Comprendre la globalisation, apprendre à y résister

Les nuages de Tchernobyl

 

Faut pas croire, le coronavirus n’est pas le seul mal transfrontalier qui nous menace. Le résultat de nos manières d’habiter la planète, c’est que nous avons créé plus de risques que de bienfaits, plus de misère que de bien-être et bien plus de destructions irréversibles - y compris de celles qui touchent aux conditions de possibilité de Vie sur cette planète - que d’aménagements harmonieux pour le bien-être des humains et des autres espèces. Quand aux catastrophes qui nous menacent nous n’y sommes pas préparés.
 

 

A force, nous l’avons appris… les pouvoirs publics mentent systématiquement en cas de catastrophe… pour éviter selon eux les réactions de panique. On nous gave de films qui nous montrent de telles situations, avec effectivement des réactions de paniques, de violence au sein de la population – ceux qui s’en tirent sont en général ceux qui ont gardé leur sang froid et à qui que leur métiers permettaient de mieux comprendre ce qui se passe, d'anticiper. Si certains scénarios exagèrent d’autres décrivent assez bien des menaces réelles – combien de film sur les pandémies dont certains au scénario proche de celle que nous vivons aujourd’hui, et pour cause, ils s’inspirent des simulations (scénarios) réalisées par des pouvoirs publics ou fondations qui interviennent dans la gestion de la planète et de ses populations. Alors pourquoi rien n’est fait pour que les habitants puissent se préparer à réagir collectivement face à de tels événement ?

Les nuages de Tchernobyl

J’ai eu une réaction hier en regardant la simulation du progrès de ce nouveau nuage de Tchernobyl qui m’a interpellée… « Ouf il ne touchera pas la Belgique »… Ce n’est qu’après que j’ai eu une pensée pour tous ceux qui, oui, verront leur ciel assombrit par ce nuage toxique, comme les anciens d’Italie qui déjà étouffent en masse sous les assauts des SARS-cov-2, cela ne va pas les aider à respirer mieux.

Je crois que c’est naturel de penser d’abord à soi, à ses proches. Mais cela devrait l’être aussi, une fois que l’on se sait sauf, de se demander ce que l’on peut faire pour ceux qui sont en danger.

Une des raisons pour lesquelles je redoutais la venue de ce nuage, c’est que cela faisait des décennies que je n’avais vu à Bruxelles un ciel aussi bleu, un air aussi transparent et des feuilles de printemps aussi vertes. Et cela, oui, c’est appréciable… purée, qu’ils nous sortent du confinement mais sans remettre les bagnoles en route. Paradoxalement, cette maladie qui étouffe ceux qui en sont atteint à eu pour conséquence pour ceux qui n’en sont pas atteints que oui, on respire mieux à Bruxelles comme dans beaucoup d’autres villes où l’air est en permanence pollué, irrespirable. Mais ceux qui n’ont pas de jardin n’ont pas trop le droit d’en profiter, ni du soleil si indispensable pour être en bonne santé…

 

Nous ne sommes pas au bout de nos peines. Sommes-nous prêts pour affronter la suite ?

Anne W

Pour mémoire, il y a 34 ans :

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