« Sauve qui peut ! », « Chacun pour soi !» et « Dieu pour personne ! »
Non, je ne continuerai pas ce travail que j’avais entamé pour essayer de catalyser un mouvement de résistance contre la vaccination obligatoire et les probables corollaires liberticides qui l’accompagneront. Depuis des années, l’espoir me vient d’Amérique latine, de la construction d’un pôle d’opposition démocratique à l’omnipotence de l’Empire. Depuis un peu plus d’une dizaine de jours je vis à l’heure de là-bas, pour suivre la lutte exemplaires du peuple du Honduras et je découvre chaque jour des nouveaux aspects admirables des luttes que mènent les Peuples et certains gouvernements de ces pays pour développer une nouvelle forme de démocratie, non plus représentative mais participative. Chaque jour aussi je découvre un peu plus des tentatives de déstabilisation de ce pôle de résistance sous continentale par l’oligarchie internationale qui sait qu’il y a là, les seuls susceptibles de faire barrage à son hégémonie.
Je découvre ici une ignorance crasse, une indifférence ignoble pour ce qui se passe là-bas, même parmi ceux qui prétendent informer, même parmi ceux qui prétendent s’informer. Je suis profondément dégoûtée. Je suppose que pour les uns c’est le résultat d’un manque d’intelligence de la situation, pour les autre d’un manque d’esprit de solidarité et que quelques autres - forcément – sont payés pour créer ce désintérêt et détourner notre attention de vrais problèmes et nous embrouiller la tête.
Dans de telles conditions les bases d’une résistance me semblent compromises et je ne perdrai pas mon énergie d’avantage dans ce projet foireux. Je m’excuse auprès de ceux qui ont fait preuve d’une réelle volonté d’action et manifester leur esprit de solidarité. Rien n’empêche que d’autres reprennent ce projet. Je suis profondément dégoûtée et j’ai honte de l’Occident.
Anne