2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 10:29

Une petite parenthèse d'espoir au milieu de cette traduction qui encore une fois me fend le coeur parce qu'elle traduit de souffrance et d'horreur générées au seul nom de la convoitise de biens qui ne rendent même pas heureux. les prédateurs qui n'ont plus que la compulsion d'annexion pour contrevenir au manque insondable qui les habite et les pousse comme le junkie, à rechercher leur drogue à n'importe quel prix.. sauf qu'ici ce sont d'autres qui payent en larmes de sang la satisfaction de leur vice.

 

A voir ici : Le Monde d'après!

 

 

Rien n'arrête une idée dont le temps est venu !

 


Il serait tellement facile de croire au Grand Jour où le modèle dominant, celui du capitalisme, de l’individualisme, de l’égocentrisme, trouverait sa propre incohérence dans l’idéal de société humaniste que nous aurions construit… mais ce n’est pas le cas.
Comment alors trouver sa propre cohérence au milieu d’une société qui nous ressemble de moins en moins ? Comment parvenir à une transformation lente mais sûre, pour rompre avec ce modèle dominant, dans lequel nous nous reconnaissons de moins en moins. Echanger entre militants et se convaincre de cette nécessité n’est pas satisfaisant. Arrêtons de penser que les autres ne sont pas capables, ou ne peuvent pas comprendre. Nous risquerions de tomber dans une espèce de recherche identitaire qui fermerait définitivement la porte.
Alimenter sans cesse un esprit d’ouverture vers des engagements et des initiatives, permettra à d’autres de se les approprier et surtout de faire germer des viviers de créativité.
Las des guerres d’egos que nous retrouvons trop souvent, y compris au sein de même collectif, las de toute cette perte d’énergie pour faire valoir ses idées, nous pensons qu’il devient urgent d’offrir des plateformes de convergences associatives, individuelles et/ou politiques… et de considérer toutes les différences comme des apports nécessaires, et non comme des concurrences.
Les idées n’appartiennent à personne… ou plutôt si, à ceux qui y croient et les animent !
Que recherchons-nous réellement ? il s’agit bien de la recherche d’une qualité : qualité de vie, qualité d’environnement naturel et social, qualité du vivre ensemble, de la solidarité… Il ne s’agit pas de proposer des alternatives pour être en opposition avec la société… Ces alternatives sont l’expression même de ce qu’est la société. La société c’est nous, donnons-lui l’image que nous voulons lui donner !
Cependant, il n’y a pas de secret… cette transition devra s’opérer par le Faire, à partir peut-être d’expériences minoritaires dans tous les domaines de nos vies, par les choix que nous ferons et expérimenterons pour s’abriter, manger, éduquer, produire, consommer, voyager… mais il faut commencer sans attendre, et… sans trop d’illusions
C’est bel et bien cette lente transformation de la situation qui conduira à une prise de conscience collective… qui créera les conditions pour réellement incarner nos utopies.
En somme : le trajet lent de l’escargot !

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Anne Wolff
  • : Comprendre la globalisation, apprendre à y résister
  • Contact

Profil

  • Anne Wolff
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité

No Pub

Malgré les publicités imposées dans sa nouvelles versions qui apparaissent sur ce blog,celui-ci reste un acte gratuit.

Recherche

Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

Toutes Dernières Archives