6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 17:28

 

 

 

Sans avoir à se préoccuper de théorie du complot remontant à des siècles voir à des millénaires et même transplanétaires. En s’en tenant aux faits avérés et parfois révélés, non par le biais de quelques messages mystiques mais bien par des documents  noir sur blanc et des fait échus, il est indéniable que la globalisation est un programme mis en œuvre depuis plusieurs décennies, qui agit sur toutes les dimensions de nos vies et qui après avoir hypothéqué nos existences s’apprête à nous les confisquer  (ce qui est  déjà partiellement ou totalement  concrétisé pour beaucoup d’entre nous – humains.)

Un des axes de ce programme – comment qualifier un coup d’états à l’échelle planétaire ? – est celui de la propagande, un  des aspects « doux » de ce coup d’état : l’élimination de toute presse indépendante - et la domination idéologique de tous les medias audiovisueles -  la dite "guerre psychologique" (une des composante de la nouvelle forme de guerre globale et totale), en était un des objectifs et tous ceux qui douteraient de la réalité d’un programme à long terme devraient se pencher sur les étapes successives qui avec patience et persévérance ont permis à la clique néolibérale avide de pouvoir  mais surtout de profit – une drogue dure – de s’emparer  des principaux médias, de ceux qui forgent les opinions dans le monde. Action par action – enfin un peu à la fois plus tout de même – ils  sont devenus les propriétaires des journaux, des chaînes de télévisions, censés représenter différents courants de pensée,  et sous la surface d’une fausse diversité qui n’excède pas le carcan du système, se sont mis à manipuler les inconscients collectifs de nations entières.


Voici un aperçu de cette hégémonie de la désinformation et de la propagande pour la presse écrite :

 

A qui appartiennent les médias ? | Les Dernières Nouvelles du Monde | Scoop.it
En consultant le schéma ici, Les 10 corporations qui dominent et contrôlent le marché mondial. vous pourrez constater que le contenu de vos assiettes, ne permet pas plus qu'une variété de façade, que celui de vo cerveaux pour ceux qui souffrent d'addiction à la désinformation programmée, Et beaucoup le savent nous parviendront à des schémas similaires pour tous les secteurs du Marché Unique, le monde vu du point de vue de la globalisation, semence, énergie, habillement... et même les dits "partis politiques" ont aujourd'hui les quelques mêmes sponsors, alors que leurs leaders qui ont été formés dans les même Think Tank, participent aux mêmes associations de décideurs, pour lesquels la politique a lieu de se soumettre aux intérêts économiques d'une minorité, et non l'inverse.
Et nous savons tous, du moins implicitement, que les lois imposées au nom de la prétendue "concurrence libre et non faussée" sont en fait des mécanismes conçus, pour permettre aux "gros" d'avaler les "petits".
Une seule bonne réponse, finissons en avec la concurrence, et réalisons nos complémentarités.
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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 14:48

 Mujeres Chavistas por la Paz ocupa desde la mañana la Plaza Morelos para marchar hacia el norte en respaldo del gobierno del presidente Nicolás Maduro.

J’ai essayé au cours des dernières semaines de donner, à la mesure de mes moyens, le meilleur aperçu possible de ce qui se passe réellement au Venezuela. Comme j’essaye depuis quelques années pour ce grand mouvement populaire qui traverse l’Amérique Latine. Ce n’est pas facile, j’apprends sur le tas tout à la fois la lecture rapide en Espagnol et la recherche d’un chemin pour rendre des infos relatives à une situation au sujet de laquelle les gens sont plus ou moins informés – ou intoxiqués (concernant le Venezuela, la matrice médiatique vient bien au-delà d’une simple désinformation). Des gens qui aussi qui sont plus ou moins en sympathie avec le processus révolutionnaire qui se déroule dans ce pays.

Une terrible menace pèse sur le peuple du Venezuela…

Je vais reprendre un commentaire posté ce matin parce que l’essentiel y est dit, même si certaines de ces infos sont une mise à jour des derniers événements pour ceux qui ont suivi… d’autres parlent un langage plus planétaire, elles parlent aux humains de la terre, à tous ceux qui pensent que les solutions de paix ne peuvent s’obtenir par les armes, quel que soit par ailleurs leur opinion concernant le Venezuela, son gouvernement, et les aspirations de sa population … après je développerai certains points pour soutenir la proposition que je fait ici.

Avant de penser à concrétiser la proposition que je formule, il faudrait avoir si elle trouve du répondant.

Une Proposition : les Ambassades de Paix du Pouvoir Populaire du Venezuela.

De Chávez, j’ai appris beaucoup de choses. Mais une des plus importantes, c’est d’avoir lu après avoir écouté ses conférences de Presse, en direct, mot à mot, phrase par phrase, l’incroyable transformation de ce qu’il disait… ce n’était pas une simple transformation, non, c’était carrément le contraire. J’ai compris alors que je ne ferais plus jamais confiance en rien de ce que disent nos médias.

Depuis j’ai appris que leur pouvoir non pas de désinformation, le mot est bien trop faible, d’intoxication des consciences serait plus juste était un de ces outils outils bien au point d’une nouvelle forme de guerre, dans laquelle la guerre psychologique, joue un rôle majeur.

Je vais reprendre quelques-uns des arguments de Chavez, d’une de ces conférences de 2009, après le coup d’état au Honduras, parce qu’ils sont malheureusement tout à fait d’actualité. Une petite parenthèse édifiante. alors que je suivais, jour après jour (nuit après nuit en fait) ce coup d’état au Honduras, j’avais repéré que le même commentaire, mensonger, prouvable, (si quelqu’un veut les détails, pas de problème) revenait avec des petites variantes et des signatures fantaisistes de mêmes connotations sur tous les sites solidaires du peuple du Honduras . J’avais rassemblé ces commentaires pour les publier sur mon blog, après quelques péripéties, leur auteur s’était dénoncé, il m’avait expliqué par message qu’il accomplissait cette mission pour l’institut CATO, au nom de la « défense de la démocratie et de la liberté ». J’ajoute que quand j’avais publié cet aspect des choses, expliquées par courriel, il s’était fait nettement plus menaçant.

Ce coup d’état de juin 2009, et une reprise d’avancée de la militarisation en Amérique Latine, en Colombie en particulier, avait très clairement annoncé la couleur de la politique étrangère d’Obama, alors nouvellement en fonction.

Chávez avait très bien compris ce que cela signifiait… après les passages bouleversant dans lesquels il décrivait les effets des interventions « yankee », celles anti-humanitaires comme les autres, où il décrivait avec précision les ravages de ces interventions, qui laissent des pays pavés de morts, des enfants qui agonisent sous les décombres et que personne ne peut sauver, les infrastructures détruites, des siècles de recul, la misère quotidienne qui en résulte, un clair programme anticipé, détaillé de ce que depuis ont subi la Lybie, la Syrie, alors qu’il nous décrivait les effets terribles des bombes à l’uranium appauvri, il nous amena à la conclusion qu'aucune personne digne de ce nom ne pourrait jamais souhaiter une telle intervention même chez son pire ennemi.

Son autre conclusion, était qu’il allait créer la défense militaire suffisante pour dissuader une telle intervention….

CHAVEZ VEUT LA GUERRE !!! titraient nos media le lendemain.

Dans la même veine, on peut rappeler, la petite blague de Chavez et Ahmadinejad :  « Ils vont encore dire que si on se réunit, c’est parce qu’on veut bombarder Washington », et les deux de rigoler…

CHAVEZ ET AHMADINEJAD SE PRÉPARENT A BOMBARDER WASHINGTON.

publiaient les médias le lendemain !

Le Grand Soir fait partie de ceux qui avaient à l’époque rectifié le « tir ».

Aujourd’hui, nous en avons un peu plus sur les intentions de Washington.

1) Une sous-commission du Congrès prépare le gel des avoirs des vénézuéliens officialistes aux E.U. ainsi qu’une restriction des visas accordés aux vénézuéliens.

2) Samedi passé, lors d’une réunion de l’Organisation des Etats Américains, et à l’encontre de la volonté d’une grande partie des pays de la région (ceux où ne se ramassent pas chaque les morts assassinés d’un résistance à l’accaparements des terres et des ressources du pays par les "investisseurs étangers" dans une guerre qui ne dit pas son nom) ont avancé de nouveaux arguments et proposé de créer une commission prélable à une intervention au Venezuela

3) López depuis sa prison a appelé à continuer l’action violente pour faire tomber le gouvernement, Alors que Capriles met au point une nouvelle forme de commandos d’intervention qu’il faut que je relise en détails pour bien en comprendre le mécanisme.

Mai est une date avancée pour cet assaut, cela laisse deux mois.

Ce sont le derniers éléments les plus marquants  - mais non les seuls - de l’avancée de la chronique d’une invasion annoncée. De celles qu’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi.

J’ai beaucoup réfléchi cette nuit à ce qui pourrait être fait ici par tous ceux qui le souhaitent pour contrer cette horreur annoncée. Comment faire pour démonter cette monstrueuse manipulation médiatique. J’ai une proposition, après chacun en pensera ce qu’il voudra : je crois que le Pouvoir Populaire du Venezuela, devrait organiser dans le monde des Ambassades de Paix. Des caravanes, visibles avec des gens du peuple du Venezuela qui viennent expliquer, jusqu’au fin fond des petits villages quand c’est possible, à un maximum de gens, ce qu’est leur réalité et ce qui les menacent, et pourquoi. Et tous ceux qui se sentent solidaires, pourraient se mettre ensemble pour apporter chacun leur part, à leur mesure, dans l’organisation de ces Ambassades, et ce serait certainement plus que bénéfique pour tous ceux qui pensent qu’il est plus que temps d’organiser entre nous les réseaux d’une solidarité active en Europe.

 

C’est une proposition.


Pourquoi, cette proposition : Au Venezuela, la cinquième pouvoir constitutionnel, en même temps que le législatif, l’exécutif, le judiciaire, l’électoral est le Pouvoir Populaire. Le Pouvoir Populaire est la base d’un futur état communal. Le moment n’est pas de s’étendre ici sur ces acquis, ce qui n’a pas été fait, sur ce qui a été contre-productif, si ma proposition prend forme, tous ceux qui le veulent auront tout loisir d’en discuter avec les protagonistes. Une chose cependant est certaine, c’est que ce mouvement communal de pouvoir populaire est aujourd’hui un vaste mouvement en Amérique Latine qui concerne tous ceux se présentent comme communerxs et bien d’autres, qui défendent la Souveraineté Populaire.

Aujourd’hui, ce Pouvoir Populaire, en gestation, ce sent démuni et fort impuissant face à des enjeux qui se décident sur la scène et dans les coulisses de la géopolitique globale. Et particulièrement blessé et outragé, par l’image que les medias donne d’eux, si nous avons des lois qui criminalisent toujours d’avantage les protestations sociales, eux, qui ont une grande liberté d’organisation, d’expression, d’expérimentation de cette nouvelle forme de pouvoir, se voient soudain criminalisés de l’extérieur par une association de Malfaiteurs, et rarement ce mot aura été mieux employé. Il faut savoir en plus, qu’une intervention militaire est – encore - conditionnée par une approbation suffisante de l’opinion publique, occidentale en priorité.

 

Aujourd’hui les appels à la solidarité internationales et à s’unir de partout dans le monde à ce vaste mouvement de Souveraineté Populaire qui est l’espoir de l’Amérique Latine et que la chute du Venezuela conduirait au massacre comme ce serait  certainement le cas pour les chavistes au Venezuela, sans distinction, hommes, femmes, enfants, vieillards, l’Opposition Oligarchique attend le feu vert pour sa nuit de Cristal et l’intensité de sa haine monte, monte, monte….

Leur programme est très clairement exprimé dans cette image et rappelons tout de même que certains d’entre eux n’avaient pas hésité, en avril dernier, à mettre le feu, à des logements populaires ou dormait des enfants qui n’ont été sauvé que grâce à la vigilance d’un voisins insomniaque et que depuis le début de la « Rébellion » ils ont répété ces menaces et d’autres, une image explicite de leur programme et de ce que serait le Venezuela demain si on les laissait faire… :

 

 


El Alcalde fascista de San Cristóbal colgó muñecos simulando chavistas, eso forma parte de la conspiración

Le maire fasciste de San Cristobal à fait prendre des mannequins de chavistes, et tout qui est un peu conscient sait que leur objectif est de le faire avec des chavistes en chair et en os....

 

 

Le mouvement bolivarien s’est construit pendant des décennies, par un lent travail du peuple, avec le peuple ou chacun écoute ce que l’autre a dire, Chavez en a fait des kilomètres ,de villages en village, avant d’être président…

Une Ambassade de Paix qui transcende les frontières, serait le prolongement logique de la construction d’un Pouvoir Populaire qui transcende les frontières, à l’heure où, à part quelques collabos, nous sommes tous confrontés à une même menace, que l’on peut sans se tromper qualifier de fasciste,, à l’aube d’un affrontement qui ne laisse que trois issues : eux, nous, le chaos dans la durée.

Et le défi que lance le peuple bolivarien, que nous lance le peuple bolivarien,  c'est de désarmer les fauteurs de guerre par une grande initiative d’amour et de paix planétaire, une force populaire qui rendent leurs armes de mort et de haine, inutiles et sans effet.

SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE SOUVERAIN DU VENEZUELA

AMBASSADES DE PAIX !

Anne…


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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 12:40

 

 

Breaking News

C’est ainsi que l’on appelle une information urgente, et celle-ci pourrait bien l’être. Le site ZeroHedge[1] a mis en ligne une conversation téléphonique entre Mme Catherine Ashton (représentant l’UE) et le Ministre des Affaires Étrangères de l’Estonie quant à l’origine des snipers qui ont fait une partie des morts lors des manifestations de la place Maidan à Kiev qui ont conduit à l’éviction du Président légal, M Ianoukovitch. On peut y entendre (la conversation est en anglais) :

Paet: Toutes les évidences montrent que les personnes qui ont été tuées par des snipers des deux côtés, les policiers et les personnes dans les rues, que c’était les mêmes snipers tuant ces personnes des deux côtés…Des photos montrent que ce sont les mêmes pratiques, le même type de balles, et il est très troublant que maintenant la nouvelle coalition, ils ne veulent pas faire une enquête sur ce qui c’est exactement passé. Ainsi il y a maintenant une compréhension de plus en plus forte que derrière ces snipers il n’y avait pas Ianukovitch mais quelqu’un de la nouvelle coalition.

Ashton: Je pense que nous voulons une enquête. Enfin, je n’avais pas saisi cela, c’est intéressant. Gosh.

Paet: Cela discrédite déjà la nouvelle coalition.

Ceci est extrêmement grave. Cette fuite, confirmée par ailleurs par le Ministère des Affaires Étrangères de l’Estonie[2], indique que ce sont bien des provocations organisées par des personnes dans le camps de manifestants, qui ont abouti à créer l’émotion nécessaire pour forcer le Président Ianoukovitch au départ. Ces provocations sont responsables de dizaines de morts. On discerne alors mieux la trajectoire de ce qui s’est déroulé. Après l’accord du 21 février 2014, certains dans le camp des anti-Ianoukovitch ont décidé de passer en force, et dans ce but ont organisé des provocations criminelles, qui ont été relayées par la presse dans les pays de l’UE et aux Etats-Unis. On comprend mieux, dans ce contexte, l’inquiétude qui s’est rapidement propagée dans l’Ukraine de l’Est et du Sud, conduisant aux manifestations pro-Russes de la fin de semaine dernière. Très clairement cela établit aussi que autant le début du mouvement avait bien était démocratique, autant ce qui s’est passé à Kiev relève d’un coup d’état et non d’une « révolution ». Les citoyens des pays de l’UE sont donc en droit d’exiger des comptes à Mme Ashton et à leur gouvernement et précisément :

  1. Est-il vrai que Mme Ashton a été informée de ces événements et qu’est devenue l’enquête ?
  2. Pourquoi l’UE ne veut elle pas faire de commentaire à ce sujet ou même de démenti ?
  3. Que savaient les responsables de la diplomatie française ? Il est urgent que la commission des affaires étrangères se réunisse dans les plus brefs délais et entende le Ministre à ce sujet.
  4. Une enquête doit donc être faite dans les plus brefs délais, par une commission indépendante. En attendant il faut suspendre tout contact entre les pays de l’UE et le nouveau pouvoir de fait en Ukraine.

[2] http://www.vm.ee/?q=node/19352

 

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:41

09-03-2012 16:01 | Magdalena Hrozínková

Démo encontre des Roms en République tchèque

Attaque de maisons de rroms

Environ 4 000 militants néo-nazis opéreraient en République tchèque. C’est ce qui ressort d’une étude commandée par le ministère de l’Intérieur auprès de spécialistes de l’extrémisme. Le noyau dur d’activistes serait composé de quelque 400 éléments, parmi lesquels une quinzaine de personnes qualifiées de leaders de ce mouvement. Toujours selon ce document, le nombre d’agressions dont sont victimes les membres de la minorité rom du pays devrait augmenter dans les prochaines années.

L’étude qui vient d’être publiée par le ministère de l’Intérieur a été élaborée à la fin de 2011, en réaction aux tensions ethniques contre la population rom qui ont éclaté l’été dernier en Bohême du Nord. L’un des objectifs des spécialistes était de décrire les nouvelles tendances du mouvement néo-nazi en République tchèque. L’auteur de l’étude et politologue à l’Université Masaryk de Brno, Miroslav Mareš, explique :

« Les néo-nazis ont surtout tendance à s’adresser au grand public. Il y a toujours des personnes qui émergent sur la scène néo-nazie et qui veulent être, dans ce sens, meilleurs que leurs prédécesseurs. Je ne pense pas que l’extrémisme constitue une menace plus importante que dans les années 1990 par exemple, car à cette époque-là, le nombre d’actes de violence était beaucoup plus élevé qu’à présent. Je dirais plutôt que

la scène néo-nazie se professionnalise et qu’elle se prépare à une éventuelle crise en Europe. »

Depuis les années 1990, à l’époque des premières attaques contre les Roms et les anarchistes notamment, les néo-nazis tchèques se sont peu à peu détachés du mouvement skinhead pour infiltrer les milieux politiques via des formations nationalistes et extrémistes. Après la dissolution, en 2010, par la justice tchèque, du principal parti extrémiste dans le pays, le Parti ouvrier, les sympathisants de l’idéologie nazie se sont tournés vers des partis nationalistes tels que le Parti ouvrier de la justice sociale (DSSS) ou La Jeunesse ouvrière.

Ces formations, qui se prennent pour les défenseurs de la justice et de l’ordre, développent alors un discours axé sur les inégalités sociales et nourri par une certaine ambiance xénophobe et anti-rom au sein de la société tchèque.

 

Le rassemblement anti-Roms à Ostrava, photo: CTK

 

Miroslav Mareš précise :

 

Miroslav Mareš « Les néo-nazis profitent de la montée générale des tensions ethniques dans la société tchèque pour obtenir un soutien politique et pour conquérir de nouveaux sympathisants. Ils sont aussi de plus en plus forts du fait de la collaboration internationale. Nous voyons bien que dans certains pays, même les mouvements radicaux d’extrême droite peuvent accéder au pouvoir et avoir le soutien de l’opinion publique. C’est par exemple le cas de la Hongrie qui inspire non seulement les néo-nazis, mais aussi les nationalistes tchèques. »

Le rapport sur le mouvement néo-nazi évoque également d’éventuelles attaques terroristes auxquelles pourraient avoir recours certains militants. Miroslav Mareš :

« Je ne pense pas qu’il existe, en République tchèque, une menace terroriste comparable au terrorisme islamiste. On peut difficilement imaginer les néo-nazis tchèques placer une bombe dans un endroit public. C’est plutôt le terrorisme sélectif, donc qui vise des personnes concrètes, qui pourrait les attirer. »

Les spécialistes tchèques de l’extrémisme incitent les autorités à lancer des programmes de sensibilisation dans les écoles (certains ont déjà été mis en place par l’ONG People In Need) et à traduire en justice les auteurs d’attaques motivées par la haine raciale ou homophobe. La police enregistre environ 300 attaques de ce genre par an.

 

 

Source : Radio Prague - Le mouvement néo-nazi tchèque se professionnalise

 

 

A lire ici
République tchèque : Pas de pitié pour les néo-nazis | Presseurop.eu : actualités Europe, cartoons et revues de presse

 


Un militant néo-nazi lors d'une manifestation à Beroun, au sud-ouest de Prague, en 2007.

 

Vingt-deux ans de prison minimum pour avoir incendié la maison d’une famille rom : la peine prononcée le 20 octobre contre quatre militants tchèques est un exemple à suivre pour lutter efficacement contre la montée de l’extrême droite dans le pays et le reste de l’Europe, se félicite Respekt.

Que la transition du communisme vers la démocratie soit une grande aventure, on le pressentait déjà durant la révolution [la Révolution de velours de 1989]. Mais que cette aventure continuerait encore 20 ans plus tard, c’était alors nettement moins évident. Il en est pourtant bien ainsi. A titre d’exemple, on peut évoquer l’affaire des néo-nazis, plus connue sous l’appellation très euphémique des "incendiaires de Vítkov".

On ne peut pas reprocher grand-chose à l’action menée contre les quatre néo-nazis. Le tribunal a fait montre d’une attitude ferme et juste.

Dans les pays occidentaux, lorsqu’un néo-nazi décide, le jour anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler [en avril 2009], après une préparation minutieuse et de concert avec d’autres néo-nazis, de jeter dans la nuit un cocktail molotov à travers la fenêtre d’une famille rom, son action est qualifiée de crime raciste (ou de tentative d’assassinat) et est punie très sévèrement par la justice.

Un verdict rassurant

Si de plus les victimes sont des enfants, qui ne représentent aucune menace et d’autre part ne sont pas en mesure de se défendre, une peine exemplaire est alors prononcée. Il est véritablement rassurant de constater que le magistrat tchèque a fait la même interprétation. A travers les peines de prison prononcées à l’encontre des criminels néo-nazis (22 ans pour trois d’entre eux, 20 ans pour le quatrième), l’Etat tchèque a fait la preuve qu’il ne tolérait absolument pas de tels agissements. Et c’est bien là l’essentiel.

La question se pose évidemment de savoir quelles conséquences aura ce jugement sur le mouvement néo-nazi tchèque. La République tchèque ne connaît pas ce phénomène de sympathies pro néo-nazis chez les policiers, qui a pu se traduire dans certains pays d’Europe occidentale (comme en Allemagne) par une indulgence de la police à l’égard des mouvements d’extrême droite.

Une ligne politique dure contre les néo-nazis

L’Etat tchèque a adopté assez rapidement une ligne politique dure, comme en témoigne la légitime interdiction du Parti ouvrier qui est lié à la mouvance néo-nazie. D’un côté, on peut penser que les peines exceptionnelles prononcées à l’encontre des racistes de Vítkov en décourageront beaucoup de commettre de tels crimes, de l’autre on peut craindre que ces condamnations deviendront pour certains le terreau d’appartenance à un noyau dur du mouvement néo-nazi en République tchèque. Car s’il n’est pour l’heure qu’une pâle copie de ses équivalents occidentaux, il pourrait prendre de l’ampleur dans le futur.

Toujours est-il que l’affaire de Vítkov n’est pas l’unique exemple des changements que connaît depuis peu la République tchèque, en ce qui concerne son approche des actions ouvertement racistes. La condamnation unanime de la classe politique, gauche et droite confondues, qu’ont suscité les propos tenus par Liana Janáčková lors de sa candidature aux élections sénatoriales – "Oui, je suis raciste et je ne suis pas d’accord pour que des Tziganes puissent s’installer n’importe où dans mon quartier" – est une autre très bonne illustration de cette tendance.

Il est vrai que le président de la République s’en est légèrement écarté, puisqu’il a considéré que ces condamnations à des peines de prison de plus de 20 ans, pour la perpétration d’un crime raciste exécuté de sang-froid ayant entraîné la mutilation d’une petite fille rom, étaient trop élevées. Le même jour, Vacláv Klaus s’est indigné avec la même passion contre la suppression de quelques lignes aériennes et contre l’intention du gouvernement de prélever un impôt sur les centrales photovoltaïques... A force d’indignations répétées, même le président peut se tromper.  

 

Et le résultat !


Persécutions, août 2013au tribunal les coupables n'ont manifesté aucun état d'âme, aucun regret... selon certains, ils paradaient, quelques lignes à retenir....

ce phénomène de sympathies pro néo-nazis chez les policiers, qui a pu se traduire dans certains pays d’Europe occidentale (comme en Allemagne) par une indulgence de la police à l’égard des mouvements d’extrême droite.


 

une pâle copie de ses équivalents occidentaux

 


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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:58

Chavez , incontournable, au Panthéon du Carnaval au Brésil

 

Comme j’en ai pris l’habitude, un petit bilan des échos du Venezuela, dans une situation d’une extrême-complexité.

Les décideurs de Washington gardent la main, mais ils ont joué quelques unes de leur meilleures cartes, alors que le gouvernement du Venezuela, sans pêcher d’atouts majeurs à réussi à se maintenir comme interlocuteur valable dans un pays où le carnaval s’est déroulé sans incidents majeurs, ce qui dans le contexte actuel est un pied de nez politique à tous ceux qui voudraient voir le Venezuela sombrer dans une phase de chaos pour en ramasser les morceaux, autrement dit l’alliance des forces de droite, dont la tête est à Washington, et les bases sont  à Miami, en Colombie et dans les quelques états et municipalités qu’elles « tiennent » pas toujours sans mal.

Pour tous ceux qui ont perçu la volonté de faire imploser le pays à partir des rébellions d’« étudiants », secondées par un véritable état major et des troupes para militarisées, ainsi que des délinquants payés pour se défouler, un grand Ouf ! Soulagement, le pire a été évité, … pour cette fois.

Trois questions se posent dès lors : pour combien de temps et à quel prix ? Et la réponse à ces questions se trouve en grande partie déterminée par la réponse à une troisième… Jusqu’où les décideurs de Washington sont-ils prêts à aller pour déstabiliser le pays ?Ce qui a pour corrolaire, la capacité de résistance de la révolution, et son aptitude à renverser le rapport de force.

L’objectif de départ de l'opposition oligarchique a été clairement énoncé : faire tomber le gouvernement de Maduro et le remplacer par leurs membres et créatures, à fin d’une part d’avoir la gestion des ressources du pays, mais aussi et cela beaucoup ont tendance à l’oublier, l'épine dans le talon de Washington,  pour mettre un terme à cette insolente révolution qui est le domino majeur de toutes les luttes qui à travers le continent font opposition à leur mainmise sur les ressources naturelles de toute la région.

Ajoutons à la dimension économique une dimension plus psychologique, viscérale mais qui participe du jeu : le caractère insupportable pour ces élites auto-proclamées d’un pouvoir populaire effectif, qui plus est dirigé en grande partie par ceux qu’ils ont longtemps considérés comme des esclaves ou des domestiques censé être naturellement à leur service, et cette haine tenace est une faiblesse dont ils ont contaminé leurs rejetons, qui après un congé « bien mérité »,  sont de retours pour reprendre les cours ou la Guarimba, c’est selon…

Cette haine est une composante incontournable du rapport de force, parce que la haine aveugle et qu’elle a très certainement joué en défaveur de ces « rebelles » qui n’ont pas réussi à se rendre suffisamment sympathiques à l’opinion publique internationale, ni surtout à l’opinion publique interne, la plus grande partie de l’opposition, victime elle aussi de leurs exactions, s’est détournée d’eux, quand elle ne les a pas fermement condamnés.

Nous savions déjà que l’opposition oligarchique était arrivée à la conclusion que le gouvernement était indéboulonnable par les urnes, et que, malgré leurs espoirs et illusions à ce sujet, la disparition de Chávez, n’avait pas modifié cet état de fait. Un nouveau rapport à filtré, au cours de la dernière semaine, un nouveau constat : la révolution de couleur est impossible au Venezuela…

 

Turismo en Waraira Repano

Boycott du carnaval... c'est raté


A partir de là, tout se complique. L’offensive de la droite se joue à présent sur trois terrains qu’elle occupe simultanément avec des acteurs différents.

Une première équipe, participant à la Conférence de Paix et aux séminaires d'économie conjoints, joue le jeu de la conciliation avec le gouvernement, profitant de sa relative déstabilisation – qui n’est pas due  à des facteurs internes mais bien au risque dramatique d’une intervention extérieure meurtrière – pour tenter de gagner due avancées sur les terrains économique et sur celui du pouvoir politique. (cette équipe d'opposition est représentée par son oligarchie, ténors et grosses pointures)

Une deuxième équipe joue : "Je ne négocie pas avec ces gens-là (le gouvernement et le peuple qu’il représente) mais je ne me livre pas non plus à la violence". Composées de la majorité de la MUD (parti unifié de l’opposition) elle est dirigée par Capriles; Elle joue à  un rôle ambigu, elle continue d’appeler le peuple à manifester son mécontentement, mais "vraiment" pacifiquement cette fois et compte sur un ensemble de facteurs, négociations au sommet, guerre économique et psychologique qui se poursuit mais aussi la guerilla guarimbera, ses paralysies de la vie quotidienne, ces sicaires et saboteurs (et possibles terroristes par la suite) pour faire pourrir la situation, au point de provoquer des élections anticipées ou les conditions de justification d’une intervention extérieure… à vouloir créer l’instabilité, il se doutent bien qu’ils risquent de voir la situation lui échapper. Mais leur but reste néanmoins la chute du gouvernement et leur plan parle du mois de mai comme moment propice.

La troisième équipe, celle de López, a reçu dimanche un message de son chef envoyé depuis sa prison et présenté aux adeptes par un autre dirigeant de Voluntad Popular, Carlos Vecchio qui invite clairement à la poursuite des actions violentes et/ou paralysantes de la vie du pays, jusqu’à la chute du gouvernement, sur le mode « ce n’est qu’un début continuons le combat » cette option semble bien décidée à s’installer dans la durée.

Et la miss Machado, elle fiche son nez dans les trois équipes à qui elle profère ses conseils hargneux, mais bon, elle est certainement bien plus intelligente, déterminée et redoutable que les deux zozos « made in Washington », si les 2 autres, López et Capriles sont de pures fabrications pour les besoins de la cause sans grande consistance personnelle, sacrifiables au besoin, elle conclut des alliances, y compris avec Washington, mais ne perd jamais de vue ni son intérêt, ni le fait que ses partenaires ne sont pas fiables.

Ceci sont les actuelles composantes de l’opposition oligarchique, et de la couche supérieure d’une moyenne bourgeoisie qui s’y identifie. L’opposition populaire dont on a vu aux élections communale de décembre qu’une partie d’entre elle n’avait pas du tout apprécié les débordements post-présidentielle d’avril, les équipe de choc de Capriles, dont les cibles chavistes, personnes et acquis de la révolution qui contribuent au bien-être du peuple en général, avait contredit son programme électoral où pour faire bref, s’il avait pu, il se serait présenté comme le seul, le vrai héritier de Chavez….

 

Robert Alonzo, líder de los guarimberos (personas que queman basura y atraviesan obstáculos cortando avenidas y calles venezolanas).

Conspirateur antichaviste acharné Alonzo à la rage....à Miami

Le Peuple dans son ensemble veut la Paix et un certain confort. Et dans son immense majorité au vu des exactions des « rebelles » mais aussi de leur professions de foi raciste et élitiste, et de leur mépris ouvert envers ceux qui ne sont pas blancs et ne possèdent pas de pied à terre à Miami il s’est solidarisé avec les initiatives de paix venues du gouvernement. C’est pourquoi d’ailleurs les dirigeants d’opposition ont formé plusieurs équipes, le violence et sabotages doivent se poursuivre pour accélérer le pourrissement de la situation, lui servir de catalyseur, alors que l’équipe de Capriles doit continuer à se présenter comme une alternative crédible face à un gouvernement d’incapables.

Et les chavistes là-dedans. La première chose que j’ai envie de dire c’est que les chavistes doivent être divisés entre ceux qui le sont vraiment, indéfectiblement et du fond du cœur et ceux qui ne le sont que par opportunisme, clientélisme, en fonction des avantages que cette étiquette leur procure. Et, c’est logique, plus on se retrouve parmi le « petit » peuple, plus les gens sont sincères, parce que les avantages qu’ils retirent de la révolution sont collectifs sous forme d’une incroyable amélioration de leur conditions de vie et de leur liberté d’être, la révolution, c’est leur révolution et ils forment ce grand collectif chavistes de toda la vida qui constitue sa base ferme dans tout le pays. Et bien sûr, c’est ce peuple qui a toute ma sympathie.

Quand on remonte dans la hiérarchie chaviste, qui s’est terriblement stratifiée, bureaucratisée et clientélisée,  on entre dans un domaine qui jusqu’ici me reste hermétique… Qui est sincère et qui ne l’est pas, je suis bien en mal de répondre, et je préfère pour le moment me taire que de dire des choses qui pourrait discréditer ceux qui ne le méritent pas.

Néanmoins un constat est clair : le grand absent des négociations entre les sommets de l’opposition et du gouvernement, c’est le peuple, qui n’a pas été invité et beaucoup le déplorent, à mon avis à juste titre.

Il fallait négocier pour éviter le pire, c’est certain. Le gouvernement n’était pas en position de force, mon hypothèse est que, entre autres raisons,  les 2 victimes présumées des tirs de ses forces de l’ordre, et des débordements dans la répression, font qu’il n’est pas absolument irréprochable et cela le déforce grandement d’autant que de part et d’autres et malgré les arrestations des présumés coupables, l’explication que tous attendent ne vient pas et fait peser un poids de non-dit qui clairement dessert le gouvernement. On a beau être à 2 à 14 (morts) aux dernières nouvelles, ces deux là pèsent très lourd dans la balance.

Par contre, un effet concret immédiat et positif de cette négociation est exprimé ici

Canciller Jaua y Ban Ki moon

 Le Ministre des Affaires Etrangères, Elias Jaua, s'est rendu à Genève, au Conseil des Droits de l'Homme, ou il a tenu un discours qui remettait à la fois en question, l'utilisation des droits humains à  des fins politiques et l'ignoble manipulation médiatique contre le gouvernement, mais par dessus tout contre le peuple du Venezuela. Il a ensuite rencontré le Secrétaire Général de l'ONU (qu'on avait vu très à l'aise, il y a quelques semaines à Cuba, à l'Assemblée de la CELAC), et cette fois, à  voir la photo, on fait confiance à Jaua quand il dit que la réunion c'et très bien passée... et là oui,  ils revient avec quelques atouts dans sa manche,  la Conférence de Paix a très certainement grandement contribué à leur acquisition. Nous le savons, au stade actuel de son hégémonie, Washington a besoin de l'accord de la communauté internationale pour intervenir ouvertement dans un pays souverain... sa tâche en sera donc d'autant compliquée.


Venezolanos disfrutan el carnaval 2014

Encore raté !!!

Et à partir d’ici, je vais me faire écho de la parole de chavistes sincères dont au cours du temps j’ai appris à apprécier le dévouement à la révolution, et la justesse de jugement. Et tous sans aucune exception formulent leurs actuelles inquiétudes sous formes de questions et non de jugements péremptoires.

Ils s’entendent pour dire que oui, de fait, le gouvernement a réussi à déminer la situation et éviter l’éclatement d’une guerre civile, mais tous déplorent qu’il l’ait fait sans compter d’avantage sur le peuple et sans consulter le pouvoir populaire.

Cela saute aux yeux, si oui, des communes et des associations se sont mobilisées spontanément pour mettre un terme aux exactions locales de la « rébellion » ou la contenir, le pouvoir de mobilisation de Maduro est très loin de celui qu’avait Chavez. Soutient oui, mobilisation, non. Et très loin de ce qu’il promettait d’être en 2002. Certaines critiques pourraient expliquer cela, la mission principale que Chavez a transmise à Maduro, c’est la réalisation effective du pouvoir communal. « La commune ou la mort ! » or de ce point de vue, les choses n’ont pas fort progressé et le grand débat interne au mouvement qu’appellent les organisations populaires n’a toujours pas eu lieu. Et le fait que le pouvoir populaire n’ait pas été invité à Miraflores aux négociations avec l’oligarchie adverse, entraîne des questions, de doutes et un malaise. Si d’une part certains reconnaissent qu'à ce stade le recul sans débandade était une victoire, d’autres se demandent si ce n’est pas le début de la fin de la révolution qui s‘ouvre aux exigences de l’ennemi par faiblesse du gouvernement ou pour les plus remontés, qu’il s’apprête à retourner sa veste par intérêt pour conserver les privilèges acquis de pouvoir ou dans l’exercice du pouvoir.

Une chose se dégage en tout cas et fait l’unanimité, la seule issue se trouve dans le partage du pouvoir pour et par le peuple, réel, effectif, concret, urgent, et dont le mouvement s’étende en solidarité au-delà des frontières, au-delà des océans, vers tous ceux pour qui « Souveraineté Populaire » est à la fois le but et la raison d’être.

 

Anne Wolff

 

 

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:30

 

 

 

 

 

TELAM – Des décennies de politiques xénophobes et de main dure (tolérance zéro), et un système pénal ancré dans l’enfermement, ont créé aux États-Unis la plus grande population carcérale au monde et une industrie multimillionnaire de prisons privées.

Il y a un peu plus de 15 ans, la chercheuse étasunienne et militante des années 6O, Angela Davis, inventa le terme de « complexe industriel carcéral » et l’a comparé au puissant et redouté complexe militaro-industriel étasunien.

“Les prisons ne font pas disparaître les problèmes, elles font disparaître les êtres humains. Et la pratique de faire disparaître un grand nombre de personnes des communautés pauvres, immigrantes et racialement marginalisées est devenue littéralement un grand commerce », écrivait la dirigeante communiste.

La plus grande entreprise carcérale des États-Unis, Corrections Corporation of America (CCA) fut aussi la première de cette industrie innovatrice.

Créée en 1983, elle fut conçue par Jack Massey, le même homme qui à la fin des années 60 fonda l’’Hospital Corporation of America qui est aujourd’hui la plus grande entreprise d’hôpitaux et de centres de chirurgie privés des États-Unis.

L’année suivante, Wackenhut Corrections Corporation apparut sur le marché, une entreprise qui plus tard sera rachetée par le Groupe Geo, la seconde compagnie la plus grande du complexe industriel.

“L’industrie surgit dans un contexte dominé par la mentalité conservatrice de l’époque de Ronald Reagan et dans le cadre de la politique de la main dure, qui créèrent une demande suffisante pour convaincre un groupe d’investisseurs qu’il existait une opportunité pour les entreprises”, expliqua à Télam Donald Cohen, directeur exécutif de l’organisation In The Public Interest

D’après ce qu’il a raconté au téléphone depuis son bureau de Washington, les entreprises commencèrent par construire des « prisons spéculatives », autrement dit, elles construisirent sans encore avoir de contrats avec les gouvernements locaux ou des états.

Les premières prisons furent construites dans des villages petits et pauvres avec la promesse de garantir des emplois, d’augmenter la perception d’impôts et de diminuer les coûts que provoquait pour les gouvernements la population carcérale croissante.

Elles étaient soumises aux mêmes réglementations que les prisons publiques et, une fois mises en service, elles étaient soumises aux contrôles des mêmes entités gouvernementales, mais comme pour toute entreprise, leur objectif final était le profit.

Selon Cohen, depuis les débuts de l’expansion de cette industrie, elle se fonde dans le “coupe de fonctionnaires”

Cela a commencé par les municipalités, les gouvernements des états ont suivi, principalement dans le Sud du pays, près de la frontière avec le Mexique, et finalement, l’Etat Fédéral s’y est mis avec l’arrivée de Bill Clinton à la Maison Blanche,

Clinton a encore durcit la politique criminelle du pays, mais ce fut son implication  dans la fin de l’« ère du grand état » qui réduisit dramatiquement la bureaucratie publique qui ouvrit la porte au Département de Justice pour contracter des prisons privées où se retrouvaient par dizaines de milliers des migrants sans papiers et des criminels.

« Au milieu des 90, CCA était une de entreprise les mieux cotées à Wall Street », fait remarquer Judy Green, directrice de l’organisation Justice Strategies, une organisation spécialisée en politique criminelle basée à Brooklyn, New York. 

Mais le plus grand boom pour le complexe industriel carcéral naissant vint après la déclaration de « guerre contre le terrorisme » en 2001 et, en particulier, avec la politique pour freiner l’immigration du second mandat du républicain Georges W Bush.

A la fin de 2010 le complexe industriel carcéral hébergeait 8% des prisonniers du système fédéral et des états, et s’était installé avec diverses intensités dans 30 des 50 états du pays selon l’Office des Statistiques de la Justice étasunienne. 

En pourcentage, cela paraît peu, mais ce qui retient l’attention, c’est le rythme de croissance de cette industrie en fonction de l’augmentation du nombre de personnes détenues dans le pays.

Entre 1999 et 2010, la population carcérale aux États-Unis grandit de 18% mais le nombre de prisonniers dans les prisons privées fédérales et des états augmenta d’environ 80%. 

CCA possède 66 prisons avec une capacité de 91 000 prisonniers, alors que le Groupe Geo possède 65 prisons et peut héberger plus de 65 700 détenus. Leurs bénéfices annuels en 2011 furent de 1 700 millions et 1 600 millions de dollars respectivement.

Au niveau fédéral, cette croissance se base sur la privatisation d’une grande partie du système de détention des immigrants sans papiers, pendant que pour les états, elle fut obtenue grâce à « la coupe des fonctionnaires » par les autorités locales, qui permit la signature de contrat peu conventionnels.

Un rapport de 2012 d’In the Public Interest analyse 62 contrats d’entreprises carcérales avec des gouvernements d’états et révèle que plus de 65% contiennent des clauses qui obligent l’état à garantir une occupation minimale de 80 à 100% des « chambres », même si le taux de criminalité diminue.

Par exemple, dans le Colorado, le nombre de crimes s’est réduit d’un tiers dans la dernière décennie et cela permis la fermeture de 5 prisons publiques depuis 2009. 

A l’origine, le gouvernement du Colorado avait défendu la signature de contrats avec des prisons privées en usant de l’argument que les prisons étaient débordées.

Cependant, en 2012, après la fermeture de cinq prisons, le gouvernement local signa un contrat avec CCA pour leur garantir en 2013, l’arrivée d’au moins 3 300 prisonniers dans les trois prisons que l’entreprise possède dans cet état, pour un coût annuel de 20 000 dollars par prisonniers.

A l’égal de l’industrie militaire, l’industrie carcérale a acquis ses talents pour la négociation à coups de millions de dollars investis en lobbying et obtenu une partie de son influence grâce au groupe ALEC (Conseil d’échanges législatifs étasuniens)

ALEC n’est pas formellement un groupe de lobbying.

Son slogan est “gouvernement limité, liberté de marchés, fédéralisme”, sa fonction est de rédiger et promouvoir des projets de lois et ses membres comprennent plus de 2 000 législateurs de l’état et directeurs exécutifs de grandes corporations (jusqu’à il y a quelques années CCA et le Groupe Geo)

Leur regroupement est organisé par des commissions, comme celles du Pouvoir Législatif, et chacune d’elles est dirigée par un législateur en fonction et un entrepreneur impliqué dans le secteur en question.

Les medias étasuniens et parmi eux le New YorkTimes et la revue The Nation, relièrent ALEC avec des lois de main dure, comme celle qui permis aux citoyens de tirer quand ils sentaient que leur vie était en danger, ainsi qu’aux principales normes qui permirent la privatisation du système pénitencier.

« Les entreprises carcérales n’ont pas créée les lois, mais elles ont aidé à ce quelles soient approuvées… et cela à un sens. Si tu es côté à Wall Street, tu dois croître. Et pour que tes actions montent, ton marché doit s’agrandir », synthétise Judy Green.

Les 30 dernières années ont démontré que l’unique manière de s’agrandir du système carcéral ce sont les politiques criminelles dures.

Telam

 

Traduction Anne Wolff

Source en Espagnol Cárceles privadas en EEUU: un negocio millonario | CONTRAINJERENCIA

Notes de traduction,

résumé d’un commentaire

Certaines prisons privées se sont fait une spécialité des « immigrants sans papiers ». Les conditions de détentions abominables ont été stigmatisées par la LDDH. Les détenus, maltraités physiquement, qui n’y bénéficient d’aucuns soins de santé  et doivent dans certaines d’entre elles, payer eux-mêmes leur nourriture (rappelons que ces prisons sont subsidiées à hauteur de 20 000 mille dollars par an et par tête).

Un autre article que j’ai lu à ce sujet évoquait des juges peu scrupuleux qui prononçaient leurs sentences non plus en fonction de la gravité des faits, mais en fonction de quotas à atteindre pour remplir les prisons.

Et j’aimerais aussi attirer l’attention sur le fait que de nombreuses associations espagnoles, lancent l’alerte sur le fait que leur pays prends le même chemin de la dangereuse alliance entre tolérance zéro et privatisation des prisons.

Quelques chiffres et un graphique

 D’après l'étude réalisée en 2011 par Roy Walmsley, pour le Centre international d’études pénitentiaires :


 

Les États-Unis comptent (en 2011) 2 292 133 prisonniers pour une population de 3O8 497 039 habitants soit 743 prisonniers pour 100 000 habitants et 23% de la population carcérale mondiale. (et depuis l’ère Reagan se chiffre ne cesse de croître dans une proportion supérieure à 15% par an !)

En comparaison, la Russie compte 559 prisonniers pour 100 000 habitants, la Chine 122 et la France 1O2

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 09:32

 

 

 

Par Atilio  A.Boron, mardi 4 mars 2014 

  

S’il y a une question qui est idiote – et même ridicule – en relation avec la situation actuelle au Venezuela, c’est celle qui demande si les États-Unis jouent un rôle – ou non - dans les troubles abusifs et violents promus par un secteur de l’opposition qui est passé de la protestation pacifique à la sédition, entendue comme toute action qui prétend changer par la voie de la violence l’ordre constitutionnel ou les autorités légitimement établies dans un pays. Grâce à son contrôle rigoureux de la presse écrite, audio et télévisée la droite vernaculaire et l’impérialisme accusent le gouvernement bolivarien de harceler l’opposition et de réprimer les manifestations « pacifiques », alors qu’il ne l’a fait qu’après  que les forces de sécurité de l’état aient toléré toutes sortes d’agressions, en paroles et en actes, et que les séditieux se soient mis « pacifiquement » à incendier des édifices gouvernementaux, des moyens de transports ou à détruire des centres de santé, des écoles et toutes sortes de propriétés publiques. La photo qui accompagne ce billet est d'une telle éloquence qu'elle n'appelle pas plus de commentaires.

 

 


La question est idiote, disions-nous, parce que l’ingérence étasunienne au Venezuela obéit à la logique propre de l’Empire : étant donné que Washington exerce un pouvoir global, planétaire, bien qu’en déclin, il serait absurde de penser qu’il va rester les bras croisés face à un pays qui compte aujourd’hui les plus grosses réserves de pétrole (fait confirmé par des sources indépendantes) de la planète, supérieures à celles de l’Arabie Saoudite et situées à peu de jours de navigation de son grand centre récepteur de pétrole importé, Houston. Les Etats-Unis s’immiscent en permanence dans tous les pays, avec une intensité variable en fonction de leur signification géopolitique globale.

Comme le Venezuela a une importance exceptionnelle de ce point de vue, ce n’est pas par hasard que la Maison Blanche a exercé une vigilance permanente tout au long du 20ème siècle, pour s’assurer que la richesse pétrolière serait exploitée par les entreprises appropriées, c’est ainsi qu’après le Carasco (révolte de 1989, réprimée dans le sang NdT) il intensifiera son ingérence face à la certitude que le vieil ordre de la Quatrième République s’écroulait ; et dès l’arrivée d’Hugo Chávez Frias au gouvernement, il conspira activement pour le renverser, premièrement en promouvant et reconnaissant immédiatement le coup d’état du 11 avril 2002, et après son échec, impulsant le “putsch pétrolier” de décembre 2002 à mars 2003. Frustrés dans cette nouvelle tentative et voyant leur projet continental, l’ALCA,  mis en déroute à Mar de Plata, précisément sur l’impulsion d’Hugo Chávez Frias, les États-Unis cherchèrent ^par tous les moyens à en finir avec Chavez et le Chavisme. Mais rien ne se passa comme le souhaitait l’empire et son intervention dans les affaires de pays tiers suivi sont cours. Que ceux qui ont des doutes consultent Wikileaks ou les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage à échelle planétaire tant des alliés que des ennemis, pratiqué par la NSA, l’Agence Nationale de Sécurité.

Pour intervenir dans ces pays, les États-Unis comptent un grand nombre d’agences et institutions, publiques, et d’autres semi-publiques et un autre grand nombre de caractère privé mais articulées autour des priorités de Washington. La CIA est la plus connue, mais elle est loin d’être la seule : le Fond National pour la Démocratie (National Endowment for Democracy, NED) est un de ses fers de lance de cette campagne mondiale. La NED est un « déstabilisateur invisible » comme l’appelle l’expert en cette matière, Kim Scipes, de l’Université Purdue.

Dans une note récente, cet auteur démontre que malgré que la NED prétende passer pour indépendante, elle fut créée par le Congrès des États-Unis pendant la présidence de Ronald Reagan (pas précisément un démocrate !) et grâce à un appel spécial de ce président archi réactionnaire. Pour son fonctionnement, elle compte sur d’importants fonds publics, approuvés par le Congrès et parmi les membres passés et actuels de son Directoire on compte les noms des principales figures de l’establishment conservateur des États-Unis, comme Henry Kissinger (selon Noam Chomsky, le plus grand criminel de guerre au monde), Madeleine Albright, Zbigniew Brzezinski, Frank Carlucci (ex directeur adjoint de la CIA, Paul Wolfowitz, le sénateur John McCain, et l’ineffable Francis Fukuyama entre autres faucons de la droite nord-américaine.

Un de ses premiers directeur, Allen Weinstein, de l’Université de Georgetown admit dans une note publiée par le Washington Post, le 22 septembre 1991, que “beaucoup de ce que nous faisons aujourd’hui a été fait de manière occulte par la CIA, il y a 25 ans »(1). La NED opère depuis son noyau central à travers un réseau d’instituts, dont plusieurs ont eu une intense activité au Venezuela depuis 1997, quand la marée chaviste apparu comme inexorable. Les principaux sont l’Institut Républicain International (dirigé par McCain), l’Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales (dirigé par Albright), le Centre pour l’Entreprise Privée Internationale, émanant de la Chambre de Commerce des États-Unis, et le Centre Etasunien pour la Solidarité Ouvrière Internationale, dirigé par l'AFL-CIO.

Dans le Rapport Annuel de la NED correspondant à 2012, qui est le dernier disponible, il apparaît que non seulement au cour de cette année la NED a destiné 1.338.331 dollars à des organisations et projets au Venezuela, dans des domaines comme la responsabilité gouvernementale, l’éducation civique, les idées et les valeurs démocratiques, la liberté d’information, les droits humains et d’autres du même style. En plus, en dehors de cela, cette même année, elle a consacré 465.000 dollars pour renforcer le mouvement ouvrier en Amérique Latine pendant que l’Institut Républicain International apportait 645.000 dollars et l’Institut National Démocrate pour les Affaires Extérieures contribuait pour 750 000 dollars. Nous sommes en train de parler de sommes officiellement enregistrées apportée par la NED. Autrement dit de la partie émergée de l’iceberg, si on prend en compte les apports de dessous de table fait par la CIA, la NSA, la DEA et tant d’autres agences publiques, pour ne pas parler de celles qui émanent du secteur privé, par exemple la Fondation Société Ouverte de Geaorges Soros, ou le Dialogue Interaméricain, qui canalisent également des fonds et offrent une assistance technique pour « renforcer la société civile du Venezuela », autrement dit pour organiser et financer l’opposition antichaviste en inventant un Capriles ou un López dans ce pays ou un Mauricio Rodas, récemment, en Équateur. 

Un calcul fait par  Eva Golinger, avocate et spécialiste de la relation États-Unis-Venezuela, démontre que depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis ont transféré par l’intermédiaire de ses diverses agence et institutions « promotrices de la démocratie et de la société civile » plus de 100 millions de dollars pour appuyer les activités de l’opposition au gouvernement bolivarien. Tout cela en violation de la loi en vigueur au Venezuela - en plus de celle propre aux États-Unis sur leur territoire - où il est absolument interdit que des organisations de pays tiers financent des partis ou des candidats aux élections qui se tiennent dans ce pays. Mais le mensonge et le double discours sont des dispositifs essentiels pour la survie de l’empire. Ceci fut précocement mis en évidence par Simon Bolivar, qui avec son exceptionnelle clairvoyance affirma qu’« ils nous dominent plus par l’ignorance que par la force ».

1Voir la note http://www.counterpunch.org/2014/02/28/the-national-endowment-for-democracy-in-venezuela/

Traduction Anne Wolff

Source originale en Espagnol : Atilio Boron: Agencias e instrumentos “made in USA” de la sedición en Venezuela 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:42

 

Le peuple de Tariba dans l'état de Tachira, sequestré  - par des encapuchonés gardant leurs barricades avec des armes blanches, et des cocktails molotov, plus paramilitaires qu'étudiants - en a eu marre. Depuis un mois, sans accés ni au magasin, ni au gaz domestique, ni aux centres de santé pour ceux qui en ont besoin, ni aux lieux où leurs enfant peuvent s'amuser, ils ont repris les choses en main.. Ils ont décidé d'affronter les "rebelles" qui après leur avoir lancé force pierres, bouteilles et quelques cocktails molotov, se sont retranchés dans un immeuble voisin, après avoir mis feu aux immondices (matériel pour barricades qu'ils avaient entassé devant)

Et le peuple nettoie.

 

Poder Popular en acción tomando las calles y haciendo justicia

 

 

Opositores salieron corriendo para los edificios que se ven al fondo

 

 

 

 

 

Et pendant ce temps, à la Vega, les habitants font de leur quartier un quartier de Paix et de Révolution, au bonheur des taggueurs :

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont la paix, la convivialité, la solidarité dans le cœur, c’est la Révolution.

 


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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 16:40

 

 

Simplement parce que j'aime les arbres et que de les voir détruire ainsi me parle de gens qui n'ont aucun respect de la vie en soi. L'article entier en espagnol ici... Más de 500 árboles han sido talados para hacer barricadas en Maracaibo | Correo del Orinoco

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et comme j'ai aussi le respect des anciens, des plus fragiles, des enfants en bas âge, voici ce que leur impose les "rebelles" dans les quelques lieux où ils sévissent, des gaz toxiques dont les produits dangereux ont été retrouvés en dépôt  sur de la nourriture, jusqu'à 500 mètres des feux auxquels une heure d'exposition correspond à un an de vie en ville en ajoutant que la faculté d'auto-élimination se réduit passée une exposition d'une certaine intensité, pouvant aggraver ou provoquer des problèmes respiratoires chroniques chez les plus fragiles, des cancers, des allergies.... (effets en détail en espagnol ici : Lo que poco se dice de las guarimbas: La quema de cauchos es dañina para la salud | Correo del Orinoco)

 

 

Peu de choses si on tient compte de dommages bien plus graves, mais tellement significatif d'un manque de respect, d'un manque de dignité, d'un "après nous les mouches" qui font qu'aucun pays au monde n'aimerait se voir placé sous le joug de ces graines de fascistes devenus grands. Déjà à présent incapables de produire aucune revendication, aucun programme politique, leur action se limite à la violence, non exempte de sadisme,  au saccage, à la destruction, à causer la mort d'une vieille dame, en empêchant l'ambulance qui doit la conduire d'urgence à l'hôpital de passer, avec un immense mépris de la vie du peuple, chacune de leur action jusqu'ici a prouvé une seule chose : pour le Venezuela, ils sont un chemin de destruction, de mort, de douleur...

 

 


El Alcalde fascista de San Cristóbal colgó muñecos simulando chavistas, eso forma parte de la conspiración

Le maire fasciste de San Cristobal à fait prendre des mannequins de chavistes, et tout qui est un peu conscient sait que leur objectif est de le faire avec des chavistes en chair et en os....

 

Ils ont LA HAINE


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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 14:47

 

 

Venezuela, tres hipótesis y un conflicto en marcha

 

par Modesto Emilio Guerrero

Lunes, 03  Mars de 2014

  •   Modesto Guerrero

Dans le scénario qu’ils doivent affronter, Obama et ses boys du Département d’État et du Comando Sur ont plusieurs obstacles à vaincre.

  

A l’encontre de toutes les prévisions, le gouvernement vénézuélien a réussi à réunir au Palais de Miraflores une douzaine de maires et fonctionnaires de la Mesa Unidad Democrática d’opposition, le propriétaire du plus grand empire industriel du pays accompagné d’autres capitalistes, les représentants de 3 églises et plusieurs artistes et sportifs qui ne sont pas non plus chavistes. En plus, évidement, des principales figures institutionnelles du gouvernement, à l’exception de celles du pouvoir populaire.

Cette campagne de paix est structurée par régions, mouvements et localités de tout le pays autour de deux objectifs. Isoler les éléments les plus violents de l’opposition et chercher un accord économique, productif, commercial et politique, avec les facteurs dominants de la droite et les E.U. 

Cela n’a pas été facile et ne le sera pas d’avantage à l’avenir. Presque 90% des partis de la Mesa Unidad Democrática, MUD, réunie en assemblée ont voté en faveur d’une méconnaissance de l’appel de Maduro et décidé de rester ferme dans une attitude de sabotage de la gouvernabilité, leurs divergences concernent les questions de « quand et comment » y parvenir, et surtout de savoir qui prendra la tête de ce mouvement. Mais les principaux acteurs politiques de la MUD ne suivront pas la proposition du gouvernement, même par obligation institutionnelle. Ce qui fut le cas de Capriles Radonski, Gouverneur en fonction pour la seconde fois dans l’état de Miranda, voisin de la Capitale Vénézuélienne.

Trois données clés de la conjoncture

Ce rapprochement diplomatique contre la violence démesurée des facteurs les plus radicaux de la MUD ne peut se comprendre qu’en tenant compte de trois données clés de la conjoncture vénézuélienne. 

La première est que les émeutes violentes politico-militaires de Leopoldo López et de son mouvement fondamentaliste Volonté Populaire ont été contenues, freinées, et temporairement contrôlées. Le côté insurrectionnel qu’il voulait donner à ses actions pour Ukrainiser le pays s’est terminée par l’échec de l’aventure mais ses forces militantes parmi la jeunesse universitaire la plus ultramontaine n’ont pas été démantelées, encore moins leur solide conviction et leur détermination, ni celle des appareils qui leur fournissent un appui militaire opératif (principalement la Feudail « Fondation de l’Internationalisme Démocratique Avarado Uribe Vélez (qui correspond à sa fondation Démocratie Internationale qui réunit le Fascisme Mondial dans une organisation unique où les interactions transnationales sont multiples et permanentes, Aznar en est un des notables membres européens NdT). Ce qui est nouveau dans le processus révolutionnaire bolivarien, c’est le surgissement de quelques milliers d’étudiants chargés d’une haine antichaviste accumulée en 15 ans d’inculcations idéologiques, qui remontent au biberon, aussi furieuses que droitières.

L’ingrédient le plus modéré de ce nutriment générationnel (l’âge moyen des manifestants est de 20 ans) est le mépris de tout ce qui s’écarte du modèle de vie et de consommation de Miami. Cette strate juvénile qui se risque à faire dans les rues ce que 4 millions d’opposant ne voulaient pas, cette fois, s’appuient socialement sur quelques 50 mille jeunes de quatre universités privées, et d’une, publique, néo-libéralisée, la UCV, l’Université Centrale du Venezuela. La personnalité la plus représentative de cette génération n’est pas Capriles Radonski, elle s ‘appelle Leopoldo López, qui est à présent prisonnier et mis en déroute.

Ce recul de l’ennemi déployé entre le 6 et le 19 février doit être évalué comme un acquis tactique du gouvernement. Mais cette avancée se fait sur un terrain fragile, vitreux où les accords et discussions doivent se soumettre à l’épreuve des faits dans une société où ceux d’en bas ne supportent plus ceux d’en haut et vice-versa. En contradiction absolue avec le calendrier du gouvernement, accompagné maintenant par une partie minoritaire de l’opposition dans la Conférence de Paix, réalisée à Miraflores, est adopté selon les documents et déclarations un autre agenda.

Tant la députée Maria Corina Machado, associée de López, que d’autres secteurs de la MUD, que le maire de Caracas, Antonio Ledezma et plus de 85% des députés et maires de la droite, sont axés sur la proposition et le programme nommé « Le Raccourci »,  promu par différents intellectuels de l’opposition. Ce n’est pas un raccourci par hasard. Ils sont convaincus que nous sommes dans une année dans laquelle les conditions objectives sont propices pour retourner Maduro et entamer la mise en déroute du puissant mouvement chaviste..

L’auteur de cette « théorie » ou son diffuseur, Alberto Franceschi, un ex marxiste, dit, « c’est maintenant ou jamais », parce que les effets sociaux de l’effondrement dans la distribution des aliments, la spéculation des entrepreneurs, la chute des rentrées fiscales, le choc de la dévaluation que subissent les gens et la déstructurante pénurie, justifient une modification du calendrier électoral et des actions comme celles de février. Selon ce calendrier, mai prochain serait le mois décisif, comme cela a été dévoilé par une conversation téléphonique entre le chef de la MUD, Guillermo Aveledo, et un général en retraite de leurs affiliés, disponible sur le web. Ce calendrier subversif est la limite des actuelles négociations, à l’intérieur et hors du palais de Miraflores.

La seconde donnée se concentre sur le gouvernement de Nicolas Maduro lui-même. De ce qu’il fait à ce qu’il ne fait pas, dépendra l’autre partie de la solution de la crise. Ces décisions gouvernementales se concentrent dans quatre cadres : l’économie productive, le contrôle du commerce extérieur, les finances spéculatives de la banque et sur le même plan de responsabilité ce qu’il fera ou ne fera pas concernant le secteur corrompu à l'intérieur du gouvernement, converti à ce niveau  en l’un des trois pires ennemis du gouvernement lui-même. Le caractère improductif dans l’économie de cette bureaucratie, son esprit conservateur et son attitude ouvertement antidémocratique avec le mouvement, cohabitent avec les ennemis exterieurs du gouvernement et ceux qui sont dans le pays.

Le troisième facteur. La complexe réalité économique vénézuélienne impose d’examiner la question suivante ; Jusqu’où est décidé à aller le Département d’État ? Il donne des signaux contradictoires, pas avec sincérité, par ruse. Il a été démontré dans les émeutes de février 2014 que dès ce moment il n’a pas eu une  politique unique envers le Venezuela. S’il en avait été ainsi, février 2014 aurait ressemblé d’avantage au 11 avril 2002. C’est un fait connu de l’histoire que dans des situations de haute intensité comme celle-ci, Washington n’agit pas seul. Il doit le faire à travers des médiations locales et internationales.

Il ne se risque pas non plus sans les résultats d’une préparation systématique de l’opinion publique de la région et d’une partie du monde. Dans le scénario qu’ils doivent affronter au Venezuela, Obama et ses boys du Département d’État et du Comando Sur rencontrent divers obstacles à vaincre. Ils ne peuvent justifier facilement - en réalité ils n’ont rien pour le soutenir - que le gouvernement de Nicolas Maduro serait une tyrannie dans le style de celle de Mouammar Kadhafi, autoritaire comme l’Ukraine ou isolée par la moitié du monde comme l’Irak de 2003.

Ils ne peuvent pas non plus se servir des ressources de la “guerre de basse intensité” comme ils le firent avec bonne fortune au Honduras en 2009, quand il suffit d’une décision judiciaire contre l’ex président Manuel Zelaya, pour que les forces réactionnaires du pays s’organisent autour d’un coup d’état triomphant. Ils ne peuvent non plus reproduire la combine antidémocratique du Paraguay en 2O12, où ils purent utiliser la conspiration orchestrée par un journal populaire comme AbcColor, une multinationale (Monsanto), les partis du capital paraguayen, la corruption de la police et les sommets de la hiérarchie militaire, pour soutenir le renversement du gouvernement de Lugo depuis le Sénat. Toutes ces conditions sont de peu de poids dans un pays qui vit un processus révolutionnaire à travers les canaux républicains, respectant et amplifiant les pouvoirs classiques de la fiction démocratique bourgeoise (au Venezuela il y a 5 pouvoirs et non 3), et soutenu par un puissant mouvement social regroupé dans un pouvoir populaire en gestation d’une grande conscience politique.

Pour finir, une clé dans la perspective immédiate : il existe au Venezuela une force armée sans fissure visible, mais ce serait manquer de sérieux de penser qu’il en sera toujours ainsi. D’autant moins dans une réalité toujours plus marquée par la tension entre forces sociales irréductibles. Il n’y a pas de corporation qui y résiste longtemps. Les voyages du Ministre des Affaires du Venezuela dans le Mercosur et d’autres pays amis  dans le monde, la contre campagne médiatique du gouvernement bolivarien et de ses amis dans le monde et par-dessus tout la capacité politique qu’à Maduro de s’appuyer dans la mobilisation des organisations, classes et secteur du pouvoir populaire bolivarien, facilitent la tâche défensive face à l’attaque annoncée pour mai, ou les mois suivants. La campagne pour la paix mise en marche par le gouvernement de Maduro devra traverser ces épreuves et celles issues de son propre mouvement.

Ce mouvement chaviste a été éduqué par le processus révolutionnaire et le commandant Chávez, dans la saine idée de ne pas conclure de pacte, ni de co-gouverner avec la bourgeoisie. « Non seulement, c’est une classe à l’âme mauvaise, non chico, ... c’est qu’en plus ils nous maintiennent dans  une guerre permanente depuis 2002, et sans doute même avant, ils ne nous laissent pas en paix, donc… », déclare-t-il dans « Aló Presidente » de novembre 2010, et il le répéta des milliers de fois. Cette bonne idée a pris place dans la tête de millions de Chavistes, traduite dans un gouvernement de gauche sans représentants directs de la classe capitaliste. Missions sociales gratuites, développement culturel, large démocratie politique, etc.,… Dans ce cadre, si complexe à présent, se jouera le destin du processus bolivarien tout au long de l’année 2014.

 


Traduction Anne Wolff

Source en Espagnol

Venezuela, tres hipótesis y un conflicto en marcha

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