5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:41

09-03-2012 16:01 | Magdalena Hrozínková

Démo encontre des Roms en République tchèque

Attaque de maisons de rroms

Environ 4 000 militants néo-nazis opéreraient en République tchèque. C’est ce qui ressort d’une étude commandée par le ministère de l’Intérieur auprès de spécialistes de l’extrémisme. Le noyau dur d’activistes serait composé de quelque 400 éléments, parmi lesquels une quinzaine de personnes qualifiées de leaders de ce mouvement. Toujours selon ce document, le nombre d’agressions dont sont victimes les membres de la minorité rom du pays devrait augmenter dans les prochaines années.

L’étude qui vient d’être publiée par le ministère de l’Intérieur a été élaborée à la fin de 2011, en réaction aux tensions ethniques contre la population rom qui ont éclaté l’été dernier en Bohême du Nord. L’un des objectifs des spécialistes était de décrire les nouvelles tendances du mouvement néo-nazi en République tchèque. L’auteur de l’étude et politologue à l’Université Masaryk de Brno, Miroslav Mareš, explique :

« Les néo-nazis ont surtout tendance à s’adresser au grand public. Il y a toujours des personnes qui émergent sur la scène néo-nazie et qui veulent être, dans ce sens, meilleurs que leurs prédécesseurs. Je ne pense pas que l’extrémisme constitue une menace plus importante que dans les années 1990 par exemple, car à cette époque-là, le nombre d’actes de violence était beaucoup plus élevé qu’à présent. Je dirais plutôt que

la scène néo-nazie se professionnalise et qu’elle se prépare à une éventuelle crise en Europe. »

Depuis les années 1990, à l’époque des premières attaques contre les Roms et les anarchistes notamment, les néo-nazis tchèques se sont peu à peu détachés du mouvement skinhead pour infiltrer les milieux politiques via des formations nationalistes et extrémistes. Après la dissolution, en 2010, par la justice tchèque, du principal parti extrémiste dans le pays, le Parti ouvrier, les sympathisants de l’idéologie nazie se sont tournés vers des partis nationalistes tels que le Parti ouvrier de la justice sociale (DSSS) ou La Jeunesse ouvrière.

Ces formations, qui se prennent pour les défenseurs de la justice et de l’ordre, développent alors un discours axé sur les inégalités sociales et nourri par une certaine ambiance xénophobe et anti-rom au sein de la société tchèque.

 

Le rassemblement anti-Roms à Ostrava, photo: CTK

 

Miroslav Mareš précise :

 

Miroslav Mareš « Les néo-nazis profitent de la montée générale des tensions ethniques dans la société tchèque pour obtenir un soutien politique et pour conquérir de nouveaux sympathisants. Ils sont aussi de plus en plus forts du fait de la collaboration internationale. Nous voyons bien que dans certains pays, même les mouvements radicaux d’extrême droite peuvent accéder au pouvoir et avoir le soutien de l’opinion publique. C’est par exemple le cas de la Hongrie qui inspire non seulement les néo-nazis, mais aussi les nationalistes tchèques. »

Le rapport sur le mouvement néo-nazi évoque également d’éventuelles attaques terroristes auxquelles pourraient avoir recours certains militants. Miroslav Mareš :

« Je ne pense pas qu’il existe, en République tchèque, une menace terroriste comparable au terrorisme islamiste. On peut difficilement imaginer les néo-nazis tchèques placer une bombe dans un endroit public. C’est plutôt le terrorisme sélectif, donc qui vise des personnes concrètes, qui pourrait les attirer. »

Les spécialistes tchèques de l’extrémisme incitent les autorités à lancer des programmes de sensibilisation dans les écoles (certains ont déjà été mis en place par l’ONG People In Need) et à traduire en justice les auteurs d’attaques motivées par la haine raciale ou homophobe. La police enregistre environ 300 attaques de ce genre par an.

 

 

Source : Radio Prague - Le mouvement néo-nazi tchèque se professionnalise

 

 

A lire ici
République tchèque : Pas de pitié pour les néo-nazis | Presseurop.eu : actualités Europe, cartoons et revues de presse

 


Un militant néo-nazi lors d'une manifestation à Beroun, au sud-ouest de Prague, en 2007.

 

Vingt-deux ans de prison minimum pour avoir incendié la maison d’une famille rom : la peine prononcée le 20 octobre contre quatre militants tchèques est un exemple à suivre pour lutter efficacement contre la montée de l’extrême droite dans le pays et le reste de l’Europe, se félicite Respekt.

Que la transition du communisme vers la démocratie soit une grande aventure, on le pressentait déjà durant la révolution [la Révolution de velours de 1989]. Mais que cette aventure continuerait encore 20 ans plus tard, c’était alors nettement moins évident. Il en est pourtant bien ainsi. A titre d’exemple, on peut évoquer l’affaire des néo-nazis, plus connue sous l’appellation très euphémique des "incendiaires de Vítkov".

On ne peut pas reprocher grand-chose à l’action menée contre les quatre néo-nazis. Le tribunal a fait montre d’une attitude ferme et juste.

Dans les pays occidentaux, lorsqu’un néo-nazi décide, le jour anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler [en avril 2009], après une préparation minutieuse et de concert avec d’autres néo-nazis, de jeter dans la nuit un cocktail molotov à travers la fenêtre d’une famille rom, son action est qualifiée de crime raciste (ou de tentative d’assassinat) et est punie très sévèrement par la justice.

Un verdict rassurant

Si de plus les victimes sont des enfants, qui ne représentent aucune menace et d’autre part ne sont pas en mesure de se défendre, une peine exemplaire est alors prononcée. Il est véritablement rassurant de constater que le magistrat tchèque a fait la même interprétation. A travers les peines de prison prononcées à l’encontre des criminels néo-nazis (22 ans pour trois d’entre eux, 20 ans pour le quatrième), l’Etat tchèque a fait la preuve qu’il ne tolérait absolument pas de tels agissements. Et c’est bien là l’essentiel.

La question se pose évidemment de savoir quelles conséquences aura ce jugement sur le mouvement néo-nazi tchèque. La République tchèque ne connaît pas ce phénomène de sympathies pro néo-nazis chez les policiers, qui a pu se traduire dans certains pays d’Europe occidentale (comme en Allemagne) par une indulgence de la police à l’égard des mouvements d’extrême droite.

Une ligne politique dure contre les néo-nazis

L’Etat tchèque a adopté assez rapidement une ligne politique dure, comme en témoigne la légitime interdiction du Parti ouvrier qui est lié à la mouvance néo-nazie. D’un côté, on peut penser que les peines exceptionnelles prononcées à l’encontre des racistes de Vítkov en décourageront beaucoup de commettre de tels crimes, de l’autre on peut craindre que ces condamnations deviendront pour certains le terreau d’appartenance à un noyau dur du mouvement néo-nazi en République tchèque. Car s’il n’est pour l’heure qu’une pâle copie de ses équivalents occidentaux, il pourrait prendre de l’ampleur dans le futur.

Toujours est-il que l’affaire de Vítkov n’est pas l’unique exemple des changements que connaît depuis peu la République tchèque, en ce qui concerne son approche des actions ouvertement racistes. La condamnation unanime de la classe politique, gauche et droite confondues, qu’ont suscité les propos tenus par Liana Janáčková lors de sa candidature aux élections sénatoriales – "Oui, je suis raciste et je ne suis pas d’accord pour que des Tziganes puissent s’installer n’importe où dans mon quartier" – est une autre très bonne illustration de cette tendance.

Il est vrai que le président de la République s’en est légèrement écarté, puisqu’il a considéré que ces condamnations à des peines de prison de plus de 20 ans, pour la perpétration d’un crime raciste exécuté de sang-froid ayant entraîné la mutilation d’une petite fille rom, étaient trop élevées. Le même jour, Vacláv Klaus s’est indigné avec la même passion contre la suppression de quelques lignes aériennes et contre l’intention du gouvernement de prélever un impôt sur les centrales photovoltaïques... A force d’indignations répétées, même le président peut se tromper.  

 

Et le résultat !


Persécutions, août 2013au tribunal les coupables n'ont manifesté aucun état d'âme, aucun regret... selon certains, ils paradaient, quelques lignes à retenir....

ce phénomène de sympathies pro néo-nazis chez les policiers, qui a pu se traduire dans certains pays d’Europe occidentale (comme en Allemagne) par une indulgence de la police à l’égard des mouvements d’extrême droite.


 

une pâle copie de ses équivalents occidentaux

 


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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 10:55

 

 

 

Je continue ma ballade au hasard dans les rangs du néonazime mondial.... et ce n'est pas fini, je compte vous concoter quelques petits plats à base de métastases du nazisme... juste pour dire !

 

 

Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants dans la rue

Comme l’année dernière, ce sont environ 100 000 personnes qui se sont retrouvées dans les rues de Varsovie le 11 novembre, jour de la fête de l’indépendance polonaise. La plus grande manifestation d’Europe. Il y avait une délégation française, du mouvement Renouveau français, dont nous reproduisons le compte rendu assez complet ci-dessous. Nous ajoutons ensuite quelques images ou videos des heurts qu’il y eut en marge du cortège.

 

 

La suite Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants dans la rue

 

 

 

 

 

 

Les nationalistes de droite polonais confisquent la fête nationale

Des nationalistes au Square Rozdroże; images postée par @ PolandTalks, utilisée avec la permission

Des nationalistes au Square Rozdroże; images postée par @ PolandTalks, utilisée avec sa permission

La fête de l'indépendance nationale de la Pologne, traditionnellement célébrée le 11 novembre, s'est terminée dans la violence cette année. De jeunes Polonais de droite ont incendié des voitures, caillassé la police et même attaqué et mis le feu à l'ambassade de Russie à Varsovie [anglais] lors d'une marche organisée par un mouvement nationaliste. La police a riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades étourdissantes, puis arrêté une dizaine de personnes d'un groupe de quelques centaines d'hommes pour la plupart masqués qui avaient commencé la marche.

Au cours de ces dernières années, les habitants de Varsovie ont célébré la fête nationale [anglais] avec des sentiments où crainte et dégoût se mélangeaient. C'est un jour, normalement, de fête qui est censé unir les citoyens polonais dans une joyeuse célébration de l'indépendance reconquise en 1918 après plus de 100 ans de domination étrangère, qui s'avère être tout à fait le contraire. Le débat politique sur la question du patriotisme et de la façon d'exprimer la fierté nationale a été dominé par les définitions et les points de vue des groupes nationalistes et néo-fascistes de droite.

L'utilisateur de Twitter @ p_ministra a tweeté un commentaire de sa grand-mère qui dépeint parfaitement la journée:

Ma grand-mère m'a appelé aujourd'hui (avec une voix larmoyante): Anuszka, comment as-tu survécu à cette fête de l'indépendance d'hier ?!

- p_ministra (@p_ministra), November 12, 2013

Cette tendance a été récemment fortement soutenue par les médias, à la recherche de contenus controversés pour accroitre leur audience. C'est devenu évident que seuls quelques “vrais Polonais” pourront définir ce que signifie vraiment être un patriote. C'est également devenu évident que les définitions du patriotisme fournies par ceux-ci sont extrêmement étroites et basées sur l'exclusion drastique de nombreux groupes identifiés comme “éléments étrangers”.

Ainsi, la spirale a commencé à l'occasion des événements violents du 11 novembre 2013 et au cours d'une marche organisée par la Młodzież Wszechpolska [anglais] (Jeunesse de toute la Pologne) à Varsovie. Au cours de cette marche, un groupe d'hommes masqués a attaqué deux édifices occupés au centre-ville de Varsovie et mis le feu à l’installation artistique [polonais, photos] “L'Arc en Ciel” – une représentation soutenant les droits des LGBT, situé dans le quartier nocturne le plus populaire de la ville – attaquant ensuite l'ambassade de Russie. Pologne pourparlers, un blog qui suit les luttes sociales en Pologne, a tweeté :

Ce n'est pas suffisant que le nationalisme échoue, on doit s'assurer  s'assurer que rien d'autre ne lui succède

La Pologne semble être douloureusement désarmée dans cette affaire, mais ce n'est pas faute d'essayer de trouver une bonne solution. Au cours des dernières années, des tentatives de bloquer des marches comme celle-ci ont plutôt été efficaces, mais beaucoup croient maintenant que la violence s'est intensifiée au lieu de diminuer. C'est pour cela que la décision a été prise cette année, au lieu d'interdire la marche, d'en organiser une alternative à une date différente pour ceux qui rejettent la conception exclusive de l'appartenance de ces groupes extrémistes et de croire en une autre Pologne, plus inclusive.

Le meme dit: "La Pologne / Etats-Unis - pourquoi sommes-nous en mesure de copier Haloween, mais un parti national commun - pas vraiment? photo postée sur demotywatory.pl

Le meme dit: “La Pologne / Etats-Unis – pourquoi sommes-nous en mesure de copier Haloween, mais un parti national commun – pas vraiment? photo postée sur demotywatory.pl

Cette marche alternative a été organisée le 9 novembre 2013, par une coalition d'organisations dénommée Ensemble contre le nationalisme, et elle a eu un taux de participation important.

Dans une déclaration, les organisateurs de la coalition ont dit:

Nous nous adressons à vous à l'occasion du 75e anniversaire de la Nuit de Cristal en Allemagne [fr] où des hordes de nazis, avec l'appui de l'appareil d'Etat, avaient intensifié la persécution de la minorité juive. L'Europe d'aujourd'hui n'est pas sans rappeler l'époque de la Grande Dépression. À la suite de l'exclusion sociale, il y a un soutien accru à la violence véhiculées par les idées nationalistes, racistes et fascistes. [...]

Le moyen le plus efficace pour lutter contre ces idées perverses est l'auto-organisation sociale. En Pologne, les groupes locaux de militants antifascistes ont réussi à faire annuler plusieurs manifestations organisées par les nationalistes. Nous avons également bloqué la tentative du Mouvement national de s'infiltrer dans le monde académique. Nous ne permettrons ni la répétition des événements tragiques du passé ni les incidents actuels.

Immédiatement après le début des émeutes, plusieurs Polonais se demandent pourquoi les autorités de la ville n'étaient pas préparées à faire face à cette prévisible violence. Comme elles n'ont jamais apprécié les squats, certains soupçonnent que la police avait des instructions de ne pas intervenir pendant l'attaque afin que les hooligans se chargent du travail que la ville n'est pas autorisée à faire. Une déclaration publiée par les habitants du Squat Syrena [polonais] dit :

Aujourd'hui, fête nationale de la Pologne, la police a patrouillé de manière constante les rues Skorupki et Wilcza où se trouvent les espaces autonomes Syrena et Przychodnia.

Vers 15h30, la marche des nationalistes a traversé le centre-ville. Les agents de police qui montaient la garde près de la rue Skorupki se sont dispersés et ont disparu.

Simultanément, plusieurs dizaines de manifestants néo-nazis sont arrivés. Ils ont brisé les chaînes à la porte et sont entrés dans les locaux. Armés de machettes, de bouteilles et de bâtons, ils se sont attaqués aux personnes présentes. À l'heure actuelle, les squats de Syrena hébergent huit enfants âgés de 3 à 14 ans, parmi d'autres personnes.

Les plus grands dégâts ont eu lieu à Przychodnia – avec des voitures brûlées et détruites, des personnes blessées et des vitres brisées. Pendant une trentaine de minutes – à cause du retrait des forces de police – nous avons été obligés de nous défendre nous-mêmes. Si ce n'était notre ferme riposte, la scène se serait terminée en tragédie : les attaquants néo-nazis étaient prêts à tuer.

Voici à quoi ressemble votre “patriotisme” aujourd'hui. Chaque personne prenant part à des actions de marches de l'indépendance ont une part de responsabilité dans les attaques contre les maisons des familles expulsées, des personnes âgées, des personnes handicapées et contre tous ceux qui ne peuvent se permettre ni de payer leur loyer ni de prendre un prêt bancaire d'une durée de 30 ans.

C'est la réalité aujourd'hui à Varsovie – ceux qui sont au pouvoir expulsent, les fascistes frappent.

Nous subissons tout ça à la fois.

Rainbow - une installation artistique par Julita Wojcik, construit dans le centre de Varsovie comme un symbole de la tolérance, a été brûlé. Photo postée par @ PolandTalks

Arc en ciel – une installation artistique de Julita Wojcik, construite dans le centre de Varsovie comme symbole de la tolérance, a été brûlée. Photo postée par @ PolandTalks

Le lendemain, de nombreux citoyens de Varsovie ont montré leur solidarité avec les valeurs attaquées en décorant l'arc en ciel brûlé et en créant des groupes Facebook exigeant que les coupables le reconstruisent eux-mêmes.

Picture posted by @CzapskiPawel, drawn by a famous blogging cartoonist AndrzejRysuje.pl. The girl says "People are decorating the burnt rainbow with flowers, on friday there is a flashmob organised - people will be kissing under the burnt rainbow, and the nationalists are supposed to pay for it's reconstruction..."

Dessin posté par @ CzapskiPawel, du célèbre artiste AndrzejRysuje.pl. La jeune fille dit: «Les gens décorent l'arc en ciel brûlé avec des fleurs, le vendredi flash mob organisé – les gens vont s'embrasser sous l'arc-en-ciel brûlé et les nationalistes sont censés payer pour sa reconstruction …”

"Rainbow in Poland" - satirical picture posted by @p_ministra

“Arc en ciel en Pologne” – un dessin satirique publié par @p_ministra

De nombreuses personnes ont souligné le droit des citoyens à marcher, en toute circonstance, blâmant les compétences organisationnelles des leaders de la marche plutôt que l'attitude générale de ses participants :

C'est vrai – la marche pour célébrer l'indépendance n'était pas parfaite. Mais c'était mieux que l'année dernière. Et la Pologne est meilleure avec cette marche que sans elle !

Hanna Kozłowska, une blogueuse polonaise qui écrit pour Foreign Policy Blog [anglais] a mis en évidence l'influence de l'évolution des humeurs politiques des dernières années sur les événements du 11 novembre 2013 :

Bien que les hooligans nationalistes forment un groupe marginal, leurs actions reflètent un changement important dans la société polonaise. Avec la vigoureuse croissance économique d'autrefois passée de 4,5 % en 2011 à 1,8 %en 2012, un taux de chômage élevé, à 13 %, les Polonais sont de plus en plus insatisfaits de leur gouvernement, de l'Union européenne et de leurs vies. Les sondages indiquent que le principal parti conservateur Droit et Justice qui n'est plus au pouvoir depuis 2007, est en train de gagner le soutien sur le parti centriste, la Plateforme Civique pro-européenne, mou et incompétent aux yeux de beaucoup de citoyens.

je n'aime pas trop l'auteur de ce qui suit, mais l'info vaut la peine d'être relayée

L'opuscule antisémite qui secoue le Parlement européen

Par Jean QUATREMER



Les réactions sont unanimes après les révélations de «Libération».

 

L'indignation est générale après la révélation par Libération, vendredi, de la publication d'un opuscule violemment antisémite signé par le député européen Maciej Giertych, l'un des fondateurs de la Ligue des familles polonaises (LPR) et père de l'actuel vice-Premier ministre polonais, Roman, lui-même président de ce parti d'extrême droite. Si l'antisémitisme de la LPR, qui participe au gouvernement polonais, n'est pas un mystère, le fait que ce livre, rédigé en anglais et intitulé Civilisations at War in Europeait été officiellement présenté et distribué à Strasbourg, en marge d'une session plénière, et que le logo du Parlement européen figure en bonne place en couverture a choqué les opinions publiques. L'Union financerait-elle des publications affirmant froidement que la «civilisation juive» n'a pas sa place en Europe ?
 
Pris par surprise. Pour Catherine Colonna, la ministre française des Affaires européennes, «il serait intolérable que les institutions européennes financent de tels ouvrages, même involontairement». Le groupe socialiste de l'Europarlement est sur la même longueur d'ondes : il juge «tout à fait inacceptable que des fonds publics européens aient pu contribuer au financement de ce livre, qui a été publié avec le logo de [leur] institution». Le Congrès juif européen, particulièrement choqué, «exige le remboursement [...] des frais d'impression et de diffusion».

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 17:26

 

 

En las fotografía se aprecia claramente que un grupo de personas portando armas de guerra realizan prácticas militares en los alrededores de la Facultad de Ingeniería de la Universidad de Carabobo.

A l'Université de Carabobo, a proximité de la Faculté d'Ingénierie les paramilitaires se mélangent aux étudiants.

Ce qui évoque pour moi, ces camps que les amis de leur leader proche des néonazis colombiens organisent, des  vacances de plein air avec training militaire et idéologique.

 

http://confidencialcolombia.com/get_img?ImageWidth=339&ImageHeight=480&ImageId=25945

 

Et aussi, ces camps d'entraînements paramilitaires qui ont permis à de jeunes vénézuéliens de d'entraîner à tirer sur des effigies de Maduro, tout cela grâce aux bourses que l'oligarchie d'éxtrême-droite, s'est cotisée pour leur offrir. Ceci dit, pas trop dur pour eux, puisque comme le fait remarquer Eva Golinger, ces gens sont le 1% le plus riches du 1% des plus riches. Autant Capriles, que Lopez, que Machado appartiennent à cette oligarchie qui n'a rien d'une élite et qui s'accroche hystériquement et violement à un pouvoir qui a été au moins partiellement redistribué au peuple, alors que le programme du gouvernement, celui de Chavez, est d'élargir ce partage des décisions jusqu'à l'état communal. Si la notion d’état communal interpelle, ce qui et bien concret, les communes qui se multiplient et pas seulement au Venezuela mais sur tout le continent Sud, sont les cellules de base d’une réelle souveraineté politique des peuples. Leur articulation opérationnelle à l’échelle d’un pays, d’un continent, d’un monde, s’invente à présent au quotidien, par la pratique. Cela est avec toutes ces imperfections, la réalité que le Venezuela a impulsé dans la région : un peuple toujours plus apte à participer aux prises de décision qui le concerne en personne bien informée des enjeux de ces décisions.

En discutant avec des latinos, j’ai souvent émis des doutes sur la réalité de ce phénomène « C’est vraiment comme cela ? » et oui, les réponses furent unanimes, des oui souvent nuancés de critiques mais qui faisaient elles aussi la preuve de la grande conscience et connaissance politiques de mes interlocuteurs. Et de cette liberté de parole et de critiques qui fait la différence du chavisme avec des gauchismes qui proscrive "le droit de tendance" interne et/ou externe dans le "parti". Et je sais de quoi je parle, ce qui me permet d'apprécier la différence de nature des processus.

La conscience politique personnelle ou dans ses aspects de production d'intelligence collective, sont des denrées qui se font rares dans notre Europe décadente, et où le monopole du politique est celui d’une minorité dissidente, qui malgré toutes les dissuasions ambiantes, depuis les copains qui trouvent que c’est rasoir et que bien plus intéressant les potins sur la dernière étoile projetée sur l’écran de leur virtualité grandissante, que les menaces de criminalisation et les tabous d'une nouvelle Inquisition qui pèsent sur la Libre Pensée, dogmatisée. Mais… et les élus me direz-vous ? Les élus dans des gouvernements dont les budgets et leurs utilisations sont dictés par les instances internationales du Commerce n’ont plus qu’un rôle de gestionnaires des restrictions et de propagateurs de mauvaises nouvelles dont il faut amortir le choc, faire passer la pilule amère de la misère grandissante, tout en préparant les arsenaux juridiques et autres formes de contrôle, répression qui seront chargés de contenir les légitimes velléités d’insurrection des populations meurtries. Ils les appellent défense du droit à la Sécurité, mais la sécurité de qui, pas celle du peuple qui est conditionné à un état de bien-être qui dissuade la délinquence. Sécurité est cette sécurité de la formule "la sécurité et les intérêts de Etats-Unis" ou Etats-Unis est un concept vague qui ne désigne ni un pays, ni sa population mais bien une classe restreinte qui à la main-mise sur les institutions du pays, en commençant par le Pentagone et entend bien étendre cette hégémonie au monde entier, parvenir à la domination du spectre complet, ce sont eux qui le disent. Autrement dit la sécurité est celle de la propriété privée de plus en plus monopolistique des Grandes Corporations.

C’est ce qui porte aujourd’hui le nom de « Démocratie Internationale » et qui ressemble de plus en plus fort à ce que ce terme désignait lors de ses origines athéniennes : un loisir actifs réservé aux riches mâles oisifs originaire de la Cité à l’exclusion de toute autre catégorie d’habitants.

 

Un nouveau fascisme,  tente de simplanter mondialement, par une série de coups d'état aussi bien législatifs comme en Espagne, que celui violent de l'Ukraine. Ce fascisme est intrinsèquement lié à la nature de ces Corporations, qui vivent une nouvelle phase d'accumulation de capital, une accumulation par expropriation, qui raye du marché les petits et moyens capitalistes et s'approprie leurs outils de production, les terres et logements - c'est la crise du capitalisme, une crise interne dans laquelle les gros avalent les petits,  les Corporations ne se sont  jamais mieux portées.  Ce coup d’état multiple à pour fin d'imposer mondialement le pouvoir de son National Socialisme militarisé dirigé par une caste, une Olympe. Un système dans lequel les états et gouvernements sous leur forme actuelle n'auront plus de raison d'être, les gouvernements en tant que mode politique de débat public seront remplacés par des gouvernances, systèmes de gestion d'ordre économique. Un système qui se casse la gueule quand il doit faire face à l'imprévisible, et qui nécessite donc, c'est mathématique, lié au mode mathématiques spécifique de son ingénierie sociale, un contrôle total sur les populations les menant toujours d'avantage vers un comportement de mécanique, de machines prévisibles, homogénéisées, normalisées.  Le Honduras, avec ces « quartiers » sûrs qui d’une première phase dans laquelle les barrières protégeaient les possessions des riches entre dans une nouvelle phase qui consistent à enfermer les plus pauvres dans des ghettos, c'est l'opération quartiers sûrs, les conseillers de ce projet étant… Israéliens, est une illustration, un laboratoire avancé de ce devenir fasciste du monde.

Nous vivons une ère de ghettoïsation et la construction de murs et autre barrage est un secteur de pointe des créations d’emploi, constructeurs et gardiens de prison de haute sécurité ou de semi liberté aussi. En janvier 2011n c’étaient 2,3 millions de personnes qui étaient ainsi incarcérée, aux E.U., un triste record mondial,  0,9%, de la population et vous pouvez voir que le taux de croissance des emprisonnements est en nette progression. Alors que les conditions de détention sont souvent d’une inhumanité avérée, sans parler de la gestion privée d’une partie des prisons qui se font de doubles bénéfices entre subsides prélevés sur les impôts des citoyens et bénéfices réalisés sur le travail des prisonniers.

 

 

 

 

 

 

Le graphique ci-dessus et le modèle des prisons productives dans un univers de « tolérance zéro » est une caractéristique essentielle de cette nouvelle Démocratie qui se veut mondiale et tente à présent de s’imposer par la violence et le meurtre sur tous les continents. J’ai pris ici des exemple du Venezuela et de la Colombie, Mais toutes les cherches que j’ai pu effectuer concernant ce mouvement de nazi et autres fascismes qui prend une terrible ampleur sur tous les continents, me parle de structures récurrents manifestement sous la direction d’une organisation centrale qui applique des schémas similaires.

Le titre l’indique, c’est une réflexion libre, par une analyse exhaustive ni une synthèse, mais bien un partage des indicateurs qui m’ont parus significatifs – et que je compte bien poursuivre, mais là présentement il s’agit surtout de me joindre au chœur de ceux qui lancent l’alerte et de faire écho.

Constat : partout dans le monde, une propagande qui ratisse large, familiarise les jeunes avec l’idée qu’Hitler et le national socialisme « sont bon pour eux », le point le plus avancé de cette propagande sont ces peluches à l’effigie d’Hitler qui sont offertes aux bébés dans le cadre faussement anodin du courant nazi-chic.

Les autres points communs, s’adaptant aux variantes locales, couleur de peau, religion et coutume, implique la création d’une conscience nationaliste exclusive des différences, qui court-circuite toute velléité d’un internationalisme solidaires « des opprimés ». Pour comprendre cette organisation, il faut l’envisager selon un principe de cercles concentriques qui s’élèvent dans une hiérarchie qui conduit à un très petit nombre de décideurs centraux.

Cette jeunesse débraillée est le premier cercle, elle est préparée à accepter avec joie la mise en place de structures de pouvoir fort local… elle peut aussi servir d’agitateurs et de chair à canon dans les troubles qui sont artificiellement créés pour déstabiliser des gouvernements insoumis. Le manque de culture et de réelle éducation, de connaissance de l’histoire et d’autres réalités contemporaine sont des conditions indispensables pour l’efficacité du conditionnement dont elle est l’objet.

C’est vraiment récurrent , comme le sont aussi les seconds cercles de petits chefs, du style de ceux qui vont aller chercher l’appui de Uribe de service pour gagner en pouvoir, et qui risque d’apprendre par la suite, comme ce pauvre Leopoldo Lopez vient de faire à ses dépends, pour Tonton Alvaro et malgré toute l’affection de façade que ce dernier lui a témoigné, après que celui-ci a choisi parmi ces deux poulains de promouvoir l’autre, Henrique Capriles, comme futur président d’un Venezuela débarrassé du chavisme, Leopoldo, s’est retrouvé avec le statut de « pion à sacrifier », sous contrat de sicaires, ce qui ne lui a pas laissé d’autre issue, malgré les lourdes charges qui pèsent sur lui, pour sauver sa vie, que de se livrer pour trouver refuge dans les prisons de cet état qu’ils déteste et entendait renverser et qui est aujourd’hui paradoxalement garant de sa vie en le protégeant de ses « amis » et alliés.

Leopoldo se retrouvait dans un cercle plus central que le second, je n’ai pas élucidé toute la structure interne, et pour cause, passé un certain degré de hiérarchie la structure devient occulte et ses membres agissent dans le secret.

Le second cercle donc est celui des leaders de nos bandes de jeunes fascistes avérés mais aussi de bandes de jeunes délinquants, utilisés dans un rôle qui équivaut à celui de SA par des nuits de Cristal. Ce second cercle est tout aussi sacrifiable que le premier, ils sont les pions utilisés selon les besoins de la stratégie. Et hier à Caracas, à l’Assemblée Nationale, ont été dévoilés des documents audio dans lesquels Corina Machado la troisième du trio infernal des  plus si « jeunes » leaders, l’exprime sans détour, si les nécessités du plan l’exige ces jeunes seront assassinés sans état d’âme par ceux-là même à qui ils ont accordé leur confiance.

Un autres cercle est composés des milices à proprement parlé, elles ont reçu un entraînement militaire ou paramilitaire, et nous pourrons remonter la hiérarchie en fonctions du niveau de professionnalisation de cette formation militaire et du grade obtenu. Et j’en reste là dans cette première approche du fascisme du 21ème siècle.

A suivre

Anne Wolff

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 01:48

 

 

High five, les néonazis de Malaisie !

Apparemment, vous aussi luttez pour une race pure

Par Nick Chester

Il y a quelques années, l’un de mes amis est parti s'installer en Malaisie, en quête d'une vie meilleure dans une contrée où les vêtements d'hiver n’existent que dans les magazines de mode. C’est aussi là où, pensait-il, il avait le moins de chances de tomber sur des trous de balle néonazis. Sur place, il a pourtant réussi à choper un job de chef du personnel dans un bar de punks malaisiens couverts de svastikas et de t-shirts Combat 18, qui radotaient des conneries à propos de la « malay power ».

Il se trouve que ces mecs faisaient partie d’un groupe de nationalistes d'extrême droite qui cherchent à nettoyer la Malaisie des gens n'appartenant pas à leur ethnie. Bien qu’elle soit un poil conne, cette volonté n'est pas si étonnante compte tenu du climat mondial actuel. Le truc surprenant, c'est le fait que ces mecs se prennent pour des fascistes, qu'ils soient amateurs de saluts nazis intempestifs et de Skrewdriver alors qu'ils ne sont pas du tout aryens. Adopter une vision du monde qui discrimine précisément votre propre « race », voilà une idée étrange.

On m’avait dit que Boot Axe était l'un des groupes punk les plus populaires du mouvement malay power. J'ai donc contacté Mr. Slay, un membre du groupe, afin d’essayer de comprendre les raisons qui poussent des Malaisiens à avoir ce genre d’idées.

VICE : Hey Slay, c'est quoi cette histoire de « malay power » là ?
Slay : Le malay power est important – nous tenons à conserver la communauté malaise sur tout l'archipel malaisien [cet archipel, situé entre l'Australie et l'Asie du Sud-Est, est considéré comme la terre natale du peuple malais]. Je fais partie de la seconde génération de combattants pour le malay power. La première génération, qui a fondé le mouvement, est moins active ces derniers temps. Le malay power trouve son origine historique le 13 mai 1969, le jour où les Chinois et les communautés malaises se sont affrontés. Le mouvement malay power punk et skinhead, lui, vient de Kuala Lumpur et est né au début des années 1990.

D'après ce que je sais, l'existence d'une ethnie malaise – qui serait originaire de l'archipel malaisien – a été suggérée par le scientifique allemand Johann Blumenbach. Mais l'existence de cette ethnie demeure polémique ; tout d'abord, la théorie de Blumenbach s'articule autour de l'idée qu'il n'y aurait que cinq ethnies dans le monde, ce qui est plutôt faux. J'ai l'impression que le racisme a une place importante dans votre idéologie, je me trompe ?
On est extrémistes en ce qui concerne l'ethnie malaise, mais ça ne veut pas dire qu'on est racistes. Rien à voir. Pour nous, il s'agit juste d'être ou ne pas être Malais.

OK. Quelle est l'importance de la culture nazie pour les Malais ? La Malaisie n'est pas un pays qu'on associerait spontanément avec Hitler.
La Malaisie est un foyer pour des gens de Chine et d'Inde, et le pays accueille des immigrés du Bangladesh, d'Afrique, du Sri Lanka, du Népal et de Birmanie. Le gouvernement ne peut pas contrôler l'entrée des immigrés et il en arrive beaucoup. On voit beaucoup de manifestations contre le gouvernement à ce sujet, mais rien de concret n'a été fait pour régler ce problème. L'origine ethnique est devenue un point important à cause de l'arrivée incontrôlée de beaucoup de ces étrangers dans notre société.

À quel niveau l'immigration vous affecte-t-elle ?
Les Malais ont été affectés sur le plan socio-économique. Les gens de notre ethnie sont aussi la proie de criminels de l'extérieur qui, une fois ici, vendent de la drogue, commettent des vols, des meurtres, des viols, et j'en passe. En cela, le nazisme nous a appris que nous pouvions mettre en place des actions racistes à partir du moment où le peuple malais est affecté par cette situation. Nous ne serons pas ouvertement racistes tant que le peuple malais ne sera pas en danger. Mais si les menaces se font pressantes, on agira.

Donc, vous n'êtes pas ouvertement hostiles aux minorités aujourd'hui ?
Si elles n’arrivent pas à cohabiter avec l'ethnie malaise, nous serons contre ces minorités. Mais si elles ne créent pas de problème, on ne leur en créera pas non plus.

En tant que nazis, que pensez-vous des juifs ?
Les groupes punk et les skinhead du malay power sont totalement antisémites et antisionistes. Si vous étudiez les origines des ancêtres du peuple malais, vous verrez que nous sommes liés aux juifs. D'après les écritures juives, une « tribu perdue » d'enfants d'Israël guidée par une puissance divine – des musulmans, donc – tuera les juifs sionistes en Palestine. Au début, les sionistes pensaient que les Indiens d'Amérique étaient les descendants de la tribu perdue. Ensuite, un scientifique et théologien américain, le professeur Ralph Olsen, a conclu que les Malais de la péninsule Malaise étaient les véritables descendants de cette tribu. Cette hypothèse est à moitié vraie. Les Malais ne sont pas à 100% les descendants de la tribu perdue, mais la théorie de Ralph Olsen quant aux aventures de cette ethnie perdue est des plus intéressantes.

C'est la première fois que j'entends parler de ça. Si je comprends bien, il existerait une idéologie islamique mélangée connectée au nazisme. C'est assez déroutant.
Le malay power est lié à l'Islam. Cependant, il n'a aucun lien avec un quelconque mouvement Islamiste.

J'ai remarqué que votre groupe semblait beaucoup aimer le slogan « blood and honor », celui-là même qui servait de nom à un groupe punk nazi britannique. Avez-vous été influencés par des néonazis anglais ?
Pas directement parce qu'on s'est rendu compte que les extrémistes du Royaume-Uni n'aimaient pas les asiatiques. On a juste pris le slogan « blood and honor » pour affirmer notre identité.

Vous écoutez des groupes nazis britanniques et américains ?
Ouais, j'écoute English Rose, Skrewdriver, Brutal Attack et Angry Aryan.

OK. Pensez-vous que Skrewdriver pourrait aimer Boot Axe ?
Non, je ne pense pas que notre musique les intéresse.

Merde. Y a-t-il des groupes néonazis dans d'autres pays d'Asie ?
Oui, en Indonésie, à Singapour et au Japon. À Singapour, il existe aussi un groupe de black metal nazi, As Sahar.

Est-ce que tous les néonazis malais sont punk ? Ou bien le nazisme malais s'étend-il au-delà des cultures punk et skinhead ?
Non, en effet tous les néonazis de Malaisie écoutent du son punk et skinhead.

Dans pas mal de pays, on trouve également des skins antifascistes. C'est aussi le cas en Malaisie ?
Ouais, bien sûr qu'ils existent. Mais ils n'osent pas s'attaquer à nous ouvertement. Ils ont peur.

Je dirais qu’une majorité de citoyens malais sont d'accord avec nous, même si ça a l’air difficile à croire. Et puis, comme je te l'ai dit plus tôt, on est pas forcément violents, ni extrémistes.

Comment qualifierais-tu le succès de votre mouvement jusqu’ici ?
Grâce à nous, les minorités ont peur de commettre des crimes en Malaisie. On les met en garde, on leur fait comprendre qu'il ne faut pas faire de bêtises. La violence n'est pas une solution à nos yeux. On commence toujours discrètement, on s'adresse aux immigrés avec politesse. Mais s'ils insistent, s'ils sont têtus comme des mules, on fera le nécessaire. On met également en place des œuvres de charité pour la Palestine, la Syrie, la Somalie et d'autres pays en guerre. On a aussi essayé de discuter avec le gouvernement des moyens de résoudre ce problème d'immigration – il nous a ignorés. Pour finir, je dirais qu’on est assez différents des néonazis européens qui revendiquent leur volonté d'éliminer toutes les « races » autres que la leur, la « race blanche ». On a commencé avec un peu de retenue. Mais on ira plus loin si les Malais de Malaisie sont menacés.

OK. Comment conciliez-vous donc le fait d'être nazi et celui de ne pas être Blanc ?
La plupart des organisations mondiales disent que le nazisme est un truc de Blancs. En effet, nous ne sommes pas aryens. Nous ne sommes pas blonds aux yeux bleus ; chez nous, c'est plutôt le teint hâlé, les yeux sombres et les cheveux noirs. On a juste adopté l'esprit associé au nazisme, c’est un symbole si l’on veut ; c'est une réponse du peuple malais aux problèmes ethniques.

OK Slay, merci pour ces précisions.

 

 

Source :
High five, les néonazis de Malaisie ! | VICE France

 

A lire aussi :

BARRES DE FER EN TERRES NÉOFASCISTES – 20 000 lieues sous la haine avec les démocrates suédois

 


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 01:19

 

Juan Pablo Proal

 




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México, DF- Les mêmes vénèrent la vierge de Guadeloupe qui persécutent les homosexuels. Hitler est leur principale icône, mais ils défendent la race créole. Ils veulent un état catholique, bien qu’ils s’opposent à toute ingérence étrangère. Il s’agit des néonazis mexicains, unis dans un réseau qui fonctionne de manière anonyme.

Par l’intermédiaire d’organisations qui n’ont pas leur propres locaux, ils se réunissent sur les marchés populaires et lors d’assemblées privées, la version mexicaine des nationaux-socialistes participent à la discussion quotidienne de l’agenda public, discutent sur des forums internet et défendent leur idéologie dans des livres et circulaires. Les matrices d’interprétations concernant le Troisième Reich sont multiples. Il existe des sympathisants avoués d’Hitler qui avouent avoir battus des homosexuels. Une autre version participe d'un courant catholique, prêchant l’éducation religieuse et un état militarisé. Les plus radicaux dissimulent leur identité. Les catholiques sont plus mesurés et critiquent les excès d’Hitler. D’autres adorent simplement leur blousons arborant la svastika en convivialité avec des symboles antagonistes comme ceux de l’anarchisme et la faucille du communisme.  

Ainsi le nazisme mexicain s’étend sur de multiples nuances, et il fait partie d’un mouvement international qui a pris de la force depuis la décennie passée et qui à Mexico existe dans une confusion de genres.

Nazisme sur internet

Le forum Mexico National Socialiste, hébergé sur les sites de discussion de l’entreprise MSN, est un des espaces de convivialité virtuelle entre les sympathisants du mouvement nazi.

Sur ce forum, les usagers partagent de la musique avec des paroles qui exaltent le mouvement, ils ont leur propre calendrier d’activité, recommandent les derniers livres des idéologues du nazisme ainsi que des documents historiques sur cette matière. Comme n’importe quel groupe de conversation virtuelle, ceux qui s’identifient à Hitler partagent leur vision du panorama de leur organisation.

Citation du message de bienvenue :

« Unis-toi à notre mouvement et sauvons Mexico du mensonge, de la médiocrité et du conformisme. N’hésite pas à nous contacter sur n’importe quel sujet. Si tu crois que le National socialisme actuel est appelé nazi, prudence, il faut se rappeler que nazi est une appellation imposées par les juifs pendant la seconde guerre mondiale en dénigrement. C’est le national socialisme, il n’est pas nouveau, il date d’années avant et il n’est jamais mort, il a seulement presque disparu et aujourd’hui il émerge ».

L’échange de messages entre usagers couvre également les nuances de l’affrontement sur les visions particulières du rôle historique d’Hitler. Dans un commentaire envoyé en septembre de l’année passée, un défenseur de l’Allemand se confronte à un synarchiste avoué, concernant le fait que le premier estime que l’Union National Synarchiste a trahi le dictateur.

  

« SYNARCHISTE????????????? AH OUI TU ES DE CETTE PUTAIN DE BRANCHE TRAITRESSE QUI A TOURNE LE DOS AU REICH C’EST ÇA TON PUTAIN DE MOUVEMENT ?  T’IMAGINES PAS QUE T’IMPORTES »(sic) ainsi s’exclame le cybernaute qui utilise le nom de « hakkenkreus88 »



 

Il y a également des commentaires racistes, dédiés aux couillons de cubains, comme celui envoyé sous le pseudonyme de Angelica Hess : ‘”Lamentablement beaucoup d’entre nous ont été préoccupé par un truc qui se passe à Mexico. Nous voyons passer d’avantage de nègres dans nos rues, sans doute à cause des problèmes qu’ils rencontrent à Cuba, le problème est que cela nous affecte également nous » (sic)

A travers le contenu des messages il est évident qu’il existe des contradictions dans les formes d’interprétation du nazisme. Il y a ceux qui défendent la culture préhispanique mexicaines, alors que d’autres la déprécient. Certains des usagers se revendiquent d’Antonio Lopez de Santana, mais ne manquent pas ceux qui le taxent de traître.

Ce en quoi coïncident les cybernautes nazis est le langage chiffré de leurs pseudonymes. Une majorité utilise les chiffres 88 et 14 en début et fin de leurs noms.

Le chiffre 88 est une manière de faire référence aux initiale HH qui signifient « Heil Hitler ». Cette lettre étant la huitième de l’alphabet. Le 14 est une manière de rappeler une phrase célèbre du militaire David Lee, qui insista « Nous devons assurer l’existence de notre race et un futur pour nos enfants blancs ». 

Les usagers du système de conversation créent des liens selon leurs affinités. Ainsi des forums ouverts on passe à une autre phase : le chat. Ici entrent en jeu les figures animées connues comme « smileys » qui accompagnent les phrases des cybernautes.

Comme dans n’importe quel système d’échange de messages privés, les usagers doivent accepter ceux qui sollicitent de converser avec eux. En général, les sympathisants du nazisme sont méfiants et formulent une série de questions destinées à connaître un peu mieux leur futur contact cybernétique.

Une fois franchit le pas, le système de chat prend son rythme. Les nazis disposent de leurs propres icônes pour se parler. Pour se dire bonjour, ils ont une série de personnages au visage jaune aux côtés duquel apparaît une main horizontale qui évoque le salut d’Adolf Hitler.

Pour indiquer qu’un énoncé est accepté ou bien reçu, sur l’écran de l’ordinateur apparaît une bannière avec la croix gammée ondulant. Un soldat montant la garde est l’équivalent de la parole « camarade », confie un nazi dans une conversation à travers un système de chat.  

Dans des interviews via un chat, une couple de partisans d’Hitler reconnaissent leur répulsion pour la race indigène. Ils se décrivent comme descendants de blancs qui ont la haine, aussi, des homosexuels, qu’ils tabassent les nuits de parades.

Ces personnages évitent de donner leur nom ou d’en dire trop sur les violences qu’ils infligent aux personnes de sexes différents. Ils reconnaissent pourtant : des comme eux, il y a beaucoup, dans tout le pays,  des néonazis avec les mêmes pratiques.

Points de vente

Le marché de La Lagunilla, à côté du marché de Tepito, est le principal centre de réunion des sympathisants du national-socialisme. Sur ce marché, il y a trois échoppes contiguës qui se dédicacent exclusivement à vendre des livres, vidéos, de la musique et toutes les formes de propagande nazie.

La panoplie des articles comprend des bustes d’Hitler en plâtre, porte-clés qui font allusion au Troisième Reich, des chapeaux de l’époque et des affiches. Quant aux livres, abondent les textes de l’éditorialiste catholique Salvador Borrego, de Traian Romamescu et pratiquement n’importe quelle œuvre qui parle de la dite conspiration sioniste internationale.

Les auteurs classiques du nazisme ne manquent pas non plus : Heinrich Anacker, Walter Best et Hans Baunmann. Abondent les vidéos des discours d’Hitler et la propagande graphique de l’époque destinée a exalter l’époque d’abondance économique de l’Allemagne durant la première étape du gouvernement du dictateur.

Les stands sont tenus par des militants du National Socialisme qui refusent des interviews ouvertes. De leur point de vue, tous les medias sont contrôlés par les juifs et la franc-maçonnerie raison pour laquelle ils n’acceptent que les textes qu’eux-mêmes écrivent, lesquels sont diffusés sous formes de circulaires et de photocopies.

Cette caractéristique trouve ses fondements dans la théorie de “la grande conspiration juive”.

Aux clients curieux, las nazis mexicains distribuent des circulaires contre la légalisation et la pratique de l’avortement. Mais leur critiques, font toujours référence aux paroles et exemples de défense d’Hitler.

Par exemple l’holocauste ils le nomment « holocuento », à cause du fait que selon leurs idéologues, il est impossible qu’Hitler ait ordonné le meurtre de 6 millions de juifs. Ils écartent aussi la possibilité de ce que le prétexte de la Seconde Guerre mondiale ait été xénophobe, ils confortent leur argumentation avec l’idée qu’Hitler lui-même a eu des amis de race noire.

Chacun des points de vue qu’ils défendent de façon véhémente face au reporter est défendue dans l’un des centaines de livres qui s’accumulent sur leurs stands. Les prix des ouvrages oscillent entre 30 et 400 pesos.

Les aubettes de journaux et revues situés dans l’avenue Juarez, face à l’Almeda Centrel sont également des points de vente des ouvrages nazis. Quoique ces livres, ici, voisinent avec d’autre de surpassement de soi ou des best sellers ; ce qui est certain c’est qu’ils contiennent ouvertement de la propagande en faveur d’Hitler.

Ces militants se définissent comme informés en la matière, et sont contre les jeunes qui assistent régulièrement à la Lagunilla vêtus de blouson décorés de la croix gammée. Selon leur jugement, ceux-là se vêtent ainsi seulement pour être à la mode, mais ignorent l’essence même du mouvement national socialiste.

Dans ces marchés il est courant de voir passer des jeunes avec des coiffures de style punk, blousons de cuir et croix gammées.

 

Les matrices du néonazisme mexicain

Dans l’imaginaire collectif, le mot nazi est synonyme de racisme. La réalité dément cette théorie. Dans la pratique, à Mexico il existes des groupes variés de sympathisants du national-socialisme. 


Il y a ceux qui pratiquent le catholicisme et critiquent les erreurs d’Hitler, d’autres rejettent quant à eux toutes les accusations faites au dictateur, comme la réalité de l’holocauste et celles qui réfutent que l’Allemand fut un exemple d’efficience en matière d’administration publique. D’autres, également, sympathisent avec le synarchisme et le franquisme.

D’autre par certains se déclarent ouvertement racistes. Ils sont contre la race latine et toute matrice éloignée de l’aryen, ils tabassent les homosexuels et agissent de manière fort similaire aux têtes rasées européenne, mieux connus comme « skinheads ».

Une preuve de l’ample variété d’interprétation historique concernant Hitler est la position de Fernán Gónzales, dirigeant de la branche civile de Peuple de l’Union Nationale Synarchiste , ouvertement en confrontation ave le Mouvement pour la Solidarité, l’aile partisane du mouvement que fonda Salvador Abascal.

Gonzalez en se référant à Francisco Franco et Adolf Hitler commente : “Ils furent de grands leaders de leur temps, ils mirent en action des politiques pour éradiquer bien des maux qui affectaient leur peuple, tant économiques que sociaux. Ils ne sont pas ces monstres que les médias nous présentent, sinon le contraire, ils sont ceux sui ont mis à mal la politique internationale et le système financier mondial créant leurs propres fondements »

La vision de Juan Carlos Lopez, coordinateur général de l’Organisation pour la Volonté Nationale, une association qui s’assume comme sympathisante du national-socialisme, est différente

Il l’explique dans une interview « Il y a des concepts que nous avons en commun avec les grands nationalismes du 20ème siècle, nous défendons leurs aspects positifs et nous n’acceptons pas la version imposée par les alliés. Cependant, dans un sens nous sommes modernes et croyons qu’il y a plus de points de convergence avec des groupes comme Noua, Dreapta de Roumanie, Obraz de Serbie ou Fuerza Nueva d’Italie qu’avec le National Socialisme Allemand.



 

“Nous entretenons des relations amicales avec d’autres groupes nationalistes dans d’autres partie du monde, comme le Frente Integralisata du Brési et les organisations citées antérieurement. Nous ne sommes ni racistes, ni suprémacistes, nous valorisons nos origines indigènes et hispaniques de la même manière ».

L’Organisation pour la Volonté Nationale compte une présence en Nueva León, Chihuahua, Veracruz, Oaxaca et Morelos. 

Lopez Lee justifie la création du groupe : “Notre nation naquit comme un grand empire et doit le redevenir, ici et de l’autre côté de la rivière Bravo nous luttons pour rétablir l’unité territorial de la patrie.

C’est pour cela, cependant, qu’il est nécessaire que nous luttions pour obtenir de grands changements politiques et sociaux : le remplacement de cette république maçonnique décadente par un état fort et qui  fonctionne bien, dénoncer les partis qui ont trahissent le peuple et combattre la culture étasunienne dégénérée que nous imposent les médias ».

Une autre des associations liée au Mouvement est le dénommé Parti National Mexicain. Sur son site officiel, on trouve une déclaration de ces principes propres, synthétisé par trois principes essentiels. Parmi eux, élaborer une nouvelle constitution de l’état pour la régionalisation du pays, supprimer les congrès locaux et impulser le développement militaire du Mexique.

Le Parti National-Socialiste du Mexique est de même engeance, il évoque les discours d’Hitler : “Il n’y a pas plus d’une doctrine politique, celle de la nationalité et de la patrie. Nous devons assurer les moyens d’existence, et la croissance de notre race et de notre peuple, pour que notre peuple accomplisse la mission que le Créateur Suprême lui a réservé ».

Juan Cedillo, auteur du livre Les Nazis au Mexique, appréhende la complexité des matrices des groupes en affinité avec l’idéologie d’Hitler.

Qui finance les néo-nazis du Mexique ?

Il faut se rappeler que beaucoup des groupes politiques de droite se sont formés durant l’essor nazi au Mexique. De fait le Parti Action Nationale fut créée sur le modèle d’Action Française, groupe qui était en étroite relation avec les phalanges espagnoles. Les petits groupes d'extrême-droite mexicaine maintiennent actuellement ces liens avec les phalangistes espagnols, et les deux financent des groupes d’étudiants mexicains dans les universités privées qui peuvent être taxé de « néo-nazis » 

La majorité de ces groupes fonctionnent à travers Internet et se réunissent seulement sporadiquement ? Existe-t-il une possibilité réelle qu’ils s’organisent de la même manière qu’ils l’étaient en Allemagne ?

Cette possibilité est certainement latente, la Phalange espagnole et les nouveaux groupes néo-nazis aux Etats-Unis travaillent ardemment pour impulser de nouveaux groupes néo-nazis dans diverses partie du monde. Au Mexique, les partisans de Lyndon LaRouche sont un bon exemple de la manière dont des organisations de l’extrême-droite sont financées par des groupes des Etats-Unis. 

Actuellement trouve-t-on des politiques ou des fonctionnaires publics derrière cette idéologie

S’ils existent-ils restent cachés ou le déguisent parce que ce n’est pas une idéologie très bien vue, quoique nombreux sont ceux qui sympathisent secrètement.

 


La Redaccion 22 septembre 2008

Traduction Anne Wolff

Source en espagnol  :Neonazismo a la mexicana

 

Ajout de JUAN RAMÓN JIMÉNEZ DE LEÓN


Tenemos bien identificados como neonazis straussianos a Sigrid Artz, asesora de seguridad nacional de Felipe Calderón y enviada al IFAI; Federico Döring y su novia Gabriela Cuevas, ex delegada de Polanco; los hermanos Werner en Hacienda: Georgina Kessel, en Energia, maestra de Calderón en la Escuela Libre de Derecha; Téllez Kunzler en la Bolsa Mexicana de Valores, Jorge Zermeño, embajador en España -liga entre la falange y el PAN, su padre fue fundador del partido nazi en México, y el Deutsche Bank. manejando los excedentes petroleros desde 1940.


Neonazimo en México

 

 

Une explication éclairante pour comprendre comment fonctionne le néonazisme mondial, j’ai trouvé les mêmes schémas en Tchéquie et Slovaquie, et je pense que c’est la structure générale de ce mouvement mondial :

Un néonazisme visible, qui n’est pas trop dangereux en soi, mais qui a des maîtres occultes qui savent très bien comment exploiter et manipuler les énergies d’une jeunesse mal dans sa peau et comment canaliser sa violence vers des cibles désignée à cet effet. Au Mexique, ces maîtres se cachent sous des pseudonymes pour intervenir dans les chats et orienter les mouvements.

(- Une autre composantes sont les armées de paramilitaires professionalisés.)

Un des but de ce mouvement est de rendre l’idée nazie acceptable et même souhaitable pour une jeunesse malléable, ainsi que l’amener à accepter la mise en place d’un état fort et militarisé

Et dans le large panel qui les rassemble, ils ont en commun d’adopter Hitler comme modèle, révisé ou non selon les besoins et les créneaux visés, de détester les juifs et les homosexuels, et pour certains de leurs donner la chasse et de les lyncher… ils peuvent également servir de chair à canon, comme on le voit actuellement au Venezuela. C’est parce que la réaction du peuple et du gouvernement du Venezuela est de ne pas céder à la tentation de violence en réponse aux exactions commises, aux meurtres, aux destructions que ces bandes de jeunes crétins qui exaspèrent selon une récente enquête 85% du peuple vénézuélien ne se sont pas fait lyncher par de citoyens excédés, ce qui étaient le but de la manœuvre, et aurait entraîné le chaos nécessaire pour justifier une intervention « humanitaire »…. Au Venezuela comme au Mexique, en Bolivie et ailleurs ce sont les mêmes jeunes écervelés en mal d’identité qui sont instrumentalisés par les mêmes maîtres de la même internationale fasciste  des Corporations, qui a développé un art consommé de manipulation des émotions et aspirations de la jeunesse fournissant les différentes bannières qui conduisent vers le même chaos mondial  qui leur permettrait d’assurer leur pouvoir absolu dans un monde divisé de communautés closes sur soi.

Bon Peuple, il est l'heure de se réveiller.....

 


Neonazis mexicanos atacan homosexuales en Puebla

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 09:54

 

esp

 

L’avancée de l’extrême-droite en Europe/ Oscar Laborde

 

Un fantôme parcourt l’Europe, c’est celui de l’extrême-droite, qui gagne toujours plus d’influence dans la majorité des pays et spécialement parmi la jeunesse des quartiers populaires européens. 

L’extrême-droite, fasciste ou néonazie, chauviniste, avec un haut taux de nationalisme, méprisant tout qui est différent, et hostile à l’intégrisme européen, commence à s’étendre dans tous les pays, comme une force politique telle qu’elle fait partie de quelques gouvernements, conditionnant les politiques et provoque la chute d’autres alors que  le discours de la démocratie libérale et parlementaire est inefficace et caduque. 

C’est ainsi que son influence augmente dans les groupes de jeunes, désoccupés et de classe moyenne, dénonçant les immigrants sous prétexte que les étrangers occupent les postes de travail des nationaux. Un de ses axes communs est qu’ « ils viennent surimposer leur culture à la nôtre » et l’autre est celui du nationalisme, entendu comme un système de valeur menacé par l’arrivée des étrangers.

A présent de nombreux hollandais votent pour le Parti de la Liberté (PVV), de Geert Wilders qui tient un langage anti-immigration, identitaire et de phobie de l’U.E., les trois piliers idéologiques des courants extrêmes qui souhaitent faire front commun en vue des élections européennes. Cet axe, est impulsé par Marine Le Pen jointe au PVV hollandais, au FPO autrichien, au Vlaams Belang belge (flamand NdT) et les démocrates de Suède. « Nous sentons que cette fois, c’est différent, que nous avons des positions très proches et que le climat nous est favorable », s’enthousiasme le belge Claeys.

De son côté, le Hollandais a rendu visite à ses collègues en France, et en Belgique, en Suède et Autriche afin de les sonder au sujet d’une potentielle coalition, de même que Le Pen travaille a concrétiser cette croisade singulière contre l’U.E. Ils aspirent à ce que de nombreux partis d’extrême-droite les rejoignent, à mesure que se rapproche l’échéance électorale avec pour objectif de former un groupe parlementaire qui renforce leur pouvoir.

Ces jours derniers d’autres données sont venues s’ajouter. L’une d’elle est le referendum qui a eu lieu en Suisse, dans lequel a gagné la proposition de mettre des quotas à l’entrée d’immigrants. D’autre part un tiers des français « adhère aux idées du Front National et presque la moitié du pays (46%) considère que Marine Le Pen, leader de ce parti xénophobe et raciste « représente une droite patriote respectueuse des valeurs traditionnelles ». De même qu’en Espagne, des secteurs entiers du PP avec un nombre considérable d’affiliés mécontents de Rajoy s’apprêtent à opérer une scission vers l’extrême-droite.

Cette histoire se répète dans toute l’Europe. Les paysages changent, mais les postures idéologiques sont les mêmes des campagnes flamandes aux vallées suisses ou aux quartiers périphériques de Finlande, comme dans l’Est de l’Europe, où la plus grande avancée de l’extrême-droite se rencontre en Roumanie où le Partidul Romania et le Partidul Alianta National, que dirige Cornelio Vadim Tudor, représente 21% de l’électorat, ce qui en fait la deuxième force politique de Roumanie.

Et un des exemples les plus significatifs, quoiqu’on en pense, est que ni l’arrestation des ses principaux leaders ni les nombreuses preuves réunies contre eux ne paraissent affecter le parti Aube Dorée (AD), que les intentions de vote consolide comme troisième option politique face à d’hypothétique élection, avec 10% d’intentions de vote.

En plus des chiffres, il y a des exemples qui sont inhumains, et qui sont emblématiques, comme la jeune Leonarda Dibrani, une élève Kosovar de 15 ans, d’ethnie rom qui fut arrêtée lors d’une excursion en avec ces condisciples et déportée. De même que ses parents, auxquels il manquait seulement deux mois pour obtenir la nationalisation. En octobre de l’année passée, un bateau qui transportaient des centaines d’immigrants africains en Europe pris feu et coula face à la frontière italienne de Lampedusa, ce qui entraîna la mort de 133 personnes.

Quand nous comparons cette réalité du “Premier Monde” qui autrefois était progressiste et d’avant-garde en ce qui concerne les droits sociaux, cette Europe qui s’est distinguée par ses luttes et acquis syndicaux, celle qui ouvrit solidairement les bras aux latino-américains qui fuyaient les dictatures génocidaires, avec celle actuelle,  nous voyons qu’elle  vit à présent un des moments les plus décadent de son histoire, produit par l’avarice du pouvoir financier mondial, qui, on le voit n’a pas de limites.

Il est douloureux de penser que cela est l’avenir et qu’il n’y a pas d’alternative depuis la gauche d’Europe qui est vieillie et sans représentativité, alors que la social-démocratie pour ne pas perdre de vote abandonne ses principes. Le résultat final est qu’ils perdront les votes, les principes et qu’ils sont en train de perdre les gouvernements. Mais nous sommes certains que surgira une alternative populaire qui propagera une alternative politique et idéologique qui conquerra les grandes majorités, pour pouvoir surmonter non seulement cette crise, mais aussi la décadence de la société.

 


* Dirigente del Frente Tansversal. Pte. del Centro de Estudios del Sur.

Osacar Laborde est directeur de Frente Transval, Président du Centre d’Etudes du Sud. Il appartient à la branche communiste du Front pour la Victoire Argentin et coordonne les mouvements sociaux d’Argentine et de Mercosur.

Traduction Anne Wolff

Source en espagnol

PAGINA12 

OSCAR LABORDE / El avance de la ultraderecha en Europa | CONTRAINJERENCIA

 


J’ai traduit ce texte, j’aurais pu en traduire nombre d’autres, qui ont en commun de tirer la sonnette d’alarme depuis l’Amérique Latine face à la montée de l’extrême-droite en Europe. A partir de mes propres recherches, je sais que la situation est encore bien plus dramatique et inquiétante que celle qui est décrite ici. La Pologne qui est en pleine gangrène a réuni 100 000 nationalistes européens « confisquant » la fête nationale à l’automne dernier. On a pu y observer ce phénomène qui se répand dangereusement (j’ai des exemples pour la Suède, la Tchéquie et la Slovaquie, cela commence en Espagne…) des groupes d’extrême-droite « nettoient" des centres sociaux des sièges d’association de gauche ou des banlieues, à coup de barres de fer, de tessons de bouteilles, alors que la police est opportunément absente, détourne pudiquement les yeux ou se félicite de cette collaboration – Suède, les Vigilants lors des émeutes des banlieues.

Minimiser le danger de cette montée d’extrême-droite aujourd’hui est « criminel par anticipation », des observateurs des pays de l’Est mettent en évidence une structuration nouvelle, qui ressemble fort à ce que nous pouvons observer au Venezuela en ce moment, une partie du mouvement se professionnalise, autrement leurs membres s’entraînent à des formations paramilitaire, une autre consiste en bande plus ou moins incontrôlées qui fichent le chaos, et sont composées de délinquants, une autre branche est une instrumentalisation des mécontentements locaux, en Europe cette branche est populaire et fondamentalement petite bourgeoise, en Amérique Latine où un courant néo-nazis se développe dangereusement depuis une dizaine d’année, cette assise « populaire » se trouve dans les catégories de l’oligarchie frustrée de privilège par la montée des gouvernements progressistes. Des adolescents de la Media Luna de Bolivie, par exemple, de la bourgeoisie huppée blanche, y trouvent un exutoire pour l’angoisse identitaire ontologique suprémaciste que génère chez cette jeunesse le fait d’avoir pour président un indigène. Et beaucoup, beaucoup de etc…

Un autre angle d’attaque pour étudier l’importance de ce courant est historique et se fonde dans les accords et affinités, solidarités qui ont existé d'emblé, dès les premiers jours entre le nazisme d’Hitler, le fascisme de Mussolini et le Franquisme qui n’ont pu accéder au pouvoir que grâce à une aide substantielle de corporations multinationales US mais aussi de leur alliées européens, les mêmes qui ont permis à la fin de la seconde guerre mondiale non seulement un essaimage international du nazisme qui aujourd’hui prend l’allure de métastases d’un cancer qui se généralise, mais parmi ses métastases on constate que la réintégration des nazis et de collaborateurs s’est effectuée très rapidement, dès que les projecteurs du théâtre de Nuremberg se sont éteints, partout en Europe dans le monde politique, industriel, dans les forces de polices, l’armée et à travers des services de sécurités privés. On détecte aussi les composante d’une internationale d’extrême-droite qui en réunit aussi bien les dirigeants, comme Uribe, Aznar et compagnie, mais aussi des camps de jeunesses internationaux auxquels participent des jeunes européens, latino-américains et d'autres qui tissent entre eux des liens forts et opérationnels. . Et très certainement d'autres, puisque ce mouvement se développe en Asie, et le nazi-chic en est une manifestation qui mériterait une étude rigoureuse, en ce sens où produisant jusqu'à ses peluches pour bébés à l'effigie d'Hiltler il est la manifestation la plus avancée d'un courant mondial qui introduit Hitler dans les inconscients collectifs de la jeunesse, et nenazisme comme seul courant suceptible de sauver à la fois les libertés individuelles et l'économie, ca qui est aussi sont argument de vente aussi au Mexique, se doublant en l'occurence de ce qui pourtout esprit averti est fortement contradictoire, la nécessité d'une militarisation de la société pour atteindre ce résultat paradisiaque !

Je n’ai qu’un faible aperçu de ce panorama – la faute à ces stupides journées qui ne comptent que 24 heures -) – mais c’est plus qu’il n’en faut pour que je tire moi aussi la sonnette d’alarme et sonne la cloche d’un danger imminent. Dans les pays d’Amérique Latine de nombreux chercheurs font un travail de décryptage d’autant plus précieux que comme font remarquer certains, l’Europe du « politiquement correct » et de la chasse aux conspis ne se donne plus les moyens conceptuels d’étudier le phénomène ni dans sa nature, ni dans sa profondeur, ni dans son étendue. Je ne peux que confirmer, sans l’aide de ces chercheurs, sans l’apport constant d’une conscience populaire en éveil et vigilante, qui en Amérique Latine nourrit en permanence le dossier à charge de l’extrême-droite documentant tant ses structures que ses manifestations, j’en serais encore – comme beaucoup – à flotter dans les limbes d’un confusionnisme timoré – volontairement induit par les « aspirant maîtres du monde qui ratissent large grâce à une cybernétique très efficace, qui  va jusqu'à réduire les aspects de la liberté d'expression qui permettraient une dénonciation claire et fondée du fascisme.... sous prétexte d’antifascisme… si, si…

Le Venezuela est en train de nous donner une réponse essentielle, fondamentale, nous ramenant aux racines de la philosophie, alors qu’Empédocle déterminait comme moteur fondamental de l’évolution la dualité amour/haine. Ce n’est pas que cela, mais c’est très clairement aussi cela, tout aussi clairement que Deleuze dans les années 70 énonçait les fondement d’un néofascisme à venir, un microfascisme opérant actuellement :

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […]. Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

 


 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 15:19

 

 

Paperclip

Opération d'exfiltration des savants Nazis par  l'armée US

 

Je compléterais le titre de cet article par – "que certaines de leurs corporations ont en grande partie financée, et dotée de moyens logistiques et technologique, approvisionnée en pétrole dès son ingérence dans la guerre d’Espagne."

Je vous donne les pistes en vracs... je découvre... et je transmets en l'état.

Je rouvre beaucoup de dossiers de l’histoire que j’avais entrouverts auparavant, c’est indispensable pour comprendre la remontée actuelle du nazisme et autre forme de racialisme. Il m’est de plus en plus évident que la dite « Seconde Guerre Mondiale » n’est pas une guerre entre nations, mais bien déjà une guerre des corporations contre les populations. Et une guerre contre le communisme. Le massacre des juifs russes par l’armée nazie, avant d’être l’assassinat de juifs en tant tel mais bien un massacre de « bolchévistes », assumé comme tel par son metteur en scène Heydrich.

J’ai lu, parmi d'autres,  il y a quelques mois un livre dont les faits relatés précèdent ceux de cet article : « Les secrets d’une reddition » par Allan Duelle, qui appartient alors à l’OSS Organisme des Services Secrets US, ancêtre de la CIA dont Dulle deviendra directeur en 53. Ce livre même si les faits ne sont pas exactement présenté comme cela par son auteur relate une véritable opération de blanchiment de certains officier nazis. Le livre que jelis en ce moment, « Le journaliste indésirable » de Günter Wallraff, démonte quand à lui à travers différents chapitre de l’histoire de l’Allemagne de « l’Ouest », le mythe de la dénazification. Il y donne des listes de nazis condamnés à la fin de la guerre qui seront amnistiés dès que le public aura les yeux tournés, il démontre que les services de sûreté sont plus préoccupés de traques aux communistes dans les universités et dans les entreprises que de se préoccuper de la remise sur pied d’organisation nazies… etc… un livre édifiant concernant la grande mythologie médiatique qui nous empoisonne depuis des décennies.

Je ne vais pas entrer d’avantage dans les détails ici, de toute manière je pense qu’en ce qui concerne ce genre de sujets seules les corrélations éprouvées dans une recherche personnelle font sens. Je donne des pistes parce que à chacune de des découvertes d’une recherche entreprise pour comprendre les origines de la remontée actuelle du fascisme, je sens mon inquiétude grandir.

Je ne sais plus quel directeur de la CIA avait péter un câble et du être mis au vert après avoir déambuler dans les couloir en pleine crise d’hystérie en hurlant « Ils arrivent » et qui voyait des Russes partout, je n’en suis pas à ce point avec les nazis, mais oui, les néo-nazis et autres fascistes sont en pleine prolifération surtout dans les pays de l’Est où ils sont organisés en milices professionnalisées., ont une main mise croissante sur le pouvoir politique et les institutions, alors que les Nationalistes Polonais réunissait pour la fête Nationale en automne 2013, une manifestation de 100 000 nationaliste de très droite et d’extrême-droite dont des délégations de tous les nationalistes d’Europe. On retrouve des milices nazies dans tous les pays du Nord et dans de nombreux pays d’Europe ils s’en prennent au Roms, immigrés, Mouvement de Gauches et d’occupation, SDF sous l’œil bienveillant ou pudiquement détourné des forces de police. De nobreux liens nous conduisent tant à Washington comme siège international du corporatisme apatride qu’à Bruxelles comme siège de l’Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée » qui fait de l’Europe une proie désarmée pour ces mêmes corporations. Autrement dit l’antisystèmisme d’extrême-droite est un leurre dangereux qui met au service de la cause des corporations des gens qui pensent sincèrement les combattre, alors que les hauteurs de la hiérarchie fasciste à d’autres visées.

Non tout cela n’est pas anodin, et ceux qui minimisent ce phénomène rendent un très mauvais service à l’humanité.

 

Les USA conduits par la machine de guerre nazie


Finian Cunningham

Le jour annuel de la Victoire ("VE Day") - la victoire en Europe – des célébrations tenues ce mois-ci ont vu, comme d’habitude, les gouvernements occidentaux se livrer à l’autoglorification et la supériorité morale de leur prétendue défaite du fascisme allemand. Toutefois, les livres officiels d’histoire ne parlent pas du pacte secret que les gouvernements occidentaux et Washington en particulier ont conclu avec les restes de la machine de guerre nazie.

L’absorption des pratiques et du renseignement militaires nazis par la CIA et d’autres organisations occidentales à la fin de la Seconde Guerre Mondiale a eu de fatidiques et profondément pernicieuses conséquences – des conséquences qui deviennent de plus en plus manifeste aujourd’hui, que les guerres américaines d’agression font rage dans le monde entier.

Si nous voulons comprendre pourquoi les guerres américaines d’agression, cachées ou non, tourmentent la planète, de l’Irak, l’Afghanistan, à la Libye, la Syrie et l’Iran, nous pouvons acquérir une compréhension très fine des problèmes d’aujourd’hui en remontant à des événements de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Quelques jours après la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie face aux Alliés - il y a 68 ans de cela cette semaine - les puissances occidentales des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont déjà tracé les lignes de bataille pour leur prochaine guerre - contre l’Union soviétique.

Le 22 mai 1945, le chef du renseignement du Troisième Reich sur le front de l’Est, le Général Reinhard Gehlen, s’est rendu à l’armée américaine près de son repaire bavarois. Les Américains ont vite compris le scoop. Reinhard Gehlen avait été "l’espion de génie" d’Adolf Hitler pendant la guerre de l’Allemagne nazie contre l’Union soviétique, en charge de l’exécution des agents, des escadrons de la mort et chargé de compiler des données sur les Soviétiques et l’infrastructure de l’Armée rouge.

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Reinhard Gehlen en 1943

Reinhard Gehlen prépara bien sa reddition aux Américains. Il troqua ses atouts de renseignement copieux contre sa liberté, au lieu d’être remis comme criminel de guerre recherché aux Soviétiques, tel que les Américains auraient dû le faire dans le cadre d’un accord conclu entre les Alliés dans les semaines de la conférence de Yalta avant la fin de la guerre. Les Soviétiques voulaient Reinhard Gehlen et ses fichiers de grande valeur, et ils savaient que les Américains trahissaient leur parole.

Le "maître espion" d’Adolf Hitler n’a pas seulement obtenu sa liberté. Il a été transporté à Washington et a été reçu à bras ouverts par les hauts gradés du renseignement du Président Harry S. Truman. Pendant l’année suivante, Reinhard Gehlen travailla avec le renseignement militaire américain afin de mettre sur pied une armée clandestine antisoviétique qui fonctionnerait dans toute l’Europe orientale, les pays baltes et à l’intérieur du territoire russe. L’Organisation Gehlen, telle qu’elle devint connue, était "les yeux et les oreilles" de Washington sur l’Union soviétique.

Un des plus proches collaborateurs américains de Reinhard Gehlen à l’époque était John Foster Dulles, qui a dirigé l’Office of Strategic Services (OSS) en Europe pendant la guerre. John Foster Dulles partageait les vues anti-communistes enragées de Reinhard Gehlen. Justifiant la collaboration américaine avec ce haut fonctionnaire du Troisième Reich, John Foster Dulles a déclaré : "Il est de notre côté, et c’est tout ce qui compte." L’OSS allait bientôt se transformer en Intelligence Central Agency et John Foster Dulles devenir son Directeur.

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John Foster Dulles & Dwight D. Eisenhower

Alors que les procès de Nuremberg poursuivaient une poignée de grands dirigeants nazis, comme Hermann Goering et Rudolf Hess, la contradiction flagrante mais moins connue à la tant vantée "dénazification" était que les États-Unis recrutaient des milliers de scientifiques nazis , des industriels, des militaristes et d’intelligence.

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Wernher von Braun en 1941

L’Organisation Gehlen est une pierre angulaire de la CIA et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Un élément central de l’accord américain avec Reinhard Gehlen était que non seulement il a fourni tous ses fichiers de renseignement sur l’Union soviétique, mais il a également rendu les services de ses contacts et des agents parmi le vaste Front de l’Est de la Wehrmacht.

Les Américains et les Britanniques ont fermé les yeux alors que des milliers d’anciens militaires nazis ont été discrètement libérés des camps de prisonniers ou pris de leur cachette pour rejoindre les rangs de l’Organisation Gehlen. Ils comprenaient des criminels de guerre recherchés et des anciens membres de la Gestapo, des Waffen-SS et des Einsatzgruppen - les escadrons mobiles d’extermination qui avaient effectué des exterminations de masse dans l’attaque nazie contre l’Union soviétique lors de l’opération Barbarossa (1941-1944).

Selon Christopher Simpson dans son livre Blowback, des figures des escadrons de la mort nazis notoires, tels que Klaus Barbie, Franz Six et Emil Augsberg se sont vu accorder "des tunnels de taupes" pour échapper à la justice et se faire réengager au service du renseignement militaire américain et de l’OTAN contre l’Union soviétique dans ce qui est devenu "la guerre froide".

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Klaus Barbie en 1944

Pendant des années après la Seconde Guerre Mondiale, la mission de l’Organisation Gehlen était de se livrer à de l’espionnage, du sabotage et des opérations d’assassinat - le terrorisme parrainé par l’État - pour le compte de la CIA américaine et de l’OTAN derrière les lignes ennemies dans les territoires soviétiques, qui s’étendaient des Balkans à la Mer noire. Des milliers d’autres criminels de guerre nazis ont été exfiltrés hors d’Europe sous la supervision américaine pour s’installer en Amérique du Sud.

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Reinhard Gehlen & John F. Kennedy

Certains d’entre eux ont refait surface comme des acteurs clés dans les dictatures fascistes soutenues par les Américains en Amérique centrale et du Sud dans les années 1950, 60 et 70.

Une conséquence de l’incorporation de la machine de guerre nazie par les USA fut l’effet profondément néfaste sur les relations Est-Ouest. L’Union soviétique a le plus souffert de l’agression nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec pas moins de 50 millions de ses citoyens qui furent tués. Il n’est pas difficile d’imaginer comment le redéploiement par les États-Unis d’espions nazis, du renseignement, des commandos et des marionnettes d’Europe de l’Est a pu apparaître pour Moscou. C’était une trahison inqualifiable et une déclaration de facto de guerre par son ancien allié pendant la Seconde Guerre Mondiale.

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Rapport de la CIA sur des négociations visant à l’établissement du BND (1952)

Pleine résolution

Cette trahison de l’Ouest a préparé le terrain pour "la guerre froide" qui hantera les relations internationales pendant près de six décennies après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Reinhard Gehlen allait être à la tête du renseignement ouest-allemand (BND) jusqu’à sa retraite, et fut décoré en 1968. Il est décédé en 1979 à l’âge de 77 ans.

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Reinhard Gehlen en 1968

La dépendance de la CIA, du Pentagone, de la Maison Blanche et de l’OTAN à l’égard de la machine de guerre nazie pour son renseignement a conduit à ce que la course aux armements nucléaires mortels se mette en place. Le résultat a été la croissance d’un complexe militaro-industriel américain gargantuesque, qui aujourd’hui menace non seulement le reste du monde avec une puissance hyper-destructrice, mais aussi la viabilité de la société américaine du coût économique exorbitant pour le maintien de ce complexe vorace.

Un autre résultat fut que l’idéologie et les pratiques militaires anti-communistes enragées de l’appareil nazi se sont incrustées dans la politique étrangère américaine et la doctrine militaire.

Il est ironique de constater que chaque année, les gouvernements américain et d’Europe occidentale commémorent le jour annuel de la victoire ("VE Day") – la victoire en Europe - quand l’armée du Troisième Reich s’est rendue les 8-9 mai 1945. Washington et ses alliés occidentaux affirment qu’ils ont sauvé le monde du fascisme, et depuis des décennies les gouvernements occidentaux ont vécu de cette supposée glorieuse victoire. L’autorité morale que ces gouvernements ont tirée semble totalement injustifiée compte tenu de l’alliance opportune qu’ils ont forgé des cendres de la guerre avec le fer de lance du fascisme allemand.

En réalité, à peine la machine de guerre nazie avait-elle capitulé, qu’elle a été rapidement utilisée comme base pour le renseignement militaire américain et occidental et les institutions de contre-insurrection.

Lorsque nous examinons le carnage des guerres criminelles d’agression conduites par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN depuis la fin officielle de "la guerre froide", y compris les massacres en Irak, en Afghanistan, en Libye et actuellement en Syrie, pour ne pas mentionner de vastes territoires d’Asie et d’Afrique, il est bon de garder à l’esprit la corruption morale au cœur de ces gouvernements qui peut être retracée jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, plus que jamais, le partenariat clandestin de l’Amérique avec la machine de guerre nazie est de plus en plus manifeste.

Finian Cunningham,
Le 11 mai 2013.

* US driven by Nazi war machine
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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 00:20

Je vous conseille de remonter les liens, une partie de cette belle jeunesse est sponsorisée par ...l'UE. Cela vous étonne ? Moi pas !

 

Villages verts pour blancs « pure souche » : quand l’extrême droite se la joue retour à la terre

par Toufik de Planoise 13 janvier 2014

Cultiver son « âme celte », se « ré-enraciner » dans les terroirs de « la France éternelle », respirer « l’essence authentique du peuple de France »... L’extrême droite s’empare à sa manière de la transition écologique et d’expériences de relocalisation et de décroissance. En tentant d’implanter dans plusieurs régions des villages prétendument écolos et conviviaux. Ces projets, en apparence sympathiques pour les non avertis, masquent une vision communautariste, voire raciste, de l’écologie.

L’une des premières alertes est donnée début 2010 dans un petit village du Morvan, Mouron-sur-Yonne, 99 habitants. C’est un coin tranquille perdu entre Auxerre, Dijon et Nevers, juché en lisière d’un parc naturel remarquable. Mais comme dans nombre de petites communes, les riverains, notamment les plus anciens, subissent la désertification rurale. L’espoir renaît lorsque des jeunes décident en 2009 de reprendre l’ancienne tuilerie, un bloc de bâtiments délabrés abandonnés depuis des décennies. Leur objectif : animer un lieu mettant l’accent sur la convivialité et le grand air. La vie s’y installe de nouveau. Les bruits de marteau résonnent, les passages dans les rues autrefois désertes s’intensifient. On espère peut-être voir des familles s’installer un jour. Bref, cette activité fait plaisir et certains villageois la considèrent même comme salutaire.

Jusqu’au jour où un internaute tombe sur des discussions en ligne décrivant le projet dans ses moindres détails : localité, bâtiments, dates… Et là, surprise : il constate que les débats et le cadre s’orientent ostensiblement vers l’extrême droite, avec son lot de quolibets racistes et d’odes à la mère patrie. L’endroit est nommé « La Desouchière » (sic) par ses partisans, ce qui sous-entend que ce lieu est réservé à ceux qui sont de « pure souche ».

Rapidement, plusieurs personnes, dont des antifascistes, créent un blog pour dénoncer ce qui sera la première tentative avérée de village identitaire. Mois après mois, les auteurs du blog « Desouchière dégage ! » apportent des éléments sur les véritables intentions des nouveaux arrivants, derrière la bonhomie affichée d’un retour à la terre écolo. Plusieurs piliers de la Desouchière sont issus du Bloc identitaire, l’une des composantes de la nébuleuse de l’extrême droite radicale qui s’étend des royalistes aux néo-nazis, et de ses ramifications. Ils concrétisent ici la volonté fantasmée de recréer le bourg gaulois d’Astérix et Obélix, celui d’une vie en communauté, loin du matérialisme, de l’individualisme et du « mondialisme » d’une France jugée « déliquescente ». Une vie en communauté seulement entre « blancs », « au cœur du Morvan, en vieux pays celtique, là où de tout temps une rude race a vécu avec ténacité et indépendance »...

« France éternelle » et « âme celte » version bio

En continuant les recherches, une nouvelle structure est dévoilée début 2011. Il s’agit d’une Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de l’agglomération dijonnaise, ciblée pour les liens étroits qu’elle entretient avec la Desouchière. Elle s’illustre par la promotion du terroir d’antan et propose les « paniers grevelons », un assortiment de produits locaux estampillé du blason de la Bourgogne. Là aussi, le vernis ne tiendra pas bien longtemps. Après vérification, cette association du nom de « Cercle Vincenot » (en hommage à l’écrivain régionaliste Bourguignon) s’avère issue de la mouvance identitaire et directement de la Desouchière, avec des membres formés au sein de cette dernière et poursuivant les mêmes desseins. Même le boulanger qui venait de s’installer était arrivé par ce biais [1].

L’histoire se répète près de Besançon, où trois membres de la Desouchière puis de l’Amap de Dijon s’installent à la Caborne, du nom d’un habitat typique de la Franche-Comté. La boulangerie et des locaux annexes servent de point de ralliement. Personne dans le village n’est au courant, seuls les initiés sont dans la confidence le temps de développer le projet et de prendre racine. Des activités sportives et culturelles commencent à attirer la population. Un potager et des vignes sont en projet. Un petit blog au nom de l’association valorise le terroir, l’éthique alimentaire, l’amitié autour d’une bonne table. Qui ne pourrait pas avoir de l’empathie devant ces valeurs franches et fraternelles ? En parallèle, des actions du Bloc identitaire se réalisent comme par hasard à proximité. Il faudra mener un gros travail de recherche pour éclaircir la situation. Après divulgation d‘une enquête minutieuse, c’est le choc dans le village. Depuis, la Caborne semble s’être définitivement arrêtée.

Le vert comme cache-sexe de la haine

Le point commun entre la Desouchière – rebaptisée plus discrètement « La maison des elfes » – ou la Caborne ? Une association nommée Des racines et des Elfes, qui recueille les dons et organise des actions de soutien. A première vue, son objet semble (presque) des plus banals : l’association « met en place des solutions alternatives positives, constructives et fortement enracinées dans les domaines qui touchent de près ou de loin à la sauvegarde et à la transmission du patrimoine des peuples d’Europe. » S’impliquer dans des Amap ou un terroir pourrait sembler inoffensif. Mais une idéologie bien plus inquiétante se profile.

Le discours est d’abord implicite. On se revendique « Européens, libres, fiers, enracinés et solidaires », on évoque « l’essence authentique et historique du peuple de France », on vante la « restauration de l’âme véritable de ce sol (âme celte, franque, gréco-latine, et slave) », on vend un calendrier pour voyager « au cœur de la France éternelle »... Comprenez : tout ce qui n’en fait pas partie – immigrés, juifs, homos... – est prié de passer son chemin. La convivialité affichée, teintée de bio et de simplicité volontaire, se révèle des plus discriminatoire, voire raciste. Une idéologie que l’on l’applique d’abord au lieu communautaire tout en prévoyant de l’étendre à l’ensemble de la commune. À « la Desouchière », le plan final allait jusqu’à préparer la prise de la Mairie en calculant le poids démographique de leur communauté sur le reste du village ! Le blog « Desouchière dégage ! » a révélé des documents démontrant le montage immobilier et financier de ses occupants. Ils prévoyaient à terme le rachat d’une partie significative des habitations du village, en jouant sur la spéculation et le vieillissement de la population, l’objectif était d’instituer une véritable confrérie idéologique et raciale. Depuis, la Desouchière s’est métamorphosée en « maison des elfes » [2].

Paganisme blanc ou catho terroir

Actuellement, le nombre de structures similaires à l’ex Desouchière est difficile à évaluer. Ce qui est certain, c’est que la mouvance d’extrême droite cherche à les multiplier. On peut par exemple citer le « Réveil de la Vivre », structure située en Bourgogne. Selon ses promoteurs, V.I.V.R.E. est l’acronyme de « valeur, identité, vérité, résistance et espoir ». Ils devaient trouver un local et tenter une expérience de culture biologique en autonomie, c’était du moins la volonté initiale. Le site Internet du projet relaie de nombreuses publications d’extrême droite, des vidéos du Renouveau français (contre le mariage pour tous) ou des articles issus de la revue Eléments, issue de la nouvelle droite. Le projet ne semble pas avoir bouger depuis fin 2011 [3].

Encore bien active, l’association Racines charnelles, située en Rhône-Alpes, tente exactement le même parcours. Un blog du même nom relaie les appels à soutenir la « maison des elfes » de Mouron-sur-Yonne, entre des autocollants prônant la légitime défense, assorti du slogan « national, social et radical », ou des extraits de texte de Pierre Vial, ancien membre du FN (proche de Bruno Mégret), défenseur de « la race blanche », et bien davantage païen que catho.

Un « ré-enracinement » qui s’étend des Flandres à la Bretagne

On peut citer aussi la Ferme du Bout du Monde située en Haute-Loire, Retour à la Terre dans l’Allier pour un « ré-enracinement », une antenne des « Vlaams Huis » (maison flamande) à Lambersart dans le Nord, animée par d’anciens membres du FN (lire ici), et plus récemment Jeune Bretagne (issu du Bloc identitaire) qui a acheté pour 330 000 € une bâtisse pour en faire un « centre des identités » nommé « Ti Breizh ». Ce projet semble cependant avoir du plomb dans l’aile puisque Jeune Bretagne cherche à revendre la maison pour financer la création d’une web-TV nationaliste, selon Le Télégramme. Cette liste n’est pas exhaustive. Et montre que la vigilance et la vérification sont de mises pour entraver puis stopper ces entreprises aussi insidieuses que dangereuses. Car les militants d’extrême-droite que drainent ces lieux prétendument « anti-système » expriment régulièrement leur violence. Attention à ce qu’elle ne s’enracine pas.

Enquête réalisée par Toufik de Planoise, publiée par la revue Lutopik et adaptée et complétée par Basta !

Photo : CC David

 

Source  :
Villages verts pour blancs « pure souche » : quand l'extrême droite se la joue retour à la terre - Basta !

A lire aussi

Rien à dire Bastamag est sans doute aucune un des derniers et le meilleurs sites dejournalisme d'investigation francophone.

Via (merci, cela manquait au tableau, j'en ai une indigestion de la proliférante extrême-droite européenne) : Mes coups de coeur


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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 20:27

Au cours des dernières semaines, ce blog s’est éloigné de ses sentiers de traverse pour se joindre aux clameurs de la meute. Comment rester indifférent aux enjeux d’avenir que d’une répression drastique de la liberté d’exprimer ses opinions dans l’Europe du 21ème siècle. En Grèce (Amendement), en Espagne (Loi de sécurité citoyenne), c’était chose faite et voilà que la France à son tour tente de faire passer une nouvelle pilule amère des chroniques d’une dictature annoncée.

Avant de passer à autres choses, les semences, la terre, la culture, un bilan :

Espagne, à titre illustratif, tout le paquet ici : Loi de sécurité espagnole" ou "le franquisme est de retour".

Infractions très graves (7 en tout) (amendes de 30 001 à 600 000 euros)

- Perturbation très grave de l’ordre dans des événements publics, sportifs, culturels, spectacles, offices religieux et autres réunions nombreuses.

- Célébration de spectacles publics ou activités récréatives rompant l’interdiction ou la suspension ordonnée par les autorités.(hum, hum… NdR)

Infractions graves (31) (amendes de 1001 à 30 000 euros)

- Concentration non communiquées face aux institutions de l’Etat comme le Congrès, le Sénat, les parlements autonomes et les hauts tribunaux, même s’ils ne sont pas en activité et quand la sécurité citoyenne est perturbée.

- Perturbation grave de l’ordre dans des événements publics, sportifs, culturels, offices religieux et autres réunions nombreuses.

- Perturber l’ordre public, encagoulé ou avec n’importe quel élément qui rend difficile l’identification

- Désordres graves sur la voie publique ou provocation d’incendies qui représentent un danger pour les personnes ou les biens.

- Désobéissance ou résistance à l’autorité ou à ses agents dans l’exercice de leur fonctions et refus d’identification

- Offense ou outrage à l’Espagne, aux communautés autonomes et entités locales et leurs institutions, symboles, hymnes ou emblèmes, effectuées par n’importe quel moyen.

Infractions légères (20) (amendes 100 à 1000 euros)

- Manifestations et réunions qui enfreignent la loi de réunion

-Menacer, contraindre, user de traitement dégradants et injurier les agents de la force publique de sécurité veillant au maintien de l’ordre public, par exemple lors de manifestations ou autres formes de protestation, et l’enregistrement, la diffusion d’images qui portent atteinte à leur droit et leur honneur ou leur image ou qui peuvent mettre en danger leur sécurité ou celle de l’intervention policière.

- Menace, contrainte, injures ou traitements dégradants sur la voie publique.

- Injure ou calomnies par n’importe quel moyen de diffusion aux institutions, autorités, agents et employés publics, ainsi que le manque de respect.

- Obstruction à l’autorité dans l’exécution de leurs décisions administratives ou judiciaires, comme les expulsions.

Etc.,…

Un exemple d’application : 400 euros d’amende à des adolescentes pour avoir dit « j’aurais honte d’être policier »

Grèce :

«Après l’article 458 du code pénal est ajouté un 458A intitulé « Violations de décisions du Conseil de sécurité de l’ONU et de règlements de l’Union européenne », ainsi qu’il suit:

«Toute personne qui viole intentionnellement des sanctions ou mesures restrictives instituées à l’encontre d’États ou entités, organismes ou personnes physiques ou morales, par des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, ou des règlements de l’UE est passible d’au moins 6 mois d’emprisonnement, sauf si autre disposition prévoit une peine plus lourde . Les dispositions de l’alinéa précédent s’appliquent également lorsque les actes qui y sont prévus ne sont pas punissables en vertu des lois du pays où ils sont perpétrés ».


Source Parlement grec

Toutes protestations contre des mesures d'austérité europénnes, et l'austérité est européenne, sont concernées par cet amendemant.

 

Et bien avant cela, vous le saviez ?

L’UE s’est d’abord attaquée aux communistes : la Hongrie (depuis 2004), la Lituanie (depuis 2008) la Pologne (depuis 2009) et la Moldavie (depuis 2012) ont interdit la faucille et le marteau ainsi que l’étoile rouge. Les personnes trouvées coupables de possession, production ou distribution de symboles communistes en Pologne peuvent être condamnés à une peine de deux ans de prison. Le qualificatif de communiste est même interdit dans certains pays.

Grèce - UE : Fascisation ! - AgoraVox le média citoyen

 

Encore une fois, il s’agit d’un aperçu, pas d’une recherche exhaustive approfondie, qui devrait être faite d’autant plus que pour l’article 458A grec, Greek crisis: L’article 458A et le sang évoque l’application d’une directive européenne, autrement dit

Aux termes de l'article 288 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne « La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens ». En d'autres termes, la directive est un texte adopté par les institutions de l'Union européenne qui fixe des règles que les États membres doivent inclure dans leur droit interne (on parle de « transposition » en droit national), notamment par des actes législatifs ou réglementaires. Les États disposent pour ce faire d'un délai de transposition.

Directive de l’Union européenne - Wikipédia

Cela donne à réfléchir non ? Je ne me lancerai pas dans des recherches à ce sujet, mais si cela inspire certains, les résultats ‘intéresse, la directive semblant être de celles qui transforment sans en avoir l’air nos démocraties très imparfaites en dictatures avérées.  Cela montrerait aussi le caractère éminemment manipulatoire de l’utilisation d’un « artiste » et de son spectacle contestable et contesté dans le cadre d’un projet global de restriction de la liberté d’expression de tous !

Racisme, Xénophobie, Antisémitisme : France une loi qui discrimine !

Je voudrais également attirer l’attention des Français sur certaines différences dans nos législations : « Loi contre le racisme et l’antisémitisme »

En Belgique nous avons une « Loi contre le racisme et la xénophobie »

Quelques définitions :

Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l'existence de races humaines, considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d'autres. .

Xénophobie : Réaction ou sentiment de rejet des étrangers ou de ce qui provient de l’étranger.

Par extension : Haine des étrangers ou de ce qui provient de l’étranger.

L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestée à l'encontre des Juifs. Il s'agit donc d'une forme de racisme.

A méditer…

« Loi contre le racisme et l’antisémitisme »… cette loi est par nature discriminatoire

Pourquoi cette redite, cette discrimination établie par la loi entre des Xéno qui auraient droit à un traitement de faveur ? Et ce laxisme implicite vis-à-vis de la xénophobie, tant qu’elle ne concerne pas les juifs ?????

Une autre piste de réflexion : cette loi respecte-t-elle les principes d’égalité de la Charte des Droits Humains ?

Et je suis contre toute limitation mise à la liberté d’expression des opinions, elles prolifèrent alors en privé sans rencontrer de contradiction. La répression est en soi un aveu d’échec, un aveu d’impuissance. Par contre les traductions de ces opinions par des agressions à des personnes ou des groupes de personnes en raisons de leur appartenance ethnique, culturelle, religieuse n’est pas acceptable. La violence n’est pas acceptable.

L’extrême-droite, les néonazis et autres milices

Me conclusions : il existe d’une part une extrême-droite liftée, de première ligne, qui vous sert du politiquement correct jusqu’à l’indigestion. Elle ratisse large sur des bases floues et récupère une bonne partie de ceux que la démission et déroute des gauches laissent plein de ressentiments, en détresse et sans repères.

Il existe une mouvance intermédiaire de groupes et groupuscules adhérant à différents courant de l’extrême-droite qui reste relativement discrète, plus férue de concert ou de rallye à motos que de stands de tirs et parcours d’entraînements militaires.

Mais ALERTE : une partie des milices formées par les éléments les plus durs se professionnalise, elles sont infiltrée dans l’armée, la police, les sociétés de sécurité et armées privées, participant à des formations paramilitaires

Je dirais plutôt que la scène néo-nazie se professionnalise et qu’elle se prépare à une éventuelle crise en Europe. »

Citation de Le mouvement néo-nazi tchèque se professionnalise   mais constat qui vaut pour l’ensemble de la « scène néo-nazie » tant en Europe que sur d’autres continents.

Ajoutons que tant dans les pays de l’Est ou qu’en Suède, en Norvège, en Grèce les cas dans lesquels des milices néo-nazies servent d’auxiliaires à la police ou agissent seules pour accomplir des besognes illégales de « nettoyage » visant des roms, des immigrés, des squatteurs, des SDF, d’homosexuels, ou des mouvement d’opposition se multiplient, même constat dans différents pays d’Amérique Latine : Brésil, Colombie, Mexique, Argentine, Venezuela (après les élections et recrudescence des assassinats de leaders indigènes et/ou paysans qu cour de la dernière année)…. Ils sont présents et posent problème au Chili, en Bolivie, en Uruguay, Ceci pour ce que j’en sais, En Amérique Latine ce mouvement à commencé à prendre de l’ampleur au cours des dix dernières années, il est présent.

Aux USA, on compte 1300 milices qui pratiquent un entraînement paramilitaires, une majorité appartiennent à l’extrême-droite.( milices aux usa, la rébellion de l’ombre contre le monopole de la force.)

Je n’ai pas comme Nougaro de plume d’Ange, qui pourrait faire le bonheur de l’humanité si elle entendait le messager, juste quelques écailles de la bête pour dire qu’elle existe, qu’elle gangrène les inconscients collectif et fourbit ses armes à l’ombre, que nos gouvernements préparent son nid et des appareils sophistiques de répression et contrôle des populations à lui léguer en héritage de la « démocratie sécuritaire ». Je connais assez l’histoire des années 30 pour savoir qu’il ne sert à rien de s’époumoner… je retourne à d’autres sujets, d’autres combats, d’autres horizons d’avenir. Mais oui mon intime conviction est que le danger est grand et que son heure est proche, bien trop proche… et que ceux que ces milices appellent les mous, les flasques, les démantibulés… (la gauche), ne sont pas prêts à l’affronter, ni sur le terrain théorique et encore moins dans l’affrontement guerrier. « Sea lo que sea » « Advienne que pourra… »…

Anne Wolff

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 23:08

 

 

(…) plusieurs Polonais se demandent pourquoi les autorités de la ville n'étaient pas préparées à faire face à cette prévisible violence. Comme elles n'ont jamais apprécié les squats, certains soupçonnent que la police avait des instructions de ne pas intervenir pendant l'attaque afin que les hooligans se chargent du travail que la ville n'est pas autorisée à faire.  

Aujourd'hui, fête nationale de la Pologne, la police a patrouillé de manière constante les rues Skorupki et Wilcza où se trouvent les espaces autonomes Syrena et Przychodnia. 

Vers 15h30, la marche des nationalistes a traversé le centre-ville. Les agents de police qui montaient la garde près de la rue Skorupki se sont dispersés et ont disparu. 

Simultanément, plusieurs dizaines de manifestants néo-nazis sont arrivés. Ils ont brisé les chaînes à la porte et sont entrés dans les locaux. Armés de machettes, de bouteilles et de bâtons, ils se sont attaqués aux personnes présentes. À l'heure actuelle, les squats de Syrena hébergent huit enfants âgés de 3 à 14 ans, parmi d'autres personnes. 

 

 

 

Les nationalistes de droite polonais confisquent la fête nationale

Des nationalistes au Square Rozdroże; images postée par @ PolandTalks, utilisée avec la permission

Des nationalistes au Square Rozdroże; images postée par @ PolandTalks, utilisée avec sa permission

La fête de l'indépendance nationale de la Pologne, traditionnellement célébrée le 11 novembre, s'est terminée dans la violence cette année. De jeunes Polonais de droite ont incendié des voitures, caillassé la police et même attaqué et mis le feu à l'ambassade de Russie à Varsovie [anglais] lors d'une marche organisée par un mouvement nationaliste. La police a riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades étourdissantes, puis arrêté une dizaine de personnes d'un groupe de quelques centaines d'hommes pour la plupart masqués qui avaient commencé la marche.

Au cours de ces dernières années, les habitants de Varsovie ont célébré la fête nationale [anglais] avec des sentiments où crainte et dégoût se mélangeaient. C'est un jour, normalement, de fête qui est censé unir les citoyens polonais dans une joyeuse célébration de l'indépendance reconquise en 1918 après plus de 100 ans de domination étrangère, qui s'avère être tout à fait le contraire. Le débat politique sur la question du patriotisme et de la façon d'exprimer la fierté nationale a été dominé par les définitions et les points de vue des groupes nationalistes et néo-fascistes de droite.

L'utilisateur de Twitter @ p_ministra a tweeté un commentaire de sa grand-mère qui dépeint parfaitement la journée:

Ma grand-mère m'a appelé aujourd'hui (avec une voix larmoyante): Anuszka, comment as-tu survécu à cette fête de l'indépendance d'hier ?!

- p_ministra (@p_ministra), November 12, 2013

Cette tendance a été récemment fortement soutenue par les médias, à la recherche de contenus controversés pour accroitre leur audience. C'est devenu évident que seuls quelques “vrais Polonais” pourront définir ce que signifie vraiment être un patriote. C'est également devenu évident que les définitions du patriotisme fournies par ceux-ci sont extrêmement étroites et basées sur l'exclusion drastique de nombreux groupes identifiés comme “éléments étrangers”.

Ainsi, la spirale a commencé à l'occasion des événements violents du 11 novembre 2013 et au cours d'une marche organisée par la Młodzież Wszechpolska [anglais] (Jeunesse de toute la Pologne) à Varsovie. Au cours de cette marche, un groupe d'hommes masqués a attaqué deux édifices occupés au centre-ville de Varsovie et mis le feu à l’installation artistique [polonais, photos] “L'Arc en Ciel” – une représentation soutenant les droits des LGBT, situé dans le quartier nocturne le plus populaire de la ville – attaquant ensuite l'ambassade de Russie. Pologne pourparlers, un blog qui suit les luttes sociales en Pologne, a tweeté :

Ce n'est pas suffisant que le nationalisme échoue, on doit s'assurer  s'assurer que rien d'autre ne lui succède

La Pologne semble être douloureusement désarmée dans cette affaire, mais ce n'est pas faute d'essayer de trouver une bonne solution. Au cours des dernières années, des tentatives de bloquer des marches comme celle-ci ont plutôt été efficaces, mais beaucoup croient maintenant que la violence s'est intensifiée au lieu de diminuer. C'est pour cela que la décision a été prise cette année, au lieu d'interdire la marche, d'en organiser une alternative à une date différente pour ceux qui rejettent la conception exclusive de l'appartenance de ces groupes extrémistes et de croire en une autre Pologne, plus inclusive.

Le meme dit: "La Pologne / Etats-Unis - pourquoi sommes-nous en mesure de copier Haloween, mais un parti national commun - pas vraiment? photo postée sur demotywatory.pl

Le meme dit: “La Pologne / Etats-Unis – pourquoi sommes-nous en mesure de copier Haloween, mais un parti national commun – pas vraiment? photo postée sur demotywatory.pl

Cette marche alternative a été organisée le 9 novembre 2013, par une coalition d'organisations dénommée Ensemble contre le nationalisme, et elle a eu un taux de participation important.

Dans une déclaration, les organisateurs de la coalition ont dit:

Nous nous adressons à vous à l'occasion du 75e anniversaire de la Nuit de Cristal en Allemagne [fr] où des hordes de nazis, avec l'appui de l'appareil d'Etat, avaient intensifié la persécution de la minorité juive. L'Europe d'aujourd'hui n'est pas sans rappeler l'époque de la Grande Dépression. À la suite de l'exclusion sociale, il y a un soutien accru à la violence véhiculées par les idées nationalistes, racistes et fascistes. [...]

Le moyen le plus efficace pour lutter contre ces idées perverses est l'auto-organisation sociale. En Pologne, les groupes locaux de militants antifascistes ont réussi à faire annuler plusieurs manifestations organisées par les nationalistes. Nous avons également bloqué la tentative du Mouvement national de s'infiltrer dans le monde académique. Nous ne permettrons ni la répétition des événements tragiques du passé ni les incidents actuels.

Immédiatement après le début des émeutes, plusieurs Polonais se demandent pourquoi les autorités de la ville n'étaient pas préparées à faire face à cette prévisible violence. Comme elles n'ont jamais apprécié les squats, certains soupçonnent que la police avait des instructions de ne pas intervenir pendant l'attaque afin que les hooligans se chargent du travail que la ville n'est pas autorisée à faire. Une déclaration publiée par les habitants du Squat Syrena [polonais] dit :

Aujourd'hui, fête nationale de la Pologne, la police a patrouillé de manière constante les rues Skorupki et Wilcza où se trouvent les espaces autonomes Syrena et Przychodnia.

Vers 15h30, la marche des nationalistes a traversé le centre-ville. Les agents de police qui montaient la garde près de la rue Skorupki se sont dispersés et ont disparu.

Simultanément, plusieurs dizaines de manifestants néo-nazis sont arrivés. Ils ont brisé les chaînes à la porte et sont entrés dans les locaux. Armés de machettes, de bouteilles et de bâtons, ils se sont attaqués aux personnes présentes. À l'heure actuelle, les squats de Syrena hébergent huit enfants âgés de 3 à 14 ans, parmi d'autres personnes.

Les plus grands dégâts ont eu lieu à Przychodnia – avec des voitures brûlées et détruites, des personnes blessées et des vitres brisées. Pendant une trentaine de minutes – à cause du retrait des forces de police – nous avons été obligés de nous défendre nous-mêmes. Si ce n'était notre ferme riposte, la scène se serait terminée en tragédie : les attaquants néo-nazis étaient prêts à tuer.

Voici à quoi ressemble votre “patriotisme” aujourd'hui. Chaque personne prenant part à des actions de marches de l'indépendance ont une part de responsabilité dans les attaques contre les maisons des familles expulsées, des personnes âgées, des personnes handicapées et contre tous ceux qui ne peuvent se permettre ni de payer leur loyer ni de prendre un prêt bancaire d'une durée de 30 ans.

C'est la réalité aujourd'hui à Varsovie – ceux qui sont au pouvoir expulsent, les fascistes frappent.

Nous subissons tout ça à la fois.

Rainbow - une installation artistique par Julita Wojcik, construit dans le centre de Varsovie comme un symbole de la tolérance, a été brûlé. Photo postée par @ PolandTalks

Arc en ciel – une installation artistique de Julita Wojcik, construite dans le centre de Varsovie comme symbole de la tolérance, a été brûlée. Photo postée par @ PolandTalks

Le lendemain, de nombreux citoyens de Varsovie ont montré leur solidarité avec les valeurs attaquées en décorant l'arc en ciel brûlé et en créant des groupes Facebook exigeant que les coupables le reconstruisent eux-mêmes.

Picture posted by @CzapskiPawel, drawn by a famous blogging cartoonist AndrzejRysuje.pl. The girl says "People are decorating the burnt rainbow with flowers, on friday there is a flashmob organised - people will be kissing under the burnt rainbow, and the nationalists are supposed to pay for it's reconstruction..."

Dessin posté par @ CzapskiPawel, du célèbre artiste AndrzejRysuje.pl. La jeune fille dit: «Les gens décorent l'arc en ciel brûlé avec des fleurs, le vendredi flash mob organisé – les gens vont s'embrasser sous l'arc-en-ciel brûlé et les nationalistes sont censés payer pour sa reconstruction …”

"Rainbow in Poland" - satirical picture posted by @p_ministra

“Arc en ciel en Pologne” – un dessin satirique publié par @p_ministra

De nombreuses personnes ont souligné le droit des citoyens à marcher, en toute circonstance, blâmant les compétences organisationnelles des leaders de la marche plutôt que l'attitude générale de ses participants :

C'est vrai – la marche pour célébrer l'indépendance n'était pas parfaite. Mais c'était mieux que l'année dernière. Et la Pologne est meilleure avec cette marche que sans elle !

Hanna Kozłowska, une blogueuse polonaise qui écrit pour Foreign Policy Blog [anglais] a mis en évidence l'influence de l'évolution des humeurs politiques des dernières années sur les événements du 11 novembre 2013 :

Bien que les hooligans nationalistes forment un groupe marginal, leurs actions reflètent un changement important dans la société polonaise. Avec la vigoureuse croissance économique d'autrefois passée de 4,5 % en 2011 à 1,8 %en 2012, un taux de chômage élevé, à 13 %, les Polonais sont de plus en plus insatisfaits de leur gouvernement, de l'Union européenne et de leurs vies. Les sondages indiquent que le principal parti conservateur Droit et Justice qui n'est plus au pouvoir depuis 2007, est en train de gagner le soutien sur le parti centriste, la Plateforme Civique pro-européenne, mou et incompétent aux yeux de beaucoup de citoyens.


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Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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