Les temps sont durs. Les « aspirants maîtres du monde » occultent de moins en moins leur volonté d’instaurer un « nouvel ordre mondial » : un nombre limité d’oligarques transplanétaires aurait tout pouvoir sur les ressources de la planète et sur ses habitants considérés comme un peuple d’esclaves, géré comme des fermiers gèrent leur bétail. Seuls auraient droit à l’existence ceux qui servent les intérêts des maîtres :eugénisme.
« Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous » proclame l’un des leurs, le petit George W. Bush. Ainsi soit-il, s’il faut choisir son « camp » je suis résolument de ceux qui sont contre et refusent pour autant de se voir qualifiés de terroristes. Nous sommes nombreux, nous sommes des dissidents et des résistants par la force d’une situation qui ne nous laisse pas le choix : nous devons défendre contre cet ordre morbide les valeurs qui habitent nos cœurs et nos consciences et le droit de faire proliférer des manières de vivre aux formes multiples qui ont en commun le respect d’un principe fondamental : « Toute personne à droit au respect et à la dignité du seul fait qu’elle existe ».
La course contre la montre a commencé depuis longtemps. Après les années d’illusions, celles d’un occident prospère, dont le modèle de civilisation à vocation universelle allait faire la conquête de la planète rependant partout ses bienfaits : liberté, démocratie, prospérité, nous avons connu les lendemains qui déchantent. Il nous à fallu ôter les œillères qui nous occultait la réalité afin de constater les dégâts dont certains semblent d’ores et déjà irrémédiables. Je pense notamment à toutes les contaminations radioactives qu’elles soient dues « aux atomes de la paix », production de l’électricité par une industrie nucléaire qui ne cesse de pratiquer, vers le « grand public » une désinformation éhontée ou qu’elles soient « aux atomes de la guerre » et à l’utilisation de l’uranium appauvri (des atomes qui sont actifs pendant des milliards d’années) qui contaminent et rendent inhabitables des régions entières dans les Balkans, en Afghanistan, en Irak….
Je ne crois pas que ceux qui utilisent de telles méthodes ignorent les conséquences de leurs actes : régions inhabitables, cancer, mutation qui produisent des bébés qui sont des monstres, vétérans atteints de mystérieuses maladies, s’ils ne « tombent pas aux champ d’honneur », ils finissent radiés de l’armée, malades et sans secours. Il suffit de voir avec quelle détermination toute possibilité d’enquête officielle sur les conséquences de l’utilisation de l’énergie atomique est systématiquement annihilée pour comprendre qu’il y a là la volonté d’occulter un phénomène qui nous concerne tous. Alors pourquoi cette volonté de dépeuplement de régions qui recèlent des réserves de pétrole, de gaz et autres matières premières non renouvelables en raréfaction, pourquoi la volonté de s’équiper d’armes comme la version du taser pour répression des foules, comme le dit la pub : idéal pour protéger les puits de pétrole contre des insurrections civiles. Tout cela semble bien dénoter une volonté de main mise absolue sur ces ressources quel que soit le prix de souffrance à payer pour les populations locales évincées, privées de tout droit sur des ressources dont ils sont les légitimes propriétaires. Dans mon monde utopique, ces ressources feraient partie d’un patrimoine de l’humanité, soit l’idée d’une responsabilité de gestion élargie à l’ensemble des habitants de la planète.
Prendre les choses au commencement : Quelle éducation et quel enseignement, quelle information, pour quel devenir du monde ? En moins d’un siècle, la population de la planète a plus que doublé de 3 milliards d’habitants en 1910, nous somme passé à 6 milliards 828 millions (estimation 2009). Malgré la famine, les guerres et les épidémies, ce nombre ne cessent de croître. Or cette population pour une grande part ne reçoit aucune éducation, n’a pas du tout accès à l’enseignement (pays submergés) ou à un enseignement de qualité (pays en voie de paupérisation), quand à l’information officielle elle consiste en une gigantesque entreprise de désinformation, d’abêtissement, d’avilissement, d’abrutissement sous forme de manipulation des consciences et des inconscients collectifs. La télévision comme fin des cultures au profit d’une acculturation généralisée visant à éradiquer les traditions (sources de cultures, enracinement dans un territoire, adaptation séculaire à ses particularités) coupant tout recours possible aux leçons des histoires pour interpréter le monde et projeter son devenir. Après avoir contribué à la destruction irrémédiable d'une part du patrimone de l'humanité en assistant "passivement" au pillage et autodafe des musées d'Irak, les Etats-Unis veulent implanter à Bagdad...Disneyland ! Culture et éducation des masses!
Une pensée unique, des médias officiels univoques, absence d'éducation et enseignement inexistant ou dégradé, voilà trois axes de lutte pour la résistance. Oser rêver, oser réfléchir, oser exprimer d’autres futurs possibles que celui que certains prétendent nous imposer comme inéluctable, faire exister au présent des manifestations d’autres mondes chaque fois que c’est possible (subversion ?). Créer nos propres médias, nos propres circuits de diffusions de l’information, cela se fait à grande échelle sur internet, mais cela ne suffit pas : il faut que tous prennent conscience de la médiocrité orientée des médias officiels, et les boycottent. J’appellerai éducation les modes de formation au savoir-être, l’enseignement concernant l’acquisition des connaissances conduisant à des savoir-faire. Nous sommes face à des choix cruciaux pour le devenir de l’humanité. Education, enseignement et information devraient se conjuguer pour nous rendre aptes à comprendre la nature de ces choix et de leurs enjeux afin que chacun soit susceptible de choisir son camp et de prendre des options sur l’avenir en connaissance de cause.
Je connais bien des braves gens intelligents qui se sentent submergés par la technicité des jargons spécialisés dont le but est de donner l’impression que les problèmes de société sont du ressort des spécialistes et échappent par nature à l’entendement des populations concernés par les conséquences de leurs application. Ce n’est pas vrai, toute personne dotée d’une intelligence moyenne est capable de comprendre ce dont il s’agit pour autant que quelqu’un se donne la peine de lui fournir les outils de base pour une interprétation du monde et l’information cohérente en posant clairement cette règle fondamentale pour la compréhension des enjeux : « Toutes nos interprétations sont relatives à une conception du monde précise fondée sur un choix de valeurs discriminantes.
Toute conception du monde plonge ses racines dans le passé, d’où elle tire les éléments utiles pour l’accomplissement d’un projet qui investit l’avenir » Si ma conception du monde suppose le droit au respect et à la dignité pour tout habitant de la planète, j’entre dans une logique de paix, de partage, de solidarité, de responsabilité collective, de recherche de chemins de bonheur et de « bien-être » et je chercherai les moyens qui permettent de faire de mon postulat une réalité planétaire. Si ma conception du monde suppose que j’appartiens de fait à une élite, qui à le droit de se poser en propriétaire de la planète, des ses habitants et de ses biens, et de les gérer à ma guise dans mon seul intérêt et celui de quelques autres oligarques, j’entrerai dans une logique de guerre et d’esclavage qui me donne droit de vie et de mort sur tout vivant, le droit de détruire, de polluer, de rendre inhabitable certaines régions pour mener à bonne fin mon plan de domination absolue.
L’une de ces conception ne recèle pas plus de vérité absolue que l’autre, elles représentent des choix possibles qui déterminent le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel évoluerons les générations à venir. Entre ces mondes possible,s il s’agit pour chacun aujourd’hui de choisir son camp. Ne pas oublier que la passivité, le fatalisme, l’inertie, le refus du choix servent aujourd’hui les plans de domination absolue ourdis par quelques uns.
Nous sommes tous responsables, nous sommes tous capables de comprendre avec un peu d’efforts et de bonne volonté la nature de notre responsabilité et les choix qu’elle implique.
Anne