26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 10:42

 


Le groupe "Anonymous" est un regroupement anonyme de "hackers" informatiques qui prétendent défendre l'utilisation libre d'internet en portant des attaques orchestrées sur des cibles d'institutions bancaires, gouvernementales et d'industries.
"Anonymous" a distribué, dans les derniers jours, un lien téléchargeable qui vise à aider les militants informatiques à attaquer certains sites pour protester contre le projet de loi SOPA.  Le logiciel LOIC a été téléchargé 19 000 fois et son action est de diriger l'ordinateur de celui qui l'a téléchargé à se connecter à plusieurs reprises à un site ciblé.  Ces multiples tentatives de connections peuvent fermer le site de façon à ce que plus personne ne puisse y accéder.
Ceux qui ont téléchargé ce logiciel, qui souhaitent prendre part aux actions militantes du groupe de "hackers", sont facilement identifiable à cause de leur adresse IP.  "Anonymous" a donc trouvé un moyen d'attaque "zombie" sans être identifié et ce, en utilisant les ordinateurs individuels de dizaines de milliers d'internautes.  Ces internautes qui s'improvisent "hackers" deviennent alors potentiellement listés par le FBI, même s'il est peu probable que les autorités s'intéressent à la quantité phénoménale d'adresses IP.
"Anonymous" a distribué, dans les derniers jours, des liens web pour des attaques contre le Ministère de la Justice, contre le FBI, Universal Music et une foule d'autres sites.  Ces liens conduisent à des pages web qui contiennent des instructions JavaScript qui visent une redirection automatique vers les sites ciblés jusqu'à ce qu'à leur fermeture.
Est-ce que "Anonymous" pourrait servir à créer un chaos internet qui nécessite et justifie des interventions et législations restrictives dans l'utilisation de la toile pour ainsi contrer le piratage et le terrorisme informatique?   D'où l'intérêt de la CIA et d'un gouvernement totalitaire...
Source:
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2012/01/anonymous-une-operation-false-flag-de.html
Et voici mon commentaire

Depuis que j'en ai entendu parler, je me pose des questions sur ce mouvement. Je leur accorde le bénéfice du doute, mais c'est un tout petit bénéfice pour un très grand doute.

Il me semble que des pirates un peu sérieux agiraient dans la clandestinité plutôt que dans l'anonymat etje n'aime pas le principe des masques identiques. Je n'aime pas ce qui réduit la personne derrière une identité de façade, et encore moins si cette façade identique ramène tous au même dénominateur. Je peux comprendre, en ces temps troublés qu'on préfère porter une cagoule ou un foulard dans certaines manifestations ou action.

Personnellemnt je préfère mener mes actions à visage dévoilé et ce sont les caméras de surveillance qui me gènent dans la vie quotidienne comme un vol d'intimité, mais c'est un autre sujet.

Que ce soit volontaire ou non, la manière d'agir des anonymous met en danger des gens qui se rallient à eux et agissent selon leurs directives sans comprendre toutes les implications de leurs actions, ni les risques qui les accompagnent...

Derrière le masque ils incitent des gens à se dévoiler... dans des actions illégales qui sont traçables, en plus  pour des actions qui ne changent pas grand chose à la donne générale... c'est en tout cas pas très malin

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 13:08

 

"Si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste?"

 

 

Bonne question ! Si vous avez des suggestions, quant à l'auteur ou une autre vision de ce que c'est la gauche elles sont bienvenues !

 


Partager cet article
Repost0
21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 11:59

 

Je ne souscris pas , inconditionnellement à tous les propos tenus ci-dessous, mais tpoutes les questions qu'ils posent méritent notre réflexion et qu'une fois de plus c'est de droit d'ingérence dont il est question ici. Et là je suis totalement affirmative et j'assume en toute conscience et toute connaissance : je suis contre le droit d'ingérence par les forces de l'Empire, cela toujours avéré la pire solution pour les Peuples qui étaient victimes de ses interventions.

Je dénoncerai aussi en chaque occasion les méthodes des guerres sechètes, les méthodes de "guerres de bsees intensité" fabriquées de toute pièce pour justiier l'invasion et lamise sous contrôle d'un pays souverain. Orje n'ai aucun doute quant au fait que c'est cela qui se passe en Syrie aujourd'hui. La seule solution respectueuse du droit à l'autodétermination ne passe ni par le Président actuel en lequel le peuple n'a plus confiance, ni par l'instauration d'unnouveau CNT contrôlé par les oligarques de l'Empire. Il est urgent que nous retrouviens cet esprit d'internationalisme entre les peuples, que se rétablisse le soutien direct de peuples à d'autres peuples sans passé par la médietion d'institution dont on connait la cruauté et la corruption. Tant que nous ne serons pas capable d'instaurer cette capacité chez nous nous serons très mal placéspour donner des leçons à qui que se soit. Quel plus mauvais donneur de leçon que ceux qui veulent expliquer à d'autres comment faire alors que ce professeur a échoué pour lui-même a mettre en pratique ce qu'il prône pour d'autres. Tant que nous acceptons le joug de la dictature de l'Union Européenne vectrice des diktats de l'oligarchie transnationale, nous serons mal placés pour juger des dictatures sur d'autres continents.

Anne

 

Syrie: témoignage d'une femme de lettre

Résister aux milices armées soutenues par l’étranger est une question de survie pour le peuple syrien
Témoignage d’une femme de lettre syrienne sur ce qui se passe dans son pays

 



    Victime de milices islamistes violentes qui terrorisent les gens, la population syrienne craint ces opposants armés qui sèment la peur et le chaos. L’écrivaine syrienne Nadia Khost — auteur de nombreux ouvrages d’essais et de nouvelles portant sur l’histoire, l’architecture, la conservation et la protection du patrimoine de la Civilisation Arabe — vit à Damas. Ce qu’elle nous dit ici, sur ce qui se passe véritablement en Syrie, doit être pris très au sérieux. Son témoignage ne correspond en rien à la version des faits qui nous est rapportée par de prétendus « grands reporters » français.

 


Il n’y a plus de fioul à Alep… les vendeurs ne peuvent que crier leur détresse aux observateurs délégués par la Ligue Arabe : « Nous sommes des travailleurs démunis, les bandes armées coupent les routes, volent le fioul, dérobent ou détruisent nos véhicules… quand ils ne nous tuent pas ! ». Telles sont les vraies raisons de la pénurie qui empêche actuellement les pauvres gens de gagner leur vie.

 
Les bandes armées sévissent là où elles peuvent… Les observateurs écoutent les témoignages des blessés, entendent les pleurs des enfants réclamant leurs pères kidnappés, constatent les blessures portées post mortem, notent les identités, les récits, les lieux, les horaires…
Pendant ce temps, les télévisions syriennes filment à distance et restituent des images d’horreurs, de massacres, que les Syriens ne pouvaient imaginer se produire sur leur sol. Des images qu’ils n’ont jamais connues au cours de leur histoire contemporaine : cadavres mutilés, membres coupés, cœurs arrachés, corps brûlés et manifestement torturés.
Ainsi, le 8 janvier, nous avons tous partagé le malheur et la tristesse d’un groupe d’habitants de la ville de Homs à peine éclairés par les bougies encore allumées et qui, en pleine veillée funèbre en hommage à leurs victimes, se sont vus attaqués par des bandes armées faisant sur leur passage de nouvelles victimes…des morts et des blessés. Toujours à Homs, le 10 janvier nous avons déploré un ingénieur assassiné, son collègue blessé, un enseignant kidnappé. Finalement, ces bandes assassines en sont arrivées à interdire la fréquentation des établissements scolaires dont environ un millier de bâtiments sont désormais en ruines !
Par conséquent, le problème actuel en Syrie n’a rien à voir avec ce qu’affirment les médias occidentaux ; à savoir, un conflit entre une opposition politique qui demande des réformes et un gouvernement qui les refuse. Le problème en Syrie est celui de bandes armées et de groupes de criminels qui sèment le chaos en s’attaquant à une société habituée depuis des décennies à vivre en sécurité. Lorsqu’une infirmière déclare aux observateurs envoyés par la Ligue arabe : « Alors qu’avant nous rentrions chez nous à une heure du matin en toute confiance, à présent nous n’osons plus sortir à la tombée de la nuit », elle résume une réalité inédite en Syrie.
En effet, l’un des buts de l’assassinat de soldats et de policiers est justement la généralisation du chaos. Ce même chaos que Georges Bush a installé en Irak avec comme conséquence prévisible, le démantèlement de l’État et la domination de gangs violents. Dans sa guerre contre la Syrie, l’Occident a adopté ce même projet. La preuve en est que lorsque le gouvernement syrien a annoncé une amnistie générale pour tous ceux qui déposeraient leurs armes, Madame Clinton a interpellé les rebelles en ces termes : « ne rendez pas vos armes ! ».

Toute personne qui voudrait honnêtement s’enquérir de la vérité ne pourrait nier que des tueurs, et d’ignobles criminels, sont utilisés pour répandre la terreur dans le but d’exécuter un projet politique visant l’autorité de l’État, la partition de la Syrie et par là, l’anéantissement de l’un des bastions de la résistance au projet sioniste. En cas de doute, souvenons-nous toujours du projet de l’Organisation Sioniste mondiale : « La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes… est l’une des priorités d’Israël… le premier pas vers ce but passe par la dissolution de leurs armées ».

Ce but a été atteint en Irak où l’une des premières décisions de Paul Bremer [administrateur civil de l’Irak-2003- Ndt] a consisté à dissoudre l’armée irakienne. C’est aussi ce qui a été prévu pour la Syrie où l’armée est la cible des attaques des bandes armées. Plus de mille soldats et officiers syriens ont été tués ; et pendant que des médias occidentaux et arabes appellent nos soldats à la désertion des officiers ont déclaré dans nos journaux et sont venus nous dire à la télévision syrienne qu’ils avaient été kidnappés, filmés et torturés de manière à fournir les faux témoignages de désertion diffusés par Al-Jazira.
Les méthodes les plus viles sont utilisées pour faire plier le peuple syrien. Ainsi, dans la banlieue de Damas, les bandes armées ont imposé la fermeture des boutiques dans les quartiers de Harasta et de Darayya, sous prétexte de faire respecter ce qu’ils ont présenté comme une consigne de « grève générale », tout en avertissant que celui qui n’obéirait pas serait tué, ou verrait ses enfants kidnappés et tués ! A Deraa, un homme qui a osé refuser a été tué et sa femme a été blessée. A Homs, un commerçant m’a confié qu’après des dizaines d’ordres reçus par téléphone, il a été obligé de fermer boutique.
Après ce genre de mises en scène, les « spécialistes en communication », en collusion avec ces bandes armées, filment les commerces fermés, envoient leurs images à la chaine qatari Al-Jazira qui s’empresse d’annoncer que le peuple syrien a répondu à l’appel à la grève générale, ou encore que les villes ont été vidées de leurs habitants par crainte du régime ! Une autre fois, trois jeunes frères ont été tués dans le seul but de discréditer le service de sécurité syrien et l’armée.
Les Syriens sont douloureusement consternés quand ils entendent ces criminels raconter leurs crimes comme on raconterait une histoire banale et reconnaitre, sans états d’âme, avoir touché de l’argent pour abattre un manifestant. Tout cela pour offrir aux médias occidentaux la confirmation de leur version falsifiée disant que les services de sécurité tuent des manifestants pacifiques !
Cette cruauté et cette sauvagerie est contraire à toutes les traditions syriennes d’amour, de solidarité, de pardon, et de tolérance de ses concitoyens.
Pour le peuple syrien, ce n’est donc plus une question d’opposition politique, mais une question d’existence ! C’est ce qui explique l’ampleur des manifestations spontanées à Damas au soirde la décision de la Ligue Arabe de suspendre la Syrie en tant qu’État membre. C’est ce qui explique également les manifestations spontanées dans toute la Syrie suite à la grande explosion de Kafarsouseh [1] .
Tenant compte de ces réalités, celui qui comprend l’Histoire ne peut pas ne pas comprendre que c’est le peuple syrien qui est en train de sauver son pays. Sa voix est désormais plus forte que celle des politiciens. Les femmes qu’elles soient voilées ou non, les jeunes, les vieux, les enfants… tous expriment avec passion leur refus de l’ingérence sous toutes ses formes, condamnent le rôle du Qatar, critiquent la Ligue Arabe, sans épargner Sarkozy, Clinton et Obama.
Aujourd’hui, il est indéniable qu’il y a un peuple syrien dont la conscience politique est aiguisée. Un peuple qui sait qu’il affronte des forces expansionnistes américano-sionistes qui organisent contre lui une guerre diplomatique, militaire, économique et médiatique. Une guerre dirigée par la France et à laquelle participent la Turquie et les pays du Golfe menés par le Qatar. Une guerre dont l’outil militaire est l’organisation d’Al-Qaïda et l’outil politique, quelques opposants syriens de l’extérieur !
Et ce peuple conteste la politique économique, la corruption, et les responsables de pays dont il a été un protectorat. Ce peuple a développé un sens aigu du danger et a parfaitement compris que l’Occident n’intervient certainement pas pour l’avènement de la démocratie et l’avancement des réformes, mais plutôt pour briser la volonté syrienne opposée aux projets occidentaux et sionistes.
Ce peuple magnifique se dresse telle une épée dans une bataille décisive. Il ne cesse de réinventer ses messages en réponse au projet de partition américano-européo-sioniste qui voudrait mettre à profit sa mosaïque ethnique et religieuse, pour arriver à le diviser. Division qu’il refuse ! Ainsi, les kurdes et arabes, réunis en congrès national, ont rejeté à l’unisson toute intervention étrangère. Les musulmans et les chrétiens ont prié main dans la main dans les mêmes églises, des délégations de femmes musulmanes se sont déplacées pour rendre visite au Patriarche maronite du Liban et se porter garantes de la protection des chrétiens d’Orient.
Nous n’ignorons pas que toutes sortes de pressions continueront à s’abattre sur nous pour briser notre volonté, notre dignité, et notre fierté de Syriens. Les sanctions économiques et les bandes armées font partie de ces pressions. Bandes armées qui, pour rendre la vie encore plus pénible à notre peuple, coupent la route aux camions de fioul ; font exploser les pipelines et les conduites de gaz qui alimentent les centrales électriques ; brûlent les établissements publics, les mairies et les postes de police, attaquent les transports de ravitaillement chargés de sucre et de riz à destination des différentes régions du pays, font sauter les chemins de fer…
Du coup, l’électricité est rationnée et ce sont donc les pauvres et la classe moyenne qui souffrent le plus de l’inflation qui en résulte. Pour autant, cette souffrance ne rapproche pas les Syriens patriotes de ces opposants qui soutiennent le projet occidental expansionniste et appellent à des sanctions contre la Syrie. Au contraire, leur souffrance renforce leur sentence : « Un tel comportement est celui d’un traitre responsable du sang versé et de l’atteinte à la sécurité de la patrie ! ».

Est-il difficile de comprendre que les meurtres, les assassinats de professeurs d’universités et d’ingénieurs, les rapts d’enfants, les viols, visent aussi à briser la vie économique, sociale et culturelle ?
De fait, les crimes des milices armées ont paralysé l’activité culturelle dont tous les centres se sont vidés, même ceux des villages les plus reculés. Les galeries d’art et les musées sont désertés, bien qu’en Syrie le tarif des billets d’entrée aux théâtres et concerts reste symbolique.
Dans ces conditions, comment imaginer que des Syriens puissent s’autoriser de telles activités alors que des cérémonies funèbres pleurent les nombreuses victimes tombées dans plus d’une région, et que même les églises se sont interdites les célébrations coutumières de Noël et du Nouvel An ? Comment s’intéresser à la culture alors que des bandes armées infligent au pays d’importantes pertes économiques en brûlant ses instituts, en faisant exploser ses oléoducs et gazoducs, en paralysant son réseau commercial et social par les barrages de l’horreur sur la route internationale entre Damas et Alep ? Alep, où un habitant qui a vu son usine incendiée, deux fois de suite, est mort de chagrin !
C’est ainsi que l’on brise la vie des citoyens. C’est ainsi que chacun, chez soi, ne parle plus que des événements tandis que les sujets d’ordre culturel deviennent inopportuns !
C’est pour toutes ces raisons que les habitants demandent la protection de l’armée. Mais la Ligue Arabe persiste à exiger son retrait des villes alors qu’il est évident que les forces de sécurité intérieure ne disposent pas des moyens susceptibles de lutter contre les opérations terroristes. L’État syrien n’avait aucune raison de les armer à outrance puisqu’il est clair que l’ennemi vient d’Israël, et non pas du peuple syrien.
Il était impératif que l’armée intervienne. D’ailleurs, une fois qu’elle a dû se retirer, les bandes armées s’en sont données à cœur joie. La maman du petit Sari Saoud tombé sous leurs balles à Homs n’a rien dit d’autre en hurlant sa douleur : « Si l’armée avait été présente, mon fils ne serait pas mort ! ». C’est donc parce que l’armée s’est retirée que ces gangs peuvent passer d’une banlieue de Damas à une autre (de Moadamieh à Doumar, Qudsaya), appuyant furieusement sur leurs gâchettes crachant balles et roquettes pour obliger les habitants à se calfeutrer chez eux avant même la tombée de la nuit.
Il faut que le monde sache que ce sont ces criminels que la « communauté internationale » protège et que les médias clientélistes occidentaux et arabes, tels qu’Al-Jazira et Al-Arabia, ont choisi de défendre !
Ces bandes armées ne sont pas tombées du ciel ! C’est le néo-libéralisme et l’économie de marché adoptée ces dix dernières années qui les ont marginalisées. Tout un système parrainé par des corrompus qui ont pillé le secteur public, couvert la contrebande d’armes vers la Syrie, exacerbé les ressentiments d’injustice sociale et économique d’une classe pauvre ; elle-même négligée par une classe politique qui n’a pas pris les décisions nécessaires pour redresser la situation en misant sur l’éducation et la culture. Ce faisant, elle a abandonné certains des ces marginaux aux contrebandiers et aux prêcheurs des mosquées wahhabites qui les ont intégrés dans leurs groupes armés.
C’est donc sur cette frange de la population embrigadée par de notoires obscurantistes que se fondent les espoirs de ceux qui appellent à une intervention étrangère !
Bien avant ces événements sanglants et ce qu’il a été convenu de désigner par « le printemps arabe », les ouvriers, paysans, écrivains…, ont discuté de la situation politique et économique au sein de leurs congrès respectifs et ont réclamé les réformes nécessaires. À cette époque, nous n’avons pas entendu les voix de ceux qui exigent aujourd’hui la chute du régime !?
Nous disons donc que c’est nous, Syriens de l’intérieur, qui avons demandé à changer notre réalité et que c’est plutôt l’Occident colonialiste, dont le but est de vaincre notre résistance, qui ne veut pas de nos réformes ! De ce fait, nous nous devons de défendre notre patrie avant tout le reste ; le peuple syrien refusant nettement et clairement la tutelle étrangère qu’elle soit arabe ou occidentale.
Sarkozy et Clinton peuvent répéter à l’envi : « Al-Assad doit démissionner ! », le peuple syrien leur répond : « C’est à nous de choisir notre président, pas à vous ! ».

Telle est la transition qualitative majeure vécue par le peuple syrien qui, après avoir livré son sort aux partis politiques avant les événements, envahit toutes les places publiques, retrouve sa voix et sa langue, exprime sa volonté et, en bref, s’adresse à l’Occident colonialiste en lui disant : « Dégage ! ».

Ce peuple syrien qui manifeste ne le fait ni sur ordre de ses autorités, ni sur ordre d’un quelconque parti politique. Il s’implique dans cette vie politique en des moments décisifs pour son pays, et contre la partition il brandit sa cohésion. Une cohésion soutenue passionnément par les femmes. En effet, qu’elles aient une activité professionnelle ou non, elles sont désormais nombreuses à s’avancer devant les caméras de télévision pour exprimer leurs opinions sur la situation.
Contre vents et marées, les Syriens condamnent le communautarisme sectaire à la base du projet qui vise à vider le pays de ses chrétiens. Les chrétiens parfaitement conscients du danger sont montés en première ligne pour prendre la défense de notre pays. Nous n’avons jamais su distinguer un chrétien d’un musulman, et il nous est difficile de classer nos amis sur des bases religieuses ou ethniques, car la Syrie est une terre d’Histoire et l’héritière de civilisations anciennes dont elle a thésaurisé les croyances et les confessions.
Ceci explique la réponse civilisée de son peuple au démantèlement ourdi par le projet de partition colonialiste. Les religieux musulmans et chrétiens se réunissent dans les églises et les salons pour prier ensemble. Le dignitaire musulman commence par la lecture d’un texte de l’Évangile que le prêtre chrétien termine par la lecture d’un verset du Coran. Leur dernière union dans la prière s’est déroulée le 9 janvier 2012 dans les salons de l’hôtel Dedeman en présence de journalistes occidentaux ; alors qu’au même moment était célébrée une messe en hommage aux âmes des martyrs, en l’Eglise de la Croix de Damas et en présence du Mufti de la République et des Évêques des églises.
Ceux qui projettent de vider la région de ses chrétiens n’ont pas pu ne pas recevoir ce message éloquent !
Que faire ?
La Syrie qui célèbre les fêtes musulmanes et chrétiennes, la Syrie qui a envoyé son armée pour protéger les chrétiens du Liban lors de la guerre civile puis a sacrifié dix mille de ses soldats pour le protéger de l’invasion israélienne, la Syrie qui a accueilli un million et demi d’Irakiens suite à l’invasion de l’Irak est aujourd’hui confrontée à une coalition armée et fait face à une Europe en perte de valeurs où des personnalités de la stature de Charles de Gaulle n’existent plus.
Elle endure une guerre à la fois médiatique, diplomatique et économique, prise entre la contrebande d’armes sophistiquées et des criminels infiltrés à partir de la Turquie et du Liban. Mais l’Histoire a enseigné à son peuple la patience devant l’adversité ; il reste convaincu qu’il remportera la victoire face à la coalition et au projet occidental et sioniste.
D’où notre conviction que, dans ce contexte particulier, prendre à cœur la défense du peuple syrien revient aussi à défendre la dignité, ce qu’il y a de noble en l’humanité. Et l’intelligence de chacun d’entre nous impunément bafouée par les médias internationaux.
Il est du devoir des hommes libres et des sages de ce monde de soutenir ce peuple en dénonçant les crimes couverts par les politiques et les médias de l’Occident colonialiste.
Nadia Khost
10 Janvier 2012
Traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal


Voir en ligne...

Source ; alter du Lot

Commentaires de la traductrice

« Prendre à cœur la défense du peuple syrien revient aussi à défendre la dignité, ce qu’il y a de noble en l’humanité, et l’intelligence de chacun d’entre nous impunément bafouée par les médias internationaux » nous dit Nadia Khost.
En quoi les médias bafouent-ils « l’intelligence de chacun d’entre nous » ? Pouvons-nous répondre à cette question en quelques lignes, alors qu’au sein des médias officiels une Armada de journalistes affirme depuis des mois que notre « humanité » exige une intervention militaire pour justement aller « défendre la dignité du peuple syrien » ? Cette question est essentielle puisqu’il est désormais très clair que si l’OTAN et ses alliés avaient pu intervenir rapidement en Syrie à « la mode libyenne », ils y seraient déjà, avec ou sans l’accord de l’ONU comme ils n’ont pas hésité à le faire lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Ceci dit, il ne semble pas qu’ils aient abandonné leur projet, mais plutôt que la partie est remise jusqu’au jour où le peuple syrien et les infrastructures du pays seront suffisamment éreintés, pour leur assurer « la mise en scène » compatible avec leurs prétendus idéaux de démocratie, de progrès, et d’auto-détermination des peuples.
D’ici-là, le « rôle militaire » est dévolu aux médias car si les citoyens savaient… ils refuseraient d’être les complices de tous ceux pour qui le « veau d’or » est désormais le seul dieu digne de foi, et la base de la « Nouvelle Alliance » entre les néoconservateurs occidentaux et les intégristes et takfiristes orientaux, formés, dirigés, et soutenus par la fine fleur de nos envoyés spéciaux [2] et… de nos vaillants philosophes. Est- ce là un excès de langage ? Ou bien, est-ce la conclusion logique des déclarations et agissements des amis de Bernard-Henri Lévy (BHL), plutôt manipulés que manipulateurs ? BHL en a trop fait ou trop dit… Il s’est trahi ? [3] Qu’à cela ne tienne, écoutons un argument choc tel celui de Caroline Fourest qui nous explique, sur France 2, qu’ « il faut défendre les intégristes et même les jihadistes parce que nos principes d’universalisme nous font refuser la dictature » !  [4] C’est le monde à l’envers !
Mais le mainstream médiatique et ses spécialistes de la propagande et de l’intox, même religieuse, sont là pour tenter de laver le cerveau du citoyen et le convaincre, par matraquage, que les terroristes d’hier sont en réalité la promesse d’un avenir radieux après le printemps… arabe. C’est ainsi que des bandes armées, téléguidées de l’extérieur pour semer le chaos en Syrie, deviennent des révolutionnaires luttant pour la démocratie au sein d’une prétendue « Armée Syrienne Libre » (ASL) ! Dixit : Sofia Amara désormais très « grande reporter » grâce à ce mensonge, Manon Loizeau, Martine Laroche Joubert… inutile d’en rajouter !
Pourtant, après tant d’autres témoignages, Nadia Khost n’invente rien, surtout pas lorsqu’elle rappelle : « La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif d’Israël, à long terme, sur son front Est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces États ». Les références abondent pour celui qui se donne la peine de se renseigner sur un pays dans la tourmente avant de se vanter d’y être entré clandestinement [5], mais c’est sans doute politiquement incorrect de s’y référer, voire même de les lire !
Prenez la peine d’écouter les déclarations publiques de Joe Biden avant celles de Barack Obama : « Le lien indissociable entre la culture, la religion et l’ethnicité que les gens ne comprennent pas vraiment… qui est unique… qui est si fort avec les juifs du monde entier… si j’étais un juif je serais un sioniste… je suis un sioniste » [6]. Ajoutez celle d’Ariel Sharon : « A chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites l’Amérique fera ceci ou cela. Je vous dis clairement… Ne vous inquiétez pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, les Américains le savent » [7].
Vous comprendrez alors trois choses essentielles à propos des Syriens :
- Leur résistance devant le projet américano-sioniste pour un Nouveau Moyen-Orient dépecé sur des bases ethniques et religieuses est une question d’existence et, par conséquent, les médias ne défendent pas leur dignité mais la dislocation de leur société.
- Ils sont antisionistes dans un sens anti expansionniste puisque cela ne peut se faire qu’aux dépens de leur vie, de leur patrie, et de leur région.
- Les circonstances font que leur Président, qu’ils soutiennent majoritairement, ne peut pas démissionner, car il ne peut se dérober devant sa responsabilité historique.
Mouna Alno-Nakhal, Biologiste
15 janvier 2012.

Sources:

Mondialisation.ca, Le 17 janvier
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 09:26
LE MONASTERE DE MAR MOUSSA AL HABASHI

 Par Nadia Braendle
 

(De Syrie) L'avion pour Damas est plein. Etonamment. Des familles, des travailleurs qui rentrent pour les fêtes, des soldats de l'ONU, du personnel d'ambassades, et une poignée de visiteurs – dont je suis – partis soutenir un monastère syrien pris dans le tourbillon des événements qui ébranlent la Syrie depuis mars 2011.
Un passage de douane sans encombre. Un peu sur nos gardes, nous nous attendons à être contrôlés sur la route stratégique qui mène de l'aéroport à Damas, mais nous ne rencontrerons aucun check point, ni de présence militaire visible.
Dans le quartier populaire de Damas où nous dormons, pas d'autres sons que les klaxons, les appels à la prière et les cloches de l'église voisine.
Dans le grand Damas, la vie se déroule, un peu ralentie, les yeux sont fatigués et les visages graves. Un marchand :
« L'an dernier, les rues étaient noires de touristes occidentaux, asiatiques, arabes. Depuis avril, il n'y a plus personne. Les hôtels restent vides. J'espère que tout va reprendre dans deux-trois mois. La plupart des commerçants arrivent au bout de leurs économies. »

Le mazout en bouteilles d'un litre

Dans les rues, des clochettes annoncent la livraison habituelle du mazout : deux chevaux tirent une citerne. Ce qui est nouveau, c'est qu'à l'arrière sont rangées des bouteilles remplies du précieux liquide. Le gouvernement n'a pas prévu de faire des réserves, et le mazout encore plus rare que les hivers précédents a vu son prix augmenter de 30%.
Les habitants les moins fortunés achètent donc leur mazout… au litre. Et ne chauffent que deux heures par jour, de 19 à 21h. De quoi manger au chaud, et faire prendre leur bain aux enfants.

Livraison de mazout à Damas, janvier 2012 (Nadia Braendle)
Une famille, de la petite bourgeoisie sunnite – le mari est vendeur de voitures occidentales, donc actuellement au chômage technique –, nous dit sa lassitude :
« Ce que nous voulons c'est la paix, avec ou sans Bachar el-Assad . Il faut que “ ça ” s'arrête. »
Que veulent-ils dire par « ça » ? :
« L'incertitude, la chaîne Al Jazeera ment, et la télévision syrienne ment. On ne sait pas ce qui se passe dans le pays. »

Au monastère de Mar Moussa, la vie au ralenti

Au monastère de Mar Moussa, monastère du désert syrien dédié depuis 1984 à la méditation, à l'accueil, à l'image d'Abraham, et au dialogue avec l'islam, c'est la vie au ralenti.
Nous y sommes accueillis avec impatience, car nous apportons des instruments d'analyse du lait qu'il est impossible actuellement de commander à l'étranger, vu les sanctions économiques qui interdisent toute relation économique avec la Syrie.
C'est un monastère que nous suivons de près et que nous visitons chaque année depuis huit ans. Dans ce lieu célèbre en Syrie et dans le monde, situé dans les montagnes entre Damas et Homs, d'habitude, chaque jour 150 personnes montent à cet ancien ermitage ; ce vendredi, seules deux familles musulmanes de la région de Homs sont venues pour la journée et des étudiants de l'université voisine.
Une poignée d'étrangers resteront quelques nuits : une touriste chinoise de 22 ans qui fait le tour de l'Asie et du Moyen-Orient, des Hollandais, deux Allemands, un Français et cinq Suisses.

Le père jésuite, une icône de la contestation

Le responsable de Mar Moussa, le père Paolo, un jésuite italien parfaitement arabophone, a condamné fermement la violence de certains opposants et celle du régime el-Assad. Il a aussi déploré l'aveuglement du gouvernement qui n'a pas pris la mesure de la contestation et n'a pas mis en œuvre des réformes crédibles.
Le résultat ne s'est pas fait attendre. Une mesure d'expulsion a été décrétée contre le père Paolo, envoyée à l'évêque de Homs, dont dépend Mar Moussa. Heureusement l'évêque était en visite au Brésil, ce qui a donné au père Paolo le temps de tirer toutes les sonnettes, de remuer ciel, terre, et membres du gouvernement, pour obtenir une suspension de la décision.
Il s'est engagé à ne plus tenir de discours politique.
Il est actuellement au monastère, libre de ses mouvements, bien que le bruit court en Syrie (une rumeur de plus) qu'il se cache ailleurs. Cette mesure a eu un effet inattendu : le père jésuite est devenu une icône de la contestation. A Hama, des femmes voilées tenaient le portrait du religieux en scandant « Non à l'expulsion de Abouna (de notre père) ».
6000 jeunes Syriens ont signé une lettre de soutien.

« 100 000 Syriens prêts à tuer, 100 000 qui se vengeront »

Les tensions et les difficultés influencent la vie de la communauté monastique :
« Nous sommes un monastère malade dans un pays malade. Les tensions du quotidien et de l'incertitude face à l'avenir rejaillissent sur les relations dans les familles, entre voisins, et entre nous aussi. »
Les dix moniales, moines et novices du monastère, connaissent les mêmes divergences que les habitants du pays. Mais ils sont unis sur trois points : pas d'ingérence étrangère, autodétermination du peuple syrien, préservation de l'unité du pays.
Ceci dit, le père Paolo explique :
« Il faudra peut-être une force d'interposition pacifique arabe et occidentale, car aujourd'hui il y a 100 000 Syriens prêts à tuer, et 100 000 qui se vengeront. Les deux camps sont bloqués. »
Le monastère Mar Moussa se refuse à prendre à prendre position pour les uns contre les autres. Il veut jouer un rôle de médiateur. Voit-il venir l'ère d'une démocratie islamique ?
« L'islam n'est pas un, mais contradictoire, il faut une démocratie, oui, mais pas une démocratie d'une majorité qui écrasera les minorités. »

« Bachar c'est fini, le temps joue pour nous »

Un jeune militant rencontré chez des connaissances participe chaque jour à l'organisation de « manifestation volante ».
« Nous la convoquons par Internet, nous nous rassemblons, sortons les pancartes, crions nos slogans. On nous filme et photographie, et on se disperse. »
Pourquoi milite-t-il ?
« Nous ne voulons plus de pauvreté, nous voulons des emplois pour les jeunes, nous n'avons plus confiance dans le président. Bachar c'est fini. Le temps joue pour nous. Nous voulons un changement. »
Et après ? Il hausse les épaules :
« Après on verra. »
Il a été blessé et n'a plus peur, mais refuse d'être photographié.
Avant de partir avec sa compagne, il me lance encore :
« Nous ne voulons pas remplacer un dictateur par un autre, ni par ce Conseil national syrien qui ne nous représente pas, qui n'a jamais pris contact avec nous, bien au chaud qu'ils sont à Paris, Istanbul ou Munich. »
 Voir en ligne:| Rue89 | 08/01/2012
Source : alter du Lot
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 14:14

 



Storytelling, la machine à raconter des histoires et à formater les esprits

"Depuis qu’elle existe, l’humanité a su cultiver l’art de raconter des histoires, un art partout au cœur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l’appellation anodine de « storytelling » : celui-ci est devenu une arme aux mains des « gourous » du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. Derrière les campagnes publicitaires, mais aussi dans l’ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling.
C’est cet incroyable hold-up sur l’imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d’une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s’appuie plus sur l’histoire des marques que sur leur image, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s’entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent la vie politique comme un récit…
 Christian Salmon dévoile ici les rouages d’une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Ce « nouvel ordre narratif » va au-delà de la création d’une novlangue médiatique engluant la pensée : le sujet qu’il veut formater est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées…"

 

A vous qui vous préparez à voter pour Mélanchon, je vous invite à un petit détour par Les Dernières Nouvelles du Monde: Mélenchon drague les ménagères repenties dans les bas fonds des merdias

Là, la storystelling, ily va fort Mélanchon, tellement gros que cela en devient grossier et insultant pour l'intelligence des électeurs.... ce n'est pas un détail, ce n'est pas anodin et cela tue. A vomir !!!!

 

Mais surtout surtout à jeter un coup d'oeil sur Melenchon se la raconte  dans...Gala !

 

http://2.bp.blogspot.com/-O8FwHzME3Ug/TxeTlxyz4II/AAAAAAAAF7w/oG26uabeFWo/s320/397244054.jpg

 


Partager cet article
Repost0
15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 17:03

 

 

http://www.oulala.net/Portail/IMG/arton4992.jpg?1298412251

 

 

 

Sauve qui peut

 

« La religion écologique du "sauver la planète" risque de nous emporter dans des débordements idéologiques, non sans danger de totalitarisme, comme certaines gouvernances mondiales qui sont déjà préconisées ; tout cela évidemment pour le bien de l’humanité et au nom de "la science", comme ce fut le cas des idéologies totalitaires du XXe siècle. » (Henri Atlan, « La religion de la catastrophe », in Le Monde, 27 mars 2010 )

 

 

 

 



Après la guerre du Vietnam, le gouvernement américain avait commandé un rapport à la CIA pour répondre à la question : dans la perspective d’une fin de la guerre froide, par quoi pourrait-on remplacer l’antagonisme USA-URSS afin de mobiliser l’Amérique ? Deux réponses avaient été proposées : la conquête spatiale, et l’écologie. Comme on l’a vu, la première solution s’est révélée fort couteuse et peu opérationnelle en matière de mobilisation des esprits. Si les extra-terrestres avaient eu la bonne idée de nous attaquer à ce moment-là, il est sûr qu’on aurait choisi cette alternative. Mais un autre danger a été découvert qui, menaçant l’humanité, pourra servir d’argument à l’embrigadement planétaire : le réchauffement climatique.

N’oublions pas que les projets actuellement initiés à l’échelle internationale sont tous plus ou moins pilotés par des gens qui sont en rapport avec ce qu’on appelle le club de Bilderberg. Or, comme l’avait montré Alex Jones, un des objectifs poursuivis par cette organisation est de favoriser par tous les moyens l’instauration d’une gouvernance mondiale.

 

En somme, les capitalistes rêvent de construire une sorte d’Union Soviétique planétaire dont ils auraient le contrôle, grâce notamment à la manipulation des outils cybernétiques. Dans cette perspective, les humains qui ne font pas partie de l’élite dirigeante ne sont que des pions destinés à faire tourner la machine (cf. Matrix). Mais, plutôt que de les contraindre par la terreur stalinienne, le développement des sciences humaines permet aujourd’hui d’élaborer des méthodes plus fines de conditionnement, dont le résultat serait de faire adhérer les gens à leur propre asservissement. La propagande dite démocratique, où des partis politiques aussi peu différents que les cravates de leurs représentants mâles suscitent des débats publics sans enjeu réel afin de faire croire aux « citoyens » qu’ils se dirigent eux-mêmes, fait partie d’un système dont les éléments sont réduits à de simples données statistiques. Voter librement dans les élections organisées par l’Etat n’est pas dire ce qu’on veut pour cela se réalise : c’est augmenter d’un point une liste de chiffres. L’essentiel de l’opération est que les gens soient persuadés de choisir ce qui leur arrive, alors qu’en fait ils ne font que signer leur abdication en tant qu’acteurs de leur propre vie. L’Etat dit démocratique est alors le lieu où leur existence est agrégée sous forme de pourcentage.

Il en va de même pour le « climat ». On sait ce que c’est, bien sûr, quand on habite quelque part. Il pleut, il fait soleil, le froid s’installe, la chaleur dure, etc. Chacun connaît le climat de sa région. Mais globalement, à l’échelle d’une planète, le climat n’est qu’une statistique. On le calcule de la même manière qu’on fait des moyennes pour deviner quel parti aura plus de voix qu’un autre. La technique des sondages est la même que celle de la météo.

C’est la logique du supermarché, où toutes choses sont équivalentes. Son outil est mathématique. Son idéologie pratique est l’écologie politique qui fait le lien entre : la marchandise, des événements naturels (comme l’élévation de la température, la pluie, etc), et l’Etat dit démocratique. Dans la glorieuse marche de l’humanité domestiquée vers la réduction de tout ce qui existe à l’état de marchandise, on a réussi le prodige d’inventer une monnaie « carbone », encore plus abstraite que le dollar, qui sert désormais de matériau à toutes sortes de spéculations financières (et à enrichir les papes de l’écologie, comme le fameux Al Gore). Comme si un pet qu’on lâche à New York empoisonnait l’air à Marrakech, la nouvelle logique de la marchandise appliquée au climat prépare les esprits à accepter toutes les dérives du pouvoir : au nom de n’importe quoi qui a lieu n’importe où, on obligera les gens de n’importe où ailleurs à faire n’importe quoi d’autre. Car l’important dans la loi n’est pas son contenu, mais les armes qu’elle donne au pouvoir pour justifier ses actes.

Certes, il y a des dangers qui guettent la planète du Capital, et ce n’est pas une mince affaire pour ses administrateurs de trouver de nouvelles stratégies pour empêcher les gens, devenus de plus en plus intelligents et désireux de vivre, de renverser l’ordre du monde. Depuis l’invention de la cybernétique, on sait que le contrôle le plus efficace d’un processus ne consiste pas à le diriger (comme un chef donne des ordres), mais à l’influencer de manière latérale, d’en catalyser les étapes indirectement. C’est pourquoi les Etats dits démocratiques ont abandonné la direction des principaux médias, pour en laisser l’administration aux mêmes groupes financiers qui veulent établir la gouvernance mondiale. Désormais, les mêmes techniciens de la pub monteront les campagnes des produits fabriqués, la propagande des partis et les opérations destinées à manipuler les populations, en prenant les gens pour des cons.

Pour que les benêts se mobilisent comme un seul robot pour défendre l’ordre qui les asservit, on leur invente de bonnes raisons, avec des images chocs, des refrains entraînants, et on leur donne les réponses qu’on avait préparées d’avance. Plutôt que la peur du Tsar, on leur invente des frayeurs passagères, qui se catapultent à la façon dont une nouvelle lessive remplace l’ancienne tout en promettant le même résultat : après les oiseaux porteurs de fièvre (premier essai), on découvre opportunément un virus né du cochon pour expérimenter la prise en main des populations par l’Etat devenu thérapeute (les nouvelles divinités maléfiques se sont réfugiées dans l’infiniment petit). Peu importe la réalité du danger, l’important est de mettre en oeuvre des stratégies. Et, dans l’ensemble, ça marche. On le fait pour que les gens deviennent les éléments d’un ensemble, justement. Des pions qu’on pique, qu’on effraie, qu’on rassure, et qui appelleront eux-mêmes leurs surveillants au secours pour qu’on les aide à s’enfermer spontanément dans leurs cellules capitonnées.

Tu trembles, petit homme ? L’Etat Mondial est là pour te garantir une existence, certes peu aventureuse, mais tellement douillette. Ecoute la voix de ton maître. Il te dit : lève-toi, soumets-toi, prends ta place dans la chaîne des humains. Ce n’est pas le moment de n’en faire qu’à ta tête, d’agir selon ton bon plaisir : l’urgence est de sauver la planète. De qui ? De quoi ? Et puis, elle est où, cette planète ? Elle parle comment ? Elle a envie de quoi ? … T’occupes : les experts sont là pour apporter les explications et on te dira que faire au moment venu. O benêts ! Que de couleuvres on vous fait avaler.

C’est pourtant vrai que le climat va mal. D’abord celui de l’air tout simplement, devenu irrespirable dans les villes, à cause des voitures que les travailleurs robotisés sont si fiers d’avoir pour se conduire eux-mêmes dans leurs lieux de souffrance et d’ennui. Et l’eau ? Elle est comment, l’eau ? Ici et là, elle tue. Et la nourriture ? Je veux dire la vraie. La plupart des benêts ne savent même plus ce que c’est. Et ils sont prêts à défendre leurs rayons de supermarchés pour avoir le droit de s’enfiler les produits frelatés dont on les a persuadés qu’ils sont meilleurs que ceux de la semaine dernière. Sans parler du climat social, avec ses agressions, ses peurs, ses suicides, ses grèves ratées, ses manifs sans plaisir, ses syndicats de merde et ses partis soporifiques. Il va très mal, le climat social. Pire qu’une tomate transgénique sous effet de serre. La faute à qui ? Bien sûr, nigaud, au manque de gouvernance ! Confie-nous tes poumons, ton estomac et ton zizi, nous en ferons de bons produits, avec campagnes de pub appropriées. Arrête de penser que tu pourras vivre par toi-même, signe-nous un bon à tirer et nous allons t’apprendre à Sauver la Planète.

Mais quoi ? … La campagne risque de foirer ? … Les gens ne marchent pas dans la combine ? … Que nous contez-vous là ? … Ça branle dans le manche ? … Sauve qui peut, les capitalistes ! …

 

Source :Oulala.net - Sauve qui peut

 

http://www.oulala.net/Portail/IMG/arton4636.jpg?1278269673

 

 

 

 

Du même auteur


De tous temps, les maîtres, faute de susciter le respect par leur valeur personnelle, ont inspiré la crainte pour garder leurs trônes. « Place ! » criait les gardes armés pour ouvrir la route au carrosse du seigneur. Ceux qui ne cédaient pas étaient impitoyablement punis, avec le plus de cruauté possible afin que l’horreur du châtiment dissuade les autres. En général, les tyrans étaient assassinés par leurs proches qui, à leur tour, reprenaient les rênes du pouvoir. (...) En savoir plus »

 

« Le designer est un inventeur de scénarios et stratégies, Ainsi, le projet doit s’exercer sur les territoires de l’imaginaire, créer de nouveaux récits, de nouvelles fictions, qui viendront augmenter l’épaisseur du réel » (Andrea Branzi, La casa calda, Paris, Éditions de l’Équerre, 1985) Dans le monde inversé de la marchandise, toute chose est sommée de correspondre à sa représentation dans le spectacle. Leur valeur marchande enveloppe si bien l’usage des (...) En savoir plus »

 

« Demain, ça ira mieux », clament en chœur le militant politique et le travailleur social. Le progrès est en marche. Le sens de l’Histoire va dans la direction du mieux être. Même le curé s’y colle, qui promet aux malheureux le bonheur éternel - pour après l’après. Mais non, mais non. Cessez de bêler, petits moutons. Tout cela n’est que billevesées. Il faut se rendre à l’évidence : le pire est à venir. On dit « la crise » : ça fait trente ans (...) En savoir plus »

 

Dans un article publié en dernière page du journal Le Monde du 30 mai 2010, l’écrivaine canadienne Nancy Huston rappelle que des scientifiques français ont renouvelé la célèbre expérience de Stanley Milgram de 1960, consistant à inciter des gens normaux, avec la caution d’une autorité scientifique, « à infliger à un inconnu des décharges électriques de plus en plus élevées ». Les résultats ne sont guère encourageants, puisque « le pourcentage d’obéissants augmente encore : (...) En savoir plus »

 

Le journal Le Monde du 9-10 mai 2010 titre sur cinq colonnes à la Une : « mobilisation générale contre le risque de contagion mondiale ». Un nouveau virus serait-il apparu sous les microscopes des gardiens de la santé publique ? Une nouvelle maladie sexuellement transmissible ? Un air de folie porté par les nuages de poussières volcaniques ? Mais non, le titre le précise, il s’agit de la « crise grecque ». Qui a peur de la contagion ? Depuis quand les problèmes d’argent (...) En savoir plus »

 

 

23861381.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 14:32

 

 

Je publie ce texte car il rejoint des préoccupations actuelles que nous sommes quelques uns à partager : comment échapper à ce mélange d'information, de contre-information, de désinformation et d'intoxication auquel nous sommes soumis en permanence. Une situation fort bien décrite dans ce texte.

Comment, et j'en ai déjà parlé plusieurs fois, échapper aux effets de mode, aux recherches du scoop qui va s'avérer être un hoax, comment ne pas se noyer dans cette déferlantes d'informations dont la plupart sont tout simplement insignifiantes. Ouf, comme je ne suis pas en recherche d’audience quantitative… cela me protège déjà pas mal… je vois bien quel type d’info à un sucés de masse et malheureusement ce ne sont ni les plus signifiantes, ni celles qui demandent le plus grand effort de réflexion pour en mesuré la portée réelle.

D’accord pour le moment, il y va de ma faute aussi, un peu noyée moi-même surtout après une longue absence de l’info quotidienne où pendant deux ans je n’ai fait que des apparitions sporadiques à « temps volé »… il me faut du temps pour reconstituer le puzzle au milieu de tout ce fatras….

J'ai eu l'occasion de me poser cette question du « scoop » cette semaine avec deux informations que j'ai relayées... la première est l'appel à soutien à la poétesse Angye Gaona emprisonnée en Colombie pour son combat contre le génocide indigène et autres exactions pratiquées dans ce pays par des multinationales soutenues par le gouvernement, l'armée, les milices.... le deuxième est l'assassinat ignoble d'une petite fille Awà par des forestiers. J'ai vraiment ressenti ces deux informations comme des arbres qui cachent la forêt. Une sorte d'écran. Angye est belle, intelligente, cultivée, le meurtre d'une petite fille remue les cœurs dans les chaumières.... mais il y a des dizaines de milliers de personnes qui partagent leurs sorts. Tous les jours on assassine, on torture, on emprisonne en Colombie, au Brésil et ailleurs...

Contribuer à la libération d'Angie Gaona mais ne pas contribuer à soutenir les causes pour lesquelles elle se retrouve en prison... contribuer à sa libération sans se soucier de savoir si elle ne risque pas "un accident" le jour où elle ne sera plus sous le feu des projecteurs, la soutenir elle sans soutenir son combat… c’est trop peu. Faire condamner les assassins d'une petite fille mais ne pas s'en prendre aux dizaines d'autres assassins en liberté qui tuent enfants, femmes, hommes.... c'est le même combat au Brésil et en Colombie, même si les gouvernements sont différents.... les combats indigènes ont lieux partout sur le continent,... partout sévissent des prédateurs  de même origine au but similaire s'attribuer des terres en génocidant discrètement les indigènes.... faire condamner des assassins sans mettre un terme aux assqssinats, c’est trop peu

Relayer des informations phares ne suffit pas et Michel d'Infoguerilla explique très bien cela, cela peut même être contreproductif... je me suis donné bonne conscience en protestant auprès de l'ambassadeur de Colombie, je peux me désintéresser du sujet, oublier  la conscience tranquille......

Il en va de même pour ce qui concerne le complotisme, l'anticomplotisme,le sur complotisme, aujourd'hui démêler le vrai du faux devient un travail à part entière. j'ai pu encore le constater cette nuit en faisant des recherches au sujet du Moyen-Orient... je tombe sur un texte qui me semble intéressant, je vais faire des recherches au sujet de l'auteur et je tombe sur des textes tout aussi intéressants et bien argumentés qui le discrédite totalement... je n'ai toujours pas plus de certitudes concernant la situation réelle en Syrie... par contre j'ai une certitude : l'application du droit d'ingérence et les interventions de l'OTAN sont désastreuses pour les pays qui les subissent. Elles sont des violations de plus en plus décomplexées du droit international.... elle n'apporte en aucun cas de solutions au problème des peuples quelle que soit la gravité de la situation vécue et jamais je ne soutiendrai l'interventionnisme de l'Empire catalyseur de désastres programmés.... s’il n’existe pas de réseaux ou de rhizomes assez fort pour créer une union directe des peuples sans en passer par la médiation des maîtres, juges et bourreaux… une solidarité internationale directe… c’est de cela dont nous avons besoin.

Je me sens informée d’une situation, soit quand j’en suis témoin moi-même, soit quand des personnes bien connues et de confiance me relatent leur propres observations sur le terrain.

J’ai aussi d’autres certitudes, toute personne qui s’est repue des images de l’assassinat de Kadhafi contribue à la dégradation de toute l’humanité… L'assassinat de Kadhafi met un terme à la civilisation occidentale qui n'aura jamais réussi à être à la hauteur de ses prétentions. Cet assassinat a aussi mis un terme au restant de respect dont certains témoignaient encore pour cette « civilisation » occidentale si prétentieuse en paroles mais si odieuse en actes. Un nouveau monde multipolaire petit à petit se dessine et je suis toujours surprise de voir à quel point le rôle qui joue l'Amérique Latine est soit passé sous silence, soit dénigré...Un rêve, voir l’Europe dégagé de ses allégeances vassaliques prendre sa place dans ce nouveau monde qui est né et ne demande qu’à grandir… tous les pôles de ce monde ne sont pas composés de petits anges bienveillants et il serait bon de se bouger un peu pour ne pas remplacer un maître par un autre…..

Je suis fort peinée de voir que jusqu'ici l'Europe n'a pas réussi à rompre avec les non-valeurs que le colonisateur lui a imposée par voies de manipulation médiatique, de publicité, de production hollywoodienne et de déstructuration de l'éducation, de l'enseignement, bref de tout ce qui fait la qualité des apprentissages à l’origine d'une population civilisée...( par civilisée j'entends capable de résoudre ses conflits internes et externes de manière pacifique plutôt que par le recours à la violence et à l'agression, indépendamment de toute autre considération ethnocentrique..). Il faudrait des décennies pour réparer les dégâts causés par l’acculturation des peuples d’Europe aujourd’hui déracinés. Pour cela il faut arrêter de fuir en avant sous prétexte de progrès, le plus grand progrès actuel est celui de ce tsunami de la misère qui avance vers nous en constante accélération… ici en Europe…pour les peuples victimes des interventions de l’Otan, c’est le progrès de l’horreur au quotidien sur fond de pays détruit, de deuils et de guerres civiles….

Et voici enfin ce texte qui exprime des doutes que je partage, merci à l’auteur, c’est toujours bienvenu de trouver un texte qui exprime mieux que je ne pourrais le faire les questions qui me tracassent.

 

Infoguerilla c’est fini…


 

Posted 10 jan 2012 in nouvel ordre mondial

Un anniversaire qui est aussi celui une date de décès, après deux ans d’existence, infoguerilla.fr tire sa révérence.

 

Lorsque j’ai crée infoguerilla en février 2009, les sites traitant du nouvel ordre mondial étaient beaucoup moins nombreux et le sujet beaucoup moins traité. Il y avait surtout des sources anglo saxonnes, qui pour la plupart ne me convenaient pas. Ce n’est plus le cas maintenant, où une multitude de sites font le travail de veille d’infos, de traduction etc…

Les sujets que nous voulions faire connaître sont maintenant quasiment connus de tous. Qui en effet maintenant peux nier l’existence du Club Bilderberg ? comme c’était encore le cas il y a deux ans. Idem pour nombre de sociétés secrètes et leviers de manipulations. Bien sûr beaucoup de travail d’information reste à faire, mais le travail de propagande du Système a beaucoup plus de mal à faire avaler ses salades à un public devenu méfiant. L’exemple du H1N1, des révolutions colorées et des guerres mondialistes le prouvent car l’opposition grandit sur ces sujets sensibles.

Il y a bien sûr d’autres raisons à cet arrêt. Gérer IG demande beaucoup d’investissements personnels, que ce soit surveiller l’information, éventuellement traduire, la mettre en forme, la recouper etc… Sans compter les difficultés, les coups de pressions juridiques, la malveillance, les égos blessés, les divergences de ligne, les conséquences sur l’entourage… Bref, un peu de recul est nécéssaire.

Maintenant la « complosphère » offre un choix assez large à celui qui voudrait se lancer dans des recherches. Seulement, comme les médias dominants que nous dénonçons, nous tombons dans les mêmes travers, on y trouve ce même comportement « moutonnier » ou la masse versatile suit la dernière vague, le dernier qui parle, ou celui qui parle le plus fort.

Il n’est pas intéressant de faire une simple revue de presse, de publier la dernière vidéo qui fait le tour du web. Nous avons essayé, dans la mesure du possible, d’apporter du contenu original, issu de nos propres recherches ou traductions. La « Complosphère » est comme une ruche ou chacun vient y chercher son miel. On y trouve tout et n’importe quoi, tout et son contraire, mais chacun voulant « sortir » la meilleure info dans une course folle Une « course » qui mène parfois à la surenchère et qui à terme nous conduit à devenir nos propres caricatures. Exactement là ou le Système voudrait qu’on soit. Nous pensons parfois « faire le bien », mais finalement nous ne savons pas qui manipule qui. Par exemple, nous avons tous participé collectivement à cette hystérie autour de la crise économique, le résultat est que malgré nous nous avons contribué à distiller la peur et la panique, exactement ce dont le système avait besoin.

Force est de constater que si nous avons pu remporter quelques batailles, les Mondialistes ont toujours une longueur d’avance. Ils sont spécialistes en contre propagande, et parfois nous même inconsciemment nous jouons leur jeu.

Se lancer dans des recherches sur le NWO donne très vite des « résultats » en terme de découvertes si on le fait sérieusement. La difficulté n’est pas tant de trouver des infos, mais de trouver les bonnes infos. Or, on ne peut se lancer dans ce genre de recherches sans prendre d’infinies précautions. Car cela équivaut à se lancer à travers un champ de mines en slip et avec les yeux bandés.

Que ce soit les « révolutions colorées arabes », « l’imposture wikileaks », et sans compter les « têtes d’affiches » que tout le monde reprend « bêlement » sans aller chercher aux sources de son discours de ses influences. Car c’est comme ça que le Système nous neutralise le mieux, il envoie des contre feux au bon moment pour calmer et canaliser l’agitation grandissante. Comme je l’ai vu de mes propres yeux avec le Bilderberg ou ce que j’appelle la technique « flore vasseur » a été utilisée dans de nombreux pays comme cela m’a été confirmé par d’autres activistes. En 2009 tout le monde dans les médias nie l’existence du Club, pour la première fois de nombreux activistes anti NWO sont sur place. Ne pouvant plus jouer la carte de la négation, ils ont choisi la « divulgation contrôlée », ainsi on a vu éclore un peu partout des « flore vasseur » qui propageaient le message suivant : « oui le Bilderberg existe, mais ce sont des has been », en gros oui bien sur les gens les plus riches et les plus puissants du monde se réunissent en secret, mais rassurez vous ils sont ringards… Aussi grotesque et ridicule que cela puisse paraître cela a marché à fond et pas un seul site anti NWO n’a pas repris à son compte la propagande insidieuse de Flore vasseur qui entre parenthèse est un pur produit du Système, mais cela n’a alerté personne. Les exemples comme celui ci sont légion, mais hélas la frénésie d’infos qui anime la « complosphère » ne s’embarrasse pas de ce genre de recul. Idem poour Jovanovic, Dupont Aignant, JP Bourre et tant d’autres qui sont adulés alors que leurs accointances avec l’ennemi sont indiscutables. Maintenant on se heurte à la mentalité de « fan club » à laquelle on s’est heurté lorsqu’on a voulu dénoncer des faits concernant ces personnages. Je n’oublie pas non plus la secte zeitgeist qui représente assez bien toute ce nouveau courant « fast food » du complotisme, ou on trouve pêle même new age, occultisme, maçonnerie, « soucoupistes », paganistes carton pâte, « magiciens », druides et autres conneries… Mes excuses à ceux qui seront offensés, mais ces voies la sont celles de l’ennemi. C’est une affirmation que je n’ai certes pas l’intention de développer ici, mais cette réalité saute aux yeux pour qui veut bien se donner la peine de lire les documents de l’ennemi. Car, paradoxalement quant on cherche sur le NWO ce n’est pas les sites complotistes qu’il faut lire, mais ceux des Mondialistes, des Francs maçons, des lucifériens, des transhumanistes, des néo cons sionistes etc… Ces gens là, orgueil oblige, ne peuvent s’empêcher de « baver » sur leurs exploits passés ou futurs et leurs documents sont des mines d’or mais peuvent être aussi le cimetière de beaucoup d’illusions citées au dessus.

 

Toutes ces raisons et bien d’autres me font quitter la partie avec la satisfaction d’avoir été le minuscule grain de sable que nous aspirions à être. On a dérangé pas mal de monde, comme peuvent en attester les menaces de procès venant d’en haut, les tentatives d’intimidations, les blogs maçonniques nous ont apporté notre « consécration » puisque on y figure en bonne place à la rubrique « anti maçonnerie ».

 

Néanmoins beaucoup de bons souvenirs en deux ans qui m’ont permis de rencontrer des gens extraordinaires, d’autres moins. Je tiens d abord à remercier Fabrice et Boris pour tout le travail accompli, mais aussi l’amitié dans les moments heureux comme les plus difficiles. Je tiens à m’excuser auprès d’eux et auprès de tous ceux qui nous suivent et qui nous soutiennent. Je voudrais remercier spécialement FXO de Barruel.com rencontré devant le Bilderberg pour son amitié et dont le site a été ma principale source d’inspiration sur Internet lorsque j’ai commencé à chercher sur le sujet. Merci également à Lionel, Laurent et Romain pour leur aide sur IG. Merci à Denissto (et son équipe) pour son accueil et sa générosité. Merci aussi à Johan Livernette pour son amitié et son aide. Daniel Peyron, pour sa confiance et sa gentillesse.

 

Quant à nos adversaires qui ne manquerons pas de se réjouir, je leur dis de bien savourer, car la roue tourne.

 

Bonne année 2012 et à bientôt

Je salue également tous ceux que j’ai croisé physiquement ou virtuellement durant ces deux ans : Mike, Pablo, Hanno de we are change Cologne, tous les suisses de WAC Suisse, Paul Emile Charlton, Sylvie, Stan, Christian Basano, We Are Change Paris, Independenza Web tv , Azzeiss du forum révélations, Lior de La Théorie du Tout, Alf Fred de renovatio.tv, Olivier Jaba… Désolé pour ceux qui ne sont pas cités.

 

LFB/Michel

 

Infoguerilla c’est fini… /  IG

 


Partager cet article
Repost0
14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 09:47

 

 

 par Thierry Deronne

Cela rappelle le procédé qu´avait utilisé le quotidien français “Libération” en 2005 pour une de ses mensonges les plus célèbres contre Chávez : couper une partie d´un discours puis recoller les morceaux restants pour lui faire dire tout autre chose. Dans ce cas, par la magie des ciseaux de l´équipe de Renaud Dély, Chavez devenait "antisémite". Un mensonge que la communauté juive du Venezuela avait démenti dans les jours suivants, soulignant au contraire les bonnes relations avec Chavez.

L´analyse précise de la manipulation de « Libération » par le site ACRIMED fit école mais ne semble pas avoir freiné la dérive propagandiste et le besoin pressant de manipuler l´opinion publique par quelque procédé que ce soit, fût-il le plus goebbelien.

Cette fois c´est au tour de l´Agence France-Presse - qui arrose régulièrement de « nouvelles » sur le Venezuela des journalistes « internationaux » empêchés de connaître le réel d´origine.

Le président iranien a récemment effectué une tournée latino-américaine durant laquelle il a notamment rencontré Hugo Chavez, Daniel Ortega, Raul Castro et Rafael Correa - ce dernier a, comme Lula dans le passé, revendiqué avec force son droit de nouer des relations normales avec l´Iran sans subir de pressions occidentales.

L´AFP a distribué des images du moment où le président Chavez accueille le mandataire iranien Mahmoud Ajmadinejad... pour annoncer que le Venezuela et l´Iran disposent d´une bombe atomique pour la lancer sur les États-Unis.

Or les propos réels du Vénézuélien sur ces images sont : “les porte-parole de l´impérialisme, les médias de l´impérialisme disent et répètent comme des perroquets dans les rues de ces pays que l´Iran se trouve au Venezuela, que Ajmadinejad est à Caracas parce qu´en cet instant précis nous allons, lui et moi, pratiquement depuis les souterrains du palais présidentiel de Miraflores ajuster le tir, sortir les grands canons et des missiles pour attaquer Washington. C´est presque ce qu´ils disent”. Dans son discours intégral le chef de l´Etat vénézuélien affirme également que ni l´Iran ni le Venezuela ne sont des pays agresseurs, qu´au contraire leurs peuples ont été agressés par les impérialistes et qu´alors que « nous avons été agressés ils veulent nous présenter comme les agresseurs".

Sachant que la guerre médiatique s´intensifie avec les possibles préparatifs d´une enième guerre états-unienne, la manipulation de l´AFP est d´autant plus remarquable. Comme elle a été rapidement démontée par des internautes français, l´AFP a modifié ensuite le titre de sa « dépêche » pour dire que ces propos exprimaient une « ironie » du président vénézuélien.

Sur les raisons profondes de l´hostilité de la plupart des agences et des grands médias occidentaux, on lira l´analyse du quotidien mexicain "La Jornada" publiée par "Courrier International" :Pourquoi la tournée d’Ahmadinejad en Amérique Latine énerve tant Washington

 

Source : Oulala.net - L´Agence France-Presse prise en flagrant délit de manipulation sur le Venezuela

 

 
 
Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 20:03

 

Note de Anne.... le calcul de l'auteur (20 mois) me semble erroné,je ne sais à combien est le montant du RSA mais pas 185O euros que je sache.

Après vérification.....Montant RSA 2011 > 466,99 €    je dois bien avoir une calculette mais où... j'arrondis à 500 euros par mois et on obtient 74 mois    bref 75 mois en une nuit... joli, plus de six ans....

450 000 euros pour quelques heures Toulon Marseille et je ne connais que ces chiffres-là

QUESTION POUR LES DETECTIVES COMPTABLES A COMBIEN DE RSAistes PENDANT COMBIEN D'ANNEES EQUIVAUT UN SARKOZY-PRESIDENT PENDANT 5 ANS ?

Et on ne parle pas même de sa gestion qui lui vaudrait licenciement et tribunal s'il travaillait dans le privé !!!!

 


 

 

 

 

17.11.2011

 

 

Sarkozy : une nuit à 20 mois de RSA (37000 €)

 

         L’inénarrable auteur de la fameuse formule : « Casse-toi pauv’ con » et, accessoirement Président de la République française, n’a de cesse de se goinfrer. Et cela ne l’empêche pas de taper sur les bénéficiaires du RSA par exemple.

On savait qu’il n’avait pas perdu une demi-seconde pour s’augmenter de 172 % ! Du jamais vu sous la Ve République… On a su qu’il avait même réussi à faire prolonger son salaire de Ministre de l’Intérieur au-delà des 6 mois généralement accordés à tout ministre quittant son poste (l’intéressé continue pdt 6 mois à percevoir ses émoluments). On vient d’apprendre, ces dernières heures, en pleine affaire des arrêts maladie et autres réformes du RSA ou lutte (ridicule) contre les fraudes diverses et variées, mais surtout à la Sécurité sociale, que Nicolas Sarkozy a tout simplement été celui dont la note d’hôtel aura été la plus élevée lors du G20 à Cannes de tous les chefs d’Etat, y compris Obama ou le Président chinois : 37 000 € !

A titre de comparaison, le Président chinois a dépensé moins de 12000 € et le Premier ministre britannique 1950 €.

Une seule nuit pour Sarkozy aura donc coûté 80 mois de RSA ! En extrapolant sur trois sommets internationaux, cela fait donc, en gros, 20 ans de RSA pour une personne ou deux ans pour une dizaine de récipiendaires.

sky.PNG


Autre exemple au sein de la République française, dans le cadre du scandale des rétrocommissions (Karachi, etc.) le gouvernement aurait débloqué 5 000 000 d’Euros pour calmer un des protagonistes… 5 000 000 = 9 siècles de RSA pour une personne seule ou encore 4 ans et demi pour 20 personnes seules.

11:28 Écrit par Diogène d'Arc

 

Source Diogène d'Arc Journal 2011 : Archives

 

 

Pour rappel, voyage à Toulon 86 ans de RSA

 


Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 12:01

Résistance à la désinformation sur le Venezuela... la "gaffe" de l'AFP n'est pas la première du genre... en été 2009 j'ai suivi une conférence de presse de Chavez, en direct sur télésur. On le voit redouter que ne se perpétue dans son pays une de ces guerres atomiques dont l'Empire à le secret - de plus en plus mal gardé. On voit Chavez mettre en garde contre cet usage de substance radioactive, prédire que si cela ne cesse pas, c'est la disparition de l'humanité à plus ou moins courte échéance. Deux évènement au coeur de cette conférence de presse... le coup d'état au Honduras, et l'installation de 2 nouvelles bases US en Colombie aux frontières avec l'Equateur et le Vénezuela. Chavez fait appel au bon sens d'Obama pour mettre un terme aux premiers pas d'une recolonistation au Honduras (pour rappelle coup d'état à été unanimement reconnu comme tel et condamné, tant à l'ONU qu'à l'OEA).

A l'époque, je le trouve bien gentil avec Obama, Chavez. Il ne cesse de lui tendre des perches, de lui ouvrir des ouvertures vers de rapports de respect mutuel dans la souveraineté territoriale de chacun. Je le trouve même beaucoup trop gentil.... il n'a pas encore compris, qu'Obama est une pure ordure, mille fois pire que Bush qui lui ne cache pas ce qu'il est... Chavez évoque les différentes agressions dontla Colombie c'est rendue coupable à l'encontre du Venezuela, il demande, prie Uribe, de changer d'attitude, il parle très concrètement de ce que sont les horreurs d'une guerre. Il déplore ensuite que face à cette menace, il va devoir armer le pays pour créer une force de dissuasion suffisante justement pour éviter la guerre. Il déplore de devoir utiliser pour répondre à la menace de l'argent qui pourrait être utilisé pour lutter contre la pauvreté, pour le dévellopement du pays, de devoir consacrer ces moyens à l'achat d'armes de dissuasion.

Le lendemain, je vais lire le compte rendu de cette conférence de presse où de nombreux journalistes Européens étaient présent.... cela donne en gros titres

"Chavez veut la guerre !"

... tous sans exception. Ceci pour insister sur le fait que la "maladresse" de l'AFP n'est pas accidentelle mais correspond bien à une stratégie d'intoxication et de désinformation systèmatique.... la bonne nouvelle, c'est qu'il semble que l'éveil des consciences fait son chemin, et que toujours plus nombreux sont ceux qui ne se laissent pas berner et crient au scandale afin que le plus possible des victimes de ces intoxications récurrentes prennent enfin conscience : "On se fout de votre gueule, on vous manipule, on vous prend pour des cons !" Qui ON ?

 

 

Wikileaks : Des documents confirment les plans de Washington contre le Venezuela


Eva GOLINGER

Des documents du Département d’Etat divulgués par Wikileaks mettent en évidence des plans de Washington pour isoler le Venezuela de la communauté internationale ainsi que la demande de l’ex-président de Colombie Alvaro Uribe pour user de la force militaire contre le Venezuela.



Parmi les plus de 1300 documents secrets et confidentiels du Département d’Etat divulgués par Wikileaks durant les deux dernières semaines, une quantité significative traite des efforts de fonctionnaires états-uniens pour isoler et contrecarrer le gouvernement du Venezuela.

Depuis qu’Hugo Chavez a gagné la présidence du Venezuela en 1998, Washington a appuyé de multiples efforts pour le renverser, incluant un coup d’Etat qui a échoué en avril 2002, un arrête pétrolier à la fin de la même année, et de nombreuses interventions dans les processus électoraux dans le pays. Au travers des agences du Département d’Etat, comme l’Agence Internationale du Développement (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), Washington a versé des millions de dollars à des organisations, partis et médias d’opposition au Venezuela, dans le but de saper le gouvernement démocratique du Président Chavez et de le forcer à quitter le pouvoir. Et durant les dernières semaines, des congressistes états-uniens ont augmenté leurs appels pour “affronter directement” Hugo Chavez et il y a même eu des discussions dans les médias états-uniens sur son potentiel “assassinat” comme solution.

Dans les câbles du Département d’Etat publiés par Wikileaks il ressort qu’en plus de l’appui interne au Venezuela aux groupes anti-chavistes, la diplomatie états-unienne a réalisé de multiples efforts dans les dernières années avec différents gouvernements du monde pour isoler le gouvernement vénézuélien et affaiblir son influence et pouvoir régional. Certains de ces gouvernements, comme celui d’Alvaro Uribe en Colombie, de Felipe Calderon au Mexique et de José Luis Zapatero en Espagne, ont offert leur aide pour “contenir” le gouvernement de Chavez.

PLAN DE “CONTENTION” D’UN “ENNEMI FORMIDABLE”

Dans un document secret rédigé par l’actuel Assistant Secrétaire d’Etat Adjoint pour l’Amérique latine, Craig Kelly, et envoyé depuis l’Ambassade des Etats-Unis à Santiago en juin 2007, Kelly propose “six zones principales d’action pour le gouvernement des USA dans sa tentative de limiter l’influence de Chavez”. Kelly, qui fut le principal interlocuteur avec les putschistes au Honduras durant le coup d’Etat contre le Président Manuel Zelaya en 2009, classe le Président Hugo Chavez comme un “ennemi”dans son rapport. “Connaître l’ennemi : Nous devons mieux comprendre ce que Chavez pense et ce qu’il propose...Pour contrecarrer efficacement la menace qu’il représente, il est nécessaire de mieux connaître ses objectifs et comment il entend les mettre en oeuvre. Cela nécessite de meilleurs renseignements dans tous nos pays”. Ensuite, Kelly avoue que le Président Chavez “représente un ennemi formidable”, mais ajoute t-il, “sans doute on peut le vaincre”.

Depuis l’année 2006, Washington a activé une Mission de Renseignements pour le Venezuela et Cuba par la Direction Nationale du Renseignement (DNI), organisme qui coordonne les 16 agences de renseignement des Etats-Unis. La Mission, dirigée par le vétéran de la CIA Timothy Langford, est une des quatre missions de renseignement de Washington pour des pays spécifiques. Les autres sont pour l’Iran, la Corée du Nord et l’Afghanistan/Pakistan, ce qui met en évidence la priorité que les Etats-Unis ont donné au Venezuela comme une cible d’espionnage et d’opérations clandestines.

Parmi les autres suggestions de Kelly, on trouve la recommandation d’augmenter la présence des Etats-Unis dans la région et d’améliorer les relations avec les forces militaires latino-américaines. “Nous devons continuer à renforcer des liens avec les leaders militaires dans la région qui partagent notre préoccupation sur Chavez”.

Kelly suggère aussi un plan d’ “opérations psychologiques” contre le gouvernement vénézuélien pour exploiter ses faiblesses. “Quand nous détenons une information concrète sur un sujet sur lequel nos amis dans la région partagent notre préoccupation...nous devons la partager... Et quand les programmes de Chavez alimentent les appétits des élites locales pour être impliqués dans la corruption ou ne pas remplir leurs promesses, nous devons le faire connaître...Bien sûr nous devons aussi nous assurer que la vérité au sujet de Chavez-sa vision creuse, ses promesses, ses relations internationales et dangereuses avec l’Iran-se fasse jour publiquement.

Kelly propose plus de visites de fonctionnaires étatsuniens à la région pour “montrer notre valeur et expliquer directement aux populations notre point de vue sur la démocratie et le progrès”. Il apporte aussi des détails sur la façon dont Washington pourrait exploiter les différences entre gouvernements latino-américains pour isoler le Venezuela.

“Le Brésil a une influence démesurée sur le reste du continent...il peut être un puissant contrepoids au projet de Chavez... le Chili offre une autre excellente alternative à Chavez... Nous devons trouver d’autres manières de donner le leadership au Chili...mais sans faire apparaître qu’ils sont nos marionnettes ou subordonnés... L’Argentine est plus complexe mais néanmoins présente des caractéristiques spécifiques qui doivent guider notre point de vue dans la lutte contre l’influence de Chavez dans ce pays”.

PRESSIONS SUR LE MERCOSUR

Kelly révèle aussi les pressions de Washington sur le Mercosur pour qu’il n’accepte pas le Venezuela comme membre plénier dans le bloc commercial régional. “Quant au Mercosur, nous ne devons pas être timides pour affirmer que l’entrée du Venezuela va affecter les intérêts des USA...”.

MEXICO, BOGOTA ET D’AUTRES DEMANDENT DE LUTTER CONTRE CHAVEZ

Les documents divulgués par Wikileaks non seulement mettent en évidence les efforts de Washington pour isoler le gouvernement vénézuélien, mais aussi les demandes de plusieurs gouvernants et politiques régionaux pour “lutter contre” le Président Hugo Chavez.

Un câble secret sur une réunion du Président du Mexique, Felipe Calderon avec le Directeur National du Renseignement des USA, Dennis Blair, en octobre 2009, révèle que le chef de l’Etat mexicain était “en train d’essayer d’isoler le Venezuela à travers le Groupe de Rio” (Instance régionale informelle qui regroupe 22 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, Ndt).

Calderon indiqua aussi au chef du Renseignement états-unien que “La région a besoin de la présence visible des USA...Le plus important, a dit Calderon, est que les Etats-Unis doivent être préparés pour se rapprocher du prochain président du Brésil. Le Brésil, a indiqué Calderon, est clé pour freiner Chavez. Néanmoins, Calderon “regretta que le Président Lula ait résisté à le faire”.

URIBE SUGGERE UNE ACTION MILITAIRE CONTRE LE VENEZUELA

Dans divers documents secrets envoyés depuis l’Ambassade des USA en Colombie, sont manifestes les grands efforts de l’ex-Président Alvaro Uribe pour que Washington mène des actions implacables contre le gouvernement d’Hugo Chavez.

Dans un câble non classifié de l’Ambassade US à Bogota de décembre 2007, l’Ambassadeur rapporte une réunion entre Uribe et une délégation de congressistes des EU, comprenant le leader du Sénat, Harry Reid. Uribe, selon le texte, indiqua aux congressistes états-uniens que la “menace que Chavez représente en Amérique latine est égale à la menace que représentait Hitler en Europe”.

Un autre document secret de l’Ambassade à Bogota de juillet 2005 relate une réunion entre le Sous-Secrétaire des USA Nicolas Burns et Uribe. Le câble secret révèle comment le “Président Bush était considéré au Venezuela et espérait parler du sujet dans son ranch de Crawford” avec Uribe. L’ex-président colombien dit également au fonctionnaire états-unien que Washington devrait “améliorer ses relations avec l’Uruguay et d’autres dans la région que Chavez pensait être ses alliés”, pour ensuite les utiliser contre le mandataire vénézuélien.

Durant une réunion entre le Chef de l’Etat Major Conjoint des EU, l’Amiral Michael Mullen, et Uribe en janvier 2008, ce dernier recommanda une action militaire contre le Venezuela. Le câble secret de l’Ambassade des USA à Bogota de cette date relate que selon Uribe, “La meilleure manière de contrecarrer Chavez est l’action-incluant l’usage des forces armées”. Dans le même document, Uribe affirma qu’il autoriserait l’ “entrée de militaires colombiens en territoire vénézuélien”.

Toujours dans ce document secret, l’ex-président colombien “pria instamment le Gouvernement des EU de prendre la tête d’une campagne publique contre le Venezuela et pour contrecarrer les progrès de Chavez”.

DES DIRIGEANTS DE L’OPPOSITION DEMANDE L’AIDE DES USA

Dans une réunion avec l’Ambassadeur des EU à Bogota ressortant d’un câble secret d’octobre 2005, l’ex-président et putschiste équatorien Lucio Gutierrez indiqua que s’il revenait à la présidence de son pays, “il serait un fort allié des EU dans la lutte contre Chavez”.

“Gutierrez et, surtout, [Patricio] Zuquilanda [ex Chancellier de l’Equateur], passèrent beaucoup de temps à dénoncer le président vénézuélien Hugo Chavez comme une menace pour “tout le monde, pas seulement pour l’Amérique du Sud”. “Nous devons nous unir comme amis pour lutter contre Chavez”, dit Zuquilanda à diverses reprises, relate le document secret.

Jusqu’à un archevêque vénézuélien demanda au gouvernement des USA de prendre des mesures contre son propre gouvernement et président, Hugo Chavez. Dans un document confidentiel de l’Ambassade des EU à Caracas, l’Ambassadeur d’alors, William Brownfield relata que dans une réunion en janvier 2005 qu’il eut avec l’archevêque vénézuélien Baltazar Porras, le chef religieux demanda que “le gouvernement des EU devrait être plus explicite dans ses critiques contre Hugo Chavez. Porras demanda à la communauté internationale plus de participation pour contenir les aspirations régionales de Chavez...”.

De plus, le câble affirme que “Porras s’offrit pour faciliter les efforts du gouvernement des Etats-Unis au Venezuela...au travers de l’église catholique”, mettant en évidence jusqu’à quel point allaient les stratégies et tactiques pour renverser le gouvernement vénézuélien, qui utilisaient jusqu’à l’église pour promouvoir la déstabilisation.

Ce qui est révélé par ces documents secrets du Département d’Etat sur les plans d’agression contre le Venezuela peut être corroboré par d’autres actions déjà connues de Washington contre le pays sud-américain, comme l’augmentation en financement des agences états-uniennes à des groupes d’opposition au Venezuela durant les dernières années et l’escalade dans le discours hostile du gouvernement états-unien contre le Venezuela.

Eva Golinger

Source : www.aporrea.org/tiburon/a113890.html

Traduit de l’espagnol par GJ

http://wikileaks.legrandsoir.info/cable/2007/06/07SANTIAGO98...


Viewing cable 07SANTIAGO983, A SOUTHERN CONE PERSPECTIVE ON COUNTERING CHAVEZ AND REASSERTING U.S. LEADERSHIP

Discussing cables If you find meaningful or important information in a cable, please link directly to its unique reference number. Linking to a specific paragraph in the body of a cable is also possible by copying the appropriate link (to be found at theparagraph symbol). Please mark messages for social networking services like Twitter with the hash tags #cablegate and a hash containing the reference ID e.g. #07SANTIAGO983.
Reference ID Created Released Classification Origin 07SANTIAGO983 2007-06-18 14:02 2010-12-09 13:01 SECRET Embassy Santiago

VZCZCXYZ0000 PP RUEHWEB

DE RUEHSG #0983/01 1691445 ZNY SSSSS ZZH P 181445Z JUN 07 FM AMEMBASSY SANTIAGO TO RUEHC/SECSTATE WASHDC PRIORITY 1664 INFO RUEHAC/AMEMBASSY ASUNCION PRIORITY 2994 RUEHBR/AMEMBASSY BRASILIA PRIORITY 3691 RUEHBU/AMEMBASSY BUENOS AIRES PRIORITY 0361 RUEHCV/AMEMBASSY CARACAS PRIORITY 1429 RUEHLP/AMEMBASSY LA PAZ JUN 5253 RUEHMN/AMEMBASSY MONTEVIDEO PRIORITY 3682 RHMFISS/HQ USSOUTHCOM MIAMI FL PRIORITY RUEATRS/DEPT OF TREASURY WASHDC PRIORITY RUEAIIA/CIA WASHDC PRIORITY

S E C R E T SANTIAGO 000983

SIPDIS

SIPDIS

E.O. 12958 : DECL : 06/15/2017 TAGS : PGOV PREL KDEM KCRM AR BO BR PARM UY VE CI SUBJECT : A SOUTHERN CONE PERSPECTIVE ON COUNTERING CHAVEZ AND REASSERTING U.S. LEADERSHIP

REF : ASUNCION 396 Classified By : AMBASSADOR CRAIG KELLY ; Reasons 1.4(b), (d)


Summary -------

¶1. (C) Hugo Chavez,s effort to expand his influence into the Southern Cone was the subject of ref A. This, part two in a series of joint cables from Southern Cone embassies, looks at ways the U.S. can counter Chavez and reassert U.S. leadership in the region. From posts’ perspectives, there are six main areas of action for the USG as it seeks to limit Chavez’s influence : —Know the enemy : We have to better understand how Chavez thinks and what he intends ; —Directly engage : We must reassert our presence in the region, and engage broadly, especially with the "non-elites" ; —Change the political landscape : We should offer a vision of hope and back it up with adequately-funded programs ; —Enhance military relationships : We should continue to strengthen ties to those military leaders in the region who share our concern over Chavez ;

— Play to our strength : We must emphasize that democracy, and a free trade approach that includes corporate social responsibility, provides lasting solutions ; —Get the message out : Public diplomacy is key ; this is a battle of ideas and visions. Septel provides detailed suggestions. 2. (C) We should neither underestimate Chavez nor lose sight of his vulnerabilities. Many of the region’s leaders and opnion makers appreciate the importance of relations with the U.S. and generally want to see us more deeply engaged. They reject the notion that Chavez best represents the region’s interests.

We must convince not only government leaders but civil society - the person on the street - that we are committed to a progressive and democractic vision for the Americas and to helping our neighbors meet their challenges. If we can, we will make quick inroads into marginalizing Chavez’ influence, bolster democracy and reassert our own leadership in the region. End Summary.


Know Thy Enemy --------------

¶3. (S/NF) Notwithstanding his tirades and antics, it would be a mistake to dismiss Hugo Chavez as just a clown or old school caudillo. He has a vision, however distorted, and he is taking calculated measures to advance it. To effectively counter the threat he represents, we need to know better his objectives and how he intends to pursue them. This requires better intelligence in all of our countries. Embassy Asuncion,s getting hold of Chavez’s MSP equivalent, for example, and then sharing it with policy makers and implementers in Washington and the region helps inform and coordinate our response. 4. (S/NF) When we have concrete intelligence on an issue about which our friends in the region share our concern — e.g., Venezuela’s relationship with Iran — we should share it to the extent we can. And when Chavez’s programs feed local elite appetites for corruption or otherwise fail to deliver on their promises, we need to make it known.


Directly Engage ---------------

¶5. (SBU) We must challenge the mistaken notion that the U.S. is absent and aloof from the region. President Bush’s visit to five countries in the region in March, and his follow-on meeting with President Lula at Camp David, made a hugely positive impression. A/S Shannon’s April visit to Chile and Paraguay was similarly applauded by local leaders and the press. We need to build on this good will with a regular stream of senior-level visits, including by Cabinet members, speaking to our positive agenda for the region and producing concrete programs and agreements that respond to its problems. 6. (SBU) To obtain the greatest return on these visits, we encourage Washington to explore multiple-country itineraries. When we make these visits, it is important we be seen not just with government officials and elites, but also with those who have been marginalized or are on the fringes of society. We need visits not only to those countries where leaders praise us, but even more importantly where governments have distanced themselves from us. In these places, showing the flag and explaining directly to populations our view of democracy and progress can change views about the U.S. that may have become distorted or out of date.


Change the Political Landscape ------------------------------

¶7. (C) Chavez’ agenda is about expanding his influence and power, using the "Bolivarian Revolution" as his vehicle. This rubs a lot of the region’s governmental and non-governmental leaders and opinion makers the wrong way — particularly those who don’t want to be associated with his methods or regard Chavez as a growing threat to their own leadership. We have to play to that resentment by strengthening our ties with these leaders, praising their governance, and fostering broad public respect for the progressive models they are seeking to build within their societies. Fortunately, local "case studies" of countries that are leftist-led but are democratic and fiscally responsible offer glistening counterpoints to Chavez’s retrograde project. — Because of its sheer size and economic weight, Brazil has outsized influence over the rest of the continent. In this regard, it can be a powerful counterpoint to Chavez’s project. We should help present Brazil’s course — i.e., pursuit of fiscal responsibility and strong democratic institutions, openness to the global the community, and mature engagement with both its neighbors and the U.S. — as a progressive and hopeful model for the region. — Chile offers another excellent alternative to Chavez. FM Foxley seeks to integrate Chile more fully into the global economy. Chile has not only stated but demonstrated — e.g. Bachelet’s letter to House leader Nancy Pelosi expressing Chilean support for congressional ratification of FTAs with Peru, Colombia, and Panama — its willingness to help bring along other Latin American countries into the global economy. We should look to find other ways to give Chile the lead on important initiatives, but without making them look like they are our puppets or surrogates. — Argentina is more complex, but still presents distinct characteristics that should inform our approach to countering Chavez’s influence there. Argentina has a large middle class and a vibrant civil society open to our ideas and vision of a market-based democracy and wary of Chavez’s "revolutions." Venezuela does not appear to have provided Argentina any significant subsidies or outright grants, but Chavez has been able to exploit Buenos Aires, lack of access to investment capital and international financing. Domestic and foreign investors are not providing adequate long-term investment capital to quickly develop needed infrastructure. And still unresolved post-crisis defaults on official Paris Club and private bondholder debt are restricting Argentina’s access to the volume of new sovereign credits in global capital markets it would need to fund infrastructure development on its own. The obvious counter to the influence that Chavez’ financial support has bought him in Argentina is to help the GoA regain direct access to international financial markets and to work with the GoA to develop the kind of investment climate that will attract the volume of domestic and foreign investment needed to build new foundational infrastructure at competitive costs. This needs to be complemented by engaging actively with civil society and key non-economic actors in the government on areas of shared concern (anti-crime, anti-terror, peacekeeping, etc.). — Our growing economic relationship with the pragmatic leftist government in Uruguay puts the lie to the claim that greater trade and investment with the U.S. is tantamount to betrayal of local populations. This is critical because poor countries, like Uruguay, are vulnerable not so much to Chavez,s ideology but to his petrobolivars. We need to draw attention to and build on these success stories borne out of engagement with the U.S., as alternatives to Chavez’ vision of a region cut off from the U.S. Even Paraguay’s leftist priest-turned presidential candidate Fernando Lugo has stated he is closer to Bachelet or Lula than to Chavez.

¶8. (C) Of course, we also need to make sure that the truth about Chavez — his hollow vision, his empty promises, his dangerous international relationships starting with Iran) — gets out, always exercising careful judgment about where and how we take on Chavez directly/publicly. While it remains preferable that we take the high road focusing attention on our "vision of hope of hope and prosperity for the region," there will continue to be times we need to speak out on the concerns his authoritarian bent raises. However, we shouldn’t be alone nor necessarily always in the lead. Rather the NGO community and local civil society groups, the region’s leaders and international organizations, the UN and OAS in particular, must assume a greater role in addressing this problem and put Chavez on the defensive — not by exaggerating the threat but speaking to the facts. The recent closing of RCTV is one such area where international organizations and local media and civil rights groups could have been more vocal. 9. ( C) With regard to Mercosur, we should not be timid in stating that Venezuela’s membership will torpedo U.S. interest in even considering direct negotiations with the trading bloc, and in questioning when and how Mercosur plans to apply its democracy clause strictures to Chavez’s regime. Without voicing hostility to Mercosur per se, we can continue to pursue FTA’s with interested countries, and encourage alterative arrangements, such as Chile,s "Arco del Pacifico" initiative.


Play to our Mil-Mil Advantage -----------------------------

¶10. (C) Southern Cone militaries remain key institutions in their respective countries and important allies for the U.S. These militaries are generally organized and technically competent. Their desire to maintain interoperability, access to U.S. technology and training are something we can turn to our advantage. As they seek to modernize, professionalize, and transform, they seek closer relations with the US to assist in those processes. Over the past several years we have seen a steady decrease in funds for critical programs such as International Military Education and Training (IMET) and traditional Commander Activities (TCA) and the elimination of other important programs such as Foreign Military Financing (FMF) and Excess Defense Articles (EDA) due to sanctions under ASPA. To effectively maintain our mil-to-mil relations and guide pol-mil events in the region in support of our interests, we must reverse the slide. Now is precisely the time we need to be increasing our pol-mil engagement and programs vice decreasing and limiting them. We also need to revisit some long-held and frankly rigid positions on SOFA agreements and insistence on certain privileges and immunities with a view to gaining flexibility to negotiate new defense cooperation agreements with regional militaries.

¶11. (C) An increasingly unifying theme that completely excludes Chavez, and isolates Venezuela among the militaries and security forces of the region, is participation in international and regional peacekeeping operations. The Southern Cone is doing very well in this area, with all countries active contributors to PKO missions worldwide. Argentina and Chile have even formed a combined peacekeeping brigade, which is expected to be available for deployment sometime in 2008. Uruguay is the highest per-capita contributor of PKO troops. We should make more GPOI funds available to Southern Cone countries to increase and strengthen their peacekeeping capabilities and cooperation. Additionally, we should explore using the mechanism that the region’s contributors to MINUSTAH (Haiti) have established to discuss ways of increasing peacekeeping cooperation on a broader scale.


Stress Our Winning Formula --------------------------

¶12. (C) Chavez has made significant inroads, particularly with local populations, by providing programs for the underprivileged and by casting the U.S. as elitist and only interested in promoting free trade to the benefit of big business. The slogans are facile : Neoliberalism makes the rich richer and the poor poorer ; the Bolivarian Revolution guarantees our region’s sovereignty and dignity. But they ring true with some local populations and make others feel better about their own lack of progress.

¶13. (C) Transforming our image does not mean we walk away from our commitment to free trade and the promise it delivers to impoverished populations. However, it does mean we should do a better job of promoting free trade by pointing to local and global success stories, making it easier to forge FTAs, and by expanding access to U.S. markets, and by promoting investment. Concluding the Doha Round is critical to revitalizing more local trade negotiations and bolstering our own credibility. In the meantime, we should support programs that promote regional exports, particularly favoring small and medium-size enterprises, and emphasize good corporate citizenship.

¶14. (C) We must also emphasize social responsibility among corporations and investors, and as a USG priority. President Bush’s March 5 speech about social justice struck a chord throughout the region. We should be seen standing with local populations, delivering programs that speak directly to their economic and social needs, particularly in the areas of health and education. This is vital not only in the poorer countries, but equally in places like Chile and Argentina, where our very small community and youth action programs are welcomed and receive excellent media attention.

¶15. (C) Projects which foster greater transparency and democracy are important ; they empower local citizens, strengthen democratic institutions, and contribute to a foundation for growth. When it comes to programs, there is no getting around the fact that we must back up policies with more resources to counteract Chavez,s easy walking around money, which is making a huge impact in countries like Uruguay. Chavez isn’t waging his campaign simply on rhetoric. He is investing millions in his campaign for the hearts and minds. We can use greater discretion and use our funds in a more strategic, targeted manner, but we aren’t going to transform the perception that we are not committed seriously to this region by waging our own campaign on the cheap.


Getting the Message Out -----------------------

¶16. (U) Public diplomacy will be absolutely vital to our success. We cannot win in the marketplace of ideas unless we have active and effective outreach, especially to the young and those active in addressing social ills and education needs. Embassy Santiago septel addresses many PD areas in which we could be more active. People-to-people contact at the grassroots level with local leaders, NGOs, youth groups, community activists, and cooperatives is key.


COMMENT -------

¶17. (C) As Chavez seeks to take on the mantle of this generation,s Castro, he starts with built-in advantages, not the least of which is a whole lot of money. Add to that the bluster of his anti-imperial, anti-U.S. rhetoric, and a certain squirrelly charisma, both of which continue to find a sympathetic audience in much of Latin America, and he presents a formidable foe. But he certainly can be taken. Washington policy-makers have already hit on one sure-fire tactic : Don,t fire back at every provocation, especially when it,s clear that Chavez,s mouth has opened before his brain has engaged. His recent dust-ups with both the Brazilian and Chilean senates over the RCTV closure are examples where Chavez,s ranting lost him points with ostensible friends without our having to lift a finger.

¶18. (C) But we cannot hope for Chavez,s blunders alone to derail him in the Southern Cone. Hence the package of measures we propose : A more muscular USG presence in the region that builds on high-level visits, underscores the strengths of viable, successful alternatives (i.e., Brazil and Chile) to Chavez,s brand of socialism, targets enhanced resources to regions and populations beyond the elites, and which uses public diplomacy to make our message loud and clear - democracy, freer trade and investment, work and that along with that come active and effective programs to address social ills and the needs of the region’s youthful population. Enough said. End comment. KELLY

URL de cet article 12242
http://www.legrandsoir.info/Wikileaks-Des-documents-confirment-les-plans-de-Washington-contre-le-Venezuela.html
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Anne Wolff
  • : Comprendre la globalisation, apprendre à y résister
  • Contact

Profil

  • Anne Wolff
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité

No Pub

Malgré les publicités imposées dans sa nouvelles versions qui apparaissent sur ce blog,celui-ci reste un acte gratuit.

Recherche

Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

Toutes Dernières Archives