28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 13:03

En réponse à tous ceux qui me bassinent avec leur « c’est un droit » dans cette bonne inconscience que les droits ne sont pas immuables et qui n’ont pas conscience que nous ne sommes plus du tout dans le même système législatif qu’il y a 20 ans. Actuellement le pouvoir législatif est le pouvoir marchand qui décidant des budget des états, décide de politique qui n’en sont plus vraiment mais sont devenues des gestions dont le but est la rentabilité illimitée du capital à laquelle tous, nous sommes censé contribuer jusqu’à limite de nos forces.

Mais ne vous en faites pas, dans leur grande bonté les corporations mettent au point la petite électrode de « bonheur » grâce à laquelle nous ne souffrirons pas, et nos mémoires effacées ne viendront pas nous tracasser avec les souvenirs d’un temps où nous aimions une chimère appelée liberté.

Anne W.

Rien n’est jamais acquis...

Par Patrick Mignard

Ce qui vient d’arriver en Espagne à propos de la loi sur l’avortement ne peut surprendre que les naïfs. Ce recul historique sur des droits chèrement acquis n’est qu’un épisode du fonctionnement de ce que l’on appelle improprement une « démocratie ».

Ce que l’on appelle un fonctionnement démocratique n’est qu’un lent va et vient des rapports de force entre classes sociales. Le mythe démocratique, largement entretenu par les véritables détenteurs du pouvoir, les classes possédantes, est de faire croire que ce qui a été acquis par la lutte l’est définitivement… endormant le bon peuple dans une torpeur qui lui fait abandonner sa vigilance et son désir de défendre ses acquis. Le culte de la loi est une véritable escroquerie. La loi n’est que la formalisation, à un moment donné, d’un droit accordé sous la pression ou à la suite d’une lutte. Dés que cette pression, ou la menace de la lutte, s’estompe… le droit est remis en question.

Or, justement, le mythe démocratique – et tout le discours pseudo républicain qui le fonde, l’entoure et moralement le justifie - permet d’entretenir cette illusion de l’acquis définitif. C’est la fonction essentielle des politiciens d’entretenir parmi le bon peuple cette illusion. Dès que celui-ci baisse les bras ou tourne le dos… les droits disparaissent. Qui aurait osé imaginer il y a seulement vingt ans les reculs inouïs que connaissent les conditions de travail, la durée du travail, les droits à la santé, à la retraite, la liquidation des services publics... Personne ! Celle ou celui qui aurait prédit ces reculs serait passé pour un liquidateur ou un fou !... Et pourtant !

Tous les acquis depuis la Libération sont en train de disparaître, et le discours officiel, de droite comme de gauche justifie ce recul au nom d’une soi-disant obligation économique, dont on sait qu’elle ne profite qu’aux plus riches. Hier c’était au nom de Dieu qu’il fallait faire des sacrifices, les prêtres le répétaient à satiété au bon peuple. Aujourd’hui c’est au nom d’impératifs économiques (définis par qui ? au service de qui ?) que les nouveaux prêtres, les experts économiques, font la leçon à ce même bon peuple. Et celui-ci intègre ces nouvelles « valeurs » érigées en impératifs moraux démocratiques par les politiciens.

Quand la situation devient insupportable, les anges « gardiens du système » nous inventent des boucs émissaires sur lesquels nous pouvons éructer toute notre rancœur, et c’est ainsi que naît le fascisme car au nom de l’ordre – forcément troublé – on instaure un état fort propice aux affaires. La perte des acquis est un indicateur de la pente dangereuse sur laquelle nous sommes. Soyons vigilants !

Patrick Mignard
25 décembre 2013

 


Chine camp de travail ou Le Rêve de Dassault

Il semblerait également que la Chine ait solutionné le grave problème des inactifs en surnombre en transformant une partie en donneurs involontaires d'organes et matière première pour crème de beauté et autres rentabilisation des inutiles à lire ici La Chine, découverte de 36 camps de concentration. s

 

 

 

Source [Altermonde-sans-frontières] Rien n'est jamais acquis...

Via Mes coups de coeur

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Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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