22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 14:32

 

 

 

21 février, Caracas – Le Président Vénézuélien, Nicola Maduro, a déclaré ce vendredi que son Gouvernement était confronté à la “terrible campagne qui cherche à provoquer la violence au Venezuela ».


 

Lors d’une rencontre avec les medias internationaux il a réitérer les dénonciations d’une campagne médiatique contre la Révolution Bolivarienne, « l’idée que des groupes d’étudiants étaient en train d’enflammer le Venezuela et que le pays était au bord de la Guerre Civile ont filtré (…) cela est ce que montrent certains canaux internationaux comme CNN, Telemundo, Univision, Fox News ».


 

Maduro explique que cette violence est la même que celle que les courants de la droite appliquent dans toute la région pour diviser les Gouvernements d’Amérique Latine, et à son avis ils y arrivent. « Le président Juan Manuel Santos (Colombie) le - ex(NdT) - président Sebastián Piñera (Chile) et le président Ricardo Martelli (Panama) se sont laissé mener par la pression du Département d’État des E.U. »


 

“Il y a une campagne mondiale contre le pays, elle est l’accompagnement-prétexte d’une intervention en force dans les affaires internes du Venezuela ». J’alerte le Gouvernement des E.U. « Les planificateurs du Pentagone, qui ont le pouvoir dans ce pays - et je ne me réfère pas à Obama - et se préparent depuis que le président Chavez est tombé malade, croient que le moment est venu ».


“J’appelle au dialogue le Président (Barack) Obama, j’ai désigné le Ministre des Affaires Étrangères Elias Jaua, à vous d’envoyer John Kerry. Acceptez le défi, alors », exhorte le dignitaire Vénézuélien.

 

Il ajoute que la conversation pourra servir à initier un changement, parce que « Obama décide que faire (…) parce que Obama a le pouvoir de décision de changer l’histoire en Amérique Latine et dans les Caraïbe »

 


 

Traduction Anne Wolff

Source en espagnol

Presidente Maduro: La derecha internacional quiere dividir a América Latina

 


Los niños consentidos se divierten con caña, rumba, piedras y molotov

Opposition étudiante au Vénézuela, s'ils se plaignent de manquer de pain, heureusement ils ont du vin !

 

Gregorio Ignacio José Silva: “Me dejaron en la calle porque soy chavista”

 

 

Et les barbecues ad hoc, le chauffeur du bus, chaviste, après avoir été menacé par des armes à feu, par les vandales, a lui, perdu son gagne pain... une personne parmi d'autre, un travailleur du peuple parmi d'autres, précarisé par des oligarques irrespectueux.. Ouvrez les yeux, c’est le moment de comprendre beaucoup de choses concernant les révolutions de couleurs et autres fantaisie made in USA : les opposants ici sont un bande de sales gosses de riches  (et loin de moi l’idée d’englober tous les gosses de riches dans le même panier) fascistes,  de la pire espèce, qui attendent que les inférieurs passent derrière eux pour faire le ménage et n’ont que faire ni du bien public, ni du bien-être du peuple, …Seul le pouvoir en Soi et leurs privilèges font sens pour eux. D'ailleurs ils n'ont exprimé aucune autre revendication que celle de s'approprier le pouvoir d'Etat.

Après on parlera des imperfections du gouvernement de Maduro – et j’ai beaucoup de questions à poser et de critiques à faire. Mais aujourd’hui de tout le continent sud montent les appels des organisations des petits peuples, y compris de Colombie, de Panama, du Honduras, dont les gouvernements sont sous la coupe des E.U., et c’est le même son de cloche : "Si le gouvernement du Venezuela tombe nous sommes morts", et ce n’est pas une image. Ce ne sont pas des gouvernements (seulement) qui nous appellent aujourd’hui, ce sont des peuples, de belles personnes, courageuses, généreuses (surtout) et qui sont menacées de terreur et de mort !!!

Le Gouvernement du Venezuela est le garant des espaces de liberté grâce auquel sur tout le continent sud, ensemble, un immense mouvement de souveraineté populaire se construit. Un mouvement qui va bien au-delà du pouvoir d'un gouvernement, vers une souveraineté populaire au plein sens du terme, un mouvement qui chaque jour paye son tribu de morts, de blessés, de persécutés aux transnationales qui s’emparent de leur territoire. Et n’auront de cesse que de s’être approprié le dernier morceau, d’avoir exterminé les derniers peuples indigènes, si riches de ressources de savoir ancestraux indispensables pour refroidir la planète et sauver  la vie sur la Terre…

Après eux, ce sera nous ? C'est en bonne voie !

  Non ! Stop au pouvoir destructeur des Corporations dont le Pentagone commande la plus puissante armée, transnationale, une parmi d’autres, privées celles-là.

 

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"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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