Nous ne demandons rien, nous exigeons !

 

 

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Elles se sont donné le nom de 

"Filles des sorcières qui ne se laissèrent pas brûler ».

Alors que la ville était totalement sous contrôle militaire et policier - un état devenu quasi permanent, s’intensifiant à mesure que grandit la protestation populaire, - samedi dernier (25/01/14) pour la Journée de Femme du Honduras, , alors que les environs du Parlement étaient entièrement bouclés, nos Sorcières ont réussi, comme par magie à apparaître devant le parlement sous les yeux éberlués des forces de l’Ordre. Nul n’a réussi à percer le mystère de leur apparition en ces lieux, alors que parmi les autres groupes de la nombreuse foule manifestant ce jour-là, aucun n’avait réussi à franchir ce barrage, imperméable aux personnes comme aux véhicules.

Les sorcières – ainsi qu’une grande partie de la population, après des élections confisquées - réclament la révocation des élus « TILIN TILIN », les beaux parleurs qui trompent le peuple, les démagogues qui confisquent le pouvoir et cèdent le pays, ses ressources naturelles par régions entières ainsi les droits, voir les vies de ses habitants, à des entreprises privées, tout en développant des forces de répression toujours plus similaires dans leurs agissements à celles qui formaient les sinistres Escadrons de la Mort des années 80.



Notre corps n’est pas un champ de bataille !

 

clament nos Sorcières.


Détruire le corps des femmes, le pénétrer, le torturer, le tuer, le détruire est devenu une stratégie guerrière globale de plus en plus universellement utilisée dans les conflits toujours plus nombreux qui déchirent la planète., le féminicide se répand dans toutes les zones de conflits depuis les guerres insurrectionnelles, terroristes, civiles au narco-guerres, il est aussi le lot des femmes exploitées dans les usines des zones franches qui leur servent de lieux de travaux forcés sous haute surveillance.


 

 

 GUERRE AU FÉMINICIDE !


Comme la Colombe de l’Enchanteur, après leurs exploits , après avoir clamé leurs slogans auxquels se mêlaient des insultes - dignes de poissonnières un jour de marché - dirigées vers le nouveau gouvernement terroriste, nos Sorcières ont disparut tout aussi  miraculeusement qu’elles étaient apparues.

Anne Wolff

D’après HONDURAS TIERRA LIBRE: HONDURAS: “Hijas de brujas” burlan dispositivo de seguridad

 


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