27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 13:00
L'histoire continue, ne croyez pas qu'Obama change quoi autre chose qu'une belle façade qui détourne le regard des véritables processus mis en jeu par ceux qui prétendent instaurer un nouvel ordre mondial...Ne vous laissez pas pièger, regarder ce qu'il a réellemnt fait depuis son arrivée au pouvoir. Un article qui annonce la couleur et un lien vers mécanopolis où vous trouverez 2 excellents reportages de France 2 qui vous permettront de mieux comprendre ce qui se passe en coulisse et constitue la réalité politique, économique et militaire. C'est un peu long, mais le contenu vaut la peine. Comprendre à la lumière de l'histoire ce qui se joue à présent en Amérique Latine, les enjeux de l'argent de la grogue qui est aussi une arme de destruction massive et les enjeux de mains mise sur les matières premières des pays de la région. Une excellente leçon d'histoire réelle.

Nous finançons la croissance avec l’argent de la drogue

samedi 7 mai 2005 par admin

Catherine Austin Fitts était directrice du Dillon Read, une banque d’investissement au Wall Street. Elle dévoila lors d’un congrès les rouages du blanchiment de 500 à 1000 milliards de dollars d’argent de la drogue aux USA.
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Nous finançons la croissance avec l’argent de la drogue

Officiellement le directeur de la CIA n’a pas de compte à rendre à la brigade des stupéfiants US. S’il est prouvé que des agents de la CIA ont revendu de la drogue, ils sont couverts par le secret défense. Ainsi dans cette économie souterraine, on ne distingue plus les agents d’état, des mafias installées sur les places financières ou ayant leur propre banque. On ne distingue plus l’intérêt de l’état de l’intérêt des mafias, on ne distingue plus le pouvoir des états, des syndicats du crime. La "Congress Woman" Cynthia Mac Kinney considère qu’aujourd’hui le peuple américain a probablement un syndicat du crime aux commandes du gouvernement.

Tous les services occidentaux fonctionnent à peu près de la même manière en acheminant des armes vers les pays qui leur fournissent de la drogue. Ainsi, ils se constituent des cagnottes en vue d’opérations dont les coûts ne figurent pas dans le budget de l’Etat. Ce qui étonne aux USA c’est que ce système s’est institutionnalisé rendant toute l’économie dépendante de l’argent de la drogue. Sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ...

" Une manière de financer la croissance des multinationales, des banques et du Dow Jones est de vendre de la drogue à nos enfants. C’est le business le plus lucratif des Etats-Unis".

Il y a deux ans à Philadelphia, j’ai donné une conférence concernant le blanchiment d’argent du crime organisé. Lors de cette conférence, j’ai décrit sans complaisance comment fonctionne le crime organisé et comment les narco-profits alimentent massivement notre économie. C’est certainement un des plus puissants vecteurs économique de notre nation. Notre département de la Justice estime aujourd’hui que notre pays blanchit tous les ans, entre 500 et 1000 milliards de dollars issus du trafic de drogue. Cet argent remis sur les places financières sert en partie d’argent frais au complexe militaro-industriel, soutient la croissance du Dow Jones et des multinationales ... Pendant ce temps nos enfants sont confrontés à la vente de drogues en tout genre organisée par des officines de l’Etat ...

A la fin de mon intervention, j’ai expliqué que si nous arrêtions ces blanchiments de fonds, nos mutuelles et nos caisses privées de retraite feraient faillite, nous serions de plus dans l’impossibilité de financer le déficit du gouvernement ... Le crash serait assuré. En somme, c’est parce que nos enfants et petits enfants se droguent que l’économie de notre pays se maintient.

J’ai ensuite demandé à l’assemblée : Qui parmi vous est prêt à stopper tout cela, au prix de sa retraite, de sa mutuelle, de ses chèques qu’il reçoit du gouvernement ?

En fait, sur cent personnes présentes, une seule a levé la main. J’ai terminé le colloque en leur disant que finalement, ils acceptaient qu’une armada de dealer vende de la drogue à leurs enfants et petits enfants afin de ne pas sacrifier leur train de vie.

Ils ont alors répondu : OUI.

Cet épisode en dit long sur le niveau de dépendance de l’économie américaine vis à vis de la drogue. Une chose est certaine, avant même d’imaginer un autre projet de société, le peuple américain doit être conscient de l’ignominie des fondements de notre système économique. Ensuite, peut-être pourrons nous repenser l’ensemble de notre économie. "

Catherine Austin, vidéo Truth and Lie of the 9/11, Crossing The Rubicon of Michaël Ruppert, http://www.fromthewilderness.com Source et Traduction : site www.morpheus.fr Morphéus N°9 de Avril Mai 2005. F. Morin Morphéus Sarl morpheus.fr

Mecanopolis » À qui profite la cocaïne ?

Article rédigé le 07 août 2009, par Régis Mex

Par Régis Mex

Depuis la chute du Mur de Berlin, la cocaïne a remplacé le communisme. C’est au nom de la santé du monde que les États-Unis interviennent désormais en Amérique latine pour y protéger leurs intérêts économiques et stratégiques. La militarisation de la guerre à la drogue n’a eu aucun effet sur le trafic ; elle permet essentiellement de recycler le matériel du Pentagone et de rentabiliser 40 ans d’investissements en agences, services secrets et haute technologie militaire dans le cadre de la Guerre Froide.

L’ouverture des frontières est à l’Europe ce que la Chute du Mur est aux États-Unis : la lutte contre la drogue permettra d’assigner de nouvelles fonctions à des services devenus inutiles. Là encore, la lutte contre le trafic est bien secondaire face aux intérêts bureaucratiques.

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À qui profite la cocaïne ? [Partie 1/2]

 

À qui profite la cocaïne ? [Partie 2/2]

SOURCE / Mecanopolis » À qui profite la cocaïne ?

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Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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