7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 09:33

 

 

Voici de quoi patienter de la meilleure manière qui soit.... le temps que je reprenne mes esprits.... merci Nomind de nous envoyer maître Ouf à la rescousse, nous en avons tous grand besoin !

 

 

Ne paniquez pas ! Maître ouf est là :





Fermez vos yeux et détendez-vous. Lorsque vous inhalez, visualisez que vous régénérez votre corps en entier avec l’énergie cosmique entrant en vous par votre respiration, et lorsque vous expirez, laissez tomber tout le stress et toutes les préoccupations que vous pourriez avoir accumulées au plus profond de votre mémoire. Oubliez les cours de la bourse, le CAC 40, et les gros enfoirés qui vous ont foutu dans la merde. Gardez vos épaules détendus, le visage doux et votre posture bien droite. 
Répétez cela à quelques reprises, jusqu’à ce que votre corps soit très confortable et stable. Oubliez la tente Queshua qui vous sert de domicile.  Maintenant portez attention à votre respiration. En inhalant, chantez mentalement « so » et en expirant chantez mentalement « ham ».Ne forcez pas l’inspiration ou l’expiration. 
Ne contrôlez rien. 

N’analysez rien. 
Ne pensez surtout pas à votre livret A qui est à sec.
Laissez seulement la respiration couler naturellement. 

À chaque fois que votre mental s’égare à l’extérieur et vous rappelle que vous êtes maintenant un SDF, ne l'écoutez pas ce con, ramenez votre attention sur votre respiration et le mantra. Faites ceci pour un certain temps jusqu’au moment où vous êtes sûr que votre mental soit relativement silencieux et centré sur votre respiration. Essayez d’être un avec votre respiration. Oui, je sais c'est pas facile, mais bon, après tout vous n'aviez qu'a vous entrainer avant, bordel de merde...
Bon, lorsque vous sentez que ce n’est plus la respiration, mais vous et votre présence qui entre et sort de vos narines, il est alors temps d’aller vers la prochaine étape. Laissez tomber la respiration et le chant. 
Vous n’êtes qu’un observateur de la respiration et du mantra. Vous êtes antérieur à eux. Dirigez-vous légèrement à l’intérieur et localisez celui qui est témoin de la respiration. Que voyez-vous?

 

 

Continuer ce processus de salvation : Les Dernières Nouvelles du Monde

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 00:17

 

Vous avez aimé WikiLeaks, vous adorerez nazi-leaks

Le groupe de pirates informatiques Anonymous vient de lancer un site sur lequel il divulgue les noms et coordonnées de membres de la scène néonazie allemande. Des révélations qui peuvent poser problème.

04.01.2012 | Catherine Guichard



 
L'affiche de l'"Opération Blitzkrieg" menée par Anonymous.

L'affiche de l'"Opération Blitzkrieg" menée par Anonymous.

"Pilori en ligne pour les néonazis" ou bien "Pilori 2.0", voilà comment la Tageszeitung  (TAZ) et le Tagesspiegel qualifient le site qu'Anonymous a créé pour révéler l'identité des sympathisants néonazis en Allemagne, en plus de celle des membres traditionnels du parti d'extrême droite NPD. Lancé en ce début d'année 2012, nazi-leaks.net fait partie d'une vaste opération, dénommée "Operation Blitzkrieg" (en référence à la guerre éclair menée par l'armée de Hitler), que mène le collectif de hackers depuis plusieurs mois pour lutter contre l'extrémisme de droite, en bloquant ou en piratant des sites néonazis. Anonymous déclare réagir notamment à la série de meurtres de personnes d'origine étrangère perpétrés par le groupuscule néonazi de Zwickau, dans l'ex-RDA, qui a suscité l'émoi en Allemagne à la fin de l'année 2011.
Et autres articles ou brèves au sujet du néonazisme en Allemagne, qui semble prendre une ampleur plus que inquiétante y compris dans les complicités de membres des institutions ou dans le laxisme de la police qui préfère se préoccuper des "terrorismes" musulmans ou d'extrême-gauche alors que des néo-nazis assassinent impunément.... d'autres liens encore sur le site qui permettent une approche de la question....
Est-Ouest

“On présente souvent l’extrême droite comme un phénomène typiquement est-allemand, relate Die Tageszeitung. Or c’est un phénomène qui concerne l’Allemagne tout entière.” Si le NPD enregistre de nombreux succès électoraux au niveau local et régional dans l’ex-RDA, détaille le quotidien de Berlin, les crimes et délits des néonazis – 15 905 recensés officiellement en 2010 – sont également répartis sur tout le territoire. Ils visent des individus (étrangers, SDF, militants de gauche, voire policiers) ou des lieux, tels les foyers de demandeurs d’asile.

"Terreur de droite", titre le quotidien au-dessus du portrait de trois activistes d'extrême droite suspectés d'être responsables d'une série de meurtres depuis l'an 2000. Après l'arrestation de Beate Z., chez qui la police a découvert une arme ayant servi dans neuf meurtres de personnes d'origine étrangère, un deuxième suspect a été interpellé le 13 novembre à Hanovre. L'existence d'un éventuel réseau néonazi ayant fomenté ces crimes effraie l'Allemagne. Selon le journal, l'affaire relance le débat sur l'interdiction du NPD, le parti d'extrême droite.
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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 18:08

 

 

Emmanuel Haddad

Chaque jour, en Espagne, 300 familles sont expulsées de leur maison ou de leur appartement. Dans la lignée du mouvement des Indignés, des collectifs pour le droit au logement se multiplient. À Barcelone, des occupations d’immeubles vides viennent d’être reconnues « légitimes » par la justice. Le début d’un mouvement social massif face à la spéculation immobilière ?






Dans l’Edificio 15-O, à Barcelone, neuf familles vivent sans craindre l’expulsion. À l’issue des grandes mobilisations de l’automne pour s’opposer aux coupes budgétaires dans la santé et l’éducation, ainsi qu’au manque de logements publics, les Indignés ont pris possession de cet immeuble vide de la rue Almagro. Grâce à un petit miracle juridique, les familles qui s’y sont installées ne craignent désormais plus les poursuites pénales. Le procès pour occupation illégale s’est achevé sur un non-lieu, le 7 novembre. La fête organisée en l’honneur de ce jugement a sonné comme un coup de départ pour d’autres occupations du même genre.

 

300 familles expulsées chaque jour

Inoccupé depuis cinq ans, cet immeuble de la rue Almagro appartient à la banque Cajamar. Il a été racheté par la banque à la suite de la faillite de la société immobilière en charge des travaux. L’ancien propriétaire a tout perdu dans l’affaire, et la banque attend patiemment que le cours du marché de l’immobilier espagnol reprenne pour revendre le bâtiment. L’Edificio 15-O n’est pas un cas isolé : en Espagne, 3 millions de logements vides, parfois inachevés, prennent la poussière dans l’attente d’une reprise de la spéculation. Pendant ce temps, 300 familles sont expulsées chaque jour de leur logement, incapables de rembourser l’emprunt contracté pour devenir propriétaire, à une époque où l’hypothèque coûtait souvent moins cher qu’une location (voirenotre reportage).

« En Hollande et dans d’autres pays, il y a des amendes, voire plus, au bout d’un an et demi d’inoccupation des logements. Mais l’Espagne est à la traîne. Si l’État est incapable d’octroyer un logement digne, l’occupation devient une alternative légitime », considère Jon Aguirre Such, membre de Democracia Real Ya et dePaisaje Transversal, une plateforme qui travaille sur de nouveaux modèles de gestion urbaine.« Tous les Espagnols ont le droit de jouir d’un logement digne et adéquat », énonce l’article 47 de la Constitution. Le 7 novembre, le juge d’instruction a pris acte de ce droit, en tenant compte des circonstances exceptionnelles de la crise : l’occupation est liée« au chômage des jeunes, au difficile accès au logement, à la spéculation urbanistique et aux alternatives autogérées ». Un jugement qui fera désormais jurisprudence.

 

Vers un mouvement d’occupation de masse ?

L’occupation comme arme politique ? L’idée n’est pas nouvelle. Mais, à Barcelone, elle est en train de subir un« saut qualitatif  », selon un voisin de l’Edificio 15-O venu apporter de la nourriture aux habitants.« Il est difficile de parler d’"okupa" – terme qualifiant la mouvance des squats de Barcelone – dans le cas de l’Edificio 15-O. Car ses nouveaux locataires ne sont pas des militants, des professionnels du squat, mais des victimes de la crise du logement », explique Manuel Delgado, anthropologue à l’université de Barcelone. Une partie du mouvement Okupa est en train de se convertir en mouvement de masse.« Un large pan de la gauche, des plus radicaux jusqu’à des membres du parti socialiste, soutiennent l’évolution du mouvement. En stoppant des centaines d’expulsions et en relogeant des familles, ils montrent qu’il est encore possible d’obtenir des victoires », s’enthousiasme Manuel Delgado, proche du mouvement Miles de Vivienda, le collectif de « réappropriation urbaine » filmé par le documentaireSquat, la ville est à nous.

Ce nouveau type de squat a surtout un objectif social [1]. Les familles qui vivent aujourd’hui dans l’immeuble de la rue Almagro ont déjà subi au moins une expulsion. Dans l’immeuble inachevé, où il a fallu attendre un mois avant d’installer l’eau courante, on trouve des appartements neufs et de qualité, mais sans meubles. Certains ont dégoté un four pour cuisiner. Pour les autres, les Indignés qui s’occupent de l’organisation de l’immeuble font tourner une cantine communautaire au rez-de-chaussée.

 

Quand les collectifs de squatteurs remplacent les services sociaux

Adrián passe la plupart de ses journées à chercher du travail et ne profite de la cantine que le soir. Ce jeune Roumain vit au premier étage avec sa femme. Ils sont un des seuls couples sans enfant de l’immeuble : leur fils de 11 mois a été pris en charge par les services sociaux à Cadix. Ils font tout pour le récupérer. Une séparation douloureuse pour tous ceux qui, parmi les 150 000 familles espagnoles menacées d’expulsion, ne sauront pas trouver un toit pour leurs enfants.

À l’instar des autres familles, ils n’ont ni le temps ni la tête aux tâches quotidiennes de l’immeuble.« Au début, il y avait beaucoup d’échanges, mais à présent seules quelques familles viennent manger et cuisiner de temps en temps avec nous », souligne Natacha. La jeune femme fait partie de ceux qui se sont portés volontaires pour organiser la vie quotidienne. Cette photographe dort depuis le 15 octobre dans l’immeuble, après avoir passé ses nuits avec les Indignés de la plaza Catalunya. Une suite logique, pour elle. Et un quotidien éreintant, entre nettoyage et assemblées à répétition, où se décident les questions internes à l’immeuble, les fêtes de quartier ou les relations avec la presse. Pour beaucoup de ces jeunes issus du mouvement Okupa, c’est une nouveauté de vivre avec des habitants qui ne suivent pas leur mode de vie communautaire.« On n’est pas une secte ! Nous sommes ici pour les soutenir et leur permettre de vivre le mieux possible », précise Natacha. Balai en main, elle nettoie une salle destinée à accueillir des jeux d’enfants.

 

Spéculation privée ou logements sociaux ?

Soutenir les familles expulsées : une mission des services sociaux de la ville. Mais leurs efforts ne suffisent plus face à la vague quotidienne de gens jetés à la rue.« Les services sociaux construisent un hôtel d’urgence pour accueillir les familles dans le besoin. Mais celles-ci doivent quitter les lieux au bout de trois jours... C’est la seule solution qu’ils ont trouvée », rélève Antonio, membre de « 500x20 ». 500 logements avec un loyer correspondant à moins de 20 % du revenu de leurs habitants : telle est la revendication de ce collectif de quartier né à Nou Barris en 2006, qui dénonce la pénurie de logements publics à Barcelone. Chaque semaine, ils reçoivent plusieurs cas de familles sur le point d’être expulsées :« On les dirige vers un avocat et, pour les cas sans solution légale, on se charge de les "reloger". »Avec une occupation de logements vides.« Nous devons agir de manière subtile pour ne pas être accusés d’incitation au délit », souligne-t-il.

Indignés, 500x20, Miles de Viviendas... Si ces collectifs en viennent à outrepasser la loi, c’est, soutiennent-ils, parce que la politique du logement à Barcelone privilégie la spéculation privée au détriment de l’offre publique. Récemment, 500x20 a envahi le siège de l’Agence du logement de Catalogne pour dénoncer la spéculation immobilière. En réponse, l’agence publique s’est engagée à consacrer 3 000 logements vides à la location publique, à des prix accessibles. Preuve pour Antonio que la municipalité préfère réserver ses immeubles vides au marché privé plutôt qu’aux familles désœuvrées.

 

Des centaines de maisons murées par la municipalité

Une critique dure à avaler pour Gerard Capó, directeur technique au Consortium du logement de Barcelone. Depuis 2009, le programme pour lequel il travaille a permis de reloger 337 familles modestes, avec un loyer s’élevant à 20 % de leurs revenus.« La situation actuelle à Barcelone nous dépasse tous, on ne peut financer des logements que selon nos capacités », reconnaît Gerard. Le programme se charge de trouver des logements, mais aussi de financer 80 % du loyer.

Beaucoup de militants du droit au logement négligent de souligner les efforts de l’administration publique, regrette Gerard. Des efforts réels, souligne-t-il, dans la même veine que le programme « location accessible » lancé le 10 novembre par la Fondation sociale de la Caixa. La fondation de cette banque va permettre l’accès à 3 000 logements pour des familles précaires, à des loyers accessibles.« Ils nettoient leur image. C’est un bon début, mais il faudrait qu’il n’y ait plus aucun logement vide à Barcelone », considère Antonio, de 500x20.« Dans le quartier de Bon Pastor, il y a des centaines de maisons murées, aux toits détruits par la municipalité même de Barcelone !, témoigne Manuel Delgado.Pourquoi ne les utilise-t-on pas ? »En attendant, les Indignés continuent de « libérer » des logements vides. Suivant l’exemple de l’Edificio 15-O, cinq nouveaux bâtiments ont été occupés en novembre.

Emmanuel Haddad

____
Notes

[1] DansDésobéissance civile et démocratie, l’historien états-unien Howard Zinn définit la désobéissance civile comme une« violation délibérée de la loi dans un objectif social ». L’auteur américain évoque des actions, comme celle de« voisins qui empêcheraient l’expulsion d’une famille incapable de payer son loyer » :

« Même s’ils ne concernent qu’un individu ou une famille, [ces actes] adressent un message plus général sur les défaillances de la société. »

source bastamag

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 23:52

 

 



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Mitakuye Oyasin

Lakota

 



Une salutation des sioux Lakota est "Mitakuye Oyasin" c'est à dire au nom de toute ma parenté, ce qui sous entend que tout est relié et que tout ce qui est dans la nature et nous même sommes interdépendants...

”Depuis des centaines d’années, la terre souffre d’une destruction rapide de son équilibre et de sa beauté. Sa souffrance provient des civilisations dominées par les hommes qui ont complètement perdu leur équilibre spirituel. L’homme continue de regarder du côté de la politique, de l’économie et de la guerre pour résoudre les problèmes causés par la politique, l’économie et la guerre. Notre Mère, la Terre continuera de souffrir de notre façon de vivre déséquilibrée seulement jusqu’au moment où elle devra frapper, éliminer la vie humaine si nécessaire, se guérir, revenir à un état d’équilibre et recommencer. Certaines personnes croient que nous détruisons la planète. Cette croyance est un symptôme de l’orgueil démesuré de l’homme, de son “complexe de Dieu”. Nous avons abusé de notre pouvoir en nous détruisant nous même. Même si nous choisissons d’abuser de notre pouvoir en nous détruisant nous même, ma Mère la Terre survivra. Elle se guérira même si cela lui prend plusieurs milliers d’années pour se débarrasser de la saleté et des ravages de l’histoire humaine, ce n’est finalement qu’un temps très court à l’échelle de la vie de la planète Terre.Depuis les temps anciens, les Lakotas se sont toujours vus comme les gardiens de la Terre. Nous ne croyons pas que la Terre nous appartient, nous savons que nous appartenons à la Terre. Nous savons, et cela a toujours été une part de nos enseignements, que toute chose et que tout être dans leur nature sont duels, positif et négatif, masculin et féminin. Cette dualité est présente dans chaque forme d’existence, du plus simple atome à la plus grosse masse de matière de l’univers. Cette dualité existe aussi dans le Créateur. Nous connaissons le Créateur comme masculin et féminin mais nous avons pris l’habitude d’oublier la partie féminine du “Grand-Mystère”. Nous avons été si profondément influencés par la société en place que nous avons permis à nos tendances négatives d’aller de plus en plus loin dans le déséquilibre. Dans toutes les histoires des civilisations qui se sont engagées dans ces tendances et croyances de la société dominante, il y a des mythes, légendes et écritures religieuses qui décrivent Dieu comme purement masculin. Ils disent que Dieu a fait l’homme à son image et qu’ensuite il a fait la femme pour la donner à l’homme. Beaucoup de gens croient que se sont les femmes qui ont apporté le mal, la douleur et la souffrance de ce monde. Ils utilisent ceci comme une excuse non seulement pour dominer et contrôler la femme, mais aussi pour rabaisser tout ce qui est féminin en incluant bien sûr ma mère la Terre. Ceci a conduit la vie à un monde dirigé par le cerveau gauche. La société vénère les fonctions les plus masculines : mathématique, science, stratégie militaire. Elle accorde beaucoup moins d’importance aux aspects féminins tels que l’intuition, une éducation plaçant les enfants au dessus de toutes les autres priorités ainsi qu’un comportement harmonieux.

Il y a quelque vérités spirituelles de base que tous les peuples doivent suivre pour pouvoir diriger leur vie dans leur propre religion, leur propre chemin spirituel.

Ce qui est créé par Dieu est sacré. Tout ce qui est créé par l’homme ne l’est pas. La Terre a été créée par Dieu aussi elle est sacrée. Les frontières et les gouvernements ont été créés pour servir les intérêts des hommes, aussi ne sont-ils pas sacrés. Le plus haut et le plus noble peut être corrompu.

Le plus puissant et le plus fort peut devenir faible et tomber. L’homme peut les changer, les corrompre, les détruire et les reconstruire. La Terre de Dieu continue avec ou sans eux.

Les ressources et les richesses de cette Terre ont été créées par Dieu, elles sont sacrées. Les animaux, les plantes, les arbres, l’air, l’eau, sont tous créés par Dieu, ils sont sacrés. Les grands groupes, les systèmes économiques, la bourse, la complexité moderne et les structures politiques ont été faites par l’homme pour servir ses intérêts, ils ne sont pas sacrés. Une poignée de gens peut ainsi amasser des biens matériels pendant que beaucoup de gens souffrent. De grandes quantités de formes de vie disparaissent aussi à cause de ces mêmes personnes. Ils peuvent continuer sur les chemins de la destruction pour le pouvoir et le profit jusqu’à ce qu’eux-mêmes ne puissent plus survivre sur leur propre tas d’ordures laissant par la même occasion derrière eux une planète inhabitable pour les générations futures. La Terre de Dieu se purifiera et se guérira d’elle-même.

Ce n’est pas à nous de décider qu’une forme de vie est plus sacrée qu’une autre. Nous devons apprendre à vivre sans dépenser plus que ce dont nous avons besoin. Prendre la vie d’un animal n’est pas pire ou meilleur que de prendre la vie d’un arbre ou de n’importe qu’elle autre plante.

Chaque jour et chaque nuit, les gardiens de la tradition Lakota prient pour l’humanité, les animaux, les plantes, ceux qui sont dans le monde des esprits, la Terre, l’Eau, le Feu et l’Air. Nous prions pour les animaux quand nous les tuons pour la nourriture et pour manger leur viande. Nous prions pour les plantes quand nous les cueillons pour les cérémonies et les guérisons.

Nous, Lakotas, croyons que toute chose crée par Dieu est sacrée et en tant que partie de la Création nous sommes aussi “connectés". A chaque fois que nous prions, nous finissons nos prières par les mots “MITAKUYE OYASIN” (Nous sommes tous reliés). Avec cette petite phrase, nous prions pour toutes les choses.“

Chief Archie Fire Lame Deer

 


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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 15:35

 

 

J’habite en ville et je veux agir

Avec Colibris, Mouvement pour la Terre et l’Humanisme


« Ceux qui sont en ville peuvent parfaitement se solidariser avec ceux qui sont à la campagne, et ainsi faire un pont par dessus la sphère affairiste. »
Pierre Rabhi


Difficile a priori d’agir lorsque l’on est en ville… Pourtant, la population urbaine a bien plus de ressources pour se mobiliser qu’il n’y paraît. Ses choix de consommation, sa façon d’envisager l’espace… sont autant d’outils pour agir.

Vous trouverez dans cette fiche quelques idées pour vous reconnecter depuis votre appartement à la terre, au vivant et à la nature !

CONSOMMER BIO, LOCAL ET DE SAISON

Consommer local, de saison et bio permet de réduire l’impact environnemental de notre alimentation en évitant les transports, les stockages, les engrais et pesticides de synthèse. On contribue ainsi à restaurer la qualité des sols, à maintenir des paysages entretenus, à préserver la qualité de l’eau, à maintenir l’emploi... Les produits que l'on achète sont adaptés aux spécificités régionales, et consommés à maturité, ils sont encore meilleurs !
> Rendez-vous sur la fiche : Consommer bio, local et de saison

ADHÉRER OU CRÉER UNE AMAP

L'AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne (marque déposée), dont l'objet principal est de « mettre en lien paysans et consommateurs, afin de créer un partenariat pour permettre aux premiers de bien vivre de leur production et de pérenniser leur métier et aux seconds de s'alimenter bien et local ». L’AMAP permet non seulement de manger local, de saison et souvent bio, mais aussi de redonner une vraie valeur de ce que nous mangeons !
> Rendez-vous sur la fiche : Créer une AMAP

CRÉER UN COMPOST URBAIN

Réduire sa production de déchets, alléger le traitement des ordures ménagères de la collectivité tout en fabriquant un compost “maison” pour fertiliser jardin et jardinières : c’est possible grâce au compostage, même en ville si on a un balcon ou un petit jardin. Issu de la fermentation des déchets organiques, riche en minéraux, le compost apporte au sol les éléments qui se sont épuisés au cours des cultures : une façon de rendre à la nature ce qu’elle nous a donné.  
> Téléchargez le « Guide du compostage domestique » de l’ADEME :
http://www.mescoursespourlaplanete.com/Ressources/
> Téléchargez les conseils de la Fondation Nicolas Hulot :
http://www.defipourlaterre.org/outils/outils_2.php

PARTCIPER OU CRÉER UN JARDIN PARTAGÉ

Un jardin partagé est un jardin de proximité, animé par des habitants groupés en association. C'est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures. Il facilite les relations entre les différents lieux de vie du quartier : écoles, maisons de retraite, hôpitaux…  Mais où trouver un jardin partagé près de chez soi ? Le jardin partagé trouve sa place sur un terrain de la ville mais peut aussi être constitué sur un autre terrain (bailleurs sociaux, etc.).
> Découvrez le site francophone du jardin partagé animé par le « Réseau du Jardin
dans Tous Ses Etats » (JTSE) : http://jardinons.com/
> Le portail des jardins partagés et d’insertion en Ile-de-France : http://www.jardinons-ensemble.org/

REVEGETALISER L’URBAIN

Oui, mais je plante où ? Dans mon jardin ou ma cour, sur les toits, dans les terrains vagues, dans un coin de parc, sur les balcons, terrasses et appuis de fenêtre, les accotements, et même en appartements… Ouvrez grands les yeux et vous découvrirez toutes sortes d’espaces disponibles autour de chez vous. Pourquoi pas les occuper pacifiquement avec de petites plantations ?

Dans les écoles, les entreprises… remplacer les pelouses par une jachère fleurie, un verger ou un potager. Ils favoriseront la présence des oiseaux et des insectes essentiels à la biodiversité.
> Découvrez les idées et conseils des Végétaliseurs : http://www.les-vegetaliseurs.com/

Pratiquer la « Green Guerilla ». Ce mouvement né dans les années 70 à New York vise à récupérer des friches urbaines et les transformer en jardins. Mais vous pouvez aussi vous munir de graines et les semer dans des endroits improbables : les bacs  à fleur vides, les terrains vagues… A Rennes, à Troyes, on végétalise les murs, à Paris, on plante aux pieds des arbres, à Brest, on jardine dans des bidons…
> Découvrez le dossier consacré à la « Green Guerilla » de Neomansland :
http://www.neomansland.info/2010/03/green-guerrilla-1-lhistoire-new-york...

Créer un mur ou un toit végétal. Depuis que Patrick Blanc a revêtu de vert les plus grands musées, hôtels et centres commerciaux du monde, le mur végétal est devenu un must en matière de décoration. D'autant que ses vertus ne se limitent pas au seul critère esthétique : entre autres bienfaits, le mur végétal purifie l'air et isole !
> Quelques conseils avec :
http://www.mon-budget-ma-planete.com/habitats.htm/murs-toits-vegetal-rev...

ET ENCORE PLEIN D’AUTRES IDEES AVEC :

Source : Des idées pour agir ! | Solutions Locales

 


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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 14:29

 

 

Bruxelles - Visite au service de métrologie nucléaire

vendredi 23 décembre 2011

 

Mardi dernier, les portes du service de métrologie nucléaire de l’Université Libre de Bruxelles ont été vissées, ses murs tagués... Mardi dernier, j’arrive sur le campus de l’Université Libre de Bruxelles et je suis accueillie par une banderole sur laquelle on peut lire quelque chose du genre "le nucléaire nous pompe l’air. Arrêtons la recherche !" Puis en me rendant dans le bâtiment D je découvre que les portes principales du service de métrologie nucléaire ont été vissées. Sur les murs du couloirs il y a des tags du genre "nucléocrate bouffe ta cravate ! Arrêtons la recherche (nucléaire). Mort au nucléaire et à son monde..." Et un peu partout il y a cette affiche collée dont je vous retranscris le texte :


Au Service de Métrologie nucléaire

Salutation,

Nous vous offrons un peu de perturbation dans votre routine quotidienne. Vous en profiterez pour étudier et prendre position sur quelques problématiques qui tendent à être occultées consciencieusement tant dans les milieux scientifiques qu’ à chaque fois qu’un individu, une institution ou un groupe d’intérêt s’exprime au nom de la science.

Tout est fait pour qu’aux yeux du " public ", science rime avec neutralité et objectivité. Pourtant la science n’est rien moins qu’intéressée et traversée, comme n’importe quel autre corps social, par la recherche de puissance et de prestige.

La science est intéressée : quiconque a quelque peu fréquenté les milieux scientifiques sait qu’un scientifique, qu’il soit dans son labo ou lorsqu’il conseille le prince, n’est jamais seul. Il porte avec lui les intérêts de ceux pour qui il travaille et de ceux qu’il doit convaincre de l’intérêt de ses recherches, que ce soit un organisme public ou des entreprises privées en recherche de gains en terme de puissance, de prestige ou économique.

En l’occurrence, le service de métrologie travaille, entre autres, main dans la main avec le lobby nucléaire français en collaborant avec tractebel suez ; avec le lobby américain westinghouse ; et aussi avec des agences promotrices à tout va et à tous risques du nucléaire tel le centre d’étude nucléaire ou l’IRSN français. Pour ne citer qu’eux.

La science n’est ni objective ni neutre : elle doit être opérante, elle produit des techniques comme on produit du boudin. Il n’existe pas de cadre théorique objectif qui transcenderait toutes connaissances. La science, pour être reconnue objective, doit être avalisée par des communautés scientifiques, économiques et des Etats.

Et en se constituant en tant que vérité, en tant que pratique indépendante et neutre, la science avalise à son tour les actions de ces mêmes communautés scientifiques, de ces mêmes puissances économiques, de ces mêmes Etats. C’est donc par le double mouvement entre acteurs de la technoscience et le statut de la technoscience dans nos sociétés que se renforce chacune des parties dans une étroite interdépendance.

Ce double mouvement permet de dépolitiser les choix de sociétés qui nous sont imposés. Dans le domaine spécifique du nucléaire, cette collusion entre promoteur de l’atome à gogo, industrie et Etat tente d’occulter que le développement du programme nucléaire belge, (électronucléaire, militaire, mais aussi tout ce qui concerne le médical, la stérilisation par irradiation,..) A été et reste une décision politique et économique.

Par exemple, la création d’une agence fédérale de contrôle du nucléaire - avec laquelle collabore le service de métrologie nucléaire - qui prétend exercer un contrôle indépendant et fournir une information transparente, objective et fiable permet, sous couvert d’expertise scientifique, d’occulter le fait que le choix des normes de radioactivité acceptables pour les population est une décision économique et politique et non pas scientifique. En cas d’accident, les experts et les décideurs politiques se mettent rapidement d’accord pour augmenter le seuil qu’ils jugent acceptable. Ainsi le 25 mars 2011, alors qu’avait débuté la catastrophe à fukushima, l’union européenne décide d’augmenter les normes de radioactivité des aliments importés pour des raisons économiques. La logique sous-jacente sous ce genre de décision est qu’il vaut mieux sacrifier des individus que d’affronter une remise en question, de quelque ordre qu’elle soit, des structures qui ont amené une telle situation.

Si nous nous invitons aujourd’hui ; ce n’est pas au nom d’une contre expertise rationnelle mais parce que nous voulons la vie et non pas la survie que nous organise les Etats, les industriels et les scientifiques. Nous voulons l’espace pour choisir nos vies et ne plus subir les décisions de quelques uns, aussi éclairés qu’ils se croient.

Sur le chemin de l’émancipation, le nucléaire est un obstacle de taille. Il est à la croisée des logiques autoritaires qui dominent nos sociétés. Cheval de troie, une fois introduit par quelques décideurs, le nucléaire à des conséquences écologiques et sociales inimaginables. Ecologiquement inimaginables parce que la durée de nuisance de ses déchets dépasse les capacités humaines d’appréhension ; parce que nous ne connaissons pas encore l’étendue du désastre qu’il crée au quotidien. Socialement il révèle le rôle de pompier pyromane que jouent l’Etat et les scientifiques : après nous avoir mis bien dedans, ils se prétendent les seuls à pouvoir gérer le désastre.

 ?­

Oui, mais, pourquoi cibler ce service ?

N’aurait-il pas fallu clouer les portes de Tihange, Doel ou Kleine Broegel ?

Non, il n’y a pas d’erreur, c’est bien ici, dans ce lieu à l’abri des contestations du nucléaire et du rôle des scientifiques dans notre soumission quotidienne que nous voulons chercher la petite bête.

Elle n’est pas longue à trouver, une fois passé les écrans de fumée agités par les experts. Rien ne fonctionne jamais comme sur le papier et c’est d’ailleurs pour ça que les promoteurs du nucléaire s’amusent à faire des expériences grandeur nature. Derrière leurs prévisions probabilistes qui minimisent toujours les risques, il y a un tas de petites bêtes qui n’ont cesse d’infirmer telle ou telle partie de la théorie. Elles prennent la forme là d’une fuite radioactive ou d’une enceinte qui se désagrège ; là d’une faute de frappe,là encore d’accident ou un d’emballement imprévu qui fait tout sauter…

En travaillant sur les risques industriels et nucléaires, le service de métrologie nucléaire ne fait pas que produire un outil de gestion concrète de ces risques, mais s’intègre dans une stratégie plus générale. Depuis Tchernobyl, les scientifiques et l’Etat ne prétendent plus ni l’accident majeur impossible, ni contrôler tous le processus nucléaire (même s’ils continuent à minimiser les risques à grand renfort de mensonges). Désormais leur stratégie consiste à faire accepter autant la possibilité, et la réalité comme à Tchernobyl et Fukushima, de l’accident majeur que les contaminations quotidiennes.

Les accidents majeurs leurs servent d’opportunité pour empêcher toute remise en question de la société nucléaire et de leur propre pouvoir au sein de cette société en y expérimentant des techniques de communication, d’acceptation et de gestion du risque au quotidien.

Le quotidien créé par le nucléaire ; c’est l’exploitation, c’est la contamination à toutes les étapes du processus. Ce service n’est pas isolé des autres installations nucléaires. La spécialisation poussée en science empêche chacun de voir l’ensemble, de voir dans quoi s’insère son propre labo, son propre objet de recherche, son expérience.

Matériellement, le service de métrologie nucléaire n’existe pas sans les mines d’uranium au Niger ou au Congo où s’expérimentent l’esclavage moderne et la liquidation par contamination des populations locales. Il n’existe pas non plus sans le transport des matériaux radioactifs avec tout ce que ça comporte comme diffusion de la contamination. Il n’existe pas sans les réacteurs expérimentaux comme ceux au nombre de quatre du Centre d’Etude nucléaire avec lequel il collabore. Enfin, parce qu’il existe, il crée des déchets radioactifs pour lesquels il n’existe aucune solution acceptable pour nos vies et celles à venir.

Enfin, nous voulons soulever le problème du nucléaire médical auquel participe ce service en donnant des formations en radioprotection et à travers sa filière biomédicale nucléaire. La partie médicale que ce soit pour le nucléaire comme pour les OGM, sert toujours d’argument pour museler la contestation. La déclaration de l’ex-directeur de la Fondation Curie en France, le professeur Latarjet selon qui la probabilité de guérison de cancers par rayonnements est beaucoup plus élevée que celle de la production d’un nouveau cancer et que donc les avantages l’emporte sur les inconvénients, révèle le cynisme qui règne dans le milieux du médical nucléaire. Il y a en quelque sorte un calcul coûts/bénéfices, dans laquelle la santé et la vie d’une personne se résume à un chiffre dans des probabilités. A ne pas douter que les bénéfices se palpent aussi en billets.

Quand en 2008, à Fleurus, la fuite radioactive de l’IRE, l’un des six laboratoires au monde producteur de radio-isotope pour le secteur médical, provoque la colère des habitants, le sujet de préoccupation médiatique devient vite la pénurie de radio-isotopes pour les hôpitaux. Il n’est jamais question de remettre en question l’existence de l’IRE. Pourtant, n’y avait-il pas quelque chose de légitime dans la colère des habitants qui souffrent et meurent de maladies radio induites, dont des cancers, pour qu’on puisse diagnostiquer ces cancers ?

Tout cela n’a rien de nouveau pourtant l ’espace pour contester la propagation d’un incendie allumé par les expériences grandeur nature de quelques scientifiques financés par des Etats et des intérêts industriels diminue de jour en jour et particulièrement au sein des milieux scientifiques. Mais nous avons la prétention qu’il soit encore possible de tout arrêter ; que les bifurcations sont toujours possibles. Il n’y a pas d’inéluctabilité, ce monde peut être radicalement transformé dans une optique émancipatrice. Mais tout cela ne sera possible qu’en balayant ce qui permet à certains de prendre des décisions pour tous. Et cela à tous les niveaux. A commencer par ce service ici.

Aux chercheurs qui y travaillent, aux profs qui y enseignent, aux étudiants qui s’y forment : il est temps de se sortir le cerveau du bocal de chloroforme et de réaliser quelle part vous prenez dans la propagation de l’incendie. Vous avez toujours le choix d’accepter ou non d’ajouter du combustible. Vous avez toujours le choix de choisir la soumission ou l’émancipation pour vous comme pour tous. Nous avons tous ces choix.

Pour cela, la première étape serait d’arrêter d’alimenter le feu, alors pourquoi ne pas commencer la remise en question avec cet appel :

Arrêtons la recherche !

Repris de indybxl.

 

Source : Bruxelles - Visite au service de métrologie nucléaire - Base de données anarchistes

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 13:17

 

 

 

photo : yurtao
Eh oui! Alors que de plus en plus de gens se retrouvent dans la rue, les modes d'habitats "alternatifs" qui procurent non seulement la dignité mais aussi la convivialité, le bien-être et la joie sont de plus en plus menacés. Harcèlements et expulsions se multiplient.
Etrange, à Bruxelles des squats qui pratiquent la convivialité joyeuse se font expulser, par contre pour ce qui est des lieux sordides -bien connus de la police- où quelques échoués du système vont se shooter, ce n'est plus la tolérance zéro mais le laisser-faire.
Vous ne trouvez pas cela étrange: quand il s'agit de créer une zone d'exclusion repoussoir pour rendre docile le "citoyen lambda" en l'agitant comme une menace, c'est le laisser-faire. Mais quand s'établissent des modes de vies exemplaires qui démontrent que l'on peut vivre heureux hors des impératifs du consummérisme, c'est la tolérance zéro qui est appliquée.
Les revendications du "citoyen lambda" (quelle horrible expression, personnellement elle me fait froid dans le dos) sont téléguidées par les impératifs du système : sécurité, emploi, pouvoir d'achat.  Elles font le jeu des Profiteurs et sont abondamment relayées par les médias officiels.

photo : yurtao
Seul un monde de bien-être procure un maximum de sécurité.  La sécurité dans le monde du manque et de la frustration, de la misère croissante ne peut prendre que la forme d'une dérive sécuritaire qui se traduit par une augmentation des forces "de l'ordre" et de la répression pour réprimer les légitimes rebellions des peuples qui aspirent à un monde plus doux.  Le seul chemin de sécurité est celui qui conduit au bien-être généralisé par la création de richesses de qualité et leur partage équitable. Quand on est bien dans sa vie, dans son histoire, dans sa peau, on a pas envie d'aller agresser son voisin.
Restructurations, délocalisations : c'est pourtant clair, il n'y aura pas de création d'emplois. Au contraire, Il suffit de regarder l'augmentation fulgurante du nombre de chômeurs ces derniers mois dans toute l'Union Européenne et aux Etats-Unis pour comprendre que toute revendication d'emplois relève d'une mystification. Seule la création d'une économie différente encourageant la création de petites entreprises, permettant à ceux qui le désirent de créer leurs activités  productives et d'autres circuits d'échanges peut permettre d'échapper à la misérabilisation généralisée. Il est urgent d'inventer une autre économie fondée non sur la quantité mais sur la qualité, non sur l'esprit de lucre mais sur les moyens d'une bonne vie.

photo ; yurtao
Pouvoir d'achat? Pour acheter quoi? De la malbouffe? Des produits qui sont conçus pour se détruire rapidement, nous obligeant à les remplacer pour la bonne santé de l'économisme. Consumérisme forcené comme ersatz du bonheur? Une fuite en avant, compulsion, se procurer toujours plus d'artéfacts comme une drogue pour oublier tous nos manques à vivre? Une croissance qualitative implique la production d'une nourriture de qualité et d'objets durables et beaux conçus pour se transmettre de générations à générations.
Tout le monde ne veut pas adopter les modes de vie de la simplicité volontaire, mais il faut casser le mythe du système qui prétend que "Plus personne ne veut vivre comme ça" et que tous les habitants des pays "non développés" aspirent à vivre selon le modèle occidental, ce n'est pas vrai, c'est un gros mensonge et une grosse intox que de vouloir nous faire croire cela. Nous sommes des centaines de millions à vouloir vivre simplement et en bonne harmonie avec nos voisins, habitants de la planète. Qu'on se le dise!



Anne 2009

Pour une "Charte Internationale du Droit à la Simplicité Volontaire" déclarée d'utilité publique!

ce qu'on veut voir exister

(publié par yurtao en mars 2007 YURTAO, la voie de la yourte. )

Auteur : Grite Lammane.

"Les réfractaires ont toujours su s’approprier

les espaces périphériques délaissés par la culture dominante

pour nourrir leur insoumission et fabriquer leurs vies.

printemps_sur_la_cabane

Aujourd’hui, en réaction à l’instabilité des revenus,

à l’augmentation du prix des logements, à la surconsommation,

à la pollution… nous sommes de plus en plus nombreux

à prendre le maquis.

indiens_de_nos_jours

Les cabanes, les squats, les yourtes, les tipis, les zomes,

poussent comme des champignons ces derniers temps.

comme_des_champignons

Comme s’il était impossible à certains de lutter indéfiniment

contre le standard de vie occidental,

et qu’ils n’avaient plus d’autre choix,

s_isoler

pour redevenir acteurs de leurs existences que de se retirer.

À ceux qui lui demandaient pourquoi il avait décidé

de construire une cabane dans la forêt et d’y vivre,

chambre

Henri David Thoreau (1817-1862) répondait :

« Ce qu’il me fallait, c’était vivre abondamment,

sucer toute la moelle de la vie (…).

Car, pour la plupart, il me semble que

les hommes se tiennent dans une étrange incertitude à son sujet. »

Pour beaucoup d’entre nous, le confort comme fin en soi

et les désirs artificiels gonflés par la pub ont transformé

cette « étrange incertitude » en certitude du non-sens.

cabanette

Et nous avons un besoin urgent de nous soustraire

au poids d’un corps social agonisant

pour renouer avec ce qui fait l’humain.

deux_tipis

Un humain capable d’agir,

qui ne s’en laisse pas conter par les propagandistes néo-libéraux

qui cherchent à l’acculer dans l’impasse de « la fin de l’histoire ».

Ce que nous fabriquons là, avec nos cabanes,

cabane_verte

c’est notre autonomie.

Parce que bâtir soi-même une maison adaptée à ses besoins

et apprendre à faire sortir de terre sa nourriture,

jardi_co

c’est découvrir qu’on pourrait mordre la main qui nous nourrit,

si d’aventure la laisse se serrait trop autour de notre cou.

petit_oiseau_enferm_

Le pouvoir ce ne sont pas les ministres qui le possèdent,

mais nos rêves qui le mettent en œuvre,

rouge_mandala

puisqu’on peut construire de ses mains ce qu’on veut voir exister.

tipi___drapo

ARTICLE PUBLIÉ DANS LE N°21 DE CQFD, MARS 2005.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 21:12

 

yurtao: fabuleux monde des yourtes et de la simplicité

Nous sommes très heureux de vous faire part d'une initiative d'habitants des camps de yourtes Cévenols qui vient de voir le jour.

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Depuis longtemps, nous avons constaté un besoin récurrent d'accueil pour l'hygiène de base dans notre canton.

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Celui-ci comprend cinq communes : Bessèges, Peyremale, Robiac-Rochessadoule, Bordezac et Gagnières, pour un total de 5 600 habitants.

Sur ce canton existent quatre camps de yourtes permanents.

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Non pas des camps touristiques,

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mais des camps habités à l'année par des résidents.

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Un à Bessèges,

P1100363

un à Peyremale

P1070389

et un à Gagnières,

P1100628

le dernier de Rochessadoule, voisin d'une yourte de chantier,

P1070250

étant en cours de défrichement.

Il y a aussi des installations légères et des cabanes à la vielle Valette,

HPIM7785

village libertaire auto-géré situé dans une vallée fermée de Rochessadoule, et bien que les permanents soient autonomes,

HPIM7762

des travellers, nombreux à la pause toute l'année sur le terril, peuvent profiter ponctuellement du lave-linge.

Ces camps de yourtes d'écologistes convaincus ne sont pas reliés au réseaux d'eau et d'électricité et ne disposent pas de sanitaires traditionnels.

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Ils sont équipés de toilettes sèches,

P1070383

de douches solaires et de cuisines extérieures avec phyto-épuration.

En discutant avec d'autres habitants des communes du canton, nous avons pris conscience qu'une douche publique et une laverie locale répondraient aux besoins de ceux qui vivent en tente à l'année, mais aussi à de nombreuses personnes isolées vivant en appartement et ne disposant pas de machine à laver particulière, ainsi que des personnes victimes de coupures d'eau et des personnes sans domicile.

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Ni laverie, ni pressing dans le canton, il faut parcourir trente kilomètres pour aller en ville laver son linge. Or ces personnes, la plupart du temps, ne sont pas motorisées.

 

 

Lire la suite, chaleureusement recommandée, moment de beauté, d'espoir, de confiance, les mots me manquent, le texte de Barbesse et les photos en disent bien plus,, et moi, cela me va droit au coeur !   Buanderie Solidaire à Bessèges - YURTAO, la voie de la yourte.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 22:16
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 21:17

 

Je vous livre quelques aperçus, vous en voulez d'autres  ; Nature et art

 

  http://storage.canalblog.com/28/28/855808/65629186.jpg

Les peintures

Pour moi peindre c'est méditer, c'est mettre de côté les soucis, émotions pour être totalement disponible à l'instant présent. Etre ouvert à quelque chose de plus grand que moi.

Je prépare moi-même mes peintures et cette étape fait partie intégrante de l'oeuvre. Je choisis terres, ocres et pigments que je broye avec de l'eau. Cette eau provient de différentes sources sacrées (pour moi). Ensuite je mélange ces couleurs avec un liant, naturel lui aussi, le jaune d'oeuf. C'est alors que je me mets en quête d'un support. Je me promène dans la nature et récolte des écorces et bouts de bois qui m'interpellent. Je les nettoie et les prépare à recevoir les couleurs.

Les dessins sont réalisés à la cire d'abeille, pigments, aquarelle.


LI 070

 

 

Par une communication profonde et subtile avec la nature et à travers la méditation (l'acte de peindre), retrouver et vivre le lien avec l'Esprit.

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http://storage.canalblog.com/39/89/855808/65432570.jpg

 

 

 

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  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
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"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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