16108-la-desobeissance-civile

 

On ne s’improvise pas désobéissant collectif. Ça se travaille. Dans le désordre et la discipline.

Je me suis rendue à un stage de formation à la désobéissance civile pour connaître les outils de ce mode d’action qui privilégie l’organisation aux dépens de la spontanéité. Il permet de casser les routines des modes traditionnels de revendication – comme une manifestation ou un rassemblement – qui, s’ils sont nécessaires dans un premier temps, sont insuffisants par la suite et minent souvent le moral des « troupes ». Ils doivent alors s’accompagner d’actions plus radicales qui dépassent l’objectif d’information et d’expression d’une opposition pour bloquer un fonctionnement : faire perdre du temps, de l’argent à nos ennemis ou les discréditer aux yeux de l’opinion publique.

Campagne et stratégie collective

Ce type d’actions requiert une stratégie collective : il doit y avoir des paliers dans la lutte. Les désobéissants appellent ça une « campagne », c’est-à-dire un plan d’action. Si on s’accorde sur le fait qu’une poignée de gens ne fera pas tomber le capitalisme et qu’il faut se faire davantage d’alliés que d’ennemis, il faut passer d’abord par des actions légales, même si on les sait inutiles : cela légitime par la suite les actions plus radicales aux yeux de l’opinion publique. Cela met des personnes de notre côté lors de la phase légale des opérations, augmentant ainsi le nombre de gens susceptibles de nous rejoindre dans la radicalité. L’objectif peut ne pas être uniquement l’abolition du capitalisme, vaste programme un peu décourageant par son ampleur, même s’il est présent dans le discours.

Avant de passer à l’action, les désobéissants privilégient rassemblements, manifestations, pétitions, lettres aux élus.

Lorsque vient le moment de l’action, elle est mûrement réfléchie et réclame une

organisation méticuleuse en amont. Au cours du stage auquel j’ai participé, un grand jeu de rôle nous a donné un aperçu des conséquences du manque de préparation et d’organisation d’une action. Un groupe de manifestants devait occuper une préfecture, il en était empêché par les forces de l’ordre. Les participants au jeu étaient soit des agents des forces de l’ordre, soit des manifestants, d’autres avaient un rôle inconnu des autres joueurs. Dans le feu de l’action, on a pu se rendre compte – alors que ce n’était qu’un jeu – quelle importance peut prendre le climat émotionnel généré par une situation inhabituelle : beaucoup de bruit, de stress, ce qui laisse davantage de place à l’impulsivité, aux sentiments, à l’irrationnel, à l’émotionnel plutôt qu’à la raison, aux gestes et aux paroles maîtrisés. Chacun a sa stratégie qu’il considère comme la meilleure. La confusion qui en découle aboutit à des divisions dans les rangs des manifestants. S’organiser en amont permet plus de sérénité, chacun sait ce qu’il a à faire, à dire, et jusqu’où il peut aller dans les initiatives nécessaires pendant la durée de l’action. Cela favorise l’émergence d’une force collective bien utile pendant l’affrontement.

S’organiser, c’est décider ensemble des objectifs de l’action, se choisir une cible et trouver les moyens humains et matériels pour arriver à ses fins. Lors du stage, on apprend que ça ne s’improvise pas, que ça nécessite de se former aux techniques d’élaboration d’une stratégie et de préparation des actions. L’animateur du stage, par ses expériences et sa connaissance du sujet, nous a transmis, dans le temps limité d’un week-end, un peu de son savoir. Il nous a donné une grille de questions à se poser et d’éléments à prendre en compte pour préparer l’action. Cela va du repérage des lieux, du contexte, du matériel à la répartition des rôles.

Les participants se répartissent les rôles selon leurs compétences, leurs forces, leurs faiblesses et leurs envies. Les « actions désobéissantes » ont l’avantage de concerner un éventail large de la population, jeunes, vieux, personnes en petite forme physique… Tous étaient présents au stage et prêts à s’investir dans des modes d’actions radicaux touchant à l’illégalité. La conception « désobéissante » du militant est intéressante car elle fait appel à leur condition d’homme et non à un surhomme héroïque, prêt à tout pour la cause. Elle casse l’image religieuse et orthodoxe du militant qui fait de ses activités une vocation religieuse pétrie de sacrifice, de douleur, de souffrance. Un « militant désobéissant » a des limites et il les connaît. Il va choisir son rôle dans l’action. Il ne va pas s’enchaîner à une grille s’il a trop peur, ne va pas se suspendre à un arbre s’il a le vertige. Il préférera peut-être prendre soin du confort physique et moral de celui qui est attaché (l’activiste) en lui apportant de l’eau, à manger, des vêtements s’il a froid, en le tenant au courant du déroulement de l’action. Il aura le rôle d’« ange gardien ». Les médiateurs, eux, sont chargés du dialogue avec les adversaires : forces de l’ordre, patrons, Il sont censés maintenir un climat serein pour retarder l’évacuation par les forces de l’ordre et faire durer l’action en temporisant et en expliquant la lutte, les revendications… Il y a aussi les preneurs d’images (photographes, cameramen), chargés de relayer l’action auprès des médias indépendants. Les référents-presse s’occupent du contact avec les journaux régionaux, voire nationaux. Ils vont transmettre aux médias le contenu des revendications portées par les participants de l’action.

Les non-violents et les forces de l’ordre

Les désobéissants sont conscients de la répression policière à l’encontre des opposants à l’ordre capitaliste, cet ordre qui privilégie les intérêts d’une minorité (actionnaires, multinationales, banques) aux dépens de la collectivité. Pourtant, ils prônent aussi la non-violence face à des CRS, montrant ainsi qu’ils reconnaissent la personne humaine avant son rôle social. Ils pensent que c’est à la fonction qu’il faut s’attaquer, et non à la personne. Que les forces de l’ordre sont des travailleurs au bas de l’échelle, des pions comme d’autres, pris au piège du salariat. Cette _attitude met en évidence la contradiction qui existe en chacun de nous, à savoir que, même si on cherche à s’émanciper de cette société, on en est tous le produit et nos façons d’être et d’agir dépendent souvent de son fonctionnement. Ainsi, des travailleurs d’une usine polluante qui doit fermer vont se mobiliser pour sauver leur usine, alors qu’elle est nuisible à leur santé et à l’écosystème.

Dans cette logique, les désobéissants ne considèrent pas que les agents des forces de l’ordre sont tous sadiques, même s’il y en a parmi eux. Ils ne pensent pas non plus qu’ils ont tous choisi ce métier pour le simple plaisir de frapper leurs contemporains. Réagir de façon non violente, en faisant preuve d’empathie et en favorisant le dialogue avec les forces de l’ordre, participe à enrayer l’escalade de la violence et aide à l’efficacité de l’action. La violence des manifestants rend légitime et valorise, aux yeux de la population, la fonction répressive des flics. Un manifestant non violent va davantage les surprendre, les renvoyer dans leur contradiction. Et puis, les désobéissants soutiennent l’idée que la stratégie non violente peut induire une division parmi les agents des forces de l’ordre. Il y aura ceux qui continuent à être agressifs et d’autres, plus modérés, qui finissent par se prendre de sympathie pour le manifestant.

Enfin, même s’ils reconnaissent que leur posture non violente n’empêche pas toujours les violences policières, elle peut, avec les techniques qu’elle suppose (le poids mort qui bouge encore, la tortue, le train), faire perdurer l’action et retarder l’évacuation par les forces de l’ordre.

Les rapports avec la presse

Les désobéissants sont conscients que les médias appartiennent à des grands groupes industriels qui sont complices du système en place et desservent l’intérêt de l’être humain au nom de gains financiers. Cette situation ne garantit pas l’objectivité de l’information et peut entraîner la désinformation. Cependant, la réussite des actions non violentes repose en large partie sur leur médiatisation. C’est un moyen de sensibiliser l’opinion publique sur le combat qu’ils mènent et qui légitime la désobéissance. La présence de la presse permet aussi de limiter, voire d’éviter les interventions musclées des forces de l’ordre.

Pour finir, lors d’une action désobéissante, les divergences sont mises de côté au profit d’un objectif commun. Ce type d’action consolide les liens entre militants et donne un côté plaisant au militantisme.

Nos milieux libertaires devraient s’inspirer de ces différentes formes d’action et des acteurs qui les mettent en pratique car ils sont souvent engagés dans les mêmes combats. Je pense nécessaire de sortir de notre microcosme, enfermés que nous sommes dans une posture puritaine qui nous éloigne du commun des mortels. Pour cela, nous devons nous débarrasser d’une vision puriste et manichéenne de l’engagement selon laquelle il y aurait ceux qui veulent changer le système et ceux qui font semblant de le vouloir et qui en sont les complices ! Nous devons rechercher des alliés dans les luttes. Le challenge du libertaire n’est-il pas de porter, au sein de ce terreau de résistances, un discours sur la nécessité de créer société, plus juste et égalitaire, émancipée de tout pouvoir et de toute domination ?

Source : Resistance71 Blog

 

 

Source : Le Manifeste des Desobeissants


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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 11:23

 

Il n'y a rien à dire, mais bien se mettre à réfléchir chacun pour soi à un moment et de se poser la question, quel monde est votre monde ?

Pensez-vous que ceux qui ne collaborent pas avec le système doivent disparaître ?

Ceux dont le système a rendu les modes de vies obsolète, parce qu'il lui faut plusieurs planète pour assurer son mode de production pour un nombre limité de survivants.

 

Pensez vous que chacun a droit au respect et euxmoyens de la digité du seul fait qu'il ou elle existe ?

Alors c'est un autre monde qu'il faut construire et vite... ce genre de monde dans lequel trouve bien quelque chose à faire qui soit utile à tous. Et pour ceux que cet aspect tracasserait : un monde où chaque collectivité trouve bien les moyens de s'arranger à l'amiable avec ses propres paresseux... Quand on s'amuse en travaillant on est plutôt triste pour celui qui n'a pas envie de se bouger le cul...

 

Les stérilisations forcées en Amérique latine

 

Au Pérou, le président Alberto Fujimori (1990-2000) a été accusé de génocide et de crimes contre l'humanité en raison du programme de stérilisation mis en place.


Le gouvernement des USA finance directement ou indirectement les campagnes de stérilisations forcées dans les pays opprimés, à travers les fonds destinés à différentes ONG. L'ancien chef de l'agence nord-américaine chargé du programme de contraception, R. T. Ravenhold, affirmait dans une interview en 1997 que son pays " voulait proportionner les moyens pour pouvoir stériliser un quart des femmes de la planète ".

 

ONU2


 

Aidé par l'ONU et de nombreuses associations " humanitaires ", le gouvernement péruvien a mené et continue de mener une grande campagne de stérilisations forcées.

 

Plus de 300.000 personnes, à plus de 90% des femmes, ont été ainsi stérilisées de manière violente ou à leur insu entre 1995 et 1998 (il y a un peu plus de 12 millions de femmes au Pérou).

L'objectif : détruire les zones appuyant la guerre populaire menée par le Parti Communiste du Pérou.

 

Pour réussir leurs campagnes, l'Etat organise des " festivals ", prétendant organiser gratuitement des consultations chez le médecin, le dentiste, des séances de coiffure.

 

Des fonctionnaires vont rendre visite aux gens le jour dit pour faire en sorte qu'un maximum de femmes viennent, avec tout un lot de pressions psychologiques et physiques.

 

Dans d'autres cas, les femmes furent stérilisées à leur insu, après une visite chez le gynécologue ou lors d'un accouchement, voire dès qu'elle restait à l'hôpital.

Dans certaines zones, les vivres ne parviennent que si les campagnes de stérilisation sont acceptées ; dans de nombreux cas c'est la police qui arrête des femmes au hasard, après les marchés, les amenant au commissariat où elles se font stériliser. Des pressions sont également effectuées les conjoints.


 

Les stérilisations forcées : une campagne systématique

 

Il va de soi que ces campagnes se déroulent quel que soit l'âge des femmes, leur situation sociale ou leur état physique. Les stérilisations se déroulent en 10 minutes (il faut normalement au moins une demi-heure) dans des conditions hygiéniques désastreuses, et sans aucun accompagnement psychologique (des troubles psychosomatiques s'ensuivant).

 

Le ministre péruvien de la Santé Motta devait même dire au micro de " Radio Programa del Peru " : 1.000 cas de décès sur 100.000 personnes, la campagne est un succès ".

 

L'Etat péruvien a déjà mené quelques campagnes avant 1995. Un premier " programme de planification familiale " se développe sous le Président Alan Garcia (1985-1990), en réponse à l'initiation de la guerre populaire en 1980.


L'année 1991 est " celle de la planification familiale " selon le nouveau président Fujimori, et la continuation des campagnes précédentes.

 

A partir de 1996, la politique de stérilisation est devenue systématique. Avant 1996, le personnel hospitalier était payé entre 3 et 10 dollars par stérilisation ; à partir de 1996 un quota officiel fixe le nombre de stérilisations à effectuer sous peine de licenciement.

 

Ces quotas furent au départ niés par le gouvernement, mais par la suite il fut obligé de les reconnaître, affirmant même qu'il s'agissait d'augmenter les quotas de 50% par année.

 

L'avocate Giulia Tamayo s'était occupée d'archiver les dossiers des stérilisations : elle sera attaquée devant chez elle le 14 mars 1998 ; le 30 juin 1998 son appartement est saccagé alors qu'elle présente au siège de l'ONU à New York la vidéo " Silence et complicité, violence contre les femmes dans les services publics de santé au Pérou " ; le 21 octobre 1998 son domicile est saccagé et tout le matériel emporté (vidéos, caméras, archives, agenda, ordinateurs..).

Selon le gouvernement péruvien, le " programme de planification familiale " s'étend de 1996 à 2000.

 

Parmi les différents programmes, notons celui du REPROSALUD (Programme de santé reproductive dans la communauté), qui est appliqué dans 70% du pays, et consiste en des campagnes de stérilisation.

 

Notons également le " programme d'appui à la planification familiale ", qui vise à stériliser la population pauvre des villes, et est organisé par l'Etat péruvien et différentes ONG (comme Prisma, Pathfinder International).

 


 

L'impérialisme yankee organise les campagnes de stérilisation

 

Les campagnes de stérilisation ne sont pas menées par hasard; elles sont longuement planifiées, initialement par des " organisations non gouvernementales ".

 

Ainsi, depuis 1988, Stephan Mumford et Elton Kessel, deux chercheurs des USA, financés par des groupes réactionnaires, exportent des pilules stérilisantes dans le 1/3 monde : en 10 ans plus de 100.000 femmes ont ainsi été stérilisées (50.000 au Vietnam, 26.000 en Inde, 15.000 au Pakistan, 5.000 au Chili, 4.700 au Bangladesh, 900 en Indonésie, 700 au Costa Rica).


L'objectif est justifié par Mumford de cette manière : " cette explosion [démographique] de la population qui, après l'année 2050, viendra entièrement des immigrés et de leurs enfants, va dominer nos vies, ce sera le chaos et l'anarchie ".


 

usaid logoAu Pérou, les campagnes de stérilisation sont permises par un organisme nord-américain : l'US-AID (Agence Internationale de Développement).

 

L'US-AID a aidé le gouvernement à planifier les campagnes, et a fourni une aide technique, avec le gouvernement anglais et l'UNFPA (organisme de l'ONU consacré à la population mondiale).

 

Fujimori, le dictateur péruvien, a même été le seul chef d'Etat masculin à aller à la conférence mondiale des femmes à Pékin.

 

Utilisant l'idéologie apriste -nationaliste petite-bourgeoise à l'apparence progressiste, c'est-à-dire fasciste- il a rallié les groupes féministes bourgeois.

L'US-AID a ainsi financé des organisations féministes bourgeoises, les intégrant dans des campagnes de " planification familiale ", paravent des campagnes de stérilisation.

 

" Ainsi, ce gouvernement déroule son plan de stérilisation massive, qui implique un plus grand génocide, promu par l'impérialisme yankee à travers l'agence internationale pour le développement (AID) ".


 

Le sens de la politique de stérilisations forcées : attaquer le PCP

 

Pour contrer la guerre populaire, l'impérialisme yankee utilise de nombreux moyens.

 

" La 'guerre de basse intensité' appliquée au Pérou à travers la dictature fasciste de Fujimori et dirigée par l'impérialisme yankee, a une série de composantes 'non militaires' : renseignement, opérations de manipulation psychologiques, affaires civiles et contrôle de la population et des ressources".

 

Ce dernier aspect- contrôle de la population et des ressources- est évidemment très important. Fujimori avait déjà parlé de transformer en Vietnam les zones d'appui du PCP. De fait, " l'impérialisme yankee dans sa guerre de basse intensité conçoit comme facteur de cette guerre le contrôle de la population et des ressources, avec comme objectif le démontage de l'infrastructure d'appui du mouvement révolutionnaire, d'éviter de nouvelles adhésions à sa cause ".

Il s'agit d'attaquer la guerre populaire, et de renforcer le régime en pleine perdition.

 

" L'objectif de la guerre de basse intensité est politique, mais elle [la dictature] est centrée sur le militaire ; les réformes proposées ne sont que les trois tâches de :


· réimpulser (le capitalisme bureaucratique),


· restructurer (le vieil Etat péruvien),


· et anéantir (la guerre populaire).


L'instrument d'action civique dans les mains de l'armée et de la marine est minime et formel, il se fonde sur " l'aide " impérialiste, principalement yankee, à travers l'Agence Internationale de Développement (AID), puisque la crise est profonde, elle coupera ses moyens, et les " œuvres " qu'ils prétendent faire seront destinés à des fins militaires de guerre anti-subversive.. ".

 

 

Les campagnes de stérilisation utilisent des produits extrêmement dangereux pour la santé

 

 

" La méthode de stérilisation non chirurgicale à base de quinacrine employée par la Fondation Mumford fut créée au Chili par Jaime Zipper, dans les années 1970.


Les pilules sont insérées dans l'utérus des femmes, avec un effet très douloureux pour elles : évanouissement, hémorragie menstruelle, fièvre, douleur dorsale et abdominale, mal de tête.

 

Les conséquences à long terme sont encore plus dangereuses.

 

Des études faites dans des laboratoires indépendants ont démontré que la quinacrine est une substance qui provoque la mutation des cellules.

 

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre 60 et 80% des mutagènes sont aussi carcinogènes (cela veut dire que les probabilités de cancer sont énormes) ; cet organisme est opposé à son utilisation.


L'entreprise pharmaceutique fabriquant la quinacrine apparaît dans un article publié dans la Tribune de Genève (20 juin 1998). "

 

Les 300.000 pilules auraient été produites à Sisseln (Suisse), une localité argovienne située sur les bords du Rhin, par Sipharm AG.

 

Sans département de recherche, cette entreprise pharmaceutique compte 83 salariés, travaille " à la commande " et ne commercialise aucun de ses produits sous son nom. " Depuis 1990 nous avons fait trois livraisons à la fondation du Dr Mumford, déclare Fritz Schneiter, directeur du Sipharm. Il ne nous appartient pas d'être la conscience du monde. Nous fabriquons ce que l'on nous demande ".

 

Cette entreprise a reçu l'appui d'une ONG qui travaille activement dans les programmes de " planification familiale " à travers le monde : IMANEH-Suisse (Mutter+Kind) qui siège à Bâle.

 

Le 24 juin dernier, le journal social-démocrate chrétien Le Courrier (Genève) publiait un article intitulé : " Sierre poursuit sa politique d'aide au Tiers-Monde " dans lequel le journal vantait les " mérites " d'un " projet de développement au Vietnam " financé par les communes de Sierre (Suisse romande) et Köniz (Suisse allemande), projet initié par l'Association suisse pour le planning familial et l'éducation sexuelle (ASPFES).

 

Hermann-Michel Hagmann, l'un des responsables du projet, déclarait à ce propos : " La Confédération assume la responsabilité première de l'aide au développement ".

 

Pour mener à bien son projet, l'ASPFES doit pouvoir collaborer avec une association déjà installée dans le pays : la Vietnam Family Planning Association (VINAPFA), l'organe de l'International Planned Parenthood Federation, qui offre au projet suisse toutes les structures nécessaires.

 

Selon " Le Courrier ", " dans certaines régions de plaine, le gouvernement vietnamien est parvenu à mettre sur pied une planification familiale permettant une baisse notable de la natalité ". Ce projet financé par la Confédération à travers la fameuse " aide au développement " est directement lié aux campagnes de stérilisations forcées yankees faites par le biais de la Fondation Mumford.


 

La campagne de stérilisation forcée au Mexique avec la complicité de l'ONU

 

Récemment différentes organisations au Mexique ont dénoncé les campagnes de stérilisations forcées du gouvernement américain à l'encontre du peuple mexicain, principalement la paysannerie pauvre.

 

En effet, les campagnes de stérilisation forcées sont destinées à anéantir la pauvreté en supprimant les pauvres. D'autre part, le Fond de la Population des Nations-Unies (FPNU) a signalé au gouvernement mexicain la possibilité de négocier une partie de la dette extérieure mexicaine en échange de la mise en application d'un programme de " planification Familiale ".


 

Le représentant du FPNU au Mexique, Rainer Rosenbaum, affirmait que 15,5 millions de dollars destinés à la "Planification familiale " sont insuffisants, et que " les pays comme le Mexique requièrent des recours complémentaires multilatéraux, ainsi que l'appui décidé des Organisations Non Gouvernementales (ONG) locales, nationales et internationales, ainsi que la participation active du secteur privé (..).


 

Il existe la possibilité d'une négociation entre les pays créanciers et les pays endettés pour qu'une partie des intérêts non payés soient destinés aux programmes contraceptifs.


 

Le rôle de Pathfinder International

 

Pathfinder International est une ONG financé par le gouvernement yankee et travaillant dans le domaine de la "planification familiale ".

 

Ses origines datent du début du siècle, et correspondent à celles du mouvement eugéniste. Au début de l'utilisation des contraceptifs de manière massive, les adeptes de l'eugénisme craignaient que le contrôle des naissances soient pratiqué envers les classes dirigeantes, " éduqués ", pendant que les pauvres " inonderaient " la planète avec des familles nombreuses.

 

Margaret Sanger, fondatrice de la plus grande organisation de planification familiale au monde, " Planned Parenthood ", compte mettre fin à ce danger. Sanger signalait à ce propos : " L'objectif principal du contrôle des naissances est celui-ci : augmenter le nombre d'enfants en bonne condition et diminuer le nombre d'enfants en mauvaise condition " .

 

La revue " The Birth Control Review ", éditée par elle de 1917 à 1938, était favorable à l'eugénisme ; Sanger et quelques uns de ses collaborateurs approuveront les lois nazies de stérilisations forcées.

 

La première clinique pour la stérilisation forcée établie par Sanger se trouvait dans un quartier pauvre de New York où habitaient des immigrés juifs et latino-américains ; cette clinique fut financée par le mouvement eugéniste.

 

Pathfinder-International.jpeg Sanger proposa en 1939 à Clarence Gamble, le futur héritier d'une partie de la fortune de l'entreprise " Proter & Gamble ", un plan pour promouvoir le contrôle des naissances dans la communauté noire américaine. Gamble fonda par la suite "Pathfinder International ", qui est actif dans le domaine du contrôle démographique.

 

En 1995, l'organisation comptait avec un budget de 43 millions de dollars ; 92,5% de ce chiffre provient du gouvernement des USA.

 

En plus de Margaret Sanger et Clarence Gamble, il existe d'autres sombres et sinistres personnages favorables au mouvement eugéniste aux USA, comme par exemple Alan Guttmachler, vice-président de l'" American Eugenics Society" et président de " Planned Parenthood " pendant plusieurs années ; Jean D. Rockfeller Senior ; John Rockfeller Junior et John Rockfeller III, ce dernier étant le fondateur de " Council Population ", une autre organisation active dans le programme de contraception.

 

Le gouvernement des USA finance directement ou indirectement les campagnes de stérilisations forcées dans les pays opprimés, à travers les fonds destinés à différentes ONG. L'ancien chef de l'agence nord-américaine chargé du programme de contraception, R. T. Ravenhold, affirmait dans une interview en 1997 que son pays " voulait proportionner les moyens pour pouvoir stériliser un quart des femmes de la planète ".

 

Dans certains pays cet objectif a déjà été dépassé, comme dans quelques régions du Brésil où plus de la moitié des femmes ont été stérilisées.

 

Récemment s'est déroulé aux Philippines un programme de stérilisation forcée promue par l'Organisation Mondiale de la Santé, ici encore dans un pays où la Guerre Populaire est très forte.

 

La plupart des femmes ont été stérilisées alors qu'elles pensaient qu'il s'agissait d'une campagne de vaccination contre le tétanos. On leur a injecté une substance les stérilisant ; depuis plusieurs années l'OMS est à la recherche d'un vaccin qui permet de manipuler le système immunitaire du corps humain de manière à ce que la femme soit poussée à avorter dès le début de la grossesse .

 

Archives communistes

 

AJOUT

 

Au Pérou, le président Alberto Fujimori (1990-2000) a été accusé de génocide et de crimes contre l'humanité en raison du programme de stérilisation mis en place. Le Pérou avait alors mis en place un programme de stérilisations forcées contre des Amérindiennes (essentiellement des Quechuas), au nom d'un « plan de santé publique », présenté le 28 juillet 1995. Le plan était financé principalement par l'USAID (36 millions de dollars) et, loin derrière, le Fonds de population des Nations Unies (UNFPA). Le 9 septembre 1995, Fujimori présente un projet de loi modifiant la « loi générale de la population », afin d'autoriser la stérilisation. Des méthodes de contraception sont aussi légalisées, toutes sortes de mesures auxquelles s'opposent fortement l'Eglise catholique ainsi que l'Opus Dei. En février 1996, l'OMS elle-même félicite alors Fujimori pour son plan de contrôle démographique.


 

Le ministre de la santé Luis Solari institue en septembre 2001 une commission spéciale sur les activités d’anticonception chirurgicale volontaire (AVQ), tandis qu'une commission parlementaire chargée d'enquêter sur les « irrégularités » du programme est mise sur pied. En juillet 2002, le Rapport final commandé par le ministère de la Santé montre qu'entre 1995 et 2000, 331 600 femmes ont été stérilisées, tandis que 25 590 hommes subissaient une vasectomie. Le plan, qui avait comme objectif de diminuer le nombre de naissances dans les secteurs pauvres de la société péruvienne, visait essentiellement les indigènes des zones déshéritées.

 

Selon l'accusation de la députée Dora Núñez Dávila en septembre 2003, 400 000 Amérindiennes auraient ainsi été stérilisées dans les années 1990. Des documents prouvent que le président Fujimori était informé, mois par mois, du nombre d'interventions réalisées, par les services de ses ex-ministres de la santé, Eduardo Yong Motta (1994-96), Marino Costa Bauer (1996-1999) et Alejandro Aguinaga (1999-2000). Une enquête de la sociologue Giulia Tamayo, Nada Personal (Rien de personnel), montre que des quotas avaient été fixés aux médecins. Selon Le Monde diplomatique, des « festivals de ligatures des trompes » (sic) étaient organisés dans les campagnes et les pueblos jóvenes (bidonvilles). En 1996, il y eut, selon les chiffres officiels, 81 762 ligatures de trompes, le pic étant atteint l'année suivante, avec 109 689 ligatures, pour seulement 25 995 en 1998.

 

Wikipedia

 

http://www.mleray.info/article-les-sterilisations-forcees-en-amerique-latine-113587706.html

 

A lire également


Slovaquie : la stérilisation forcée des Roms


Ecouter Vanda Durbakova, c’est admirer d’un seul coup le travail de porte-parole. Choisir les mots qui dénoncent, ceux qui protègent les victimes, porter leur combat sans impudeur. Et répéter inlassablement, depuis près de dix ans, que des femmes roms slovaques ont été massivement victimes

de stérilisations forcées, et qu'il y a très peu de raisons pour qu'elles ne le soient pas encore aujourd'hui. Fin 2012. Ecouter l’avocate Vanda Durbakova (photo DR), c’est aussi plonger dans ce genre […]

Fondateur de Microsoft et l'un des hommes les plus cousus d’or du monde, Bill Gates donne l’image d’un philanthrope bienveillant qui, grâce à ses milliards par l’intermédiaire de sa fondation Bill & Melinda Gates (exemptée d’impôts), combat la maladie, résout la disette alimentaire en Afrique et allège la pauvreté. Lors d’une récente conférence en Californie, Gates a révélé un dessein philanthropique moins public : la dépopulation, connue aussi sous le nom d’eugénisme.

Société et état: Pourfendons les malthusiens…(résistance 71)

 

Le docteur Malthus, un économiste, un Anglais, a écrit ces propres paroles :

« Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, si sa famille n’a pas le moyen de le nourrir, ou si la société n’a pas besoin de son travail, cet homme, dis-je, n’a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture : il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature il n’y a point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s’en aller, et ne tardera pas à mettre elle-même cet ordre à exécution. »

En conséquence de ce grand principe, Malthus recommande, sous les menaces les plus terribles, à tout homme qui n’a pour vivre ni travail ni revenu, de s’en aller, surtout de ne pas faire d’enfants. La famille, c’est-à-dire l’amour, comme le pain, sont, de par Malthus, interdits à cet homme-là.

Le docteur Mathus était, en son vivant, ministre du saint Évangile, de mœurs douces, philanthrope, bon mari, bon père, bon bourgeois, croyant à Dieu autant qu’homme de France. Il mourut, le ciel lui fasse paix ! en 1854.

 

Précurseurs et alliés du nazisme aux Etats-Unis, par Michaël Löwy et Eleni Varikas (Le Monde diplomatique)

Publié il y a un an, le roman de Philip Roth « Le Complot contre l’Amérique » imaginait l’arrivée à la présidence des Etats-Unis, en 1940, de Charles Lindbergh. Si la victoire du célèbre aviateur, antisémite notoire et sympathisant du régime nazi, sur Franklin Delano Roosevelt relève de la fiction, l’influence du nazisme outre-Atlantique était bien réelle. A preuve les écrits de Henry Ford. Plus : les tenants américains de l’eugénisme et du racisme ont inspiré Adolf Hitler.

 

 

Et une liste d'articles sur ce thème pour permettre de recouper un peu les données,vu qu'il ne s'agit pas d'un sujet d'actualité destiné à ce fondre dans le courant du temps mais bien d'un choix de mondes à venir dont il s'agit de comprendre les enjeux.

 

Bill gates et la vaccination obligatoire en afrique

Agro bizness, la mainmise sur l'alimentation comme arme de domination des peuples

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Graines de destruction. La guerre des semences, une arme de contrôle des population. 

Obama et la réforme de la santé : eugénisme discret ?

 


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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 00:10

 

 

 

Bill Gates : les « vaccins pour réduire la population »



Fondateur de Microsoft et l'un des hommes les plus cousus d’or du monde, Bill Gates donne l’image d’un philanthrope bienveillant qui, grâce à ses milliards par l’intermédiaire de sa fondation Bill & Melinda Gates (exemptée d’impôts), combat la maladie, résout la disette alimentaire en Afrique et allège la pauvreté. Lors d’une récente conférence en Californie, Gates a révélé un dessein philanthropique moins public : la dépopulation, connue aussi sous le nom d’eugénisme.


Bill Gates a fait ses remarques à la Conférence TED2010 de Long Beach en Californie, qui est uniquement sur invitation, lors d’un discours intitulé « Innovating to Zero ! » (innover vers zéro !). En plus de la proposition scientifiquement absurde de réduire à zéro d'ici à 2050 les émissions mondiales de gaz carbonique d'origine humaine, environ quatre minutes et demi après le début de son discours Gates déclare : « Voyons d'abord la population. Le monde compte aujourd'hui 6,8 milliards de gens. Il se dirige vers environ 9 milliards. Or, si nous faisons un excellent travail sur de nouveaux vaccins, soins de santé, services de santé génitrice (reproductive), nous abaissons cela de 10 ou 15 pour cent. » (1)


En bon anglais, l'un des hommes les plus puissants du monde déclare tout bonnement s’attendre à ce que des vaccins servent à réduire la croissance démographique. Quand Bill Gates parle de vaccins, il sait de quoi il parle. En janvier 2010, devant l'« élite » du Forum économique mondial de Davos, Bill Gates a annoncé que sa fondation pourrait donner 10 milliards de dollars (environ 7,5 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années pour mettre au point et fournir de nouveaux vaccins pour les enfants du monde en développement. (2)

L'objectif principal de sa fondation multi-milliardaire est vaccinal, en particulier en Afrique et dans les autres pays sous-développés. La fondation Bill et Melinda Gates est membre fondateur de GAVI Alliance (une alliance mondiale en faveur de la vaccination) en partenariat avec la Banque mondiale, l'OMS et l'industrie du vaccin. L'objectif de GAVI c’est de vacciner tous les enfants qui naissent dans le monde en développement.

Ça ressemble maintenant à une œuvre philanthropique noble. Le problème, c’est que l'industrie du vaccin a été maintes fois prise en train de se débarrasser de vaccins dangereux — c’est-à-dire peu sûrs parce que non testés ou avérés nocifs — dans les populations involontaires du Tiers Monde, quand elle ne peut pas les écouler en Occident. (3) Certaines organisations ont suggéré que le véritable but de la vaccination était de rendre les gens malades et même plus sensibles aux maladies et à la mort prématurée. (4)


Se débarrasser des poisons dans le Tiers Monde

Au lendemain de la toute dernière déclaration d’urgence pandémique mondiale inutile à propos du H1N1, les pays industriels sont restés perchés sur des centaines de millions de doses de vaccins non testés. Ils ont décidé de se débarrasser de ces restes embarrassants en les remettant à l'OMS, qui à son tour projette de s’en délester gracieusement dans certains pays pauvres. La France a donné 91 millions de ses 94 millions de doses [*] achetées par le régime Sarkozy à des géants pharmaceutiques, la Grande-Bretagne a donné 55 millions de ses 60 millions de doses. L'histoire est similaire en Allemagne et Norvège. (5) [* Ndt : ainsi, les 5 ou 10 millions de vaccinés en France étaient encore un autre croc à merdre agité par la ministre de la Pompe à Phynances !]

Comme l’a noté  le Dr Thomas Jefferson, épidémiologiste au Centre de recherche Cochrane à Rome : « Après tout, pourquoi donner les vaccins aux pays en développement ? La pandémie a été annulée dans la plupart des régions du monde. Dans les pays pauvres, la plus grande menace en ce moment c’est les maladies cardiaques et circulatoires, tandis que les chiffres du virus sont en bas de la liste. Quelle est la raison médicale du don de 180 millions de doses ? (6) En outre, la grippe est un problème mineur dans les pays bien ensoleillés, et il s'est avéré que la redoutable « nouvelle grande peste » pandémie du H1N1 était la plus anodine des grippes enregistrées.

Les fabricants de vaccins ne parlent pas des énormes dommages de santé dus à vaccination infantile, qui incluent l'autisme et les nombreuses déformations neuro-musculaires qui ont été imputés aux adjuvants toxiques et aux agents de conservation utilisés dans la plupart des vaccins. De nombreux vaccins, surtout ceux qui sont rendus meilleur marché en multiples doses pour la vente au Tiers Monde, contiennent quelque chose appelé thimérosal (thiomersol aux États-Unis), un composé (ethylmercurithiosalicylate de sodium) contenant environ 50% de mercure, utilisé comme conservateur.

En juillet 1999, le US National Vaccine Information Center a déclaré dans un communiqué, « Les effets cumulatifs de l'absorption de mercure peuvent créer des dommages au cerveau. » Le même mois, l'American Academy of Pediatrics (AAP) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont alerté le public sur les éventuels effets sur la santé des vaccins contenant du thimérosal. Ils ont fortement recommandé de retirer le thimérosal dès que possible des vaccins. En vertu de la directive de la loi FDA Modernization Act de 1997, la Food and Drug Administration a également déterminé que les nourrissons qui subissent plusieurs vaccins contenant du thimérosal pourraient avoir une exposition mercurielle supérieure aux recommandations fédérales. (7)


Une nouvelle forme d'eugénisme ?

L'intérêt de Gates à l’égard de la dépopulation des Noirs et des autres minorités n'est malheureusement pas nouvelle. Comme je le document dans mon livre, OGM : Semences de destruction (8), depuis les années 1920 et dans une bonne partie du Troisième Reich, la fondation Rockefeller a financé la recherche eugénique en Allemagne à travers l’Institut Kaiser-Wilhelm de Berlin et Munich. Ils ont fait l’éloge de la stérilisation forcée de gens par l'Allemagne hitlérienne, et des idées nazies sur la « pureté de la race. » C'est John D. Rockefeller III, défenseur toute sa vie de l'eugénisme, qui a utilisé l'argent de sa fondation « exemptée d’impôts » pour lancer dans les années 50 le mouvement néo-malthusien de réduction des populations grâce à son Population Council à New York.

L'idée d'utiliser des vaccins pour diminuer secrètement la natalité dans le Tiers Monde n'est pas non plus nouvelle. David Rockefeller, le bon ami de Bill Gates, et sa fondation Rockefeller, ont été impliqués dès 1972 dans un important projet en collaboration avec l'OMS, entre autres, pour mettre au point un « nouveau vaccin. »

Du projet de l’OMS et Rockefeller a résulté une application de masse sur des cobayes humains en Guinée au début des années 90. L'OMS a supervisé des campagnes de vaccination de masse contre le tétanos au Nicaragua, au Mexique et aux Philippines. Se méfiant des motifs derrière le programme de l'OMS, le Comité Pro Vida de Mexico, une organisation de terrain catholique romaine, a décidé de vérifier de nombreux flacons de vaccin et a découvert qu’ils contenaient de l'hormone gonadotrophine chorionique humaine ou hCG. C’était un ingrédient bizarre pour un vaccin destiné à protéger les gens contre le tétanos, qui découle de l'infection de plaies dues à des clous rouillés ou à tout autre contact avec certaines bactéries du sol.

À vrai dire, le tétanos est aussi plutôt rare. C’était aussi curieux car la hCG est une hormone naturelle nécessaire au maintien de la grossesse. Seulement, combinée à un porteur d’anatoxine tétanique, cela stimule la formation d'anticorps contre la hCG, rendant la femme incapable de rester enceinte ; une forme d'avortement cachée. Des rapports similaires, de vaccins corsés à l’hormone hCG, sont arrivés des Philippines et du Nicaragua. (9) [Ndt : est-ce que ça explique pourquoi les médecins du travail, en France, ont été incités à conseiller systématiquement et avec beaucoup de persuasion, en décrivant les effets horribles de la maladie, les employés de se faire vacciner contre le tétanos lors de la visite médicale annuelle ?]



La « révolution génétique en Afrique » de Gates

La fondation Bill et Melinda Gates, ainsi que David Rockefeller de la fondation Rockefeller, les créateurs de la biotechnologie des OGM, financent aussi un projet appelé The Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA), dirigé par l'ancien chef de l'ONU Kofi Annan. En acceptant le rôle de chef de l’AGRA en juin 2007, Annan a exprimé sa « gratitude envers les fondations Rockefeller, Bill & Melinda Gates, et toutes les autres personnes qui soutiennent notre campagne africaine. » Le conseil d'administration de l’AGRA est dominé à la fois par des gens des fondations Gates et Rockefeller. (10)

Monsanto, DuPont, Dow, Syngenta et d'autres géants de l'agro-alimentaire, signalés au cœur de l'AGRA, l'utilisent comme une moyen pour diffuser leurs OGM dans toute l'Afrique sous l'étiquette trompeuse de « biotechnologie, » un euphémisme pour désigner les semences génétiquement modifiées brevetées. La personne de la fondation Gates responsable de son travail avec l'AGRA est le Dr Robert Horsch, un ancien depuis 25 ans chez Monsanto, qui était dans son équipe de développement de la technique de génie génétique du Roundup Ready. Son travail serait d'utiliser l'argent de la fondation Gates pour introduire les OGM en Afrique. (11)

L’Afrique du Sud est jusqu’ici le seul pays africain autorisant légalement la plantation de cultures d’OGM. En 2003, le Burkina Faso en a autorisé des essais. En 2005, le Ghana de Kofi Annan a rédigé des lois de biosécurité et les principaux responsables ont exprimé leur intention de poursuivre la recherche sur les cultures d’OGM. L’AGRA sert à créer des réseaux de « négociants agricoles » à travers l'Afrique, qui ne mentionnent aucun OGM ni herbicide au premier abord, afin de disposer de l'infrastructure en place pour introduire massivement les OGM. (12)


OGM, glyphosate et dépopulation

Jamais il n’a été démontré que les cultures d'OGM sont sans danger pour la consommation humaine ou animale. En outre, elles sont fondamentalement instables génétiquement, car il s’agit de produits artificiels faits à partir de semences données, dans l'ADN desquelles a été introduite une bactérie étrangère, du style Bacillus thuringiensis (Bt), ou d'autres éléments, pour changer leurs caractéristiques. Tout aussi dangereux peut-être, il y a les herbicides chimiques « appariés, » vendus avec l’OGM en tant qu’élément obligatoire du contrat, comme le Roundup de Monsanto, l'herbicide le plus largement utilisé dans le monde. Il contient des composés hautement toxiques de glyphosate qui ont été testés de manière indépendante et dont la présence à des concentrations toxiques de loin supérieures au seuil dangereux pour les humains ou les animaux a été démontrée dans les applications sur les OGM. Des tests montrent que d'infimes quantités de composés de glyphosate porterait gravement atteinte aux cellules humaines ombilicales, placentaires et embryonnaires chez la femme enceinte buvant l'eau d’une source proche d’un champ d’OGM. (13)

Un projet de longue date du gouvernement étasunien consiste à perfectionner une variété de maïs génétiquement modifiée. Le maïs étant l'aliment de base du Mexique et de nombreux autres pays latino-américains. Ce maïs a été testé lors d’essais en plein champ par une petite compagnie de biotechnologie de Californie nommée Epicyte, financée par le ministère de l'Agriculture étasunien. En annonçant sa réussite à la conférence de presse de 2001, montrant ses plants de maïs génétiquement modifiés, le président d’Epicyte, Mitch Hein, a annoncé : « Nous avons une serre pleine de plants de maïs qui produisent des anticorps contre les spermatozoïdes. (14)

Hein a expliqué qu'ils avaient pris les anticorps chez des femmes atteintes d’une maladie rare connue sous le nom d’infertilité immunitaire, isolé les gènes qui régissent la fabrication de ces anticorps contraceptifs et, en utilisant des techniques de génie génétique, ont inséré les gènes dans des semences de maïs ordinaire utilisées pour produire des plants de maïs. De cette façon, ils ont produit en réalité un contraceptif caché, incorporé au maïs destiné à la consommation humaine. « Pour l’essentiel, les anticorps sont attirés par les récepteurs de surface des spermatozoïdes, » a déclaré Hein. « Ils s’accrochent à chaque spermatozoïde et le rendent si lourd qu'il ne peut pas se mouvoir. Il s’agite juste comme s’il dansait la lambada. » (15) Hein a affirmé qu'il s'agissait d'une solution possible à la « surpopulation » mondiale. La question morale et éthique de l'alimentation humaine dans les nations pauvres du Tiers Monde à l’insu de ces pays est omise dans ses remarques.

Les spermicides cachés dans le maïs modifié génétiquement fournis aux populations affamées du Tiers Monde, grâce à la générosité des fondations Gates, Rockefeller et de l'AGRA de Kofi Annan, ou encore les vaccins contenant des agents stérilisants non divulgués, ne sont que deux cas documentés du recours aux vaccins ou aux OGM pour « réduire les populations. »


Et le « Good Club »

Le discours de Bill Gates au TED2010, sur l’émission zéro et la dépopulation, est compatible avec un article paru en mai 2009 dans un média culturel (ethnic) de New York, Irish.Central.com. Selon cet article, le 5 mai 2009 une réunion secrète s’est tenue chez Sir Paul Nurse, président de l'université Rockefeller, avec quelques-uns des individus les plus argentés des États-Unis. Était présent Warren Buffett, le gourou de l’investissement, qui a décidé en 2006 de mettre les 30 milliards de dollars de la fondation Buffett en commun avec la fondation Gates, pour créer la plus grande fondation privée exempte d’impôts du monde, dotée de quelque 60 milliards de dollars. Le banquier David Rockefeller était l'hôte.

La lettre d'invitation personnelle était signée par Gates, Rockefeller et Buffett. Ils ont décidé de s'appeler le « Good Club » (bon club ?). Était également présent le pape des médias, Ted Turner, le milliardaire fondateur de CNN, qui a déclaré dans une entrevue réalisée en 1996 pour Audubon, un magazine sur la nature, qu'une réduction de 95% de la population mondiale pour la ramener entre 225 et 300 millions serait « idéal. » Dans une interview en 2008 à l'Université Temple de Philadelphie, Turner a peaufiné son chiffre à 2 milliards, soit une réduction de plus de 70% de la population actuelle. Encore moins élégamment que Gates, Turner a déclaré : « Nous avons trop de gens [sic, ndt]. C'est pourquoi nous avons le réchauffement climatique. Nous devons avoir moins de gens en utilisant moins de substance (sic). (16)

Les autres participants de cette première réunion du Good Club auraient été : Eli Broad, milliardaire de l'immobilier, Michael Bloomberg, milliardaire et maire de New York, et Peter G. Peterson, milliardaire de Wall Street et ancien meneur du Council on Foreign Relations.

Il y avait en outre Julian H. Robertson, Jr., le milliardaire des fonds de spéculation qui a travaillé avec Soros dans l’attaque des monnaies de Thaïlande, d’Indonésie, de Corée du Sud et des économies des Tigres asiatiques, pour précipiter la crise de 1997-98 en Asie. Étaient aussi présents à la première session du Good Club, Patty Stonesifer, ancien PDG de la fondation Gates, et John Morgridge de Cisco Systems. Le groupe pesait une fortune cumulée de plus de 125 milliards de dollars. (17)

Selon des comptes-rendus apparemment divulgués par l’un des participants, la réunion a été organisée en réaction au ralentissement économique mondial et aux nombreuses crises sanitaires et écologiques qui affligent la planète.

Mais le thème central et le but de la réunion secrète des ploutocrates du Good Club concernait le souci prioritaire présenté par Bill Gates, c’est-à-dire comment faire progresser plus efficacement leur programme mondial de contrôle de la natalité et de dépopulation. Au cours des pourparlers un consensus aurait émergé : « ils reviendraient à une stratégie où la croissance démographique sera combattue en tant que menace environnementale, sociale et industrielle potentiellement désastreuse. » (18)


Le dessein d’eugénisme mondial

Gates et Buffett sont les grands bailleurs de fonds des programmes de dépopulation mondiaux, tout comme Turner, dont la fondation des Nations Unies a été créée pour canaliser un milliard de dollars de ses stock-options exempts d'impôts, gagnés dans AOL-Time-Warner, vers divers programmes de réduction de la natalité dans le monde en développement. (19) Les programmes en Afrique et ailleurs sont déguisés en actions philanthropiques et fournissent des services de santé aux pauvres d'Afrique. Ils impliquent en réalité la stérilisation forcée de la population par l’intermédiaire de vaccinations et d'autres médicaments qui rendent stériles les femmes en âge de procréer. La fondation Gates, où Buffett a déposé le gros de sa fortune il y a deux ans, est aussi favorable à l'introduction de semences d'OGM en Afrique, sous le manteau de la « Deuxième révolution verte » d’Afrique dirigée par Kofi Annan. L'introduction des OGM brevetés en Afrique s’est heurtée jusqu’ici à une énorme résistance autochtone.

Des experts de la santé font remarquer que, [si] c’était l'intention de Gates d'améliorer réellement la santé et le bien-être des Noirs africains, les mêmes centaines de millions de dollars investis par la fondation Gates dans des vaccins non testés et dangereux pourraient servir à fournir un minimum d'eau potable et d’installations d'assainissement. Il n’est pas sain de vacciner un enfant qui va ensuite boire l’eau de la rivière polluée par des excréments. Mais naturellement, l'assainissement de l'eau et des systèmes d’évacuation des eaux usées en Afrique révolutionneraient l'état sanitaire du continent.

Le commentaire de Gates au TED2010, sur de nouveaux vaccins pour réduire la population mondiale, n’était manifestement pas une remarque improvisée. Pour ceux qui doutent, la présentation faite par Bill Gates lors de la réunion annuelle au TED2009 dit presque exactement la même chose au sujet de la dépopulation pour réduire le réchauffement planétaire. Pour les puissants du Good Club, les êtres humains semblent être une forme de pollution égale au gaz carbonique.
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Références

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1. Discours de Bill Gates, « Innover vers zéro » à la conférence annuelle TED2010 à Long Beach en Californie, le 18 février 2010 :

www.ted.com/talks/bill_gates.html

2. Bill Gates makes $10 billion vaccine pledge (Bill Gates fait une promesse de 10 milliards de dollars pour les vaccins), Telegraph de Londres, 29 janvier 2010 :

www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/dav

3. WHO Donates Millions of Doses of Surplus Medical Supplies to Developing countries (L’OMS donne les millions de doses de vaccins des fournitures excédentaires aux pays en développement), Louise Voller et Kristian Villesen, Danish Information, 22 décembre 2009 :

www.theflucase.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2419%3Awhos-swine-flu-jab-donations-to-developing-countries-demarks-information-reports&catid=41%3Ahighlighted-news&Itemid=105&lang=en

4. L’un d’eux est le Population Research Institute à Washington :

http://pop.org/

5. Louise Voller et autres, op. cit en (3).
6. Ibid.

7. Noté dans Vaccinations and Autism :

www.mercurypoisoningnews.com/vacautism.html

9. James A. Miller, Are New Vaccines Laced With Birth-Control Drugs? (Des médicaments contraceptifs sont ajoutés aux vaccins ?), HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland; juin-juillet 1995.

10. Cité dans L’« arche de Noé végétale » en Arctique, de F. William Engdahl : Bill Gates, Rockefeller et les géants des OGM savent quelque chose que nous ignorons, 4 décembre 2007 :

www.alterinfo.net/L-arche-de-Noe-vegetale-en-Arctique_a14802.html

11. Mariam Mayet, Africa’s Green Revolution rolls out the Gene Revolution (En Afrique, la révolution génétique sort de la révolution verte), African Centre for Biosafety, ACB Briefing Paper No. 6/2009, Melville, South Africa, avril 2009.
12. Ibid.
13. Nora Benachour et Gilles-Eric Seralini, Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical Embryonic, and Placental Cells (Les formules à base de glyphosate induisent l'apoptose et la nécrose des cellules humaines embryonnaires ombilicales et placentaires), Chemical Research in Toxicology Journal, American Chemical Society, 2009, 22 (1), pp 97–105.
14. Robin McKie, GMO Corn Set to Stop Man Spreading His Seed (Le maïs OGM est créé pour empêcher l’homme de répandre sa semence), The Observer de Londres, 9 septembre 2001.

15. Ibid. McKie a écrit : « Les plantes contraceptives sont l'œuvre de la société de biotechnologie Epicyte de San Diego, dans laquelle les chercheurs ont découvert une classe rare d'anticorps humains qui s’attaque au sperme... la compagnie a créé des petites usines horticoles qui fabriquent des contraceptifs... Pour l’essentiel, les anticorps sont attirés par les récepteurs superficiels des spermatozoïdes, » a déclaré Hein. « Ils s’accrochent à chaque spermatozoïde et le rendent si lourd qu'il ne peut pas se mouvoir. Il s’agite juste comme s’il dansait la lambada. »

16. Cité par Turner dans une vidéo de youTube par Aaron Dykes de Jones Report, Ted Turner: World Needs a 'Voluntary' One-Child Policy for the Next Hundred Years (Ted Turner : Le monde a besoin d’une politique volontariste d’enfant unique pour les cent prochaines années), Jones Report.com, 29 avril 2008 :

www.jonesreport.com/article/04_08/28turner_911.html

17. John Harlow, Billionaire club in bid to curb overpopulation (Club de milliardaires pour maîtriser la surpopulation), The Sunday Times de Londres, 20 mai 2009 :

www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6350303.ece.

18. Ibid.
19. Fondation des Nations Unies, Women and Population Program :

www.unfoundation.org/about-unf/experts/

 

Texte publié le Mercredi 10 mars 2010 ici : Bill Gates : les « vaccins pour réduire la population » - Aleth

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 08:48

 

Je trouve l'article bien naïf sur certains points - il faut juste recadrer un peu -... comme "c'est juste pour l'argent, le reste ce sont les politiques.".. ne pas comprendre que les politiques aujourd'hui en Europe se ne sont pas les élus du peuple mais bien les entrepreneurs qui  dictent les lois que nous subirons, que cela forme un tout dans le cadre d'une globalisation qui poursuit des buts précis, un remodelage du paysage, en fonction de certains "critère de normalité"  (voir dans le texte) par eux définis...

Or nul ne peut douter qu'un de ces critères soit "Toute personne rétive à l'idée d'être l'objet d'un contrôle permanent est par définition suspecte et devra comme telle être soumise à un contrôle accru".

Comment ne pas voir que tous cela est liè, que des flics s'entraînent aux luttes de contrinsurrection, alors que nos conditions de vie se dégradent, que les tensions montent, que la lutte sociale est criminalisée...

Que dans les faits et par la propagande, la traque aux pauvres s'organise, alors que, je ne peux même pas dire que rien n'est fait pour lutter contre la pauvreté, et je suis désolée d'avoir à affirmer au contraire que tout est fait pour la pousser vers les dernières limites de l'extrême misère pour un grand nombre d'entre nous. Je parle de ce que j'observe concrètement dans la réalité, c'est pas de la théorie... de lire ce qui se produit ailleurs, m'aide à comprendre ce qui se passe ici, à constater la récurrence de certains phénomènes... il y a peu de textes en Français qui s'intéresse en profondeur à la militarisation du monde. J'ai donc du aller voir côté latino, de un parce qu'il sont en première ligne et à la pointe de la recherche et du décryptage. Quelques chercheurs étasuniens aussi.

Il y a des sites militaires aussi,c'est intéressant de voir ce qu'ils racontent eux... je ne suis pas très bonne en anglais malheureusement, alors cela prend du temps, mais c'est édifiant, on sait au moins qu'on est pas en train d'inventer un complot... qu'il y a réellement une dérive du monde qui devrait nous rendre très prudent avec toute mesure de surveillance et contrôle qui pourrait un jour être mise au service du contrôle "social" des populations. "social" encore un mot qu'il faudrait élucider, personnellement je ne l'aime pas et même si j'ai de très bonnes raisons pour cela, voilà qui suffirait à me rendre suspecte. Je n'aime pas cette société, je pensais qu'il était possible de construire quelque chose à côté, sans heurt, cela a été possible, cela ne l'est presque plus et le sera de moins en moins si l'opinion publique continue à se taire.

 

Comment comprendre ce que raconte ce texte sans avoir pris un minimum connaissance du projet global dans lequel il s'inscrit et qui est décrit à travers différents textes, dont certains sont leurs textes et ne laissent aucun doute. "Joint Venture 2020" est le nom du programme fondamental, il a été écrit par les pontes du Pentagone et développe des projets qu'il met en pratique pour que l'ensemble des polices du mondes soient formées aux méthode des opérations spéciales et prêtes à collaborer à ce programme - principe des opération conjointes, (en France cela s'appelle projet Scorpion -)  qui a pour but  d'arriver à "la domination du spectre total" au nom de "la sécurité et des intérêts des Etats-Unis"... et pour ce faire, l'armée des Etats-Unis doit avoir la possibilité de "projeter du pouvoir" en tout moment, en tout lieu lorsque ces intérêts par eux défini seraient menacés, et les forces de police nationale de l'immense majorité des pays de la planète sont à présent formée à leur servir de relais dans cette projection de pouvoir...

il faudra bien sûr élucider qui se cache derrière "Etats-Unis" ... autrement dit de quels intérêts parle-t-on ? De qui sont ces intérêts ? De la sécurité de qui exacement s'agit-il. Tout nous démontre qu'il ne s'agit pas en pratique de la sécurité ou des intérêts de l'ensemble des habitants du pays du même nom. Alors qui ?

Domination du spectre total  est donc, par contre  bien développé dans le texte, et le contrôle social explicitement inclu dans ce programme. Contrôle social au nom des intérêts des Etats-Unis se traduit par exemple aujourd'hui par la mort du paysan  hondurien, assassiné parce qu'il lutte pour sa terre dont il va être expulsé afin qu'elle soit  confiée à une de ces transnationales qui fait partie de cet ensemble "Etats-Unis" dont les intérêts doivent être défendu et la sécurité assurée.. Une scène qui ne cesse de se reproduire, si vous ne voyez pas cela, ouvrez les yeux, les expulsions, c'est partout, simultanément, dans le monde entier et c'est partout et toujours les mêmes intérêts qui sont derrière !

Le grand capital procède à une nouvelle accumulation qui implique le passage d'un seuil qualitatif, qui pour diverses raisons, ce seuil, ne se franchit pas au même moment dans des régions différentes. Le passage de ce seuil provoque des mouvements de résistance, ce qui est appelé en ce cas insurrection, il faut donc anticiper et prévoir les dispositifs qui permettront de les réprimer le moment venu.



Ci-dessous une bonne description d'une partie de ces dispositifs, dans l'aspect surveillance et contrôle.

Ps...je publie et je lis le titre... oubli réparé :

Qui est Europe ?

Qui sont "ses" (sic) citoyens ?


 

2013 : comment l’Europe se prépare à espionner ses citoyens

Par Rachel Knaebel (19 décembre 2012)

Biométrie, vidéosurveillance, drones, détection des comportements anormaux, modèles mathématiques pour identifier des suspects... L’Union européenne finance plus de 190 programmes de recherche sur la sécurité et la surveillance. Au grand bénéfice des industriels, qui recyclent les technologies militaires pour surveiller les populations. Alors qu’un nouveau programme de recherche est en cours de discussion à Bruxelles, l’Europe continuera-t-elle à céder aux lobbys industriels et à investir des milliards dans le marché de la sécurité ?

 

Ils portent des noms étranges : Tiramisu, Pandora, Lotus, Emphasis, Fidelity, Virtuoso… En apparence, ce sont d’inoffensifs acronymes. En réalité, ils cachent 195 projets européens de recherche dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Des projets relativement inquiétants pour nos libertés. Et financés par l’Europe dans le cadre de partenariats public-privé.

Exemple le plus emblématique : le projet Indect (« Système d’information intelligent soutenant l’observation, la recherche et la détection pour la sécurité des citoyens en milieu urbain »), lancé il y a quatre ans, dénoncé fin octobre par des manifestations dans toute l’Europe. Indect vise à permettre une « détection automatique » des menaces et des situations dangereuses – comme les cambriolages – ou « l’usage d’objets dangereux » – couteaux ou armes à feu. Tout est bon pour combattre « le terrorisme et d’autres activités criminelles comme le trafic d’êtres humains ou la pornographie pédophile ». Et assurer la sécurité des citoyens... Sauf qu’il s’agit aussi avec Indect de détecter « automatiquement » (sic) les comportements suspects, à partir d’images de vidéosurveillance, de données audio ou échangées sur le net. Bienvenue dans Minority Report !

Détecter les comportements « anormaux »

Concrètement, Indect est un système de surveillance, qui, à partir d’images et de sons captés dans l’espace public et d’informations glanées sur Internet, alerterait les services de police en cas de situation jugée dangereuse : des personnes immobiles dans une rue passante, un mouvement de foule, des véhicules qui roulent au ralenti, un appel louche sur un réseau social. Ces critères « d’anormalité » seront définis par les forces de sécurité... Le tout alimentera un moteur de recherche. En plus d’espionner l’espace public, Indect assurera « la surveillance automatique et en continu de ressources publiques, comme les sites web, forums de discussion, réseaux P2P ou systèmes informatiques individuels ». Mais rassurez-vous : des outils pour masquer certaines données privées, comme les visages ou les plaques d’immatriculation sur les images vidéos, sont prévus. Les informations doivent être cryptées avant leur transmission aux services autorisés. Ouf !

Parmi les instituts de recherche qui participent au projet, aux côtés de plusieurs polices et entreprises [1], celui de l’université de Wuppertal en Allemagne est spécialisé en sécurité des transports et en protection civile contre les catastrophes. L’université vante les effets positifs que pourraient avoir ces techniques pour prévenir une situation comme celle de la Love Parade de Duisbourg, en 2010, où 21 personnes sont mortes dans un mouvement de foule.

Dans le cadre d’Indect, il développe des modèles mathématiques pour évaluer, à partir d’images de vidéosurveillance, la vitesse des objets, ou « pour détecter le mouvement dans un domaine dangereux, comme les voies dans une gare », explique le porte-parole de l’université, Johannes Bunsch – le seul officiellement autorisé à parler du projet. Courir pour attraper un train, réagir avec un geste brusque, et vous voilà dans le moteur de recherche auquel se connectent les services de police. « Le système peut très bien détecter une personne nouant ses lacets dans un magasin ou prenant des photos dans un hall d’aéroport, et considérer cela comme un comportement “anormal”. En réalité, le système ne sait pas s’il s’agit d’un comportement indésirable. Il détecte simplement un comportement qui s’écarte des comportements normaux que nous lui avons appris », illustre le professeur Dariu Gavrila (cité par le site Owni) qui, au sein de l’université d’Amsterdam, travaille sur des algorithmes pour détecter les comportements agressifs.

Car le but affirmé d’Indect est bien de lutter contre la criminalité et le terrorisme, non pas d’éviter les carambolages sur les autoroutes ou les mouvements de panique tragiques. Et ce, grâce à l’Union européenne qui finance 75% du projet (15 millions d’euros au total). « Nous ne développons que des procédés techniques, se défend prudemment le porte-parole. La compétence de décider comment utiliser la technologie revient aux politiques ». C’est bien là le problème :

qui contrôle ces programmes de recherche et à qui bénéficieront-ils ?


Police et entreprises dans le comité d’éthique

Pour répondre aux critiques, Indect s’est doté d’un comité d’éthique. Sa composition laisse songeur : parmi les neuf membres, on retrouve deux chefs des services de police impliqués et un industriel d’une des entreprises participantes... Son principe semble pour le moins ambigu : « La maxime "si vous n’avez rien fait de mal, alors vous n’avez rien à craindre" n’est valable que si tous les aspects de la justice criminelle fonctionnent parfaitement, dans toutes les occasions. » [2] Faut-il comprendre qu’un citoyen qui tombe par erreur dans les mailles sécuritaires d’Indect n’aura que peu de chance de s’en sortir !? « Les comités d’éthique qui accompagnent les projets comme celui d’Indect sont plutôt des alibis, estime l’eurodéputé allemand Jan Phillip Albrecht (Vert), qui a fait partie du comité d’éthique du projet Addpriv, qui vise à créer des outils pour limiter le stockage de données jugées inutiles et rendre les systèmes de vidéosurveillance « plus compatibles » avec le droit à la vie privée des citoyens.

Indect est loin d’être le seul programme espion généreusement financé par l’UE. Arena [3] vise à créer un système mobile de surveillance, et est subventionné à hauteur de 3 millions d’euros. Subito repère les propriétaires de bagages non identifiés. Samurai signifie « surveillance des comportements suspects et anormaux à l’aide d’un réseau de caméras et de capteurs pour une meilleure connaissance des situations » [4], dans les aéroports et les espaces publics. Il s’agit d’un système de vidéosurveillance avec caméras fixes et mobiles – sur des agents de police en patrouille par exemple –, équipées de capteurs permettant de suivre une personne, de retrouver le propriétaire d’un bagage abandonné ou celui d’un véhicule garé dans un lieu public. Des essais se sont déroulés en 2009 dans l’aéroport londonien d’Heathrow. Bruxelles lui a accordé 2,5 millions d’euros.

L’enveloppe européenne pour ces dispositifs s’élève à 1,4 milliards d’euros sur cinq ans [5]. Cette future surveillance généralisée se décline dans les transports ferroviaires, les aéroports, et sur les mers, avec des projets notamment conçus pour refouler les migrants. Ce programme soulève de nombreuses questions, d’autant qu’il échappe à tout contrôle démocratique et toute objection de la société civile. « Les représentants de la société civile, les parlementaires, tout comme les organisations en charge des libertés civiles et des libertés fondamentales, dont les autorités de protection des données, ont largement été mis de côté », alerte un rapport commandé par le Parlement européen en 2010 [6]. Vive l’Europe des citoyens !


Une politique de surveillance façonnée par les industriels

Pas d’élus ni d’organisations non gouvernementales, mais une omniprésence des grandes entreprises du secteur de la sécurité et de la défense ! En particulier les Français : le groupe aéronautique franco-allemand EADS, et ses filiales Cassidian et Astrium, participent à près de 20 projets différents. Thales France en suit 22 projets et en coordonne cinq. Sagem et Morpho, deux filiales du groupe français Safran, participent à 17 projets, qui incluent la mise au point de drones de surveillance, ou la conception de passeports et de fichiers biométriques. Chacun avec des millions d’euros de subventions. Des recherches qui assureront sans nul doute de nombreux débouchés pour ces technologies sécuritaires, en Europe et au-delà.

Pourquoi une telle présence ? « Ce sont en majorité de grandes sociétés de défense, les mêmes qui ont participé à la définition du Programme de recherche européen en matière de sécurité, qui sont les principaux bénéficiaires des fonds », pointe l’étude du Parlement européen. Plusieurs multinationales – dont, côté français EADS, Thales, ou Sagem [7] – ont étroitement participé à la définition du programme de recherche lui-même. Depuis 2003, leurs représentants et PDG conseillent la Commission européenne sur le sujet, via différents groupes de travail et comités, qui ont pour mission d’établir les priorités de la politique européenne de recherche en sécurité [8]. A se demander qui, des multinationales ou des institutions élues, définit la politique de sécurité européenne ! « Ce qui intéresse les entreprises du secteur, ce n’est pas tant de surveiller les populations que de faire de l’argent », analyse Jean-Claude Vitran, de la Ligue des droits de l’homme.


Recycler les technologies militaires

C’est que le marché européen de la sécurité vaut de l’or. Entre 26 et 36 milliards d’euros. Et 180 000 emplois, selon la Commission européenne, qui estime qu’au cours des dix dernières années, la taille du marché mondial de la sécurité « a quasiment décuplé, passant de quelque 10 milliards d’euros à environ 100 milliards d’euros en 2011. » [9] Mais Bruxelles  craint pour la compétitivité des firmes européennes. La solution ? Développer « un véritable marché intérieur des technologies de la sécurité », explique Antonio Tajani, vice-président de la Commission en charge des entreprises. Un marché essentiel pour consolider la position des entreprises du secteur. Pour y parvenir, Bruxelles veut exploiter les synergies « entre la recherche en matière de sécurité (civile) et la recherche dans le domaine de la défense ». Une stratégie duale : les technologies développées à des fins militaires peuvent aussi se vendre sur le marché intérieur de la sécurité civile, pour la surveillance des migrants, des citoyens, des transports et des espaces publics.

« Les industriels de la défense sont conscients que le marché militaire peut s’appliquer à la sécurité civile. Et qu’ils peuvent en faire leurs choux gras », ajoute Jean-Claude Vitran. Les entreprises du secteur profitent des fonds de soutien à la recherche, à tous les niveaux. En plus du volet sécurité du programme de recherche européen, au moins sept pays européens ont lancé depuis des programmes nationaux, dont la France, avec le programme « Concepts, systèmes et outils pour la sécurité globale » de l’Agence nationale de la recherche. Le secteur n’est visiblement pas soumis à l’austérité.

Vers un contrôle plus grand du Parlement ?

Et ce n’est pas terminé ! Ce septième programme-cadre européen prendra fin en 2013. Mais l’industrie de la sécurité n’a pas de souci à se faire. Le budget du prochain programme, Horizon 2020, valable pour la période 2014-2020, devrait augmenter. La commission de la recherche et de l’industrie du Parlement européen a adopté le 28 novembre une première proposition [10]. Le montant global alloué à la recherche dépendra des discussions entre chefs de gouvernement des pays membres. Une chose est sûre : un volet entier sera de nouveau dédié à la sécurité civile, qui devrait recevoir 2,1% du montant global du programme-cadre. Soit 1,6 milliard d’euros. L’industrie de la sécurité dispose d’un allié au cœur du processus législatif européen. L’un des rapporteurs du texte Horizon 2020, le député conservateur allemand Christian Ehler, est président du conseil d’administration de la German european security association (GESA), une organisation lobbyiste qui regroupe des représentants de l’industrie allemande de la sécurité, de la recherche et des politiques.

« 2 % du paquet recherche, c’est beaucoup trop. Si ça n’avait tenu qu’à nous, il n’y aurait pas eu de chapitre « sécurité » dans ce programme, souligne Philippe Lamberts, eurodéputé belge (Vert), autre rapporteur du projet Horizon 2020. Le budget européen de recherche n’est pas énorme. Il faut choisir ses priorités. Il y a d’autres domaines de recherche qui sont plus brûlants pour la sécurité européenne, comme l’indépendance en énergie ou en ressources. »

Les élus verts du Parlement européen ont réussi à introduire des critères d’impact social dans le programme. Tous les appels à projets dans le domaine de la sécurité devront être soumis à une évaluation préalable de leurs conséquences, sur les droits fondamentaux par exemple. « Auparavant, le facteur principal pour choisir les projets, c’était la croissance potentielle de la branche, rappelle le député vert Jan Philipp Albrecht. Il faut des lignes directrices, liées au respect des libertés. Nous avons des restrictions éthiques similaires dans le domaine de la recherche sur les cellules souches. Il faut que soit clairement établi dans quel cadre on a le droit de chercher pour recevoir les fonds européens, et dans quelle limite. » Et surtout permettre aux citoyens de garder le contrôle sur un ensemble de projets qui peuvent remettre sérieusement en cause les libertés publiques. A moins que la « compétitivité » des grands groupes du secteur de la sécurité ne prenne, une fois de plus, le dessus.

Rachel Knaebel

Photo : CC Solo (Une) / CC L’N’Y (caméra) / CC makerbot (Lego) / CC Fotomovimiento

Notes

[1] Douze instituts de recherche, dont l’école d’ingénieur INP de Grenoble – qui n’a pas répondu à notre demande d’informations –, quatre entreprises allemandes et autrichiennes et la police de Pologne et d’Irlande du Nord.

[2] Lire ici.

[3] Architecture for the Recognition of threats to mobile assets using Networks of multiple Affordable sensors, Arena.

[4] Suspicious and abnormal behaviour monitoring using a network of cameras and sensors for situation awareness enhancement

[5] Le programme cadre européen dispose d’un budget de 51 milliards d’euros attribués à la recherche pour la période 2007-2013, dont 1,4 milliards pour le volet « Sécurité ».

[6] A télécharger ici.

[7] Mais aussi BAE Systems, Ericsson, Saab, Siemens…

[8] Le « Groupe de personnalités » (GoP) en 2003, puis le Comité de conseil de la recherche européenne en sécurité (European Security Research Advisory Board, Esrab) en 2005. En 2007, un troisième comité est créé pour accompagner cette fois le 7ème programme cadre de recherche – le Forum européen pour la recherche et l’innovation en sécurité (Esrif).

[9] Lire leur communiqué.

[10] Sur la base d’un premier projet de la Commission. Le texte sera voté en plénière au Parlement européen dans le courant de l’année 2013.

 



En savoir plus

- Site officiel du projet Indect

- La liste des différents programmes ici et ici

- Les documents sur le sujet de l’ONG Statewatch

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 21:33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mouvement des Poètes du Monde lance un appel à l’opinion publique internationale afin qu’elle intervienne de manière énergique pour la libération du poète qatari Mohammed Ibn-al-Deeb al-Ajami condamné à perpétuité pour avoir écrits des poèmes à la gloire de la révolution tunisienne.

Son poème, présenté dans une vidéo sur Internet dit « Nous sommes tous Tunis face à l’élite répressive » et critique les gouvernements arabes « qui restreignent les libertés ».

« Incitation au renversement du régime gouvernant » et « insulte à émir » seront les chefs d’accusation qui lui valent une condamnation a perpétuité.

Le jugement fut prononcé dans le plus total secret et ni lui, ni son avocat ne purent présenter de défense face à un tribunal.

Un appel est lancé au gouvernement qatari pour qu’il mette fin à l’emprisonnement, à la répression, aux mauvais traitements contre le poète et respectent sa liberté d’expression.

Un appel est lancé aux Etats-Unis et autres puissances occidentales, il est indécent qu’elles jugent les uns et laissent d’autre part des dictatures amies violer impunément les Droits Humains.


Résumé de l'article d'aporrea à lire (en entier et en espagnol) et vidéo à voir ici :


Embajador de Poetas del Mundo de Qatar condenado a cadena perpetua

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:10

 

Un petit coup d'épée dans l'eau pour tous les gros débiles qui sont persuadés que la dérive sécuritaire, c'est pour les protéger eux...et j'entends d'ici tous les porcs racistes : après tout ce n'était qu'une femme et qu'une chinoise... pour prendre ceux que j'ai en tête, sûr qu'ils doivent être persuadés que leur blafardise et leur ventre gonflé de bière font d'eux les représentants d'une race supérieure d'intouchables.

Oui, j'ai un peu la hargne aujourd'hui, mais c'est fatiguant à la fin de voir tous ces crétins qui répondent présents quand il s'agit d'avoir toujours plus de forces de l'ordre toujours plus répressives... Je peux comprendre que les "zélites richissimes" protègent leurs biens mal acquis contre le risque d'un repartage équitable. Je trouve cela inacceptable of course, mais compréhensible.

Par contre tous ces abrutis qui creusent leur tombes et celles de leurs enfants en défendant le système qui les opprime et s'apprête à le faire dans une mesure jamais vue, ceux qui témoignent de ce respect des hiérarchies qui est celui de domestiques, qui s'identifient aux maîtres et prennent plaisir aux coups de pieds qu'ildonne pourjeter dehors le mendiant venu demander un peu de nourriture... surtout s'il est bronzé...

Bronzé... c'est cela ma hargne... je ne sais même plus de quoi il était question au départ... de délinquance mais les faits, on s'en tape, par contre le corniaud qui me regarde d'un ai complice "les bronzés [sont responsables de tous nos problèmes] et de me regarder d'un air d'abrutissement complice et auto satisfait, ce petit commerçant dont j’apprendrai un peu plus tard que depuis des années, il vole ses clients et que sa femme vient de passer une nuit au cachot pour complicité...

Ce ouvrier pensionné qui raconte comment il a volé son usine pendant toute sa carrière sortant par dizaines des phares de bagnoles et autres babioles pour des dizaines de milliers d'Europe, mais voudrait qu'on jette hors du camping ou il passe se vacances de petit bourgeois pensionné, les quelques romms et autres "Nouveaux belges" comme il dit avec mépris... "parce que ces gens-là sont des voleurs". Et comme il semblait heureux lorsque les petites familles ont dû déguerpir sans autre raison que leur origine ethnique.

 

Elle est là ma hargne, de voir tous ces complices de bourreaux qui vivent le plaisir d'infliger la douleur à autrui par procuration en se justifiant derrière une verticalisation, où, de leur marche la plus basse de l'échelle, ils sont les mieux placés pour frapper ceux qui sont au sol.

 

De voir aussi les flics crétins qui incapables de faire un vrai travail, largués de la vie, se sont engagé dans la police faute de pouvoir mieux et se prennent soudain pour la crème chargée de débarrasser la société de ces "rebus" (c'est le vocabulaire qu'ils utilisent, nous sommes bien dans un processus de nazification).

Etc, etc, etc…

 

Elle est là ma hargne... de toute cette mesquinerie, cette hypocrisie, cette soumission d'abrutis prétentieux qui le jour où l'expérience de Milgram sortira des laboratoires seront les premiers a envoyer les décharges électriques mortelles parce que le maître leur dira de le faire, comme le font déjà les porteurs de tasers, pour un oui, pour un non... alors que leur geste peut être mortel ou laisser de graves séquelles à la personne visée physiquement et en laissera immanquablement moralement...


N'oublions pas que pour une personne cardiaque, par exemple un coup de taser peut-être mortel.

N'oublions pas non plus que ce côté aléatoire de la répression est nécessaire aux dictatures terroristes.

 

 

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États-Unis : une cliente veut acheter « trop » d’iPhones et subit le taser

(Source : MacPlus)

Étrange histoire que celle qui s’est déroulée récemment devant un AppleStore du New Hampshire. Xiaojie Li a tenté d’acquérir plus d’iPhone qu’autorisé : elle était venue la veille acheter deux smartphones, puis était revenue le lendemain pour s’en offrir d’autres. Le gérant l’a alors repéré et lui a demandé de quitter le magasin. Ne comprenant pas ce la situation (la cliente ne parlant que chinois et ne comprenant pas l’anglais), la direction de la boutique a cru bon d’appeler la police du centre commercial afin de faire entendre raison à Li.

Affolée, celle-ci s’est débattue à la sortie de l’AppleStore, les policiers n’ayant alors rien trouvé de mieux qu’à lui administrer un coup de Taser. L’usage de ce pistolet électrique est normalement réservé aux situations d’urgence ou de grande violence : à voir Xiaojie Li, ça n’était visiblement pas le cas. Celle-ci ne comprend pas pourquoi le directeur de la boutique a appelé la police, ni pourquoi elle représentait une menace. Le capitaine de la sécurité a néanmoins précisé qu’il s’agissait de « routine » et que « cela arrivait parfois ». Un coup de Taser pour quelques iPhone, cela paraît néanmoins un peu cher payé.

 

Via : États-Unis : une cliente veut acheter « trop » d’iPhones et subit le taser « État du Monde, État d'Être

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 11:02

 

 

 

 


Un homme se rend en vacance en Macédoine en décembre 2003… homonymie, avec un membre d’Al-Qaeda, , il est arrêté,  maintenu au secret dans une chambre d’hôtel où il est  maltraité durant 23 jours et menacé d’une balle s’il tente de sortir.

Il est ensuite remis entre les mains de la CIA dans le cadre d’une opération « restitution » (sic) à l’aéroport de Skopje. Il est enchaîné, cagoulé, roué de coup et sodomisé ! En présence d’officiels macédoniens. Ceci est un exemple « d’opération conjointe » des services secrets étasuniens et macédoniens.

Il est ensuite emmené par « Vol secret », c’est le nom de ce type d’opérations, en Afghanistan. Lors de séances d’interrogatoire par des personnes qui se disent « américains », l’une d’elle  lui dit que « il est ici en un lieu où n’existe pas de droit » et que « on pourrait le détenir indéfiniment ou le tuer s’en que personne ne s’en rende compte ». Après plusieurs mois de détention au secret dans ce pays, l’erreur est reconnue…il est relâché… au bord d’une route… en Albanie.


Stop… un moment pour prendre conscience du calvaire qu’a vécu cet homme…  

 

Lui a pu témoigner… combien d’autres n’ont pu le faire dont nous ne saurons rien… ou si peut-être, quand se découvrira un nouveau charnier… et des parents anxieux qui parcourt des rangées de corps exhumés, décomposés, à la recherche d’un indice qui leur permettrait de reconnaître un enfant, un compagnon aimé,  savoir enfin…  délivrés du doute qui est pire que la mort.


Commence un autre parcours. Huit années d'une lutte qui conduira à la condamnation de la Macédoine – à l’unanimité , par la Cour Européenne des Droits de l’Homme - à lui verser un dédommagement de 60 000 €. Les EU l’ont débouté en invoquant le secret d’état.

D’une part donc un jugement européen historique, reconnaissant la participation d’un état d’Europe à des faits d’enlèvements, de disparition forcée, de torture  à l’heure ou d’autres états sont poursuivis pour des faits similaires : la Pologne, la Lituanie, la Roumanie. Un précédent porteur d’espoir, on a plus l’habitude de voir l’Europe poser un acte d’indépendance face aux Etats-Unis, surtout dans ce contexte, on attend la suite.


D’autre part donc cette impunité des Etats-Unis qui se soustraient de leur propre chef à toute justice internationale possible.

 

Ce n’est pas la première erreur du genre… il ne fait pas toujours bon avoir un homonyme.


Un des éléments nécessaires à l’établissement d’une dictature terroriste, c’est la part d’arbitraire… il faut que chacun et tous, en tout moment, sache que cela peut lui tomber dessus, coupable ou non, c’est le principe même de la terreur… un ingrédient qui semble plaire à la clique qui détient le pouvoir au et sur le Pentagone.

Une clique qui impose un état de non droit au monde par ces interventions illégales et illicites un peu partout sur la planète, les opérations secrètes conjointes, une association de malfaiteurs militarisée à l'échelle internationale et qui font la loi par la terreur, la torture, la menace, le chantage, la corruption, la coercition... et le meurtre.


Au nom de qui ? Et de quel droit ?

 

 

 

La Macédoine reconnue coupable d’un crime de la CIA  14/12/2012


Македония флаг Македония македонский флаг
 
© Flickr.com/anjči/cc-by

Un Allemand qui a passé par erreur quatre mois en prison secrète de la CIA, recevera 60 000 euros d'indemnités, selon la Cour européenne des droits de l’homme

Le 31 décembre 2003, Khaled el-Masri, un Allemand d’origine libanaise alors âgé de 40 ans, est arrivé en Macédoine pour les vacances. A la frontière, les agents de sécurité l’ont pris pour un autre homme, considéré comme « un cadre d’Al-Qaïda » à cause du même nom et l’ont arrêté.

Khaled el-Masri a passé 23 jours à Skopje pour être ensuite envoyé en Afghanistan.
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Macédoine à dédommager Khaled el-Masri, pris pour un terroriste et torturé en Afghanistan. Il s’agit d’une décision historique. C’est pour la première fois dans l’histoire qu’un Etat est reconnu coupable d’avoir participé à une opération secrète de la CIA

french.ruvr.ru
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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 11:58

 


La Dynastie de la Mort
Perspective Historique sur la famille Bush 

Schuyler Ebbets 

Cet article riche d'information traite de la dynastie des Bush. Il a été publié en deux parties sur le site http://www.thepeoplesvoice.org/ (1ère partie ; 2nde partie). Les deux parties ont été reprises par le site Global Research de Michel Chossudovsky

On peut légitimement s'attendre à voir une troisième partie traitant la période de 1975 à aujourd'hui, étant donné que la seconde partie s'arrête à 1974, juste après la fin de la Guerre du Vietnam.

Il serait vraiment intéressant de lire ce que cet auteur pourrait écrire sur des thèmes comme:
- La guerre du Kippour (1973)
- GHW Bush directeur de la CIA (1975-76)
- La tentative d'assassinat de Ronald Reagan (1981) dont GHW Bush était le Vice-Président (1980-88)
- L'affaire Iran-contra (ventes d'armes à l'Iran, financement des contras nicaraguayens opposé au gouvernement sandiniste) (1983-86)
- La guerre URSS-Afghanistan (1979-89) et les rôles de la CIA, de l'ISI, des talibans et de Ben Laden
- La guerre Iran-Irak
- La chute du mur de Berlin(1989), la fin de la guerre froide et la déclaration de Bush 41 sur le « Nouvel Ordre Mondial » le 11 septembre 1990
- La première guerre du Golfe (1990-91) et la supercherie des incubateurs
- La mort « accidentelle » de John Kennedy Junior (1999)
- Les attentats du 11 septembre 2001
- La « Guerre des Civilisations » : Palestine, Yougoslavie (1991-2001), Afghanistan, Irak, Liban, Tchétchénie etc.
 
Il n'y a aucun parallèle historique qui puisse être établi, rien de comparable avec les prouesses de la famille Bush. Aucun dictateur ni tyran ne peut égaler la souffrance et la destruction que les Bush ont fait endurer à l'humanité, car ils ne sont pas de simples tyrans eux-mêmes, mais ceux qui font et défont les tyrans, les organisateurs et les profiteurs de la guerre et de la mort.
 

Ils ne sont pas les seuls et uniques responsables de la création de l'actuel complexe militaro-industriel, toutefois depuis 1915, la famille Bush a été directement impliquée dans la première et la seconde Guerre Mondiale, la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, les nombreuses guerres secrètes de la CIA, la guerre du Golf et maintenant le « Guerre Sans Fin ». Les quatre dernières générations de cette famille ont contribué à promouvoir et ont profité de la plupart des guerres majeures que l'Amérique a faites depuis le début de l'ère industrielle.

Le cauchemar pour le monde a commencé en 1915, avec l'établissement d'un affreux partenariat entre le gouvernement US et le ‘War Industries Board' (WIB : direction des industries d'armement), précurseur de l'actuel complexe militaro-industriel. Parmi ceux qui siégeaient au comité de direction se trouvaient : Samuel Prescott Bush, arrière grand-père de George Walker Bush ; le soi-disant responsable des matériels pour la section des petites armes et des munitions, le banquier de Wall Street Clarence Dillon ; Samuel Pryor, le président du conseil d'administration de Remington Arms ; et Bernard Baruch qui, en tant que chef du WIB touchait plus de 200 millions de dollars.

Les membres du WIB devinrent justement connus comme les "Marchands de Guerre". Utilisant la façade du gouvernement pour légitimer leurs opérations, le WIB représentait les grands fabricants d'armes du moment qui dispatchaient des agents aux quatre coins du monde pour vendre leurs armes aux deux parties de tous les conflits. Ils corrompaient les officiels des gouvernements et usaient de leur influence d'industriels et de leurs capitaux pour augmenter les tensions internationales, ce qui en retour générait de la demande et maximisait les profits.

C'est au cours de la Première Guerre Mondiale que Samuel P Bush et les autres membres du WIB ont amassé d'énormes fortunes en vendant des armes et des matériels de guerre, non seulement à l'Amérique mais aussi à l'Allemagne. La plupart des documents et des correspondances concernant les activités de Samuel P Bush au WIB furent plus tard mystérieusement brûlés pour « faire de la place » dans les archives nationales. Quand leur entreprise fut officiellement fermée le 11 novembre 1918, quelques 37,508,686 êtres humains avaient été tués. Cela établit un dangereux précédent pour la destinée des Etats-Unis et pour la destinée de la civilisation elle-même. Un petit groupe de banquiers et d'industriels avait mis au point une méthode diaboliquement efficace par laquelle le profit est tiré de la souffrance humaine, de la guerre, de la mort. Leur sombre technique sera réutilisée et affinée.

En 1922, alors que George Walker était président chez W. A. Harriman & Co, Averell Harriman alla à Berlin établir une branche bancaire pour la compagnie. A Berlin, Averell Harriman rencontra Fritz Thyssen, premier sponsor du politicien allemand Adolph Hitler. C'est à cette époque que les arrangements préliminaires furent faits pour établir une banque pour Thyssen à New-York. Deux années plus tard, en 1924, W. A. Harriman & Co. lança formellement la Union Banking Corporation à Manhattan, en premier lieu pour gérer les fonds allemands fournis par l'intermédiaire de la banque nazie possédée par Thyssen, la Bank voor Handel en Scheepvaart (BHS) aux Pays-Bas, pour l'achat massif de marchandises américaines. Les dirigeants de W. A. Harriman & Co nommèrent cette opération le "Hitler Project".

Le 1er mai 1926, Prescott Bush, grand-père de George W Bush, ami proche de Bunny Harriman et camarade de classe à Yale en 1917, tous deux membres des « Skull & Bones » rejoint la W. A. Harriman & Co. comme vice-président, juste sous le président de la banque, son beau-père George Walker. La même année, un associé du père de Prescott Bush, Samuel P Bush et le membre du WIB Clarence Dillon, acquièrent 70 millions de dollars de Fritz Thyssen pour établir une énorme organisation nommée la Vereinigte Stahlwerke (United Steel Works Corporation ou the German Steel Trust). Elle va devenir la plus grande société industrielle de l'Allemagne.

Bien que les comptes de Thyssen étaient gérés à travers l'organisation Walker-Bush et la German Steel Trust, les opérations bancaires étaient effectuées séparément par l'intermédiaire de la Dillon Read Company. Les investigations du gouvernement US révélèrent que la banque nazie des Bush avait travaillé directement avec la United Steel Works Corporation de Fritz Thyssen qui avait produit 50,8% de la fonte, 41,4% de la tôle universelle, 36,0% de la tôle lourde, 38,5% des plaques d'acier galvanisé, 45,5% des conduits et tuyaux, 22,1% de câbles et 35,0% des explosifs de l'Allemagne nazie.

 

Le 20 octobre 1942, le gouvernement US ordonna la saisie de toutes les opérations bancaires effectuées par Prescott Bush pour les nazis, en application du « Trading with the Enemy Act ». Toutefois, à cette époque, lui et les autres associés chez W.A. Harriman & Co avaient déjà fait fortune en finançant et en armant Adolph Hitler. Avec le « Trading with the Enemy Act », le gouvernement pouvait reprendre l'Union Banking Corporation. La U.S. Alien Property Custodian saisit les actions de l'Union Banking Corporation possédées par Prescott Bush, E. Roland Harriman et ses associés jusqu'à la fin de la guerre. Prescott Bush finalement vendit sa holding dans l'Union Banking Corporation pour 1,5 millions de dollars.

Bien que le “Hitler Project” avait résulté en une Seconde Guerre Mondiale et que 62.537.400 d’êtres humains avaient été tués, Harriman, Bush et les autres membres « Skull & Bones » de l'Union Banking Corporation ne furent jamais poursuivis pour leur aide à Hitler et leurs identités ne furent jamais publiées dans les média. Pendant sa vice-présidence de l'Union Banking, Prescott Bush avait astucieusement engagé les avocats, Allen et John Foster Dulles, avocats internationaux pour beaucoup d'entreprises nazies, pour le représenter lui et Fritz Thyssen. Enfants de familles riches et influentes, les frères Dulles avaient aussi travaillé avec le WIB, démarrant leurs activités lucratives aux côtés des Bush et autres "Marchands de Mort".

En 1950, le président Truman chargea l'avocat international John Foster Dulles de la tâche de conduire la négociation du traité de paix avec le Japon. Avant que le traité ne soit signé le 8 septembre 1951, Dulles usa de sa position pour semer les graines d'une autre guerre profitable en conseillant le président sud-coréen Rhee : « S'il était prêt à attaquer les communistes du Nord, les US lui fourniraient de l'aide ». La Corée du Sud lança immédiatement une série d'attaques vicieuses à la frontière pour provoquer le Nord à entrer en guerre. Pour le bénéfice de la Corée du Nord, le secrétaire d'état US Dean Acheson (ami proche de Harriman) déclara publiquement que la Corée du Sud ne serait pas défendue si elle était attaquée. Ceci fut vu par la Corée du Nord comme une approbation américaine pour toute action qu'ils décideraient de prendre pour se défendre eux-mêmes. Le 25 juin 1950, huit divisions et une brigade blindée (90.000 soldats) de l'armée du peuple nord-coréen attaqua en trois colonnes à travers le 38ème parallèle envahissant la république de Corée [du Sud]. Sans surprise, Acheson avait menti et le 27 juin, le président Truman ordonna aux forces US d'entrer en Corée

Harriman ne put résister à l'attrait et le profit du jeu de la mort. En septembre 1951, usant de son influence politique considérable, Harriman s'était autoproclamé directeur de la « Mutual Security Agency » du président Truman, qui avait fait aussi de lui le chef de l'alliance militaire anglo-américaine et un conseiller pour les affaires de sécurité nationale à l'étranger. Son partenaire d'affaires, Robert Lovett, devint Secrétaire-Assistant de la Défense. Tout semblait comme si les choses se développaient en une autre guerre profitable avec la perspective des butins de la victoire. L'armée américaine avait facilement conquis Séoul et la capitale nord-coréenne Pyongyang.
Le 26 octobre, l'armée chinoise sous le commandement de Mao Tse Tung mit une fin brutale à la magouille. Entrant en guerre avec 300.000 hommes, le Chine renvoya l'armée US au-delà du 39ème parallèle.

Au moment des négociations de paix de 1953, les Corée du Nord et du Sud ainsi que la Chine avaient souffert d'un total de 3.822.000 victimes principalement dues aux bombardements US, mais l'Amérique avait perdu 54.000 soldats, hommes et femmes et faisait face à une défaite cuisante. Le Général Omar Bradley décrivit la débâcle comme « La mauvaise guerre, au mauvais endroit, au mauvais moment et contre le mauvais ennemi. » Mais ce ne fut jamais la mauvaise guerre pour les marchands de mort et les membres des « Skull & Bones », puisque la guerre rapporta beaucoup d'argent. Finançant sa campagne avec l'argent ensanglanté de l'Union Banking, Prescott Bush se fit élire sénateur républicain du Connecticut en 1952. En 1953, le président Dwight Eisenhower nomma John Foster Dulles secrétaire d'état et Allen Dulles devint directeur de la CIA. Ce fut le début d'une ère glorieuse de guerre et de profit. Allen Dulles poursuivit immédiatement une politique d'agression et de force contre l'Union Soviétique et la Chine, initiant officiellement la « Guerre Froide » et la construction de la plus grande industrie militaire de l'histoire de l'Amérique.

Prescott Bush savait qu'il n'y aurait pas de meilleur moment pour amener son fils, George Herbert Walker Bush, père de George W Bush, au sein d'une nouvelle structure émergeante du pouvoir militaro-industriel. Après que le jeune George eût suivi les pas de son père à Yale et dans la société secrète des « Skull & Bones », Allen Dulles l'accueillit à la CIA et John Foster Dulles se comporta comme son ami et mentor au sein de la puissante élite de droite.

Le président Dwight D Eisenhower ne se faisait aucune illusion sur les inquiétants changements qui se préparaient avec des gens comme Prescott Bush, Averell Harriman, les frères Dulles et beaucoup d'autres. Dans son discours d'adieu à la nation le 17 janvier 1961, Eisenhower essaya d'avertir le peuple américain en disant :
« Nous avons été contraints de créer une industrie de l'armement permanente aux vastes proportions. Nous ne devons pas faillir à comprendre ses vastes implications. Dans les conseils du gouvernement, nous devons nous préserver de l'acquisition d'une influence incontrôlée, qu'elle soit délibérée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le potentiel pour la montée désastreuse d'un pouvoir mal placé existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de ce conglomérat mettre en danger nos libertés ou nos processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. »

Le 20 janvier 1961, John F. Kennedy prit ses fonctions de président des Etats-Unis. Au cours de son brillant discours sur l'état de l'union, Kennedy dit :
« Le monde est très différent maintenant. Car l'homme tient dans ses mains mortelles le pouvoir pour abolir toutes les formes de pauvreté humaine mais aussi toutes les formes de vie humaine. » Et Kennedy clarifia sa position en affirmant son « rejet d'assister à ou de permettre la lente destruction de ces droits de l'homme pour lesquels cette Nation a toujours été engagée. »

Avant qu'il ne quitte ses fonctions, Eisenhower autorisa l'affectation de 46 millions de dollars pour financer une magouille de la CIA pour envahir Cuba à la Baie des Cochons. Quand Kennedy fut mis au courant du plan, il exprima de sérieux doutes mais il ne voulait pas passer pour un mou face au communisme et ses conseillers purent le convaincre que Castro était un leader impopulaire auprès du peuple cubain. Dulles et d'autres au sein de la CIA ont spéculé sur le fait que les citoyens cubains seraient au courant des attaques et aideraient les exilés cubains entraînés par la CIA à renverser Castro. Kennedy décida que l'exigence du plan d'utiliser 16 avions de l'US Navy était trop évident et révèlerait l'implication de l'armée américaine. Il réduisit le nombre à 6. Alors que la date de l'invasion approchait, Kennedy se ravisa et annula l'ensemble de l'opération. Lors d'une conférence de presse le 12 avril, cinq jours avant l'invasion, quelqu'un demanda au président Kennedy si le gouvernement US était en cours de préparatifs pour mettre en scène un soulèvement à Cuba. Le président répondit: «D'abord, je veux dire qu'il n'y aura pas, à aucune condition, d'intervention à Cuba des forces armées des Etats-Unis. Ce gouvernement fera tout ce qu'il est possible de faire, et je pense qu'il peut assumer ses responsabilités, pour s'assurer qu'il n'y a aucun américain impliqué dans aucune action à Cuba. Le problème de base à Cuba n'est un pas problème entre les Etats-Unis et Cuba. C'est un problème entre cubains eux-mêmes. »

Allen Dulles ignora l'avertissement contenu dans l'annonce de Kennedy et le 12 avril 1961 procéda aux préparations des attaques, donnant l'ordre à Fletcher Prouty, un officiel de la CIA, de livrer les trois bateaux à George Bush, alors agent de la CIA, devant être utilisés dans l'invasion. Bush baptisa les bateaux le Barbara, le Houston et le Zapata (le nom de sa compagnie pétrolière qui périclita un peu plus tard) !!! Bush avait passé les années 1960 et 61 à recruter des cubains exilés de droite à Miami pour l'invasion. Il habitait dans le Texas avec sa femme Barbara et voyageait en avion chaque semaine entre Houston et Miami. C'est à cette époque que Bush rencontra Felix Rodriguez, l'agent de la CIA qui avait pourchassé et assassiné Che Guevara. Bush et Rodriguez passèrent pratiquement deux années à travailler étroitement avec la communauté cubaine de droite, construisant leurs espoirs et leur confiance, et les entraînant pour devenir tireurs d'élite lors de l'invasion.

Le 14 avril 1961, un total de cinq bateaux marchands transportant une force paramilitaire de 1.400 cubains exilés arriva dans la Baie des Cochons à Cuba. Le débarquement et la bataille qui s'ensuivit tournèrent mal dès le début. Deux des bateaux furent coulés dont le bateau transportant la plupart des équipements et des fournitures. Deux des avions qui essayaient de fournir une couverture aérienne furent abattus. La CIA demanda que Kennedy envoie immédiatement plus d'avions et un renfort militaire mais Kennedy ne voulait pas autoriser l'Amérique à être manipulée dans un conflit avec Cuba et une guerre potentielle avec la Russie. En soixante-douze heures, l'invasion de la Baie des Cochons s'était terminée par une défaite tragique. Au lieu de nourrir le conflit vers un terrible enfer qui menaçait d'embraser le monde, Kennedy avait autorisé les flammes de la guerre à vaciller et à s'éteindre. La CIA et les autres extrémistes de droite étaient très en colère contre Kennedy pour son refus de fournir une couverture aérienne. La CIA avait perdu 15 hommes, 1.100 autres parmi les fidèles exilés cubains furent capturés. Tous ceux que George Bush avait inspirés à prendre les armes par ses mots, tous ceux qui avaient cru en lui, lui avaient fait confiance et qui avaient sympathisé avec lui, étaient partis, emprisonnés ou tués.

A partir de ce jour, il y eut une haine féroce contre Kennedy pour sa supposée trahison.

Quand John F Kennedy hérita de la responsabilité de la présidence, il hérita aussi des guerres dans lesquelles les banques et le complexe militaro-industriel s'investissaient massivement pour les promouvoir et en profiter ensuite. Les présidents Truman et Eisenhower supportèrent la guerre des français en Indochine sous les auspices du Plan Marshall de 1948 à 1952, donnant à la France 5,2 milliards de dollars en aide militaire. En 1954, les US finançaient approximativement 80% des coûts de la guerre française.

En 1951, la Fondation Rockefeller avait créé un groupe d'étude comprenant des membres du CFR (Council on Foreign Relations) et du RIIA anglais (Royal Institute on International Affairs). Le panel conclut qu'il devait y avoir une reprise anglo-américaine du Vietnam dès que possible. Le secrétaire d'état John Foster Dulles, un des fondateurs du CFR, son frère, le directeur de la CIA Allen Dulles, et beaucoup d'autres soutinrent les objectifs du conseil.

Le Vietnam s'était battu contre l'occupation française depuis 1884. En 1947, le Vietnam était considéré comme une colonie de valeur pour être exploitée par des intérêts à la fois français et américains. Dans les campagnes, les paysans se battaient contre de lourds impôts et des loyers élevés. Dans les usines, les mines et les plantations de caoutchouc, les gens travaillaient dans des conditions épouvantables à la limite de la survie. Le peuple vietnamien se souleva contre la pauvreté et l'esclavage qui leur étaient imposés et combattirent la Légion Etrangère française, qui était financée par l'Amérique. En 1954, le peuple vietnamien reprit son pays.

Avec l'éviction des français, les accords de Genève furent signés officiellement le 21 juillet 1954 mettant fin aux hostilités. Les accords interdisaient l'entrée de troupes étrangères et d'armes au Vietnam et stipulait que des élections libres et démocratiques devaient se tenir en 1956, permettant aux vietnamiens de déterminer l'avenir de leur pays.

Diem, le premier ministre corrompu du Sud Vietnam, était totalement opposé aux accords de Genève et aux élections. Des études de la CIA avaient établi que si des élections démocratiques étaient organisées, Diem perdrait et l'aventure lucrative de la guerre du Vietnam serait terminée. Les frères Dulles pressèrent Eisenhower d'intervenir militairement et d'envahir le Vietnam mais Eisenhower refusa.

Le potentiel en terme de profits dans la production d'armes dans un pays asiatique en proie à une guerre civile était incroyable, particulièrement si la guerre pouvait être entretenue pour durer vingt ans ou plus. Allen Dulles agissant indépendamment du président Eisenhower, avec le support de Douglas fils de Clarence Dillon, Averell Harriman, Prescott Bush et beaucoup d'autres envoya 675 agents secrets militaires au Vietnam, dirigés par l'officier de l'Air Force Edward Lansdale. Leur mission était d'aider Diem à empêcher des élections honnêtes et démocratiques et d'empêcher la formation d'un Vietnam unifié. La direction du plan du National Security Council assura Diem que s'il en résultait des hostilités, les forces armées des Etats-Unis l'aideraient à s'opposer aux nord-vietnamiens. Avec le support de l'Amérique, Diem proclama que son gouvernement n'avait jamais signé les accords de Genève et qu'il n'était pas lié par eux, et il annula promptement l'organisation des élections. En 1958, la guerre civile démarra et, en deux années, la guérilla éclata dans toute la partie sud du Vietnam. Diem demanda de l'assistance à Washington. Il en résulta à nouveau une guerre profitable pour les industriels américains de l'armement.

Dean Rusk (Secretary of State) et Robert McNamara (Secretary of Defense) pressèrent Kennedy d'envoyer 10.000 soldats des forces spéciales au Vietnam entre 1961 et 1962. Kennedy était, en privé comme en public, opposé à la guerre du Vietnam créée par le complexe militaro-industriel. Il ne souscrivit pas à leur propagande montée de toutes pièces sur la menace communiste mondiale. Kennedy dit :
« Je ne peux pas justifier d'envoyer des boys américains à l'autre bout de la terre pour combattre le communisme quand il existe juste au sud de la Floride à Cuba. »
Kennedy insista sur le fait que Diem devait gagner le cœur et l'esprit de son peuple dans le combat contre le communisme. Kennedy dit :
« Je ne pense pas, à moins d'un gros effort du gouvernement pour gagner le support populaire, que la guerre puisse être gagnée là-bas. Selon mon analyse finale, c'est leur guerre. Ce sont eux qui doivent la gagner ou la perdre. »
Kennedy savait que Diem pourrait défaire le Nord seulement si l'ensemble du peuple sud-vietnamien était totalement derrière lui.

Diem ignora le conseil de Kennedy et se comporta comme un dictateur. Ses tactiques maladroites ne cessèrent d'éroder le support de son peuple. 10.000 soldats américains et une pluie incessante de bombes ont prouvé leur inefficacité dans l'effort de supprimer la population vietnamienne. Allen Dulles, Dean Rusk et Robert McNamara cachèrent la vérité à Kennedy a propos de la détérioration de la situation au Vietnam. Le complexe militaro-industriel entourant Kennedy ne faisait que rapporter que la guerre se déroulait exactement comme prévu, que le peuple vietnamien était en train d'être libéré et qu'ils aimaient leur premier ministre Diem. Kennedy avait des raisons de douter de leurs paroles alors qu'il venait d'attraper Allen Dulles en train d'essayer secrètement de former un second groupe d'exilés cubains pour une autre invasion de Cuba. Kennedy avait envoyé des agents du FBI pour détruire les camps d'entraînement de Dulles et confisquer les armes, laissant l'affaire se terminer ainsi.

Kennedy n'avait plus confiance dans les frères Dulles, Rusk, McNamara ou Dean Acheson, son soi-disant conseiller démocratique en politique étrangère, ou, sur ce sujet, dans la plupart des gens dans le gouvernement corrompu dont il avait hérité. Kennedy décida qu'il devait surveiller de plus près la Guerre du Vietnam et les hommes qui la conduisaient. Il forma un panel nommant Allen Dulles et d'autres pour le tenir informé constamment sur la situation de la guerre.

Le 13 mars 1962, le document « Opération Northwoods » fut porté à l'attention de Kennedy. Les membres du l'état-major et Allen Dulles avaient dressé un plan pour lancer une série d'attaques terroristes à l'intérieur des Etats-Unis, combinée avec une campagne médiatique blâmant Cuba pour ces attaques. Ils pensaient que ceci effrayerait le public américain et le pousserait irrésistiblement à supporter une seconde invasion de Cuba. Le plan Northwoods appelait le Pentagone et les forces paramilitaires de la CIA à couler des bateaux, détourner des avions et faire sauter des immeubles. Quand Kennedy eut vent de leur plan, il devint furieux. Le complexe militaro-industriel corrompu au sein du gouvernement américain ne connaissait aucune limite, même les vies de leurs propres concitoyens n'importaient pas dans leur quête de pouvoir et de profit. Kennedy révoqua le directeur de la CIA Allen Dulles, le directeur adjoint Richard Bissell et le général Lyman Lemnitzer, chef d'état-major pour leur implication dans le plan. Quelques semaines plus tard, Prescott Bush, qui avait des relations étroites avec des individus, décida de prendre une retraite politique prématurée pour de supposées raisons de santé.

Kennedy réalisa que la CIA était un point central dans la planification des guerres par les grandes compagnies, de laquelle émanait un agenda secret qui menaçait la sécurité et la liberté du peuple américain. Il dit :
« Je vais éclater la CIA en mille morceaux et les disperser au vent. »
Kennedy avait l'intention de batailler contre un terrible démon et de reprendre l'Amérique aux mains du complexe militaro-industriel et ceux qui le financent. Il commença par fonder un panel qui enquêterait sur les nombreux crimes de la CIA. Il mit un frein à l'ampleur et au champ d'action de la CIA, limitant leur capacité d'action par le National Security Memorandum 55.

Avec la CIA momentanément sous contrôle, il porta son attention vers la tâche de collecte de véritables informations sur la guerre en envoyant McNamara et Taylor au Vietnam, deux conseillers en lesquels il avait confiance. Sur la base de leur rapport titré « Report of McNamara-Taylor Mission to South Vietnam », Kennedy décida que l'Amérique devait se retirer immédiatement de la guerre ingagnable et immorale du Vietnam. Kennedy aida personnellement à la rédaction du rapport final dans lequel il affirma:
« Le Département de la Défense devrait annoncer dans un futur très proche des plans déjà prêts de retrait de 1.000 personnels militaires d'ici fin 1963. »
Kennedy lança ensuite le National Security Action Memorandum 263, et quarante pages dans les Pentagon Papers, édition Gravel, dédiées au plan de retrait. Avec ce nouveau Memorandum, Kennedy commença à mettre en œuvre le retrait des forces US du Vietnam.

Nombre d'individus au sein du gouvernement US étaient des membres du CFR, une organisation qui poussait ouvertement pour la guerre du Vietnam, et ces mêmes personnes avaient des liens étroits avec le système bancaire de la Federal Reserve détenu par des intérêts privés, un promoteur financier et un profiteur de guerre de premier ordre. Kennedy avait l'intention d'arrêter la Guerre du Vietnam ainsi que toutes les futures guerres menées pour le profit par l'Amérique. Il avait l'intention de reprendre le contrôle du gouvernement du pays et du peuple américain en isolant le complexe militaro-industriel et en retirant le pouvoir d'émettre la monnaie à la Federal Reserve.

Kennedy lança sa brillante attaque en utilisant la Constitution qui affirme:
« Le Congrès aura le pouvoir de battre la monnaie et d'en réguler la valeur. »
Kennedy mit fin au pouvoir de la Federal Reserve d'imprimer la monnaie et de la prêter au gouvernement avec intérêt en signant l'Executive Order 11.110 le 4 juin 1963. La directive appelait à la production de 4.3 trillions de dollars en billets des Etats-Unis par le Trésor US et non par la Federal Reserve. Il signa aussi une loi rendant les billets de un et deux dollars convertibles en or ce qui renforça la monnaie nouvellement émise par le gouvernement. James J Saxon, le contrôleur des finances de Kennedy, encouragea plus d'investissements et de pouvoirs de prêts pour les banques qui ne faisaient pas partie du système de la Federal Reserve. Il encouragea aussi ces mêmes banques à traiter directement avec les institutions financières locales et étatiques. En écartant les banques de la Federal Reserve des investissements de capitaux, Kennedy les aurait brisées et détruites.

C'est à ce moment que les politiciens corrompus et les membres du CFR, représentants des organisations qui profitaient le plus de la Guerre du Vietnam et qui perdaient le plus avec l'écroulement de la Federal Reserve, se révélèrent publiquement comme un groupe opposé au président Kennedy. Ils étaient tous considérés comme les piliers de l'establishment de la droite américaine et leurs protestations et accusations devinrent plus agressives quand les premiers plans de retrait des troupes furent annoncés le 16 novembre 1963. Le CFR (Council on Foreign Relations), les intérêts des Morgan et des Rockefeller et la CIA avaient été considérablement entremêlés pendant des années à promouvoir la Guerre du Vietnam et d'autres guerres, et leurs motifs étaient les mêmes.

Kennedy était face au combat de sa jeune carrière contre un groupe de banquiers et d'industriels puissants et riches qui avaient leurs représentants profondément implantés dans le gouvernement américain et les affaires. Les noms de quelques-unes de ces personnes et des organisations qu'ils représentaient étaient :

Nelson Rockefeller
– Gouverneur de New York
David Rockefeller – Président de la Chase Manhattan Bank, co-fondateur de la Commission Trilatérale
Douglas Dillon – Secrétaire au Trésor de Kennedy, membre du CFR
Charles J. V. Murphy – Editeur du magazine Fortune
Dean Rusk - Secretary d'Etat, membre du panel Iron Mountain
Robert McNamara – Secretaire à la Défense jusqu'en 1968, plus tard président de la Banque Mondiale (une annexe des Nations-Unies et du CFR)
McGeorge Bundy – Conseiller à la Sécurité Nationale, membre du panel Iron Mountain
William Bundy – Editeur du CFR's Foreign Affairs
Averell Harriman - Directeur de l'Agence de Sécurité Mutuelle, chef de l'alliance militaire anglo-américaine.
Henry Cabot Lodge – Ambassadeur U.S. à Saigon

John J. McCloy – Secrétaire Assistant à la Guerre (Seconde Guerre Mondiale), conseiller de Kennedy
Cyrus Vance - Secrétaire de l'Armée
Walt Rostow - State Department''s Policy Planning Council, conseiller à la Sécurité Nationale de Lyndon B Johnson
Dean Acheson – Secrétaire d'Etat de Truman, conseiller démocrate aux affaires étrangères
Le Wall Street Journal
L'ensemble de l'Etat-Major (?)


Le premier ministre Diem perdait le contrôle du Sud-Vietnam et son impatience montait concernant la guerre américaine. Il avait commencé à négocier avec Ho Chi Minh, le leader du Nord, ce qui contrairement à l'élection vietnamienne ne pouvait être empêché ou truqué. Une unification potentielle pouvait arriver rapidement. La machine à faire de l'argent qu'était la Guerre du Vietnam était en grave danger en raison des actions conjuguées de Diem et de Kennedy. Le complexe militaro-industriel avait leur cadre Henry Cabot Lodge opportunément positionné au sein du Département d'Etat et de l'administration Kennedy en tant que conseiller à la Guerre du Vietnam et ambassadeur US à Saïgon. Lodge passa des accords secrets avec des agents de la CIA pour faire assassiner Diem le 2 novembre 1963. Kennedy n'avait pas autorisé un tel ordre et, après l'assassinat de Diem, il mit immédiatement sur pied une enquête pour déterminer qui était responsable.

Dix jours plus tard le 12 novembre 1963, Kennedy déclara publiquement, dans un discours à l'Université de Columbia devant des centaines d'étudiants et de professeurs :
« La fonction suprême de président a été utilisée pour fomenter un complot visant à détruire la liberté du peuple américain, et avant de quitter ma fonction, je dois informer les citoyens de cette situation critique. »

Huit jours plus tard le 20 novembre 1963, le conseiller pour la Guerre du Vietnam Walt Whitman Rostow fut reçu personnellement par Kennedy pour tenter de lui vendre un plan pour la guerre du Vietnam qu'il appelait « une étude bien raisonnée pour une escalade graduelle ». Kennedy avait déjà rejeté un plan similaire d'escalade de la guerre en 1961. Il avait publiquement annoncé son propre plan de retrait de la guerre mais la structure de pouvoir corrompue ne pouvait l'accepter.

L'entrevue était la dernière chance de Kennedy. Quelques jours après avoir rejeté le plan de guerre de Rostow, John Fitzgerald Kennedy, qui avait osé se dresser seul devant le complexe militaro-industriel et le système bancaire de la Federal Reserve, fut assassiné à Dallas le 22 novembre 1963, dans un coup d'état sanglant, seulement 20 jours après Diem.

Ce jour-là, l'Amérique a cessé d'être une démocratie du, par et pour le peuple. A partir de ce jour, les leaders du gouvernement américain n'ont été que des marionnettes d'un cartel de corporations et de banquiers internationaux qui profite des guerres.

Le jour suivant le brutal assassinat de Kennedy, le 23 novembre 1963, le directeur de la CIA John McCone fournit à la Maison Blanche le National Security Memorandum #278 préparé à l'avance. Les manipulateurs du président Lyndon B Johnson nouvellement installé avaient besoin de modifier les lignes politiques de paix suivies par Kennedy. Le document classifié n°278 inversa la décision de Kennedy de désescalade dans la guerre du Vietnam en annulant le Security Action Memorandum 263 et le Gravel Pentagon Papers. La publication du Memorandum 278 donna à la CIA le financement immédiat et l'approbation pour pousser nettement le conflit vietnamien vers la guerre totale.

[NDT : L'entrée en guerre officielle des Etats-Unis contre de Nord Vietnam fut provoquée par une intense campagne médiatique rapportant des faits complètement inventés à propos d'une soi-disant attaque nord vietnamienne contre le navire USS Maddox dans le Golfe du Tonkin. C'était le 20 juillet 1964 sous la présidence de Lyndon B Johnson, devenu président suite à l'assassinat de JFK.]

Le 29 novembre 1963, Johnson créa la commission Warren pour enquêter sur l'assassinat de JFK, le 35ème président des Etats-Unis. Publiquement, il ordonna à la commission d'évaluer tous les faits et les circonstances entourant l'assassinat ainsi que de l'assassinat qui s'en suivit de l'assassin présumé, Lee Harvey Oswald. Il avait été préalablement arrangé au sein de la commission, ceux en connexion avec le cartel industriel et bancaire, qu'il n'y aurait qu'une seule conclusion : Oswald doit être vu comme le seul assassin. Incroyable mais vrai, Allen Dulles, l'homme qui haïssait Kennedy pour ne pas avoir supporté le fiasco de la Baie des Cochons, pour avoir stoppé l'Opération Northwoods et pour l'avoir démis de ses fonctions de directeur de la CIA, fut nommé à la commission Warren pour prendre connaissance en premier de toutes les preuves collectées par la CIA et le FBI et déterminer ce que les autres membres de la commission seraient autorisés à voir !

Parmi les informations que Dulles peut avoir empêché les autres membres de la commission de voir pouvaient se trouver quelques mémos internes du FBI émanant du bureau de J Edgar Hoover, qui posent plus de questions qu'ils n'offrent de réponses. Le premier mémo daté du 22 novembre à 13h45 (une heure quinze après l'assassinat de Kennedy) indique que :
« Mr George H.W. Bush, président de la société de forage off-shore Zapata à Houston Texas, résidence 5525 Briar, Houston a fourni l'information suivante au rédacteur par un appel longue distance depuis Tyler au Texas (environ 90 miles de Dallas où Kennedy a été assassiné, une bonne heure de route de là). Bush a affirmé qu'il voulait rester anonyme, mais qu'il voulait rapporter un bruit qu'il se souvenait avoir entendu dans les semaines précédentes, jour et source inconnus. Il affirmait qu'un certain James Parrott avait parlé de tuer le président quand il viendrait à Houston. »

Un autre mémo affirme que :
« Un informateur, qui a fourni des informations fiables par le passé et qui est proche d'un groupe d'individus pro-Castro à Miami, a indiqué que ces individus avaient peur que l'assassinat du président puisse entraîner la prise de mesures très répressives à leur encontre et, bien que castristes dans leurs sentiments, ils regrettaient son assassinat. La substance de l'information suivante a été fournie oralement par George Bush de la CIA et le capitaine William Edwards de la DIA (Defense Intelligence Agency) le 23 novembre 1963 (le lendemain de l'assassinat). »

George H.W. Bush quitta temporairement la CIA, sitôt l'assassinat de Kennedy. En 1964, il se présenta comme candidat républicain au Congrès, faisant campagne pour le 'Civil Rights Act' et le 'Nuclear Test Ban Treaty' (traité pour l'interdiction des essais nucléaires). Il proclamait dans ses discours de campagne que l'Amérique devait armer les exilés cubains et les aider à renverser Castro. Il dénonçait les Nations Unies et clamait que les démocrates étaient trop mous sur la guerre du Vietnam. Il recommanda que l'on fournisse des armes nucléaires au Sud Vietnam pour frapper le Nord. Il avait beau avoir des supporters puissants comme ‘Oil Men for Bush' (les pétroliers pour Bush), qui étaient d'accord avec ses visions apocalyptiques, les électeurs américains n'étaient pas encore prêts pour la marque de Bush d'extrémisme fasciste et il perdit les élections.

En 1966, Bush s'aventura à nouveau en politique, en baissant le ton de sa rhétorique apocalyptique. Il se présenta comme républicain modéré et fut élu pour le premier de deux mandats à la Chambre des Représentants du 7ème district du Texas. En 1970, Bush perdit l'élection au sénat contre Lloyd Bentsen. Ce ne fut pas la fin de sa carrière politique mais plutôt une réorientation de celle-ci.

Un soldat reconnu parmi l'élite du complexe militaro-industriel, il était destiné à un poste de pouvoir quand le moment serait venu et quand l'Amérique aurait été suffisamment tirée vers la droite. En attendant, ses riches amis l'occupèrent en coulisses à différents postes : ambassadeur des Nations Unies pour Nixon en 1971, président du Conseil National Républicain en 1973, envoyé spécial en Chine en 1974.

Le 27 juillet 1973, en dépit des intenses bombardements américains durant les négociations de paix, les Etats-Unis, le Nord Vietnam, le Sud Vietnam et le gouvernement révolutionnaire provisoire du Front de Libération National signèrent un accord de paix. Le traité stipula la fin immédiate des hostilités et le retrait des troupes US et alliées. L'implication US dans la Guerre du Vietnam, avait duré 25 années et entraîné la mort de 3 millions de vietnamiens et de 58.000 américains. 570 milliards de dollars d'impôts furent consommés dans la guerre, générant des profits obscènes pour le complexe militaro-industriel et le système bancaire de la Federal Reserve.

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:11

 

Dans la série j'enfonce le clou et encore et encore... un article qui fait référence aux nouvelle stratégies de la guerre confuse, la doctrine dite d'Obama et qui insiste : comprendre la guerre qui se mène aujourd'hui nous oblige à etre attentifs à la multiplication de petits foyers de combats de guerre qui ne disent pas leur vrais noms, continsurrection, guerre aux drogues... et qui sont tous des manifestations de la guerre globale menée dans une nouvelle phase d'accumulation de capital qui se veut phase ultime du capitalisme : la domination du spectre total pour reprendre les terme de sa doctrine militaire.

 

 

L’art de la guerre : Obama la préfère cachée
de Manlio Dinucci
 

Le président Obama n‘aime pas la guerre. Non pas parce qu’il est prix Nobel de la paix, mais parce que l’action belliqueuse ouverte découvre les cartes de la stratégie étasunienne et des intérêts qui en sont à la base. Il a ainsi lancé un grand plan qui, écrit le Washington Post, « reflète la préférence de son administration pour l’espionnage et l’action cachée plutôt que pour l’usage de la force conventionnelle ». Ce plan prévoit de restructurer et potentialiser la DIA (Agence d’intelligence de la défense), jusqu’ici concentrée sur les guerres en Afghanistan et Irak, de façon qu’elle puisse opérer à l’échelle globale en tant qu’« agence d’espionnage focalisée sur les menaces émergentes, plus étroitement reliées avec la CIA et les unités militaires d'élite ». Le premier pas sera d’augmenter ultérieurement l’organigramme de la DIA qui, doublé pendant la dernière décennie, comprend environ 16.500 membres. Sera formée « une nouvelle génération d’agents secrets » à envoyer à l’étranger. La CIA s’occupera de leur entraînement dans son centre de Virginie, connu comme « la Ferme », où on élève des agents secrets : pour ceux de la DIA, qui constituent aujourd’hui 20 % des élèves, seront créés de nouveau postes.
La collaboration de plus en plus étroite entre les deux agences est témoignée par le fait que la DIA a adopté quelques-unes des structures internes de la CIA, parmi lesquelles une unité appelée « Persia House », qui coordonne les opérations secrètes à l’intérieur de l’Iran. Les nouveaux agents DIA fréquenteront ainsi un cours de spécialisation auprès du Commandement des opérations spéciales. Celui-ci est spécialisé, outre dans l’élimination d’ennemis, en « guerre non conventionnelle » conduite par des forces extérieures entraînées à dessein; en « contre-insurrection » pour aider des gouvernements alliés à réprimer une rébellion; en « opérations psychologiques » pour influencer l’opinion publique afin qu’elle soutienne les actions militaires étasuniennes. La formation terminée, les nouveaux agents DIA, au départ 1.600 environ, seront assignés par le Pentagone à des missions dans le monde entier. Le Département d’État s’occupera de leur fournir de fausses identités, en en introduisant une partie dans les ambassades. Mais, comme celles-ci sont remplies d’agents de la CIA, on fournira aux agents de la DIA d’autres fausses identités, comme celle d’universitaire ou d’homme d’affaires. Les agents Dia, grâce à leur expérience militaire, sont réputés être plus idoines pour recruter des informateurs en mesure de fournir des données de caractère militaire, par exemple sur le nouvel avion de chasse chinois. Et le développement de leur organigramme permettra à la DIA d’élargir la gamme des objectifs à frapper avec les drones et avec les forces spéciales. Ceci est la nouvelle façon de faire la guerre, qui prépare et accompagne l’attaque ouverte par l’action cachée pour miner le pays à l’intérieur, comme on l’a fait en Libye, ou pour le faire s’écrouler de l’intérieur, comme on tente de le faire en Syrie. C’est dans cette direction que va la restructuration de la Dia, lancée par le président Obama.
On ne sait pas si le néo-candidat premier ministre Pier Luigi Bersani[1], qui a une grande estime pour Obama, l’a déjà félicité. En attendant, il est allé en Libye pour « reprendre le fil d’une présence forte de l’Italie en Méditerranée ». Le fil de la guerre contre la Libye, à laquelle l’Italie a participé sous commandement étasunien. Tandis que Bersani jouissait, en s’exclamant « à la bonne heure ».

Edition de mardi 4 décembre 2012 de il manifesto
Traduit de l‘italien par Marie-Ange Patrizio
NOTE
[1] Secrétaire du Partito democratico, élu dimanche 2 décembre aux élections primaires pour conduire les « listes progressistes » aux prochaines élections politiques dont sera issu le nouveau gouvernement, que Bersani se prépare à présider. NdT.

Site de campagne :
http://www.bersani2013.it/documenti/10idee/indice.htm
 
Sur le même thème, par exemple, et entre autres, la nouvelle doctrine d'Obama étant le texte auquel se réfère l'auteur ci-dessus :

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