2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 14:05

Les Etats-Unis vont envoyer des missions militaires dans plus de 35 pays africains



 

RT Actualité – Le Pentagone a annoncé qu’il enverra de “petites équipes” militaires dans plus de 35 pays  africains en 2013.

Les objectifs des équipes étasuniennes se limiteront en principe à l’entraînement et à l’équipement des militaires locaux. Cependant, ils pourraient participer à des « opérations militaires quoique « un ordre spécial du Secrétariat de la Défense soit nécessaire », en accord avec le Général David Rodriguez, Commandant en Chef du Commandement de l’Armée des Etats-Unis.[i]

La mission de la Seconde Brigade de Combat commencera au printemps 2013 et réalisera près d’une centaine d’exercices sur tout le continent africain et pour commencer en Libye, au Soudan, au Niger, au Kenya en Uganda où le Pentagone constate la plus grande présence de groupes liés à Al-Qaeda.

Cependant, les plans des EU pourraient être rejetés par plusieurs pays de la région qui redoutent l’extension des bases militaires étasuniennes, et l’augmentation de l’influence de Washington, signale AP.

En plus, à ce qu’il semble “les ressources naturelles de l’Afrique sont un autre élément important puisqu’il s’agit de pétrole, de diamant, de cuivre, d’or, de fer, d’argent, de bois et de fruits tropicaux » explique le portail d’infowar.com.

Le 21 décembre dernier, le gouvernement des EU a approuvé la résolution du conseil de sécurité de l’ONU, impulsée par la France, qui autorise l’envoi s’une mission militaire africaine au Mali, pays affecté actuellement par de violents combats provoqués par des guérilléros islamistes.

Source : EEUU enviará misiones militares a más de 35 países africanos | CONTRAINJERENCIA

Traduction de l’espagnol Anne Wolff

 

 



[i] Vous remarquerez que la référence aux instances internationales en matière de « droit de guerre » est éludée. NdT

 

 

Une pièce d’une mosaïque mondiale. Un programme de formation, entraînement (y compris aux opérations conjointes « contrinsurrectionnelles ») , équipement (au frais de la nation concernée par du matériel des transnationnales du complexe militaro-industriel) des armées et polices nationales du monde entier par des équipes d’Opérations Spéciales » Etasunnienne. Rappelons que si d’une part un coup d’état (qui ne dit pas son nom) a eu lieu aux Etats-Unis qui consiste en un transfert de pouvoirs qui dans une démocratie émanent de la nation au main du Pentagone,  un autre renversent des strates de pouvoir a au lieu l’intérieur du Pentagone, des remaniements ont permis aux « Opérations Spéciales » d’yprendre le pouvoir (voir à ce sujet  les articles de Nick Turse, dont certains traduits sur ce blog).  Le gouvernment de l’ombre a opté pour une guerre de l’ombre, une multiplication de petits foyers, créant le risque d’embrasements généralisé de régions entières.

Si en Afrique, la guerre de l’ombre se cache derrière l’appelation « guerre au terrorisme », dans le triangle Nord de l’Amérique du Sud, la même guerre s’appelle « guerre contre la drogue ». Et ceux qui connaissent un peu l’histoire du narcotrafic massif et celles de la création des talibans, savent très bien que dans les deux cas un ennemi a été fabriqué de toute pièce pour donner prétexte à intervention aux armées du gouvernement de l’ombre, qui ne sont pas seulement les armées nationales mises à leur service mais une série de groupements mercenaires, d’organisation paramilitaire, d’agences de renseignement. La « société civile » elle-même se voit transformée en agent de cette guerre… voir le concept de « culture stratégique » (ici par exemple "culture stratégique" : le commandement sud et la militarisation des universités    ) et voir sa mise en oeuvre en France, dans les clubs « Société défense », comme à Lille. Cette initiation aux opérations conjointes et anti insurrectionnelles s’appelle en France « Opération Scorpion ».

L’Afrique et principalement la Corne de l’Afrique  en l’occurrence, après avoir été le lieu d’un combat d’influence entre Chine et Etats-Unis, devient aujourd’hui le champ de batailles d’une guerre ouverte bien que ne disant pas son nom. La guerre Etats-Unis/Chine actuellement se manifeste sous forme d’une guerre économique… entre Traité de Libre Echange avec Les gouvernements de l’ombre des Etats-Unis et d’Europe, et multiplication des rapports commerciaux avec la Chine, qui constituent actuellement une autre évasion de matières premières depuis le continent, que ce soit à travers des produits finis ou l’extraction, le résultat est le même.

 

Voir aussi, autre application du même projet JV 2020 en Argentine : ATILIO BORON / ¡Alerta! El águila imperial contraataca | CONTRAINJERENCIA

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Anne Wolff
  • : Comprendre la globalisation, apprendre à y résister
  • Contact

Profil

  • Anne Wolff
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité

No Pub

Malgré les publicités imposées dans sa nouvelles versions qui apparaissent sur ce blog,celui-ci reste un acte gratuit.

Recherche

Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

Toutes Dernières Archives