11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 18:14


Une humeur du jour pour compenser un peu les mauvaises énergies en circulation, là. Punaise, dans quel monde vivons-nous ?

J’ai beaucoup apprécié ces jours derniers, la manière dont Correa se pose par rapport à l’abomination de la tentative de retour d’une hégémonie colonialiste. Comme il dit : on en a marre de toute cette hypocrisie. Tout le monde le sait que les américains sont en Colombie pour organiser le narcotrafic et non pour lutter contre. Que tant Micheletti, qu’Uribe ont été mis en cause dans des affaires de trafic de drogues de mort et de destruction.


 


Que les services secrets US au service de l’oligarchie, sous la direction de George H. Bush ont trouvé malin de se faire trafiquants car ils faisaient d’une pierre deux coups. La première opération a été d’encourager « l’autodestruction » des noirs des quartiers chauds en leur déversant de l’héroïne. Ce qui leur permettait de réaliser de prodigieux bénéfices pour financer leurs guerres.


 


Je les ai vus à l’œuvre en Belgique où ils détruisent des générations de forces vives depuis trente ans avec leur merde. Je les ai vu à l’œuvre à Genève, où tout d’un coup plus moyen de trouver le moindre gramme d’herbe, le plus petit bout de shit, par contre partout apparaissait de l’héroïne bradée. Mais le mouvement des squats à Genève, des super squats, cleans, actifs, constructifs prenaient une ampleur un peu dérangeante pour le système.


 


Et voilà maintenant que les laboratoires de transformation de l’héroïne se trouvent directement en Afghanistan et que l’Iran est inondé, que c’est une catastrophe, une destruction massive de la jeunesse. Que ceux qui veulent décrocher sont parqués dans des tentes, sans quasiment rien pour soulager leur souffrance…

 


Tout le monde ne sait pas, mais beaucoup se doutent que les hommes de l’ombre qui se cachent derrière le gouvernement US concluent des alliances avec les maffias depuis si longtemps qu’on ne sait plus trop comment différencier les maffieux des autres. Que bien des maffieux en col blanc sont les enfants des autres à qui papa a payé de bonnes études dans des prestigieuses universités avec son argent sale.


 


C’est pourquoi notre lutte se déroule sur un autre terrain, un terrain sûr et stable car il n’y a rien à y gagner qu’un peu de joie, un peu d’amitié, un peu de solidarité…des choses non monnayables qui nous garantisse que nos amitiés ne sont pas intéressées vu qu’il n’y a aucun profit à en tirer. C’est pourquoi notre unique prétention est de fonder un monde sur des valeurs humaines et non sur des valeurs marchandes.

 


Mais voilà, les oligarques sont tellement avides et leurs valets tellement aveugles, des pions sacrifiables dans leur grand jeu d’échec, si je trouve un jour la vidéo dans laquelle Brezinski qui a envoyé tant de jeunes américains se faire démolir dit qu’il faut vraiment être cons pour être soldats. On publie les chiffres de ceux qui meurent sur le terrain, mais il y en a d’autres, des statistiques que des soldats, des familles de soldats, victimes des effets secondaires (radioactifs, biochimiques) s’attachent malgré les obstacles, les menaces, les mystérieux accidents, les vols de documents à mettre à jour.


 


Des soldats, des soldat(e)s vétéran(e)s  qui se décompensent de l’intérieur sont abandonné à leur sort, parfois ils s’entendent même dire pas des médecins militaires que tout cela c’est dans la tête. Que voulez-vous ajouter à cela. Il y en a des vidéos sur le net qui montrent le sort réservé aux vétérans de leurs sales guerres qui reviennent détruits. Des petits gars des quartiers pauvres qui se sont engagés car ils voyaient là l’unique possibilité de pouvoir un jour faire des études et qui reviennent brisés.

C’est pour cela que j’ai pitié quand je vois un pauvre petit gars qui m’envoie un e-mail plein de haine et de venin mais bon le monde est en guerre, la compassion viendra plus tard. J’espère que nous aurons des descendants capables de compatir pour tous ces petits gars qui servent des maîtres qui n’ont d’eux aucun respect et qui tout gamin déjà sont emprisonné dans les exigences de l’esprit de sérieux.


 


Cela me ramène au premier voyage que j’ai fait seule, je me suis retrouvée a vendre des glaces sur les plages de Ramatuelle (Saint-Tropez) avec une bande de hippies. J’ai rencontré un Monsieur, bien gentil, bien respectueux avec qui j’ai beaucoup discuté. Il me parlait de sa vie de self-made men. L’orthographe est la science des imbéciles, m’a-t-il dit un jour, grande leçon pour une gamine qui malgré ses absences répétées à l’école…j’aimais mieux courir les bois. Mes copines séchaient les cours pour aller dans les bistrots du centre ville, mais nous étions une petite bande qui se retrouvait le matin à l’athénée, nous allions pique-niquer ensemble dans la forêt toute proche où nous passions nos après-midi.


 


Puis j’ai eu envie de me balader un peu plus loin. Les soirées sur la plage avec des feux et des guitares. La fin d’un monde, l’année suivante la répression s’abattrait sur ce petit monde. Le monde de la pensée unique commencerait à poser ses bases un peu partout sur la planète. Cela a été un processus lent, il aura fallu des décennies pour que peu à peu soit étouffé ce monde de liberté dont ceux de ma génération ont été les témoins et les participants. Un autre monde faisait son chemin sous nos yeux aveugles.

 

 


Ce monde qu’exprime si bien Dassault qui nous montre comme notre ennemi Bryce clairement de quoi est fait ce monde dont nous ne voulons pas. Dommage ces gens qui ne peuvent concevoir le monde qu’en termes de rapports de forces, de dominants et de dominés, de ce machin qui ne représente rien de réel, rien de concret, rien qui ait une quelconque valeur humaine, croissance, PNB, profit…ils sont tellement graves qu’au lieu de se concentrer sur les vivants en grand besoin du minimum, l’OCDE gaspille le pognon à faire de savantes études qui calculent le revenu par tête de pipe en équivalent $ des habitants de la Rome impériale. Atrophiés du ciboulot je vous dis, dépourvu du sens de la réalité, amputé de leur sensibilité par la mauvaise éducation.


 


 

L’individualisme forcené que le système à inculqué aux jeunes générations de l’Occident tue cet instinct spécifique qui habitent encore certains de leurs ainés qui ont été élevés avec d’autres valeurs et le sens de la réalité. C’est cet instinct spécifique qui caractérise de nombreux peuples indigènes en lutte chez lesquels des personnes sont prêtes à mourir pour assuré la survie de la collectivité.


 


C’est tragique mais je ne vois pas pourquoi nous aurions à en faire les frais.

Je ne vois pas pourquoi nos enfants, nos petits-enfants auraient à en faire les frais. Du clan Wolff, j’ai hérité une caractéristique de ce noble animal, la capacité de faire preuve de courage et de persévérance quand il est question de défendre le bien-être, la vie des miens. C’est cela pour moi, l’Amérique Latine qui n’est vraiment pas mienne, simplement l’occasion de prendre des leçons de résistance, pacifique si possible de ceux qui excellent en ce domaine. Je reçois beaucoup alors j’essaye de rendre ce que je peux en rompant le silence, et j’aimerais en savoir beaucoup plus, de manière plus complète pour pouvoir en parler mieux, mais cela je l’ai dit plus d’une fois. Je rassemble du matériel, des infos, afin de pouvoir le faire un jour. C’est un vaste sujet.


 


Pourquoi notre ennemi Bryce qui se vante de connaître si bien ce continent auquel il appartient ne nous ferait pas un petit topo historico-géographique pour nous apprendre à connaître mieux ces peuples indigènes.


 


Je suis désolée je suis bien meilleure connaisseuse des Lakotas, des Creek, des Navajos, des Zunis, des Hopis, des Séminoles, des Chippewas, des Cherokees, des Sept Nations et autres peuples du sous continent nord , j’en connais un bout sur leur histoire (racontée par leur descendants), sur les différences de leur coutumes, brigands navajos, pacifiques hopis sédentaires et sociaux, fermiers cherokees qui avaient adoptés la culture blanche avant la piste des larmes, séminoles qui disparaissent dans les bayous, lakotas (une des tribus que leurs ennemis appellent sioux : serpents rampants, tribus nomades et guerrières des plaines aux centres de pouvoir multiples) et tant d’autres dont j’ai pris connaissances à travers de nombreux récits, à traves des romans aussi. Shermann Alexie, Owen, Susan Power, Welch, Scott Momaday et tant d’autres de ces grands écrivains indigènes du Nord…et bien d’autres.

 
















Et pourtant malgré les dizaines de bouquins que j’ai dévoré écrits par eux, écrits par d’autres, les biographies, les recueils de légendes, les analyses historiques, je ne prétendrai jamais être « spécialiste », quelle horreur, qu’on en finisse une bonne fois pour toute avec les « spécialistes » et les experts et le monde se portera beaucoup mieux. J’étais juste enchantée d’avoir découvert un jour qu’il existait sur la planète des êtres qui avaient du monde une perception et une conception tellement proches de la mienne au-delà de leur différence, au-delà de nos différences. Et j’ai depuis retrouvé ses similitudes chez les peuples du Sud que je connais à peine mais chez qui je retrouve ces points communs. Ni plus, ni moins…un peu d’oxygène dans le monde étouffant de la pensée unique…Yo !!!


 



Hanta yo !

Anne

 

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commentaires

O
<br /> <br /> bonjour Anne!  Je suis tombé sur votre blog après avoir cherché sur l'histoire des Inquisitions et voilà que j'ai pu vous lire donnant voix à votre coeur. <br /> <br /> <br /> Je suis d'origine belge mais j'ai vécu longtemps en Amérique du Nord, passant beaucoup de temps avec peuples indigènes, depuis les territoires Yukon du Canada, jusqu'aux amis Mayas du<br /> Guatémala.  Quand on m'y invite, je donne des ateliers sur ce que j'ai appris de notre rapport avec nous-mêmes suite aux conquêtes et a la colonisation qui se sont faites en Europe, et<br /> quelques partages d'expériences avec mes amis indiens qui révèlent une nature humaine profondément connective.<br /> <br /> <br /> Étant en Belgique pour quelques mois, j'aimerais beaucoup rencontrer d'autres personnes, comme vous, qui parcourent les sentiers auxquels nos coeurs nous appellent. <br /> <br /> <br /> En tout cas, merci pour votre partage,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Olivier<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Merci pour ce commentaire. En ce moment je traverse une période plutôt difficile. Autant pace que je vis personnellement que par ce subissent des personnes que j'aime. Hier un copain colombien me<br /> disait qu'il avait parfois le sentiment de resentir le monde autour de lui comme étant vide. je lui ai réponu q'il m'arrivait aussi d'éprouver cette sensation.<br /> <br /> <br /> Inertie et superficialité de l'Occident décadent à un moment où il faurait unir nos forces pour lutter, poser les bases 'un monde où la croissance qualitative et la simplicité remplacent le monde<br /> du tout marchandisable.<br /> <br /> <br /> J'ai rencontré la pensée indigène à travers des auteur comme Owen, Welch, Scott Moday, Sherman Alexie...et bien d'autres. Pour la première fois je me suis sentie en résonance avec une manière de<br /> percevoir le monde et de le rêver. Depuis j'ai appris l'espagnol qui m'a ouverte aux peuples indigènes d'amérique "latine". et ce sentiment de familiarité ne s'est pas démenti.<br /> <br /> <br /> Ces jours-ci et malgré quelques bons copains en guise de petite famille, je me sens bien seule car il semble qu'autour de moi se font rares ceux qui perçoivent l'urgence de se mobiliser pour<br /> contribuer à "restaurer" la planète en voie de destruction massive.<br /> <br /> <br /> L'urgence aussi de surmonter des divergences souvent minables qui font le jeu de ceux qui prétentent gouverner jusqu'à nos âmes, jusqu'aux élans de nos coeurs.<br /> <br /> <br /> L'urgence de la rencontre entre tous ceux qui partout sur la planète ont cette sensibilité commune qui transcende les rapports de force.<br /> <br /> <br /> Les peupes indigènes nous enrichissent d'une perception du monde qui fait de nous les enfants de la Terre. Non pas des propriétaires qui la domine, mais des habitants sui sont "partie de". C'est<br /> terrible de lire les métaphores de domination et de viol de la Terre et de la nature qui accompagne la naissance de la science moderne. Il s'agit bien d'une idéologie à tendance totalitaire et<br /> c'est comme telle que je la combats.<br /> <br /> <br /> L'Inquisition aujourd'hui persiste et signe à travers la psychologie et la psychiatrie. heureusement j'ai toujours été - malgré tout, quand même - assez forte et saine pour éviter de tomber entre<br /> les pattes des manipulateurs d'âmes.<br /> <br /> <br /> Mais je vois les dégats qu'ils opèrent autour de moi. toutes ces personnes adictées à des médicaments qui modifient leur conscience, toutes ces théories foireuses fondées sur le soupçon de<br /> mauvaise intention qui gangrènent les âmes et les relations.<br /> <br /> <br /> Individualisme....quelle mauvaise blague !!! Apologie de l'égoïsme...atomisation...<br /> <br /> <br /> L'esprit d'Inquisition est bien vivant et gangrène les consciences. Il est temps pour l'Occident d'abiquer e son orguei mal placé pour s'ouvrir à la pensée indigène et en prendre de la graine<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
D
Je me disais juste qu'il était intéressant de pouvoir essayer de discerner les rapports de domination qui nous étouffent tout en refusant de tomber dans l'une ou l'autre des catégories (dominant ou dominé). Par exemple, quand un ami à moi se fait tabasser par les flics parce qu'il est "une sale pédale", il subit clairement un rapport de domination complètement dégueulasse et qui me pousse, moi, à essayer de diffuser une lutte contre cette domination spécifique (pour bien paraître idéologique disons en gros contre le patriarchat). Pour autant, je refuse de tomber dans le discours de certaines personnes qui en viennent à casser chaque personne hétéro sous prétexte qu'il serait hétéronormé (discours qui consiste à dire que l'hétérosexualité est entièrement une construction sociale et qu'il faut s'en défaire parfois même à contre coeur). Parce qu'une fois de plus ce qui me dégoute c'est qu'une personne ou une norme extérieure vienne me dicter ou vienne imposer à d'autres personnes, une manière de penser, une manière d'être, une manière d'aimer...C'est pour ça que la question de "l'individualisme" est un peu problématique pour moi. Evidemment je ne parle pas de l'individualisme à la mode capitaliste qui consiste en une compétition forcenée entre les individus pour être reconnu socialement dans cette société. Mais je pense plutôt à l'idée de l'individu comme une personne qui tente de se libérer des normes et dominations à partir de ce qu'il est et non pas à partir d'un intérêt pseudo général comme celui de la "société" ou de la "communauté". Je pense que c'est à partir de là que peut se penser une réelle solidarité non pas imposée par les besoin (par exemple de la cause ou comme les marxiste, de la classe) mais par ma propre volonté et mes propres désirs.Pour moi ça ne veut pas du tout dire que je suis isolée et que je ne me lie qu'avec les personnes qui partagent exactement les mêmes aspirations que moi mais plutôt que j'établis des relations claires avec les personnes et que en toutes circonstances je garde ma capacité critique afin de ne pas me faire commander.Je prend un exemple, je crache sur la société industrielle, pourtant je ne crache pas sur les milliers de personnes qui  manifestent pour l'augmentation de leur pouvoir d'achat. Par contre, si il y a une quelconque manière d'apporter une solidarité ou un soutien avec ces personne ce sera tout en critiquant l'éthos du travail, le type de monde qu'ils soutiennent à travers leurs revendications et l'organisation sous forme syndicale qui les empêche de développer un contenu (encore un peu d'idéologie faute de place pour développer) révolutionnaire.Un autre exemple, la lutte des sans-papiers. Il y a quelques années elle était axée sur la destruction des centres fermés, maintenant elle s'est enfermée dans les luttes pour les régularisations. Je ne veux plus me retrouver à crier pour des papiers dans des manifs alors que je vomis le fichage d'Etat mais je veux pas pour autant rejeter les personnes qui luttent juste pour accéder à une vie "normale" où ils ne traversent pas la vie avec l'angoisse de savoir s'ils vont se faire expulsés. pas de soutien inconditionnel donc sous des mots d'ordres qui ne me correspondent pas. Par contre, je peux me demander qu'est-ce que je peux développer moi, à partir de mes aspirations et de mes rejets, qui puisse être solidaire avec ces luttes.J'espère que tout ceci éclaire un peu plus le baratin comme tu dis que j'ai balancé dans un autre commentaire.
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A
<br /> Oublie le baratin, je te représente encore une fois mes excuses je trouve au contraire que ta réflexion est vraiment intelligente et éclairée, lucide et évoluée...<br /> Ma conclusion pour les relations dominants dominés...je déteste les rapports de force et essaye d'avoir autour de moi des amis qui ont compris la vanité de la chose...mais le problème, c'est que<br /> les adeptes de la domination viennent souvent te marcher sur les plate-bandes et là, c'est un choix, je ne dis pas que c'est le meilleur...alors il faut par tous les moyens (éthiquement<br /> défendables) prendre le haut du rappport de force et le mieux c'est de le faire de telle manière qu'après tu puisses le démanteler et proposer autre chose. Avant je pensais qu'en étant simplement<br /> gentil on pouvait tout arranger...mais non (voir Le Forgeron de Rimbaud) dans un monde de rapports de forces, il faut être très fort pour pouvoir être doux.<br /> Que nous le voulions ou non nous sommes pris dans une logique de guerre. Et elle se retrouve à toutes les échelles de l'interpersonnel au planétaire. J'ai rencontré, il y a longtemps un maître<br /> d'art martial qui disait que le but suprême était de dissuader l'autre de t'attaquer et si tu n'arrives pas le premier coup doit mettre l'adversaire hors de combat. Cela peut se jouer au bluff<br /> aussi...c'est une vigilance permanente.<br /> Je me suis laissée entraîner dans des rapports de forces pendant un moment et cela se répercute encore dans ma vie quotidienne...et donc je me suis engueulée il y a trois jours avec quelqu'un qui<br /> prétendait se mêler de ma vie sexuelle...pas pour la première fois d'ailleurs, alors hier je l'ai envoyé bouler "out of my life", pas besoin d'"amis" ingérents qui voudraient ma dicter ma conduite.<br /> Je crois qu'on a des position assez semblables à ce sujet comme pour d'autres finalement et des interrogations communes.  Depuis quelques années j'ai découverts ce que c'était de l'intérieur<br /> que le monde des petits machistes faibles personnellement et solidaires collectivement...contre les femmes. Jusque-là j'avais été épargnée par la guerre des sexes...je trouve cela assez lamentable,<br /> et je ne peux que rompre avec ceux qui ne sont pas capables de dépasser cela. Parfois cela m'attriste parce que ce sont des personnes que j'aime bien pour d'autres côtés mais non moi non plus je<br /> n'aime pas qu'on me dicte ma conduite. Quand à se défaire de l'hétérosexualité parce que c'est une construction sociale...pour caricaturer...on pourrait aussi se promener nus en plein hiver...<br /> L'éducation est toujours située dans un contexte géographique, historique, social. Elle comprend toujours une part de conditionnement...tu réponds à ma réponse précédente...individualisme ben non,<br /> la personne, son potentiel et les contraintes.  Je préfère le mot collectif à celui de communauté qui pour ma génération évoque le New Age, un mouvement auquel je n'ai jamais adhéré...et c'est<br /> une des questions que je me pose pour les révolutions latinos...quel collectivisme ? Là, il y a un sérieux risque de dérive et pas tant à cause des "élites" que des petits chefs, des<br /> intermédiaires.<br /> J'ai souvent ce sentiment que coexistent actuellement des personnes qui sont à des stades d'évolution différents et que tout le problème vient de là d'autant plus que ceux qui disposent du pouvoir<br /> économique, politique et militaire sont dans la régression et que les personnes évoluées les dérangent parce qu'elles proposent un monde où il n'y aurait plus de place pour les gens comme eux. Et<br /> cela pour eux c'est inconcevable, ils sont trop conditionnés pour pouvoir même l'envisager alors ils mettent un frein à ce qui serait le cours naturel de l'évolution...et c'est la guerre parce que<br /> tous ne sont pas prêts à se soumettre à leur volonté...ni toi, ni moi par exemple. Je vois de quoi ils sont capables dans leur délire, la pollution irréversible à l'uranium appauvri par exemple<br /> avec ses ignobles conséquences. Je l'ai dit dans plusieurs textes, si de tels gens n'étaient pas au pouvoir, il y a longtemps qu'ils seraient dans des hôpitaux psychiatriques avec des diagnostique<br /> de mégalomanie et de parnaoïa...on peut prouver scientifiquement pour qui a besoin de ce genre de preuve que leur système s'il devenait hégémonique conduirait vers la disparition de l'espèce<br /> humaine et d'une bonne partie des espèces vivantes de la planète ce qui est déjà en train de se produire. Et le génocide humain est commencé depuis longtemps...<br /> C'est pourquoi le pôle sudaméricain est important, c'est la seule réelle force d'opposition à cette hégémonie qui ne soit pas fait de dictatures. Je veux bien aller vivre en Amérique Latine, pas en<br /> Chine, en Russie ou en  Iran.<br /> Je crois que tout commence par un travail sur soi-même pour ne pas être dominé par son inconscient...c'est un travail qui ne s'arrête jamais. Les questions que tu poses montrent que tu le fais ce<br /> travail, mais ce n'est pas si courant...j'ai souvent pu observer que la plupart des gens sont dominés d'abord par leur inconscient, d'où la facilité qu'à le système pour créer des inconscients<br /> collectifs et les manipuler...<br /> Je me suis posé aussi la question de la lutte des sans papiers pour arriver à des conclusions similaires, le vrai problème c'est celui qui se trouve en amont, celui des conditions de vie dans leur<br /> pays d'origine et là...on retombe sur un problème de guerre économique planétaire...<br /> Et pour en revenir au baratin...je reviens sur ce point le seul où je sois en total désaccord avec toi : ce n'est pas une augmentation de la répression au Honduras, c'est un changement de nature et<br /> d'échelle. Dans les commentaires que je n'ai pas garder il y avait ceux de personne qui trouvaient tout à fait normal que des Billy Joya et des Vasco Velaquez se retrouvent au pouvoir dans ce pays<br /> or ceux-là pour ne citer qu'eux sont des assassins et des tortionnaires qui devraient être poursuivit pour crime contre l'humanité et non participer à une dictature avec la possibilité de<br /> recommencer leur oeuvre de terreur. Ce sont des gens comme eux qui ont coupé les mains de Victor Jara...C'est pour cela que j'ai publié des articles à ce sujet pour mémoire...c'est difficile de<br /> concevoir que de tels gens existent et qu'on puissent les qualifier d'humains, inconcevable et pourtant...<br /> Pour des réponses plus développées il faudrait pouvoir continuer ce dialogue...si tu me laisses ton adresse mail je te ferai un topo sur mes réflexions actuelles en matière de monde à construire,<br /> elles sont éparpillées sur le blog qui a prit une tournure inattendue avec l'accélération des processus d'instauration de l'hégémonie néo-libérale au cours des derniers mois...je vais resynthétiser<br /> tout cela quand je prendrai de la distance. Je profite d'avoir internet à disposition pour un temps indéterminé mais qui peut s'achever du jour au lendemain...juste les hasards de la vie qui font<br /> que j'en dispose là, et j'en profite...après à voir...mais je continuerais volontier ce dialogue avec toi...il y a des projets dont je parle de personne à personne mais pas sur ce blog pour des<br /> raisons qui je pense te seront assez évidentes... et pour d'autres qui sont que il y a des sujets sur lesquels je suis en pleine réflexion et interrogation mais qui sont tout à fait adaptés à une<br /> discussion avec une "interlocutrice intelligente"<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />

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"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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