4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 18:51

 

Ceux qui suivent la lutte des étudiants québecois, plus largement médiatisée ici que celle des étudiants du Chili,qui mériterait pourtant toute notre attention, trouverons certainement ici comme un écho de déjà vu... quand on vous dit que ce sont les mêmes, qui ont les mêmes objectifs dans la même globalisation avec mes mêmes restrictions de droit at la même misère partout, avec les mêmes force de répression pour garantir leur ordre.. Pendant que les flics chiliens tapaient sur les manifestants qui protestaient contre un hommage à Pinochet, les flics belges tapaient sur les manifestants qui se rendaient au rendez-vous d'une manifestation de protestation,cont une autre appalée par l'extrême-droite, manifestation qui a bénéficié elle de la protection de la police, alors que nos contre-manifestants et d'autres personnes qui étaient là par hasard, cela c'est passé dans une station de métro, ce sont ramassé les coupde matraques de  30 flics (fous) furieux qui chargaient en scandant "Go ! Go, ! Go !" ce qui changent mais pas tant que cela essentiellement des "Matan ! Matan ! Matan !" Sinon littéralement dans l'esprit "Tue ! Tue ! Tue !" des escadrons de la mort Guatémaltèques.  Mais qui forment aujourd'hui les polices du monde et comment se fait-il qu'elles soient infestée par l'extrême-droite qu point que des groupes entiers de flics puissent adopter unanimement les méthodes ensignées par les fascistes ? .

 

CHILI : LE NOUVEAU PINOCHET VEUT BRISER LES LUTTES ETUDIANTES EN FAISANT VOTER UNE LOI LEGITIMANT LA REPRESSION INFO REPRISE SUR LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

 

 

Chili : Une loi met en danger les étudiants… L’ère Pinochet de retour ? Face aux protestations étudiantes qui secouent le pays depuis un an, une loi est en passe d'être votée. Depuis quelques jours, les étudiants chiliens sont en alerte. La Loi, dite Hinzpeter, peut être approuvée dans moins de vingt jours et légitimer l'action répressive du gouvernement chilien. Dénoncée par nombres d’ONG et de fédérations étudiantes, y compris en Europe, cette loi risque de faire revivre la période noire de la dictature. La Confédération des étudiants du Chili (CONFECH) tente d'attirer l'attention sur ce projet de loi qui existe depuis octobre 2011. La loi de la Sauvegarde de l'ordre public est dénommée par les étudiants, loi Hinzpeter en référence à son auteur, le Ministre de l'Intérieur chilien. Ce projet de loi vise à punir de peines de prison tout mouvement social. Une simple protestation avec le bruit des casseroles - signe d'opposition durant la dictature, peut être considérée comme "terrorisme d'Etat" par cette loi. La CONFECH a publié un folder expliquant les faits que la loi punirait. L'article 269 du projet de loi prévoit de punir de 541 jours à 3 ans de prison, les personnes ayant:_ paralysé ou interrompu un service public comme les hôpitaux, les urgences, les services électriques, l'eau potable, les communications, les transports. Comme le précise le folder envoyé par les dirigeants étudiants, de punir l'occupation d'écoles en signe de protestation. Fait initié dans de nombreux lysées et universités durant l'année 2011. Elle prévoit également de rendre punissable : l'envahissement, l'occupation ou le saccage des habitations, des bureaux, des établissements commerciaux, industriels, éducatifs, religieux entre autres. Nette référence à l'action pacifique menée par une poignée d'étudiants au sein des locaux de la chainechilevision, dont le capital est détenu par le Président Sebastian Pinera. Troisième point punissable : Empêcher ou altérer la libre circulation des individus et véhicules sur des ponts, rues, routes et autres biens d'usages publics similaires. La Confech précise que sont visées les marches interdites à la dernière minute. Comme ce fut le cas le 15 mars dernier dans une marche convoquée par les étudiants du secondaire, qui a vu le déploiement répressif des carabiniers du Chili. L'organisation étudiante nationale relève trois autres points du projet de loi : _ Celui d'attenter contre l'autorité ou ses agents (ndlr : les carabiniers du Chili), celui d'employer des armes à feu ou un élément incendiaire. Mais surtout, l'organisation étudiante pointe la dangerosité du point autorisant l'arrestation de toute personne ayant incité à une marche dans la ville. Autrement dit, la légitimité d'arrêter un leader étudiant. Le 21 mai dernier, les fédérations étudiantes du monde entier- plus de 20 millions d'étudiants, exigeaient l'arrêt immédiat de ce projet criminalisant le mouvement étudiant chilien. Deux jours après, ils étaient rejoints dans leur déclaration par Amnesty International, qui en des termes durs, n'hésitait pas à dénoncer des cas de tortures sur des étudiants. Cas déjà dénoncés en janvier devant la Haute Commissaire de l'ONU en Suisse par la principale leader étudiante chilienne, Camila Vallejo. Source : Wikistrike Source: Agences 03-07-2012 - http://www4.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=13&frid=13&eid=70919

 

Via : canempehepasnicolas

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"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

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Gilles Deleuze, février 1977.

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