1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 22:54

 

En bonus un lien vers un article très édifiant sur ce thème et ceux qui poursuivent des recherches qui nous concernent tous sans que nous soyons suffisement informés

Transhumanisme : des cyborgs pour succéder à notre espèce ? - Technologie du net

Clinatec inauguré par les opposants

mercredi 1er février 2012 par Les Humains associés

Mardi 31 janvier le technogratin CEA-PS avait prévu l’inauguration de Clinatec, la clinique expérimentale du cerveau de Minatec.

 

Le professeur Benabid, initiateur du projet, avait annoncé presque incidemment la date de l’inauguration - jusqu’alors tenue secrète - lors d’une conférence à St Ismier, [1] alors qu’il se croyait en terrain ami. Ce sont les opposants qui dès le lendemain annonçaient publiquement l’inauguration. Depuis, silence absolu de la part des décideurs locaux. Pas une ligne dans la presse. Contacté par des journalistes depuis plusieurs jours, le CEA se refusait à tout commentaire. Au point que ce matin 1er février, l’édition grenobloise de 20 minutes titrait : « Un centre de recherche biomédicale appliquée : Clinatec expert en culture du secret ». C’est dire !

 

Les décideurs locaux voulaient absolument éviter la présence des opposants à l’inauguration... ce sont les opposants qui ont inauguré Clinatec ! Plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées sur le parvis de Minatec pour rendre public les agissements des professeurs Berger et Benabid, et demander la fermeture de Clinatec. Nulle trace ce soir là des officiels. Pris de panique, ils auront sans doute annulé l’inauguration à la dernière minute, faisant une fois de plus montre de leur courage politique.

 

Plusieurs banderoles étaient visibles depuis la route :

 

- "Fermez Clinatec"

 

- "Destot, Benabid, Berger, Fioraso, hors de nos villes"

 

- "Non à l’homme machine !"

 

- "Ni neuropolice, ni neuromarketing !"

 

Vers 18 heures, le rassemblement se forme en cortège et prend la chaussée, bloquant la circulation. Les banderoles sont emportées. Plusieurs camions de police se positionnent à l’arrière. Le cortège prend la direction de Clinatec. Arrivés devant l’entrée, où nous attendent vigiles et chiens, des fumigènes sont allumés. Les banderoles sont accrochées sur les grilles. Slogans : "Non à l’homme machine, fermez Clinatec !", "Clinatictactictac boum boum !". Interventions au mégaphones. Après une petite demi-heure, la circulation étant toujours bloquée, le cortège se disperse.

 

Pour notre part, nous considérons que Clinatec a été inauguré. Que le laboratoire de la contrainte, dont les expériences se poursuivent dans une quasi clandestinité depuis plusieurs années, est désormais en fonctionnement. Que dans ces conditions, toute tentative future d’inauguration par les technocrates ne fera que les couvrir encore de ridicule.

 

Fermez Clinatec !

 

Les Humains associés, opposants grenoblois aux nécrotechnologies

 

Source : Clinatec inauguré par les opposants :: Pièces et Main d'Oeuvre

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 21:01

 

Des chiffres qui fachent..

 

Je n'aime pas la démagogie facile et le discours consistant à pointer du doigt le salaire de nos élus me dérange dans la mesure où il tendrait à accréditer la thèse du "tous pourris" qui est complètement fausse.

 

Pourtant, ce soir, à l'heure où on nous annonce une vague de froid qui constraste avec l'anormale douceur de ces dernières semaines, il y a des chiffres qui fachent, des chiffres dont le rapprochement dérange :

 

8 millions de mal logés en France

et le coût annuel d'un ministre évalué à 16 millions d'euros par an.

 

4 millions de foyers en situation financière préoccupante

et 26 millions de budget communication pour le gouvernement ( + 400% en 5 ans )

 

685 000 personnes sans domicile personnel

et 300 mètres carrés pour une seule famille, celle de François Fillon, logé par l'Etat

 

3,8 millions de français en situation de précarité énergétique

et 700 heures d'avions pour un montant de 4 millions d'euros pour François Fillon en 2010

 

 

UMP : Unions des Minables au Pouvoir ?  Au vu de ces chiffres, certainement.

 

 

Source : Ca coule de source...

Ajoutons : frais de bouche de l'Elysée 12000 EUROS par jour

Un déplacement de N. Sarkozy qui passe 24 heures semaine en avion : 400 000 à

600 000 euros. Rappelons une nuit d'hôtel au G20 pour 37 000 euros.

Questions posées dans quelle mesure lé République doit-elle couvrir les dépenses de la femme du président...

il y aurait certainement d'autres chiffres à rajouter car l'auteur du rapport se plaint du manque de transparence et qu'en plus tous les chiffres ne font pas partie des bilans officiels....

N'oublions pas non plus les pensions à vie pour les ex-députés ministres et autres. Ajoutons ce que touchent les représentants et fonctionnaires européens... plus besoin d'annuler la dette... on les vire et tout s'arrange. Je plaisante ???


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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 01:18

 



La vaccination sous la contrainte des armes


DePassage
18.07.2011 -

Cela rappelle l'épisode de la grippe, pour laquelle certains politiques
émettaient l'idée de supprimer les droits à diverses prestations et
remboursements si les gens ne se faisaient pas vacciner en cas de
déclenchement du plan 6 de l'OMS

___________________________________
Malawi et bientôt nous : 131 enfants vaccinés à la pointe du fusil et
peine de prison pour les réfractaires


Vaccin obligatoire et la prison en cas de refus, voilà où ils en sont au
Malawi, pays dont tout le monde se fout initialement puisque situé à
l’autre bout de l’Afrique, et pourtant, vous devriez vous inquiéter!

Peut être est-ce la le futur de la médecine chaperonnée par ces généreux
lobbys pharmaceutiques qui veulent sauver la planète (mode ironie
pathétique enclenché), à moins que ce qui se cache derrière est un peu
plus sombre encore, sachant qu’il y a des effets secondaires possibles
et que le vaccin ROR peut être dangereux…

orma Erickson, Présidente de SaneVax Inc., 10 juillet 2011

Il n’existe apparemment plus à Malawi de respect pour la liberté
religieuse ou pour les droits parentaux quand il s’agit de pratiques
vaccinales. Selon un tout récent article paru dans “The Malawi Voice,”
et écrit par Mike Langa-Lulanga, des membres de plusieurs groupes
religieux qui accordent peu de confiance aux médicaments de quelque
sorte que ce soit, ont emporté leurs enfants de l’autre côté de la
frontière, donc au Mozambique, pour les protéger, alors qu’une campagne
de vaccination ROR (Rougeole-Rubéole-Oreillons) était en cours.

Peu de temps après être rentrés dans leur pays, 131 enfants environ ont
été raflés par les autorités de santé locales accompagnées de la police
et vaccinés de force (à la pointe du fusil).

Au cours d’un incident lié à ces affaires de vaccination, le gardien
de trois enfants orphelins a été condamné à 24 mois de durs travaux pour
« avoir mis des vies en danger en négligeant de fournir les éléments
nécessaires à la vie à des personnes dont il avait la garde et ce sans
aucune excuse légale ».Son crime ? Il a refusé que l’on administre le
vaccin ROR gratuit aux trois orphelins dont il avait la charge et qu’il
éduquait comme ses propres enfants.

Ignorons donc les principes du consentement éclairé proclamés dans le
code de Nuremberg (Nuremburg Code). Ignorons aussi le fait que c’est le
droit des parents – non, c’est la responsabilité des parents de protéger
leurs enfants et de les maintenir en bonne santé. Tant que nous y
sommes, ignorons aussi le fait que tous les médicaments, les vaccins y
compris comportent certains risques pour certains individus,
particulièrement dans des pays où l’hygiène est défectueuse et l’accès à
une nourriture suffisante et de qualité pas toujours garantie.

Que vont devenir ces trois orphelins quand leur tuteur purgera sa peine ?

Feront-ils partie de ces dommages collatéraux qui semblent être
acceptables pour protéger le concept « d’immunité collective » ?

Devront-ils mourir de faim dans les rues de Malawi ?

S’agit-il ici d’une pratique médicale acceptable en vue de « protéger »
le troupeau ?

Que penser aussi de la vaccination sous la contrainte des armes ?

Existe-t-il encore des personnes qui pourraient croire que pareilles
choses ne pourraient se produire dans des pays « développés » ? Que ces
personnes vérifient donc par elles mêmes les projets de réaction à une
pandémie (Pandemic Response Project). Tout ce qu’il faut dans un pays «
développé » pour que les « autorités » sanitaires puissent instaurer une
vaccination forcée (à la pointe du fusil), ainsi qu’une quarantaine
obligatoire est la déclaration d’un état d’urgence sur le plan national
– semblable à celui de la « pandémie porcine » déclarée par
l’Organisation Mondiale de la Santé l’année dernière – pour suspendre
tous vos droits personnels et permettre à vos gouvernements de rendre la
vaccination obligatoire dans « l’intérêt de la santé publique et de la
sécurité ».

 

 

Pour rappel, un précédent qui avait fait scandale dans le Marylamd où il y a quelques années des enfants furent vaccinés contrela volonté des parents avecintervention des "Forces del'Ordre".

Non,la vaccination forcée n’existe pas,et ça c’est quoi ?

Mais enore, et bien d'autres suffit de chercher un peu.... lamachine à broyer de k'humain laisse des traces !

Eugénisme : obligation vaccinale, suppression allocations ! Et réduction de la population ?

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 11:16

 

 

 

A l’occasion de l’élection présidentielle, plusieurs organisations du monde agricole et du bio lancent un appel pour que les alternatives en matière d’agriculture soient reconnues et soutenues par les politiques, face à une agro-industrie destructrice qui tente de verdir son discours.

À la crise globale du système économique, financier et démocratique, s’ajoutent des crises structurelles tout aussi décisives pour notre avenir. Il en va ainsi du modèle agricole « champion toutes catégories » des soutiens publics, qui ne tient que par un rapport de force régulièrement réaffirmé du syndicat agricole majoritaire sur le monde politique. Sa méthode consiste à privatiser les profits et à collectiviser les coûts : pollution eau, sol, air, enjeux sanitaires... Pour ce faire, il lui faut en permanence relégitimer et notamment « verdir » ses propositions à grands renforts de communication.

À l’orée de la présidentielle et de la réforme de la PAC en 2013, nous voilà avec des oxymores douteux (« agriculture écologiquement intensive ») et de nouveaux « ambassadeurs du développement durable », produits des dispositifs publics censés amener l’agriculture vers une certification environnementale… À côté de cela, les acteurs industriels de la filière intensifient les pressions pour les biotechnologies végétales et osent prétendre que l’industrie des pesticides s’engage pour une agriculture durable.

Bref, ils communiquent pour continuer comme avant et préparer « l’avenir ». Les solutions proposées (OGM, agrocarburants, bioplastiques…) sont au service de la financiarisation de la production agricole, au détriment de l’humain – 20 % d’emploi perdus sur les exploitations agricoles et presque 10 % dans l’agro-industrie ces dix dernières années. Est-cela l’alternative ? Tout changer pour que rien ne change ?

Il faut rappeler que des alternatives à l’agriculture industrielle existent sur nos territoires. Elles se sont construites sur le terrain, par et pour les paysans, sur des principes humanistes et gardent les liens de solidarité et la dimension familiale de l’exploitation agricole. Depuis les années 1970, ces paysans et réseaux mettent en œuvre une agriculture économe et autonome aux fonctions multiples, à partir de groupes d’échange de pratiques agronomiques et économiques. C’est sur cette base, par exemple, que s’est développée l’agriculture biologique aujourd’hui portée par une dynamique sans précédent (15 conversions par jour d’exploitations agricoles vers le bio en 2010).

Il y a trente ans, nous alertions déjà sur l’urgence écologique : dans le respect de la directive cadre européenne, la dépollution de l’eau en France coûterait 522 milliards d’euros ! Aujourd’hui, nous soulignons plus particulièrement l’urgence sociale : pas plus qu’on ne peut durablement produire en considérant l’environnement comme facteur de production gratuit, on ne peut s’obstiner à le faire au détriment du corps social en le considérant comme un facteur inerte d’absorption de la production.

Alors que l’ère de la démesure révèle tous les jours sa force destructrice, les agricultures alternatives sont devenues des évidences pour bien des consommateurs, pour les associations qui les portent et les nombreux élus locaux soucieux de la vitalité et de l’attractivité du monde rural. Beaucoup d’agriculteurs, par-delà leurs organisations d’appartenance, manifestent leur intérêt pour ces pratiques, cherchant des méthodes de transition progressive, demandant des références, de l’accompagnement, pour retrouver les approches agronomiques, économiques et commerciales qu’ils ont perdues.

Il est temps de reconnaître cette nouvelle économie agricole et rurale en intégrant résolument dans les politiques publiques les références, les techniques et les projets acquis par ces mouvements alternatifs regroupant des dizaines de milliers de paysans. Sinon, comme le rappelait Antonio Gramsci, « c’est lorsque l’ancien se meurt et que le nouveau ne parvient pas à voir le jour que surgissent les monstres ».

Pour le collectif InPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale), Didier Lorioux, président de la FN Civam, Dominique Marion, président de la Fnab, Hubert Pesquet, président de l’Afip, Daniel Fillon, président de l’Inter Afocg, Raymond Penhouët, président de la Fadear, Jacques Morineau, président du RAD

En savoir plus : le site d’InPACT

 

Lire cet article et plein d'autres sur Basta!

Voir aussi : paroles de paysans | Scoop.it

Demain, le monstre agro-industriel ou une vraie alternative pour l'agriculture ?

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 11:05

 

URGENT : Sauvons nos abeilles !
En 2012, je ne pourrai probablement pas vous vendre de miel, quelle que
soit ma récolte. En effet, le gouvernement a autorisé (suspension du
moratoire sur les semences de maïs OGM) la vente de semences de maïs
OGM Monsanto 810 en 2012. Les abeilles butinent le maïs et rapportent le pollen à la ruche. Si du maïs OGM est planté à moins de 3 km de mes ruches, eh oui, les abeilles peuvent aller butiner à 3 km, les abeilles peuvent rapporter du pollen et contaminer le miel que je vais récolter.
J’aurai interdiction de le vendre ou même de le donner. 

Il ne s’agit pas que de moi mais de toute une filière professionnelle.
 

Si vous êtes sensibilisé à ce problème, vous pouvez signer la pétition
par le lien suivant, c’est urgent, les semences de maïs sont déjà
arrivées ou tout près d’arriver :


http://www.ogm-abeille.org/
Source : JOCELYN DETRAIT
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 09:02
Des aliments légèrement toxiques dans notre assiette
 
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation se veut rassurante mais recommande de diversifier sa nourriture.  
On trouve un cocktail de substances toxiques dans l'alimentation des Français, mais très peu d'entre elles dépassent les valeurs toxiques de référence. C'est le principal résultat de la deuxième étude d'alimentation totale (EAT2) réalisée par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), rendue publique mardi. «Il y a dans notre pays un bon niveau de maîtrise sanitaire», assure Marc Mortureux, directeur de l'Anses. «La France se situe dans la bonne moyenne européenne», précise Véronique Sirot, coordinatrice de l'étude.
L'étude EAT2, d'un montant de 5 millions d'euros, a deux grands volets. Elle est basée sur près de 250.000 analyses d'échantillons de 20.000 aliments. Toutes ces données permettent de calculer les risques à partir des modèles d'habitudes alimentaires de différentes populations de Français établis par l'étude individuelle nationale des consommations alimentaires (Inca 2), conduite par l'Anses.
L'étude EAT2 donne une vue panoramique de l'alimentation des Français. «Elle fournit des données de bruit de fond alimentaire dans le cadre d'une exposition chronique», explique Jean-Luc Volatier, adjoint au directeur de l'évaluation des risques à l'Anses. Utiles aux pouvoirs publics, aux industriels ou aux chercheurs, les 600 pages de chiffres ne peuvent que frustrer le grand public. «Notre travail ne permet pas de dire qu'il y a de bons et de mauvais aliments», reconnaît Marc Mortureux. En effet, dans l'étude d'alimentation totale, les différents échantillons d'un même aliment collecté dans une région sont mélangés avant d'être analysés. Dans la moyenne obtenue, il est impos­sible de savoir si certains échantillons sont plus ou moins contaminés que d'autres. Le risque est dilué. La variabilité des toxiques dans l'alimentation est étudiée, elle, dans le cadre des plans de surveillance ou lors de crises sanitaires.
Certains groupes de populations sont néanmoins exposés à des risques de dépassement des seuils toxicologiques pour plusieurs substances. Ces risques étant souvent associés à des situations de forte consommation d'un aliment ou famille d'aliments, l'agence insiste sur l'importance d'une alimentation diversifiée et équilibrée en variant les aliments et la quantité consommée.
Plomb, cadmium, dioxines...
Parmi les 445 substances analysées, une douzaine présentent un risque. C'est le cas, par exemple, pour deux métaux lourds. Le plomb présent dans l'eau, le lait et les boissons rafraîchissantes pour les enfants; dans le pain et les boissons alcoolisées pour les adultes. Le cadmium présent dans les pommes de terre et le pain constitue un risque pour 1% des adultes et 15% des enfants. Parmi les pesticides, un seul présente un risque de dépassement des valeurs toxicologiques de référence. Il s'agit du diméthoate, utilisé dans les cultures viticoles et fruitières. L'Anses estime que les gros consommateurs de cerises (1% de la population française) ont un risque. Les dioxines et PCB présents dans les poissons et le beurre peuvent être préoccupants pour 1% des adultes et des enfants. Dans la famille des additifs, l'excès de sulfites utilisés dans le vin peut toucher 3% des adultes. L'arsenic, l'aluminium, le méthylmer­cure ainsi que l'acrylamide figurent aussi sur la liste. 
L'effet cumulé de toutes ces substances n'a pas été étudié.
Pour certains éléments, il n'a pas été possible de conclure, soit en l'absence de valeur toxicologique de référence robuste, soit du fait de méthodes analytiques encore insuffisamment puissantes, mentionne l'Anses. C'est le cas de 38 résidus de pesticides, et de six mycotoxines ainsi que du mercure inorganique, de l'étain, du gallium, du germanium, du strontium, de l'argent, du tellure et du vanadium, de certains composés perfluorés. «Si on avait fait une étude d'alimentation totale en France dans les années 1970, cela nous aurait permis de réagir plus vite sur des substances toxiques comme les dioxines» , plaide Jean-Luc Volatier. Il fait valoir aussi que les données fournies par l'EAT2 sont utiles. Ainsi, les recommandations concernant la consommation des poissons du Rhône contaminés aux PCB ont pris en compte les teneurs moyennes de ces substances dans les autres aliments fournies par l'EAT.
Par figaro icon Yves Miserey
Et je vous ajoute le commentaire qui est intéressant car il réflète une attitude typique, il en va de même avec les doses d'irradiation... si une centrale relache dans l'atmosphère des doses supérieures à la dose tolérable, on monte la norme. Vous trouverez aussi quelques données intéressantes dans un post ci-dessous et pour les paresseux je reprends le paragraphe le plus révélateur :
 

Depuis un siècle, l’industrie chimique a répandu sur la planète de telles quantités et variétés de poisons que l’air, l’eau, les terres arables et leurs produits, en sont aujourd’hui infestés. On trouve dans le sang des nouveaux-nés des dizaines de substances nocives, dont de nombreux neurotoxiques. Les études épidémiologiques et toxicologiques ont montré l’impact de ces agresseurs sur le cerveau, et leur rôle dans l’explosion des maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, etc), et des affections neuropsychiatriques (autisme, hyperactivité infantile, schizophrénie, etc). Cette « épidémie silencieuse » touche plus du quart de la population européenne (soit 125 millions de personnes), selon le Conseil européen du cerveau. Des malades de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes, même compte tenu de l’allongement de la durée de la vie et de l’amélioration du diagnostic (4). Bref, la chimie a contaminé nos neurones et attaque notre santé mentale.

Machination de l'humain : les recherches sur le cerveau de la Clinatec de Grenoble

Pour les légumes à feuilles Bruxelles vient de se rendre compte que les seuils étaient souvent dépassés alors ils ont décidé de relever les seuils qui comprennent des aberrations :
la laitue le seuil est fixé à 3000mg de nitrates par kilo
la roquette à 6000mg

les nitrates dans la roquette sont ils moins dangereux
Source : JOCELYN DETRAIT: Des aliments légèrement toxiques dans notre assiette
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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 21:34
les "Rencontres i" : l’autre façon de manipuler nos cerveaux

 


dimanche 28 août 2011 par Pièces et main d’œuvre

Expérience : de ces deux groupes de mots, lequel vous séduit ? Répondez spontanément.

 

1) exploration sensible – écorce du vent – chemin d’eau – aventure scientifique – jardin mythique – instrument à improviser – figure du rebelle – questionnement onirique – apéro mathématiques – résistance – arbres à souhaits – splendeur lumineuse – appétit de curiosité – ponts entre les mondes – promenade ludique – sciences à roulettes ! – graines de rencontres – imaginons ensemble.

 

2) phtalates – plomb – mercure – pesticides – métaux lourds – neurotoxiques – cocktail chimique – nanoparticules – pollution – contamination – Parkinson – secret industriel – obésité – TOC – Alzheimer – épidémie silencieuse – électrodes – implant cérébral – manipulation du comportement – contrôle du cerveau – psychochirurgie – cobayes – compétition mondiale – homme-machine – possession technologique – post-humanité – empreinte cérébrale – société de contrainte.

 

Vous avez choisi ? Formidable. Ces deux listes décrivent la même réalité : l’activité de la technopole en cet automne 2011. Les nouveautés sur le front des techno-sciences. Tandis que s’achève la construction des bâtiments de Clinatec, la « clinique du cerveau » imaginée par le patron du CEA-Minatec, Jean Therme, et le neurochirurgien Alim-Louis Benabid, s’ouvre l’édition 2011 des « Rencontres i » conçues par le directeur de l’Hexagone, Scène nationale de Meylan – Antoine Conjard.

 

La première liste de mots est tirée de la plaquette de promotion de ces « rencontres entre arts et sciences » destinées à ouvrir « les portes de l’imagination ». La seconde vient de notre enquête sur les activités de Clinatec, le dernier fleuron de la Recherche & Développement grenobloise, et de ses promoteurs.

 

On sait depuis l’aveu de Jean Therme en 2006 que les technarques ont appelé à la rescousse des historiens, philosophes, artistes et autres spécialistes en sciences humaines pour « définir comment projeter les nanotechnologies dans l’imaginaire du grand public. »(1) Spontanément ou après réflexion, le « grand public » pressent du louche derrière les vagues incessantes de promesses technologiques. Il sait, le « grand public », qu’on n’arrête pas le progrès, et ne s’en réjouit guère. À vrai dire, plus le progrès va, plus le moral baisse, singulièrement en ces temps d’accélération technologique.

 

Edward Bernays, l’inventeur des public relations, expliquait dès 1928 : « La propagande modifie les images mentales que nous avons du monde (…) Elle prépare l’opinion à accueillir les nouvelles idées et inventions scientifiques en s’en faisant inlassablement l’interprète. Elle habitue le grand public au changement et au progrès. »(2) Il faut forcer l’enthousiasme des cobayes ; façonner leur imaginaire pour l’accorder au monde-laboratoire. Il faut, disent les communicants, leur raconter une histoire. Faire ludique et divertissant. C’est l’objet des « Rencontres i » - i pour imaginaire –, de leurs spectacles « originaux », propositions « audacieuses » et rendez-vous « excitants ». Les épithètes sont livrées, moyennant finances, par le logiciel publi-rédactionnel du Petit Bulletin, prospectus promotionnel hebdomadaire de la cuvette.

 

Les techno-maîtres remercient cette année la compagnie Ici-Même, prestataire en exploration-sensible-des-territoires-humains, le jazzman Bernard Lubat, ennemi des multinationales et partenaire du Commissariat à l’énergie atomique, la compagnie KomplexKapharnaüM, fournisseur d’une gamme complète de « formes de résistance » agréées par Minatec, ainsi que les écrivains, plasticiens, musiciens, danseurs, jongleurs, pour leur collaboration tarifée - en plus on mangera bio après les spectacles.

 

Cette avalanche d’images, de sons, d’effets spéciaux, de parcours thématiques, de brainstorming, n’a, chacun le sait mais le tait, qu’un objectif : nous accoutumer à notre incarcération dans le monde-machine. Ou si l’on veut, rendre acceptable, désirable, la société de contrainte en germe dans les laboratoires. Les « Rencontres i » : l’autre façon de nous manipuler le cerveau.

 

Quant à nous qui ne sommes pas des Artistes, incapables que nous sommes de remplir les dossiers de subvention (3), nous avons une autre histoire à vous conter. Celle, véritable, d’une innovation technologique qui une fois de plus va révolutionner nos vies.

 

***

Depuis un siècle, l’industrie chimique a répandu sur la planète de telles quantités et variétés de poisons que l’air, l’eau, les terres arables et leurs produits, en sont aujourd’hui infestés. On trouve dans le sang des nouveaux-nés des dizaines de substances nocives, dont de nombreux neurotoxiques. Les études épidémiologiques et toxicologiques ont montré l’impact de ces agresseurs sur le cerveau, et leur rôle dans l’explosion des maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, etc), et des affections neuropsychiatriques (autisme, hyperactivité infantile, schizophrénie, etc). Cette « épidémie silencieuse » touche plus du quart de la population européenne (soit 125 millions de personnes), selon le Conseil européen du cerveau. Des malades de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes, même compte tenu de l’allongement de la durée de la vie et de l’amélioration du diagnostic (4). Bref, la chimie a contaminé nos neurones et attaque notre santé mentale.

 

À Grenoble, les maladies neurodégénératives intéressent depuis plus de 30 ans les neurochirurgiens. À la suite d’Alim-Louis Benabid, ils développent des procédés de stimulation électrique du cerveau par implantation d’électrodes, pour réduire les symptômes de la maladie de Parkinson notamment. Benabid, plus médaillé et distingué qu’une mule espagnole, fait figure d’autorité internationale et jouit localement d’une pieuse reconnaissance.

 

En dépit de nos recherches, nous n’avons trouvé nulle trace, en 30 ans, d’une alerte du professeur Benabid sur les dangers des substances neurotoxiques. Devant pareille catastrophe, un médecin aurait hurlé, publié des tribunes dans la presse, interpellé les pouvoirs publics pour stopper la contamination du milieu et l’intoxication de millions de cerveaux. Mais Benabid est membre de l’Académie des Sciences, Prix d’honneur de l’Inserm, chevalier de la Légion d’honneur. Il comprend les intérêts de l’industrie, puisqu’il collabore avec un groupe américain pour vendre « ses » kits de stimulation. Et il a une carrière d’innovateur à valoriser. Que deviendraient ses électrodes et sa notoriété sans l’afflux croissant de malades de Parkinson, sans la menace qui pèse sur chacun de nous et nous précipite dans les bras des sauveurs high tech ? Aussi le « modeste » professeur, selon l’hagiographie officielle, s’est-il toujours prudemment tu, laissant agir les progrès de l’empoisonnement.

 

Lucrative sagesse. La nouvelle révolution industrielle des nanotechnologies, et la convergence des nanos avec les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives, ouvrent de fabuleuses perspectives en matière d’implants cérébraux. Imaginez ! comme dirait Antoine Conjard : avec de minuscules implants électroniques dans le cerveau, on peut désormais modifier les comportements, corriger l’anorexie, la boulimie, les TOC, la dépression, les addictions. On peut réguler notre humeur en envoyant la bonne fréquence au bon endroit, comme le faisait, en moins subtil, le prédécesseur de Benabid : José Delgado. Ce physiologiste de l’université de Yale, qui dans les années 1960 transformait des singes, des chats, et des humains, en jouets télécommandés, via un stimulateur cérébral.

 

On travaille déjà sur les implants à Clinatec, clinique expérimentale du cerveau initiée clandestinement en 2006 et qui ouvre officiellement ses portes ces jours-ci, tandis que l’on balade les Grenoblois aux « Rencontres i ». À Clinatec, on travaille aussi aux prothèses électroniques permettant de relier le cerveau à l’ordinateur. Des interfaces homme-machine qui préfigurent le cyborg, et ouvrent la voie à la possession de notre for intérieur par une volonté extérieure - à la société de contrainte. En attendant le post-humain, cet être hybride aux performances « augmentées » par ses implants électroniques, les neurotechnologues perfectionnent l’homme-machine, plus adapté au monde-machine, à la « planète intelligente » d’IBM truffée de capteurs et de puces RFID pour gérer intégralement nos vies.

 

Tout ceci, nous l’avons exposé en détail dans notre enquête, Clinatec : le laboratoire de la contrainte, publiée en ligne le 1er septembre 2011. Vous pouvez savoir ce que concoctent les technarques dans les laboratoires que vous financez par vos impôts. Il suffit de lire. De se renseigner. De penser, tant que c’est encore possible, par nous-mêmes.

 

Mais peut-être préférez-vous les divertissements, tel ce « feu d’artifice du nanomonde » offert en inauguration des « Rencontres i », ou ce « iSofa, canapé interactif pour jeux télévisés », exposé à Minatec à l’occasion de cette grande foire à l’innovation ? Vous ne pouvez faire plus plaisir au CEA, à Minatec, à la plate-forme chimique du Pont-de-Claix, à GIANT et autres partenaires de l’événement, qui paient pour s’offrir votre temps de cerveau disponible.

 

Notes
- (1) Rencontres parlementaires sur les nanotechnologies, 28 novembre 2006
- (2) E. Bernays, Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie. Réédition 2007 La Découverte
- (3) Cf. Les rats de l’art, Pièces et main d’œuvre, février 2011
- (4) Les sources des études sont livrées par M. Grosman et R. Lenglet dans Menace sur nos neurones (Actes Sud, 2011)


Rencontres i
Version prête à circuler
124.4 ko

 

Pour en savoir (beaucoup) plus : les "Rencontres i" : l’autre façon de manipuler nos cerveaux :: Pièces et Main d'Oeuvre

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 14:33

 

 

Le puçage radiofrequence de l'être humain débutera fin 2012

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Le congrès des États-Unis d'amérique vient il y a quelques mois d'adopter une loi (HR 3200) qui permet de pucer l'être humain. Sous prétexte d'un accès au remboursement des soins de santé, par une identification des patients et des informations relatives à la santé, cette loi qui était un projet datant officiellement du 10 Décembre 2004 obligera l'américain moyen à se faire implanter un transpondeur à radiofréquences (qui réagira donc aux ondes radios) sous cutané capable de durer l'équivalent d'une vie. 

En vertu de l'article 519 (g) de la loi fédérale sur la nourriture, les médicaments et les produits cosmétiques, un registre national des dispositifs médicaux sera créé par le "Secretary" qui est l'équivalent aux États-Unis du ministère de la santé et des affaires sociales en France. Ce registre servira soi-disant à faciliter l'analyse de la sécurité des dispositifs après la commercialisation et le résultat des données de chaque appareil utilisés dans, ou sur un patient ! Par ailleurs il est important de préciser que le futur puçage ainsi que son registre seront mis en oeuvre sans qu'aucune réglementation définitive ni aucun encadrement au préalable n'ait été adopté.

Ce marquage, qui coûtera entre 150 et 200 dollars, touchera tout d'abord les classes moyennes et modestes puisqu'il sera a priori imposé aux personnes dépendantes du système de remboursement de la santé sociale américaine. Il concernera aussi les personnes agées du programme Medicare, les anciens combattants, les malades d'Alzheimer mais aussi les blessés inconscients qui seront admis aux urgences...  Si vous ne vous faites pas pucer, vous n'aurez donc pas droit aux remboursements en vigueur chez l'Oncle Sam. Au delà de la possibilité de réguler le coût des soins et de bénéficier d'un "meilleur" accès aux informations médicales des patients, une question reste posée : le choix de ce support de données est-il plus légitime qu'un autre ?

Par ailleurs, d'après l'informaticien Mark Gasson, docteur de l'université de Reading, il est possible d'insérer un virus informatique dans ce même transpondeur. Ayant lui même fait une expérience en s'introduisant une puce RFID dans sa main, il s'est aperçu qu'il était possible d'y installer un virus ! Je me permets d'affirmer que si un virus peut s'introduire dans une puce RFID, n'importe quel autre programme malveillant pourra le faire. Ce fichage "pucien" à ondes radios récupérable à distance permettra donc à n'importe quel bidouilleur d'informatique de s'accaparer pour je ne sais quel usage frauduleux ou arbitraire des informations personnelles ou privées... Des expériences diverses et variées sont déjà en cours en Amérique du Sud et en Europe.

 

 

Source : Le puçage radiofrequence de l'être humain débutera fin 2012 - amateur radio de normandie

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 08:35

 

C'est au départ la raison d'être de ce blog, la défense de ceux, dont je suis, qui préfère la vie en habitat léger en habitat mobile dans la anture au plus beau logement qui puisse être dans une ville. Dormir dans les bras des arbres. Si vous me maintenez loin des arbres, loin de la terre, comme un poisson hors de l'eau,j'étouffe et je me sens mourir, j'ai beoin de sentir la présence des arbres pour exister. Aujourd'hui nous assistons en Europe à une grande opération de "nettyage"des campagnes. On dégage les pauvres pour faire place "nette" pour les touristes. Simultanément se met en place un nettoyage des ville où de fait le "délit de vagabondage",réapparaît sour diverses formes... peut-être ne vous sentez-vous pas concernés... qui peut aujourd'hui préjuger de l'avenir ? L'appropriation du territoire par les plus riches fonctionne sur le modèle déjà pratiqué avec les autochtones de ce quiest devenu "Amérique"... peu à peu le territoire qui leur fut confisqué c'est agrandit etles "réserves" ont retréci comme peau de chagrin jusqu'à devenir des camps où ils étaient parqués privé de leurs ressources ancestrales. Des millions de bisons furent tuer et laisser à pourrir pour affamer ces peuples fiers faisant partie de la nature, ne prétendant pas la dominer.... Déjà l'espérance de vie des populations d'Europe commence à se réduire... appelons les choses par leur nom, les politiques de "gestion" de la pauvreté correspondent à des assasinat à petit feu et la chaleur de ce feu augmente en permanence, tuant plus vite et plus sûrement... Aujourd'hui nous en sommes là, si vous pouvez justifier d'un logement vous avez le droit de vous prélasser à la campagne selon votre bon plaisir, sinon.... rien, dehors !!! et sans abri !!!

 

 

La loi Léonard, donne le pouvoir d’expulser sans relogement 70 000 personnes vivant à l’année en camping !

Cette loi est une fabrique de bidonvilles.
Elle permettrait d’interdire aux habitants stables de rester plus de trois mois dans un camping s’ils ne sont pas en mesure de justifier d’un domicile fixe. Seule la mairie pourra décider de déroger à la loi (1).

La loi Léonard propose de développer le tourisme en expulsant ou en interdisant sans alternatives celles et ceux qui ne peuvent même plus se permettre d’avoir un logement et qui se sont réfugiés dans un terrain de camping. Elle vise les sans logis, réfugié dans des camping, et constitue une nouvelle loi anti pauvre.

Pour diverses raisons, aujourd’hui, environ 70 000 personnes vivent à l’année sur des terrains de camping. La très grosse majorité de ces occupants sont des personnes qui subissent le manque de réponse concrète en matière de logement par nos responsables politiques. Ces habitants sont victimes de l’égoïsme des personnes qui ne croient pas aux besoins prioritaires de solidarité, victimes du taux d’effort demandé aux familles pour avoir un toit sur la tête et victimes de la précarité du marché de l’emploi.

Elle donne le pouvoir discrétionnaire aux maires de chasser les pauvres de leur commune. Ils pourraient, grâce à cette loi, accepter ou non une population sur leur territoire au détriment de leurs devoirs de traiter sans discrimination la population de leur commune (2).

Cette loi leur donne le moyen de se déresponsabiliser. En effet, nous sommes obligé de constater que la principale ressource des collectivités est le « droit de mutation » c’est à dire qu’elles sont quasiment dans l’obligation financière de favoriser la plus value des biens immobiliers pour arriver à payer entre autre les aides sociales aux plus démunis. Tous les ingrédients sont là pour avoir envie de chasser les pauvres, réputés pour êtres les fautifs de la dévaluation immobilière.

Comment régler les problèmes liés à l’accès aux fluides, la sécurité, la salubrité pour les personnes qui vont être obliger de se cacher ? Comment ces mêmes personnes vont elles subvenir à leurs besoins, avoir une activité, créer des liens sociaux s’ils sont obligés de déménager tous les trois mois ?

Un peu d’histoire :
Dès les années 50, le camping est considéré par décret comme « une activité d’intérêt général librement pratiquée ». Il se développe et permet ainsi à de nombreuses personnes de partir en vacances avec des revenus modestes. Peu à peu des terrains sont aménagés et nous voyons apparaître de plus en plus d’interdiction de camper en dehors de ceux-ci.

Il serait, par contre, réducteur de systématiquement stigmatiser un habitat léger comme étant un habitat précaire. Il est important de tenir compte du fait que le choix de l’habitat d’une personne peut être, sinon le résultat d’un choix relatif à sa condition économique et à ses liens sociaux, lié à des choix politiques et/ou culturels ou tout simplement lié à l’idée que chacun se fait du confort. Certaines personnes refusent un logement conventionnel mais il leur est interdit de vivre leur choix et le droit impose une uniformisation. Depuis de nombreuses années nous demandons au législateur de trouver des solutions

Cette proposition de loi va à l’encontre du droit au logement et ne fera qu’empirer la situation.

Nous demandons au Sénat de :

  • rejeter cette proposition de loi, qui a été adoptée par la majorité et une grande partie de l’opposition,
  • développer les terrains familiaux, pour une installation douce et durable dans les zones rurales et semi rurales,
  • créer en attendant un statut protecteur pour les habitants de camping à l’année, pour les préserver d’agression et de précarité comme celles que l’on a connu dans différents camping en lutte (Alaincourt, Iteville,...)

(1) - Justification de la domiciliation du locataire d’emplacement
Art. L. 335-1 (nouveau). – En cas de location dans un terrain de camping et caravanage ou un autre terrain aménagé à cet effet d’un emplacement, équipé ou non d’un hébergement, pour une durée supérieure à trois mois, le locataire fournit au loueur un justificatif de domicile de sa résidence principale datant de moins de trois mois. Le premier alinéa n’est pas applicable en cas de relogement provisoire effectué à la demande ou avec l’accord du maire de la commune d’implantation du terrain.

(2) - Article L1111-5 du code des collectivités territoriales

Sources : La loi Léonard pour expulser les habitants de camping à l'année | DAL | Droit Au Logement

                   TERRE ET ARC EN CIEL

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 15:08

 

Violences d’Etat

Par Nolwenn Weiler (19 janvier 2012)

Sept policiers sont actuellement en procès à Grasse, dans les Alpes-maritimes. Accusés d’avoir tué un jeune homme, Hakim Ajimi, au cours d’une violente interpellation en 2008, ils seront fixés sur leur sort dans plusieurs semaines. En cause : la technique « d’asphyxie posturale » pratiquée par la police française sur les interpellés, interdite dans plusieurs pays européens mais toujours autorisée ici... malgré au moins cinq morts.

« Asphyxie mécanique consécutive à une compression thoracique et à une clef de bras pratiquées par les policiers avec trop de force et durant trop longtemps. » Telles sont, selon les expertises réalisées au cours de l’enquête, les causes de la mort de Hakim Ajimi. Violemment interpellé le 9 mai 2008 à Grasse (Alpes-Maritimes) par deux policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), le jeune homme de 22 ans est décédé peu après. Plusieurs témoins de la scène ont rapporté que les fonctionnaires, dont le procès se déroule actuellement à Grasse, ont continué à faire pression sur le dos et la nuque du jeune homme alors que, menotté à terre, il s’asphyxiait.

Cette technique d’interpellation, extrêmement violente, est interdite dans divers pays, notamment en Suisse et en Belgique. Selon Amnesty International, certains États américains l’auraient aussi proscrite. Pas la France. En 2010, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) précisait les précautions à prendre quand les policiers envisagent d’en faire usage : « Lorsque l’immobilisation de la personne est nécessaire, la compression – tout particulièrement lorsqu’elle s’exerce sur le thorax ou l’abdomen – doit être la plus momentanée possible et relâchée dès que la personne est entravée par les moyens réglementaires et adaptés. Ainsi, comme le soulignent régulièrement les services médicaux, l’immobilisation en position ventrale doit être la plus limitée possible, surtout si elle est accompagnée du menottage dans le dos de la personne allongée. Il en est de même, a fortiori, pendant le transport des personnes interpellées. »

Au moins cinq morts par « asphyxie posturale »

Ces « gestes techniques professionnels en intervention » (GTPI), selon le jargon policier, servent aussi pour les reconduites à la frontière de personnes en situation irrégulière. C’est d’ailleurs dans un manuel d’instruction pour la Police aux frontières, relatif à l’éloignement par voie aérienne des étrangers en situation irrégulière, que l’on trouve des précisions : « L’escorteur exerce une traction sur le vêtement en lui imprimant un mouvement de rotation autour du cou. Il maintient cette pression entre trois et cinq secondes pour assurer la contrainte de régulation phonique et la relâche tout en gardant les points de contrôle. Le contrôle et le dialogue avec le reconduit sont maintenus en permanence. Le temps de pression et de relâchement ne doivent pas dépasser trois à cinq secondes. » Ces techniques déstabilisent l’individu physiquement, puisque le contrôle de la tête modifie les repères sensoriels. Elles diminuent sa résistance et l’empêchent de crier. Le manuel liste ensuite les atteintes traumatiques possibles selon la fréquence, la puissance et la force utilisées : « détresse ventilatoire et/ou circulatoire, défaillance de l’organisme, risque vital ».

Mohamed Ali Saoud, le 20 novembre 1998 à Toulon. Karim Aouad, le 20 février 2004 à Marignane. Hakim Ajimi, le 9 mai 2008 à Grasse. Lamine Dieng, le 17 juin 2007, dans le XXe arrondissement de Paris. Ali Ziri, le 20 juillet 2009, à Argenteuil... Au moins cinq personnes sont décédées des suites de ces immobilisations, d’après plusieurs associations de défense des droits de l’homme. En 2007, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour « violation du droit à la vie ».

Le 1er janvier 2012, Wissam El-Yamni, 30 ans, a aussi perdu la vie à Clermont-Ferrand peu après son interpellation jugée extrêmement brutale par des témoins. Encore une « asphyxie posturale » qui aurait dégénéré ? Plutôt que d’esquisser une once de remise en cause de ces techniques d’interpellation, le syndicat d’officiers et de commandants de police Synergie-officiers (second syndicat d’officiers, proche de l’UMP) préfère rappeler que « ce délinquant était très alcoolisé, sous l’emprise du cannabis et d’une forte dose de cocaïne lors de son arrestation, alors qu’il était dans un état d’excitation extrême et s’en était pris aux policiers en leur lançant des projectiles ». Malgré sa mort, les policiers clermontois auraient « fait de leur mieux pour maîtriser un individu déchaîné par la prise de ces substances ». Pas de condoléances à la famille et aux amis de la victime [1].

Totale impunité

Jusqu’à présent, aucun policier n’a été condamné. Les fonctionnaires mis en cause dans la mort de Hakim Ajimi, en 2008, sont actuellement jugés au tribunal correctionnel de Grasse. Alors que les crimes relèvent de la Cour d’assises. Et le procureur n’a requis que des peines avec sursis. Dans un rapport, publié en 2011, consacré aux familles des personnes mortes lors de leur interpellation, Amnesty International rappelle que « dans les affaires où des responsables de l’application des lois sont mis en cause, l’enquête – lorsque enquête il y a – n’est pas conforme aux critères de rapidité, d’indépendance, d’impartialité et d’efficacité établis par les normes internationales relatives aux droits humains ».

L’organisation internationale suggère aussi l’utilisation de méthodes de contrainte « pleinement conformes aux normes internationales relatives aux droits humains, notamment la Convention européenne des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention des Nations unies contre la torture, le Code de conduite pour les responsables de l’application des lois (...) ». « Ne serait-il pas opportun que la France décide d’interdire le recours à des techniques d’immobilisation aussi risquées ? », interroge de son côté la Ligue des droits de l’homme. Rappelant qu’en France la peine de mort a été abolie il y a trente ans... Vraiment ?

Nolwenn Weiler

Photo : DR

Notes

[1] Lire leur édifiant communiqué de presse

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