5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:30

 

Il y a longtemps que nombre d'entre nous sont intimement convaincu que la seule manièrede bouter dehors les profiteurs consiste à cesser de consommer leur produit, ce qui implique de développer nos propres rhizomes de production. Chaque jour quelques personnes de plus se mettent à cette tâche bien plus amusante et gratifiante que d'attendre que d'autres solutionne nos problèmes, pourtant chaque jour il devient plus difficile de relever le défi, l'arsenal de répressionde la diversité ne cesse de grandir, les interdits mis aux alternatives, la marchandisation de tout ce qui est progresse à grand pas. Vivre autrement devient un acte de résistance, de désobéissance civile.

Or la désobéissance civile a pour présuposé de déclarer iniques les lois qu'on nous concoctent, les règlements qu'on nous imposent, la désobéissance civile implique un procès à charge et ce procès ne peut se limiter aujourd'hui à être celui de ces lois, de ces directives, de ces règlements, il est aussi celui des hommes qui les produisent et du système qui les dirigent. La désobéissance civile implique aussi que ce procès ne soit pas fait par un(e) seul(e) où quelques-uns qui parleraient pour d'autres, sans soucis de leurs réelles préoccuaptions.

L'outil informatique reste sous-employé en ce sens, des initiatiatives locales, d'autres transversales mais ponctuelles. Evo Morales avait proposé il y a quelques années un grand référendum mondial, pour connaître l'avis des habitant de la planète sur la manièrede l'habiter justement. Faire de tout ces achos récurrents quidisent stop, ce système nous détruit, il faut nous en débarasser un choeur. Peu à peu c'est l'enfer qui s'étend sur la Terre, l'horreur et l'impuissance s'installent comme devieilles habitudes désagréables dont nous ne parvenons plus à nous débarasser. Une infinie tristesse aussi, mais aussi la digne colère, blanche et salutaire. Une colère froide, raisonnée, qui n'a rien à voir avec la haine, la colère de la dignité offensée parce que chacune de ces parcelles d'enfer semées nous atteint dans notre humanité, dans notre dignité.

Nul ne peut se vouloir humain qui n'ait ce sentiment que la dignité ne sera retrouvée pour chacun d'entre nous que lorsque nous aurons mis un terme à ce règne de l'enfer sur Terre, un terme à celui de ceux qui la propage, sans esprit de vengeance, par amour de la vie, de ce qui est doux, par goût de la tendresse et par sollicitude. Devenir jardiniers de planète au lieu d'en être les exploiteurs... Paysans de la TERRE, unissez-vous !

Partout où se tourne mon regard, je découvre un grand mouvement d'avant-garde,c'est un mouvement paysan, parce que les paysans sont les premiers à ressentir les cris de la Terre qu'on assassine et les premiers à y chercher remède.

La démocratie de la terre


Au début du IIIe millénaire, des personnes déconcertées par la crise économique exhument le marxisme ; les plus haineuses, et les plus effrayées, se convertissent au nationalisme (la haine et la peur vont souvent ensemble). D'autres continuent de croire que le libéralisme renaîtra de ses cendres.

N'est-il pas temps d'affronter l'avenir sans s'accrocher aux vieilles idéologies ? Le marxisme, le nationalisme, le libéralisme appartiennent à un monde en déclin. Ce monde où la démocratie représentative n'est qu'un leurre utilisé par l'oligarchie afin de régner sans partage.

Nous avons les moyens techniques d'instaurer la véritable démocratie directe grâce au numérique. Seule une assemblée internationale de citoyens responsables pourra s'opposer au gouvernement mondial des multinationales et de la finance. C'est l'union planétaire des citoyens libres qui contrecarrera « l'ordre cannibale du monde » dénoncé par Jean Ziegler. Les prétendus représentants du peuple, les élus rémunérés par la république et gratifiés de privilèges exorbitants sont des carriéristes. On ne peut pas leur faire confiance.

En outre, l'union citoyenne internationale inversera peut-être un autre processus particulièrement mortifère :

Des scientifiques nous préviennent : « les activités humaines provoquent la sixième extinction de masse de la vie ». 



Mais qui écoute un tel avertissement ? Les politiciens et les journalistes ne daignent pas relayer ce terrible constat. Ils sont trop occupés à soumettre les populations au système démentiel qui ne profite qu'à l'oligarchie, l'oligarchie politico-financière qui détruit la vie pour satisfaire son avidité insatiable.

N'est-il pas temps de reprendre en main notre avenir et d'exprimer directement notre volonté de vivre libres et heureux dans un monde débarrassé de la compétitivité ultralibérale, des haines nationalistes, des fièvres idéologiques ou dogmatiques de toutes sortes ?



Vandana Shiva

Vandana Shiva est à l'origine de la démocratie de la terre. Elle dirige la Fondation de recherches pour les sciences, la technologie et l'écologie. Parmi ses nombreux livres, mentionnons, traduits en français, La guerre de l'eau (Parangon), Le terrorisme alimentaire (Fayard) et La biopiraterie ou le pillage de la nature et de la connaissance (Alias etc.). Elle est également rédactrice en chef adjointe de la revue The Ecologist. Vandana Shiva a dit lors d'un interview :

« Aujourd’hui, la démocratie est moribonde. La démocratie est censée être le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Pourtant, des millions de gens ont beau manifester contre la guerre, tous les gouvernements des pays riches envoient des troupes en Irak et en Afghanistan. À travers le monde, les gens disent : « Empêchez les grandes banques de continuer à voler notre argent », mais les gouvernements se bornent à renflouer les banques, et les gens se retrouvent plus vulnérables encore. Quand des entreprises influencent chaque décision gouvernementale, quand des lobbyistes se substituent au peuple, on obtient un gouvernement des entreprises par les entreprises et pour les entreprises, et le peuple est réduit au rang de quantité négligeable. C’est cette menace qui pèse sur la démocratie. Voilà pourquoi nous devons réinventer la démocratie, et promouvoir ce que j’ai appelé la « démocratie de la Terre ».

La globalisation a changé la donne. L’agriculture s’est retrouvée exposée à l’avidité mondiale, à l’avidité de l’industrie agroalimentaire mondiale. Des multinationales comme Monsanto ont eu toute liberté de vendre des semences OGM brevetées aux agriculteurs indiens, et parallèlement des multinationales comme Cargill ont pu faire du dumping sur le marché indien, et réduire le prix du pétrole, du coton, entre autres.

La main mise de Monsanto sur les semences a de nombreuses conséquences. Les semences, qui étaient autrefois gratuites, ou que les fermiers payaient 5 ou 6 roupies le kilo (env. 0,12 €), leur coûtent maintenant 1 800 roupies les 450 grammes, ce qui revient à environ 3 600 roupies le kilo (env. 58€). Sur ces 1 800 roupies, Monsanto récupère 1 200 roupies de royalties (1). Le coton transgénique, appelé « coton BT », est censé résister aux parasites, mais comme cette technologie est violente et peu fiable, elle perturbe les mécanismes de défense propres à la plante, qui se retrouve menacée par d’autres parasites. Quant au parasite ciblé, le ver de la capsule, il a maintenant développé une résistance. En fait, les attaques parasitaires augmentent. D’après notre étude, on utilise 13 fois plus de pesticides dans les plantations de coton OGM. Le coût élevé des semences et l’emploi accru de pesticides ont provoqué l’endettement des fermiers. Ils ne se sont pas endettés auprès du gouvernement ou des banques, mais auprès des agents des multinationales. Quand ces agents viennent prendre procession de leurs terres, les fermiers boivent du pesticide pour mettre fin à leurs jours, parce que pour eux, la terre est une mère. Aucun fermier ne peut imaginer vivre sans la terre. Le jour où on vient leur confisquer leur terre à cause des dettes qu’ils sont incapables de payer, les fermiers se suppriment. Voilà l’histoire du suicide des fermiers indiens. 200 000 fermiers indiens se sont suicidés. Si l’on établit la carte des États et régions où se produisent les suicides, et la carte des régions où Monsanto vend son coton BT, on obtient la même carte. Même si Monsanto refuse d’admettre ce lien, les faits sont là, sur le terrain.

En 1984, les événements m’ont poussée à m’intéresser à l’agriculture. Dans l’État du Punjab, la Révolution verte était censée avoir été vecteur de prospérité et de paix. C’est sur ces valeurs que Norman Borlaug, son investigateur, avait reçu le prix Nobel de la paix [en 1970]. Au lieu de ça, le Punjab était déchiré par la violence. En 1984, il y a eu 30 000 morts et notre Premier ministre, Indira Gandhi, a été assassinée. Je me suis donc demandé pourquoi ce déchaînement de violence avait remplacé la paix attendue. Cette année-là, au mois de décembre, 3 000 innocents qui dormaient dans les bidonvilles de Bhopal, ont été tué par une fuite de gaz dans une usine de pesticides, propriété de Union Carbide, et maintenant de Dow Chemical. Il y a eu des milliers d’estropiés et des enfants sont nés infirmes. Je me suis alors interrogée sur l’agriculture : pourquoi ressemblait-elle à une guerre ? J’ai écrit mon livre La violence de la Révolution verte après une étude complète sur le sujet, ce qui m’a valu d’être invitée à des conférences bien que n’étant pas agronome.

En 1987, une conférence a réuni les grands noms de l’industrie : BASF, Bayer, Ciba et Sandoz [en 1996, la société Sandoz a fusionné avec Ciba-Geigy pour former Novartis]. Ils ont exposé leurs projets d’avenir : cinq multinationales contrôleraient l’alimentation et la santé, la moindre semence serait brevetée et génétiquement modifiée. Je me suis dit : « Ce contrôle de la vie sur Terre est une dictature. Que puis-je faire ? »

Navdanya est un mouvement que j’ai initié en 1987. Ça veut dire « 9 semences », c’est symbole de diversité, mais ça signifie aussi « le nouveau don ». Les semences sont au cœur même du travail de Navdanya, parce que c’est ce qui manquait aux fermiers. S’ils ont leurs propres semences, les fermiers ne s’endettent pas, parce qu’ils n’ont ni semences, ni pesticides à acheter. Nous avons donc créé des banques de semences, et nous avons aidé les fermiers à renouer avec l’agriculture biologique, et à trouver des débouchés équitables pour leur coton. La combinaison de ces trois éléments : les semences, l’agriculture biologique et le commerce équitable, permettent aux fermiers de gagner dix fois plus que ceux qui cultivent du coton BT. Notre action a porté ses fruits.
Les grandes fermes à soja et à maïs des États-Unis passent pour les formes d’agriculture les plus productives que l’humanité ait jamais inventées. Mais il n’est pas très intelligent d’insuffler dix unités d’énergie dans un système pour produire une seule unité de nourriture, ce n’est pas viable. En revanche, si on mise sur la biodiversité et ses effets induits, on peut produire quatre à dix fois plus que ces exploitations industrielles américaines qui sont exportées à travers le monde comme un modèle d’agriculture de pointe. On ne peut pas raisonner en terme de rendements. Bien sûr la monoculture qui se concentre sur une seule donnée aura une production supérieure, et la biodiversité produira moins de cette denrée donnée. Mais la biodiversité produit plus de nourriture à l’hectare que la monoculture. Nous avons des centaines de données chiffrées qui prouvent que les polycultures biologiques ont une productivité beaucoup plus élevée en terme de production de nourriture par hectare.

La société actuelle a été construite sur l’idée que la nature est morte (sans vie, inerte), d’où cette profonde crise de survie. Mais la nature n’est pas morte, elle est bien vivante dans toute sa diversité. Prenez une poignée de terre : elle contient des millions et des milliards d’organismes qui travaillent à rendre le sol fertile. Un sol vivant, voilà ce qui nous donne de la nourriture, et non pas les toxiques produits par des usines explosives [en France, l’usine chimique de fertilisants AZF a explosé à Toulouse le 21 septembre 2011, tuant 30 personnes] , pas le phosphate dont nos réserves ne sauraient excéder vingt ans, pas les combustibles fossiles déjà utilisés en quantité excessive ! Les turricules (ou excréments) de vers de terre apportent sept fois plus d’azote que les sols classiques, onze fois plus de potassium, cinq fois plus de phosphate. Un ver de terre qui, selon Darwin, est l’espèce la plus miraculeuse dont l’humanité ait jamais dépendu, est plus efficace que toutes les usines d’engrais du monde. Tâchons d’en prendre conscience. C’est formidable. Les pollinisateurs reviennent, les oiseaux aussi. Nous produisons davantage de nourriture sans utiliser de pesticides, et nous utilisons 70% moins d’eau qu’à nos débuts, parce que le sol fertilisé par les vers de terre agit comme un réservoir dans lequel l’eau est retenue.


Les réserves de semences peuvent être réduites à néant en une seule saison. Dans les régions où les fermiers se suicident, il ne reste plus de semence, ni de semence de coton, ni d’aucune culture vivrière, parce que Monsanto a lancé un programme de remplacement : on encourage les fermiers à livrer leurs stocks, Monsanto leur distribue même de l’argent contre leurs semences. Alors, les fermiers se disent : « Je leur vends les miennes, et je récupère les leurs. » Tous les fermiers, les uns après les autres, et au bout du compte, plus personne n’en a. En une saison, il y a pénurie de semences. En vingt ans, les réserves mondiales seront réduites à néant. Chacun aura beau être libre de faire ce qu’il veut, il n’y aura plus de semences. C’est pour ça qu’il faut interdire le brevetage des semences. L’humanité, dans sa grande majorité, n’a aucune envie de poursuivre sur cette voie de destruction de notre avenir. On force les gens à s’engager dans ce projet d’anéantissement pour servir la cupidité à court terme d’une toute petite minorité.

En premier lieu, l’humanité doit reconquérir sa capacité à concevoir la liberté, sa capacité à exercer une démocratie véritable et profonde. Ensuite, l’humanité doit aussi prendre conscience que l’être humain ne peut sûrement pas être sur Terre pour s’enrichir et faire des profits. Préserver la vie, la vie de notre espèce, la vie de la planète, l’écosystème qui permet toute vie sur Terre, voilà l’objectif suprême qui doit guider notre action. »

Vandana Shiva 


1) Le salaire minimum indien est de 2€/jour, mais les agriculteurs gagnent moins.


Source :
http://www.maicha.free.fr/wordpress/?p=138

Le citoyen paysan :
http://bouddhanar.blogspot.fr/2012/02/le-citoyen-paysan.html
Illustration :

Partager cet article
Repost0
3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 14:05

 

 

 

Faut-il partir en guerre en Syrie ?

 

 

  bombardement-libye

par Danielle Bleitrach

 

je vais tenter de résumer en quelques lignes ma position sur la Syrie. Déjà à propos de la Libye j’avais développé une position assez semblable mais j’étais plus convaincue dès le départ d’une intervention imminente de l’OTAN. Non que celle-ci soit totalement exclue mais elle s’avère assez compliquée pour qu’une pression contre ce type d’intervention soit facilitée. En particulier quand François Hollande prend position en faveur de la dite intervention mais avec mandat du Conseil de sécurité, quand Obama tente de convaincre Poutine on ne peut écarter le péril.


 

Disons-tout de suite qu’un soutien inconditionnel à des régimes autocratiques, qui ne craignent pas de réprimer la population dans le sang et la torture, me paraît inconcevable. Certains anti-impérialistes qui adoptent les positions de l’extrême-droite déconsidèrent la cause qu’ils prétendent défendre. Donc il ne s’agit pas sous prétexte de défendre la paix, de refuser les manoeuvres bellicistes, de cautionner les régimes en question qu’il s’agisse de Bachar el Assad et même de l’Iran des mollahs. Ces régimes ne méritent aucun soutien mais cela ne signifie pas que les pays occidentaux et leurs médias qui s’indignent sont en quoi que ce soit légitimes et efficaces pour nous vendre la dite intervention militaire.


 

Se prononcer contre une intervention militaire n’est en rien porter caution à de tels tyrans, au contraire. Le cas de l’Iran quel que soit le caractère ubuesque et répréssif de ce régime n’est pas comparable à celui de la Syrie. . En Iran, il n’y a pas guerre civile, la protestation démocratique se fait dans un contexte d’unité nationale. Non seulement le procès nucléaire fait à l’Iran est injustifié mais toute intervention serait contreproductive en recréant l’union nationale autour du régime. Ce n’est pas le cas en Syrie qui est un pays morcelé et qui, au vu du massacre des populations, suscite l’émotion indignée. En revanche ce qui s’est passé en Tchetchenie peut être comparé tant au niveau des séparatismes que des affrontements entre armée et milices. Ce n’est pas un modèle loin de là.


 

Donc la révolte d’une grande partie de la population syrienne est légitime alors même que l’affaiblissement de la Syrie fait partie d’une stratégie dirigée contre l’allié de l’Iran et des enjeux sur la région qui sont la toile de fond de révoltes d’une partie de la population. Donc il s’agit de ne pas soutenir des tyrans mais aussi de ne pas être naif sur ce à quoi viserait une intervention militaire. Il faut mesurer qu’il existe déjà dans ces pays des interventions, des livraisons d’arme y compris par des régimes comme l’Arabie saoudite ou le qatar qui ne sont pas des bouquets de printemps.Ils n’ont pas pour objectif d’intaller des démocraties laïques mais tout au contraire de développer un islamisme qui n’a de modéré que le nom en prétendant de fait élargir leur propre influence dans le bassin méditerranéen.


 

Tout ces mouvements, appel à la guerre civile en utilisant les légitimes revendications des populations mais aussi la mosaïque de peuples que chaque nation rassemble, se situent dans un contexte marqué par la crise du capitalisme et celle de l’hégémonie des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux.


 

Il est fini le temps où une expédition coloniale, une intervention de la CIA, mettaient en place des alliés inconditionnels qui bloquaient l’évolution d’un pays et l’ouvraient au pillage. Nous sommes dans le contexte d’une crise avec des peuples qui n’en peuvent plus mais aussi une tendance au développement multipolaire où chacun cherche au niveau régional voir mondial à étendre sa zone d’influence. Toutes les récentes interventions armées de l’OTAN que ce soit en Afghanistan, en Irak ou en Libye ont déclenché une aggravation de la situation pour les peuples.


 

De surcroît le monde multipolaire se déploie aussi en Russie, en Asie qui surveillent leur propre influence dans une zone énergétique sensible et la Russie et la Chine ne veulent pas céder. Il ne s’agit pas seulement comme on le dit trop souvent de la Russie protégeant son principal client en matière d’armement parce que toutes les puissances représentées au Conseil de Sécurité y compris la France agissent dans le même sens. Nous avons en effet la particularité d’avoir au Conseil de Sécurité des puissances qui jouissent du droit de véto et qui sont dans le même temps les principaux fournisseurs d’arme de la planète à commencer par les Etats-Unis mais aussi la France. Ce qui est surveillé est l’approvisionnement énergétique de la planète. La Chine est particulièrement concernée. L’opération libyenne qui forte d’un mandat de l’ONU devait protéger la population de Benghazi a terminé en changement de gouvernement les a échaudées avec la Russie.

 

 

Enfin dernière remarque la manière dont partout les pays occidentaux ont provoqué des dissidences, des séparatismes quitte à utiliser l’argent de la drogue et du trafic d’armement a aussi échaudé la Chine et la Russie. Ces pays ne sont pas les seuls et on peut dire que la majorité des pays ne veulent plus entendre parler d’interventions humanitaires (sic). Le but avoué étant une fois encore l’assassinat de chef d’Etat qui a joui de l’appui et de la reconnaissance internationale jusqu’ici.

 

Donc nous sommes une fois de plus devant un chaudron du diable qui reflète assez bien la situation trés grave de notre monde capitaliste en crise, le militarisme étant une de ses logiques mais aussi un affaiblissement tel de l’occident que toute intervention pouvant déclencher le pire. Il ne reste plus que la négociation dans le cadre d’une entente internationale qui dépasserait les propagandes bellicistes pour aboutir à des solutions négociées ici comme ailleurs. On nous répondra que pendant ce temps des gens meurent, c’est vrai et on ne peut que souhaiter le renversement d’un tel régime mais toute intervention militaire, la preuve ne cesse d’en être faite, ne peut que déboucher sur pire.

 

Danielle Bleitrach

 

Histoire et Société

 

Cri du Peuple : http://www.mleray.info/article-faut-il-partir-en-guerre-en-syrie--106116289.html

Partager cet article
Repost0
2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 11:43

 

 

Encore un bonus à découvrir

Pierre Rabhi pour un Nouveau Monde en Marche !

(Intéressant de voir que ce que dit Pierre Rabhi, nombreux sont ceux qui le partagent en pratique et en théorie, mais lui, on l'écoute... les mystères de la médiatisation !)

 

Qui laisse toujours plus loin derrière lui ce monde-ci

La société réduite au marché. Un aperçu de l’idéologie néolibérale

 

Malgré que certains s'y raccorchent désespérément

Les moutons irlandais ont décidés de se faire tondre

 

Les moutons irlandais ont décidés de se faire tondre | Les Dernières Nouvelles du Monde | Scoop.it
Les Irlandais ont approuvé à 60,3% des suffrages exprimés le pacte budgétaire européen qui était soumis à référendum jeudi 31 mai, le taux de participation s'élevant à 50,6%, rapporte vendredi la Commission électorale d'Irlande.

 

Ils veulent encore plus d'austérité...les cons !

 

 

Ceci et bien d'autres sujets intéressants vous étant proposés par

Les Dernières Nouvelles du Monde | Scoop.it

Et quelques textes  qui posent des questions intéressantes concernant l'écologie mais que je ne voudrais pas relayer ici sans faire quelques objections, écosophie ou rien oblige,... mais à vous de voir...

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 19:32

 

 

En parcourant les dernières publication de ce blog, j'ai eu un déclic, envie de faire un rapprochement entre les paroles de 4 femmes qui y figurent, en miroir deux par deux.

Les deux premiers textes sont des témoignages de vécu de l'endettement. L'un est celui d'une ex-étudiante du Québec, l'autre celui d'une citoyenne grecque. Les deux autres sont des extraits de deux entretiens que j'ai publiés et qui se font écho avec une grande résonance, paroles de résistante, quelques mots de Angela Davis, quelques mots de Camila Valleja... petite contribution à cet appel à la transversalité des luttes, lancé par chacune d'elle, je vous laisse apprécier.

 

 

L'endettement forcé arme de destruction massive de la guerre économique : le Québec

 

Je suis née en 1976 dans un petit village de Montérégie — qu’on me pardonne cette parenthèse personnelle qui servira, je l’espère, à illustrer mon propos. Ma génération a goûté au régime de prêts étudiants et s’en est trouvée très affaiblie. Au Québec et au Canada, il est permis de faire faillite pour avoir trop joué à la loterie, mais la loi [*] interdit la faillite pour avoir trop longtemps étudié. J’ai terminé, ou plutôt j’ai cessé mes études en 1999 avec une dette de 19 000 dollars et une dépression en bonne partie causée par cette précarité. Ayant échelonné le remboursement de mon prêt sur vingt ans (mon salaire ne m’aura pas permis d’assurer ma survie autrement qu’en y allant de paiements de 180 dollars par mois), j’aurai au final, en 2019, remboursé à mon institution financière la rondelette somme de 39 000 dollars. Je vous laisse le soin de déterminer qui est le gagnant de ce système à colonne de chiffres que l’État défend aujourd’hui, au Québec, à coups de matraque et de loi spéciale, adoptée à la sauvette afin de calmer ce qu’ils appellent un caprice d’enfant-roi.

 

J’ai souvenir d’avoir perdu le goût des études et de la vie dans le contexte de l’endettement. J’ai souvenir d’avoir consulté un psychologue en milieu universitaire, gracieusement offert, et de l’avoir entendu dire : mon but mademoiselle est de vous rendre fonctionnelle à l’université. J’ai souvenir d’avoir cessé pendant quelques années de croire au modèle universitaire en regard de ces conditions. J’ai souvenir d’avoir envié ces habitants de pays où l’éducation est réellement accessible à tous et ne vous sera pas imposée en boulet au pied pendant douze ou vingt ans. J’ai souvenir d’avoir souscrit à une assurance-vie à la demande de mon père, assurance qui lui éviterait de contracter ma dette s’il me prenait l’envie trop forte de mourir. Car les pauvres gens ont de ces préoccupations prosaïques : mon père survivant à peine de son métier d’artisan, ma dette l’aurait certainement acculé à la faillite. Enfin, contrairement à ceux qui n’auront d’autre choix que d’y laisser leur peau en bons sacrifiés de l’austérité, c’est heureux et c’est une chance : j’ai souvenir d’avoir choisi de me faire autodidacte plutôt qu’hara-kiri.



Les défenseurs de la hausse des frais de scolarité au Québec, inspirés par les membres du gouvernement en place, utilisent souvent cet argument qui nous égare et évacue un débat pourtant plus que nécessaire : le Québec est la province canadienne, et l’endroit en Amérique du Nord où les frais universitaires demeurent les moins élevés. Étrangement, on met plus d’énergie à asséner ce simple fait qu’à nous expliquer pourquoi il faudrait perdre cet avantage et ériger en modèles ces contrées où le faussé entre riches et pauvres est encore plus profond que chez nous.



Car en tentant d’éveiller notre sens de la responsabilité (celle de la fameuse juste part), il est une chose primordiale qu’on veut nous faire oublier. Endetter une population, qui plus est la jeunesse, c’est la bâillonner, c’est lui enlever la voix et lui enlever le goût de la connaissance. Endetter la jeunesse, c’est lui faire perdre la mesure de ses capacités à vivre et à s’exprimer, c’est produire des milliers de femmes et d’hommes inaptes à devenir et à contester car trop occupés à rembourser. En plus d’alourdir le fardeau des jeunes, par l’endettement, le gouvernement actuel cherche à réduire toute une population au silence, tout comme les régimes d’austérité cherchent actuellement à nous faire payer à coups de suicide au travail les excès d’une poignée d’hommes occupés à construire une tour d’ivoire qui restera pour nous tous à jamais hors d’atteinte. En ces jours de retour aux négociations entre gouvernement et associations étudiantes, espérons que, ici comme ailleurs, le vent de la contestation sera plus fort que le bâillon. Merci à vous étudiants de nous réveiller et de nous redonner une voix !»
Et ce texte qui lui fait écho : 500 mots d’une citoyenne grecque

Je partage aujourd’hui un texte d’une citoyenne Grecque. Je vous laisse découvrir la force de ce texte.


500 mots

Nous autres humains, nous formons des projets ainsi. Nous disons : s’il pleut demain, je n’irai pas au parc. Nous attendons pour voir ce qui adviendra. Et nous agissons. Ces trente derniers mois, en Grèce, la vie a dépendu d’autres choses. Tout d’abord, il y a eu les réductions de bonus. Si je n’obtiens pas mon bonus de Noël1, je ne me ferai pas soigner les dents ; colère. Ensuite, ce fut le tour des réductions de salaires. Si mon salaire n’est pas réduit de 30%, j’économiserai pour les études de ma fille ; douleur. Puis les licenciements. Si j’ai un boulot le mois prochain, je paierai les versements de mon emprunt ; frustration. Puis il y eut le chômage. Si je trouve un job le mois prochain, je réglerai la nouvelle taxe sur ma facture d’électricité ; anxiété. Puis ce fut l’emprunt. Si personne ne m’accorde de prêt, je vais me retrouver à la rue ; panique. Puis les nouvelles mensualités d’impôts et de prêts. Si personne ne fait quelque chose pour changer tout ça, je ne vais pas pouvoir survivre ; désespoir.

Tout le monde ne vit pas sous les échéances décrites ici. Il y a des sociétés, en Grèce, qui font des profits à l’instant où j’écris ces lignes. Néanmoins, elles réduisent les salaires et licencient du personnel. Elles disent que le profit n’est présent, au présent, que lorsque les gains sont visibles dans le futur.

Et tout le monde ne vit pas chaque point de ces échéances-là au même moment. Certains sont virés plus tard que d’autres. Certains trouvent des boulots de merde, d’autres n’en trouvent aucun. Certains partent s’installer chez leurs parents, d’autres se retrouvent à la rue. Certains ne peuvent plus se permettre d’avoir une voiture et d’autres ne peuvent plus se permettre de donner tous les jours quelque chose à manger à leurs enfants. Certains émigrent et d’autres se suicident. Au début, certains espéraient que l’échéance ne les atteindrait pas. Ils se contentaient d’attendre. Mais vint avec le temps la conscience que le temps, dans cette échéance, passe inexorablement, se rapproche d’eux, les menace, menace leur vie.

La question de la politique fut posée : si l’ordre politique ancien n’est pas ré-établi, alors je serai détrompé de mon illusion selon laquelle mon sacrifice avait un sens ; claustrophobie. Si un nouvel ordre politique est établi, je pourrais bien être encore une fois déçue ; crainte de l’espoir.

Vinrent les elections; la crainte de l’espoir prévalut sur la claustrophobie et donna place à l’espoir. Vous auriez dû être là pour voir les sourires. Nous nous préparons maintenant pour les nouvelles elections. Maintenant, l’échéance compte un nouveau point: si la Grèce demeure dans la zone euro, je pourrai penser ma vie au future. Si la Grèce est débarrassée de l’austérité, je pourrai me libérer du désespoir et vivre la vie qui convient à un être humain. Maintenant l’UE, la BCE et le FMI déclarent qu’ils veulent que la Grèce reste dans la zone euro, mais qu’ils ne peuvent pas modifier le plan d’autérité. Ils disent que les Grecs sont libres de choisir. Nous disons qu’aucun home n’est libre s’il lui est demandé de choisir entre l’impensable et l’invivable. Nous, Grecs, disons: aidez-nous dans notre lutte.

 

 

Traduction de l’anglais: ML VEILHAN

1 (ndlt : le fameux « treizième mois »)

 

 

Et quelques paroles d'espoir de deux femmes en lutte, de générations différentes mais qui mènent dans des pays différents le même combat

. Comment crée-t-on une unité entre des gens dont les intérêts matériels et les contextes idéologiques sont différents ? Comment convaincre les gens de la classe moyenne de lutter pour des détenus qui, souvent, proviennent des couches inférieures des 99 % ? Comment intégrer les problèmes de la population native américaine ou des Palestiniens au mouvement Occupy ? Le véritable défi consiste à placer tous ces thèmes à l’intérieur d’un cadre dans lequel tout le monde luttera pour les droits des travailleurs du monde entier. »

Angela Davis in Entretien avec Angela Davis

 

 

Il faut toujours maintenir l’unité, quels que soient les différences. Les gauches sont multiples dans chaque pays ; elles doivent être construites malgré les différences. Nous n’avons qu’un seul ennemi, il n’est pas dans nos rangs. D’autre part, il faut comprendre que les grandes transformations ne peuvent pas être menées par les seuls étudiants. Il faut inclure les travailleurs, nos familles et avoir une bonne stratégie de communication. Souvent, nous pensons que n’importe qui peut comprendre ce que nous voulons mais ce n’est pas comme ça. Il faut aborder le sens commun bien qu’il ne soit pas toujours le plus partagé. Il faut adopter un langage qui arrive jusqu’au plus humble et au plus pauvre. C’est quelque chose qu’on doit régler avec intelligence sans perdre le contenu.

 

C’est une recommandation, ce n’est pas seulement la lutte des chiliens mais celle de tous les jeunes, les étudiants et tous les peuples. C’est une lutte pour la dignité humaine, pour retrouver nos droits et atteindre la dignité que nous voulons, une société plus humaine.

Camila Vallejo in Entretien avec Camila Vallejo

 

Partager cet article
Repost0
31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 14:40

 

 

Trouvé chez coco Magnanville,   autre blog dont je me promets de vous faire une présentation plus détaillée, parce qu'il mérite un détour dont on peut être assuré que l'on sortira enrichi à tous les coups... c'était d'ailleurs à cette tâche que je me proposais de m'atteler, essayer de rendre un peu de la diversité qui fait la richesse de ce site quand je suis tombée sur l'article ci-dessous qu'il me semblait urgent de relayer, surtout que les vacances d'été ayant mis une sourdine à la lutte des étudiants Chiliens et la lutte des étudiants québecois a pris le relais médiatique alors qu'il faudrait pouvoir relayer l'une et l'autre simultanément puisqu'elles sont de même nature, provoquées par les mêmes causes, produisant les mêmes effets et que ce qui se passe aujourd'hui au Chili, au Québec, se prépare de part chez nous également... ce qui se produit là n'est pas anodin, il s'agit au contraire des manifestation de dangereuses dérives du système qui participent d'une même volonté de supprimer tous les droits de l'opposition en général... nous avons pu voir en Belgique que se dessine l'approche de restrictions mises au droit de grève avec une grosse manipulation médiatique en ce sens... la dictature qui vient n'est ni Chilienne, ni Québécoise, elle est globale et nous concerne tous.

Pour suivre je publierai un autre article sur ce thème : qui reprends le témoignange d'une ex-étudiante québecoise et ce que peux représenter le poid de l'endettement dans la liberté d'expression : des menottes, une muselière, une insuportable contrainte psychologique.

 

Chili : Une loi met en danger les étudiants

 

 

manifestaciones-en-chile-ac-580x377_1_-8c622.jpg

 

 

 

Face aux protestations étudiantes qui secouent le pays depuis un an, une loi est en passe d'être votée. Depuis quelques jours, les étudiants chiliens sont en alerte. La Loi dite Hinzpeter, peut être approuvée dans moins de vingt jours et légitimer l'action répressive du gouvernement chilien. Dénoncée par Amnesty International, Reporters sans frontières et des fédérations étudiantes, y compris en Europe, cette loi risque de faire revivre la période noire de la dictature.


  La Confédération des étudiants du Chili (CONFECH) tente d'attirer l'attention sur ce projet de loi qui existe depuis octobre 2011. La loi de la Sauvegarde de l'ordre public est dénommée par les étudiants, loi Hinzpeter en référence à son auteur, le Ministre de l'Intérieur chilien. Ce projet de loi vise à punir de peines de prison tout mouvement social. Une simple protestation avec le bruit des casseroles - signe d'opposition durant la dictature, peut être considérée comme "terrorisme d'Etat" par cette loi. La CONFECH a publié un folder expliquant les faits que la loi punirait. 


L'article 269 du projet de loi prévoit de punir de 541 jours à 3 ans de prison, les personnes ayant:_ paralysé ou interrompu un service public comme les hôpitaux, les urgences, les services électriques, l'eau potable, les communications, les transports. Comme le précise le folder envoyé par les dirigeants étudiants, de punir l'occupation d'écoles en signe de protestation. Fait initié dans de nombreux lysées et universités durant l'année 2011.

Elle prévoit également de rendre punissable : _ l'envahissement, l'occupation ou le saccage des habitations, des bureaux, des établissements commerciaux, industriels, éducatifs, religieux entre autres. Nette référence à l'action pacifique menée par une poignée d'étudiants au sein des locaux de la chaine chilevision, dont le capital est détenu par le Président Sebastian Pinera.


Troisième point punissable : _Empêcher ou altérer la libre circulation des individus et véhicules sur des ponts, rues, routes et autres biens d'usages publics similaires. La Confech précise que sont visées les marches interdites à la dernière minute. Comme ce fut le cas le 15 mars dernier dans une marche convoquée par les étudiants du secondaire, qui a vu le déploiement répressif des carabiniers du Chili.

L'organisation étudiante nationale relève trois autres points du projet de loi : _ Celui d'attenter contre l'autorité ou ses agents (ndlr : les carabiniers du Chili), celui d'employer des armes à feu ou un élément incendiaire. Mais surtout, l'organisation étudiante pointe la dangerosité du point autorisant l'arrestation de toute personne ayant incité à une marche dans la ville. Autrement dit, la légitimité d'arrêter un leader étudiant.

Depuis le mois de mars, ceux-ci reçoivent l'aide de l'Institut des Droits de l'Homme du Chili qui envoie des observateurs lors des marches étudiantes afin d'éviter des arrestations arbitraires d'étudiants. De son côté, Reporters sans frontières a supplié le gouvernement chilien de retirer le volet permettant la saisie de matériels journalistiques comme le stipule l'article 83 du Code Pénal.


Durant les vacances scolaires des mois de Janvier et Février, les étudiants se sont mobilisés contre ce projet de loi mettant en danger la liberté d'expression, de droit de manifester, et interdisant toute forme de protestation sociale. Depuis son entrée au congrès en octobre 2011, le projet de loi a été déposé trois fois en "urgence" par le gouvernement chilien. Vendredi dernier, il réitérait une quatrième tentative. En réaction, les dirigeants étudiants de la CONFECH réalisent une semaine "agitation contre le Loi Hinzpeter". 

Le 21 mai dernier, les fédérations étudiantes du monde entier- plus de 20 millions d'étudiants, exigeaient l'arrêt immédiat de ce projet criminalisant le mouvement étudiant chilien. Deux jours après, ils étaient rejoints dans leur déclaration par Amnesty International, qui en des termes durs, n'hésitait pas à dénoncer des cas de tortures sur des étudiants. Cas déjà dénoncés en janvier devant la Haute Commissaire de l'ONU en Suisse par la principale leader étudiante chilienne, Camila Vallejo.

 

Agora vox

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 09:39

 

De l'essentiel, ce qui est à comprendre avant tout autre chose, tant que nous n'aurons pas sorti la science des carcans du scientisme qui a envahi l'université marchande productrice scientifiques, techniciens des sciences à vocation commerciale, toutes les écologies qui pourront s'inventer ne seront que des réformettes du système en vigueur, vouées à l'échec. La spécialisation à outrance qui ne permet plus d'appréhender que des phénomènes isolés nous exposent aux pires conséquences, réactions incontrôlées de cette nature qui a réussi à produire une chose aussi complexe que l'humain sans sa participation. Aucun produit des techniques actuelles n'approche, même de très loin, cette intelligence créative qui nous précède et que nous sommes tout simplement en train de bousiller et de réduire à néant par orgueil, mégalomanie et stupidité... La globalisation marchande passe par une déglobalisation des champs de la connaissance, toujours plus morcelés, de telle manière que chacun ignore l'imprévisible qui peut surgir de ce qui est resté hors champ. Autrement dit un morcellement du champ de la conscience, un morcellement de la connaissance qui ne nous permet de prévoir qu'une partie très succinte des effets dont les processus intitiés par les "technologies" sont la cause. Le monde a grand besoin de savants, si les générations futures veulent se sortir du merdier que nous leuraurons légué, il faudra que chacun devienne savant pour contribuer à la recherche de solutions, pour inventer d'autres manières d'habiter le monde : écosophie.

 


"Il ya une révolution en cours dans la science. Un véritable changement de paradigme. Alors que la science conventionnelle reste matérialiste,il existe un nombre considérable de scientifiques soutenant et développant un paradigme basé sur la primauté de la conscience.
Dr Amit Goswami, Ph.D, un pionnier de cette nouvelle perspective révolutionnaire au sein de la science, partage avec nous sa vision du potentiel illimité de la conscience comme fondement de tout être, et comment cette révélation peut réellement nous aider à vivre mieux.
Le "Quantum activist" raconte l'histoire d'un homme qui nous invite à repenser nos notions mêmes de l'existence et la réalité."

Jupiter Films

Le Dr Amit Goswami est physicien en mécanique quantique :

" La science s'accorde dorénavant sur le fait que sans l'acceptation de la conscience, en tant que relation causale du monde, on ne peut n'y comprendre ni donner du sens à la physique quantique."

"Nous sommes surpris de constater que ce que disaient les anciens : la conscience est la base de l'être est une vision juste du monde, pas celle que la science propose et défend depuis les 400 dernières années."


http://www.dzogchen.fr/index.php/mes-articles/4-mes-articles-/63-lumiere-notes-du-documentaire-intregral.html?start=4

 

et la vidéo à voir ici  : Brèves de Net: Propos sur la conscience

Partager cet article
Repost0
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 23:17

 

EFSA- MONSANTO: conflits d’intérêts?

Cet article est traduit de l’anglais par EurActiv Bruxelles, partiellement ou en intégralité (article source).

Le Parlement européen devrait suspendre l’approbation du budget de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l’Agence européenne des médicaments (AEM), peut-on lire dans une note publiée hier par l’Assemblée de l’UE.

Cette décision devrait être prise lors d’une séance plénière ce jeudi (10 mai) lorsque les budgets 2010 des 24 agences de l’UE et organismes décentralisés seront examinés.

Monica Macovei, l’eurodéputée conservatrice roumaine en charge du dossier, proposera de repousser l’approbation des budgets de trois agences.

Conflits d’intérêts et politique de la « porte-tambour »

Mme Macovei a expliqué à EurActiv que l’annonce hier de Diána Bánáti, jusqu’alors présidente du conseil d’administration de l’EFSA, qu’elle partait travailler pour l’ILSI, une organisation financée par le secteur alimentaire et agrochimique, soulignait le problème des conflits d’intérêts.

La raison initiale du report de la décharge pour l’EFSA est que Mme Bánáti n’avait pas mentionné dans sa déclaration d’intérêts qu’elle siégeait également au sein du conseil d’ILSI-Europe en octobre dernier. 

Mme Bánáti a démissionné d’ILSI-Europe après que la situation a été dénoncée par l’eurodéputé José Bové à l’époque. Elle est donc restée présidente du conseil d’administration de l’EFSA. Aujourd’hui, elle a annoncé qu’elle quittait l’EFSA pour l’ILSI où elle deviendra directrice. L’EFSA a par la suite publié un communiqué expliquant qu’elle quitterait l’Autorité.

Les membres de la commission de l’EFSA sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), que Mme Bánáti était chargée de superviser, s’occupent de l’autorisation ou de l’interdiction des OGM sur le territoire de l’UE ; ils sont accusés d’avoir entretenu des relations étroites avec l’industrie des OGM, notamment avec Monsanto et Syngenta.

« Ces aller-retours entre l’autorité et l’industrie ne garantissent pas à la population que leurs actions sont dans l’intérêt des consommateurs », a affirmé Mme Macovei. Elle a ajouté que le fait que Mme Bánáti ait changé d’avis la veille du vote l’avait persuadée de la nécessité de bloquer la décharge.

Dans le même temps, certains membres et experts de l’Agence européenne des médicaments sont accusés d’avoir eu des contacts trop étroits avec l’industrie pharmaceutique.

« Nous avons travaillé avec les bureaux de Mme Macovei au cours des derniers mois et avons répondu à tous les points soulevés lors des débats. Nous sommes déçus de constater que malgré tout, elle continue de recommander le report de la décharge pour 2010 », a expliqué Martin Harvey de l’AEM.

La directrice exécutive de l’Agence européenne pour l’environnement, Jacqueline McGlade, est elle aussi citée pour malversations financières et pour avoir entretenu des relations compromettantes avec Earthwatch, une organisation environnementale qui reçoit des fonds de l’AEE.

 

De lourdes dépenses en temps de crise

L’EFSA et l’AEE sont également accusées d’avoir consenti à des dépenses suspectes. Chaque réunion du conseil d’administration de l’EFSA coûte en moyenne 100 000 euros. En d’autres termes, lorsque les 15 membres du conseil de l’agence organisent une réunion, les contribuables doivent payer 6000 euros pour chaque personne présente. C’est « près de trois fois plus que le second conseil d’administration le plus cher d’une agence décentralisée », a argué Mme Macovei.

Le dossier le plus compromettant en termes de malversations financières demeure toutefois celui sur l’AEE, à n’en pas douter. Des séjours touristiques ont été rapportés comme des dépenses professionnelles par certains membres de l’agence. Des dons et des contrats publics font en outre l’objet d’une enquête de l’UE.

D’autres dépenses de l’agence peuvent sembler discutables, comme les 300 000 euros dépensés pour redécorer avec de la verdure la façade de son bâtiment à Copenhague (voir la photo). Ce contrat a par ailleurs été signé sans appel d’offres préalable, a affirmé Mme Macovei.

L’agence a également souscrit un contrat pour des services de veille médiatique avec un plafond de 250 000 euros sur quatre ans, ce qui pourrait donc coûter jusqu’à 60 000 euros par an à l’agence. « C’est excessif et contraire au principe de l’utilisation efficace de l’argent des contribuables », a fait remarquer l’eurodéputée.

Contactée par EurActiv, l’AEE a déclaré qu’elle n’avait dépensé qu’11 300 euros par an en veille médiatique et que les plafonds n’avaient jamais été atteints. Concernant la façade, l’agence n’a pas nié les dépenses occasionnées, mais elle a souligné qu’elles avaient été engagées suite à une procédure régulière d’appel d’offres.

La nouvelle « façade vivante » devait être « le principal élément de communication de l’AEE lors de l’Année internationale de la Biodiversité », a affirmé l’agence.

Ce fut un succès, dans la mesure où la nouvelle façade a suscité l’intérêt d’architectes et d’urbanistes en Europe et qu’elle a été vue par plus d’un demi-million de visiteurs sur place et en ligne, a argué l’AEE. Cette façade vivante « a été élue meilleure attraction touristique du Danemark en 2010 », a-t-elle ajouté.

Source: euractiv.fr

Via : EFSA- MONSANTO: conflits d’intérêts? | Les moutons enragés

Partager cet article
Repost0
14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 21:44

 

(Source : Le Décodeur)

Les multinationales du pétrole et de l’exploitation minière financent les recherches scientifiques à coup de centaines de millions pour préparer leur exploitation de l’Arctique. Tout cela se fait sous le prétexte des changements climatiques.

 

La Presse publiait un article le 19 avril dernier intitulé “Les changements climatiques en Arctique s’accélèrent” dans le but d’alarmer la population et de faire la promotion de laConférence de l’année polaire internationale 2012 qui se déroule à Montréal du 22 au 27 avril. Deux jours plus tard, ce même journal récidivait avec un autre article, «  Les mondes polaires en mutation » dans lequel on peut lire un entretien avec le directeur d’ArcticNet, le Québécois Louis Fortier. Cet entretien est révélateur quant aux véritables objectifs d’ArcticNet et de la recherche sur les changements climatiques en Arctique.

D’abord, voyons un peu ce que dit Louis Fortier dans cet entretien : “L’Année polaire internationale, qui s’est étalée en fait sur 2007 et 2008, est la quatrième de l’histoire. La précédente était en 1958″. Ceci est intéressant, puisque l’Année polaire internationale n’a jamais été liée auparavant aux changements climatiques.

 

Un peu d’histoire…

La première Année polaire internationale (API), qui a eu lieu en 1882, avait pour but d’envoyer des expéditions de scientifiques aux deux pôles afin de mesurer les températures, mais surtout d’étudier le magnétisme terrestre et le phénomène des aurores boréales. Il s’agissait de la première entreprise scientifique internationale initiée par un certain Karl Weyprecht et commanditée par la Royal Geographic Society et la Royal Society, deux vieilles institutions mondialistes qui existent toujours. Douze nations y avaient alors participé : l’Empire austro-hongrois, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Russie, la Suisse, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada. Satisfaite de l’entreprise, cette élite scientifique décide alors d’organiser une Année polaire internationale tous les 50 ans.

C’est ainsi que la deuxième API  s’organisa entre 1932 et 1933 avec pour objectifs l’étude du Jet Stream, de la météorologie, du magnétisme et de la compréhension des phénomènes ionosphériques qui perturbent les communications radios. Plus de 40 nations y participent. Toutes les données obtenues lors des expéditions scientifiques polaires seront réunies par une nouvelle institution : l’Organisation météorologique internationale. Il faut noter que cette institution sera remplacée plus tard par  l’Organisation météorologique mondiale (OMM) après la formation de l’ONU. L’OMM participera par la suite à la fondation (en 1988) du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le groupe scientifique qui affirme (sans donner de véritables preuves) depuis 1990 que l’activité humaine est responsable d’un réchauffement climatique planétaire à travers ses émissions de CO2.

La troisième API est devancée de 25 ans afin de tenir compte des nouvelles technologies disponibles à l’époque (fusées, radars, etc.) et se déroule sous le nom Année géophysique internationale. Elle est proposée par Lloyd Viel Berkner  et est organisée lors d’une période d’activité solaire maximum. Selon lesite officiel de l’API, «  l’AGI fut l’occasion d’un effort sans précédent à l’échelle mondiale pour l’étude de notre planète. 61 nations participèrent aux différentes campagnes, des dizaines de navires, des milliers d’hommes, des avions sont mobilisés. Les pays coopérèrent étroitement et échangèrent leurs données scientifiques. Les décennies de recherche qui ont suivi reposent à l’évidence sur la dynamique initiée au cours de cette année. Ce fut par exemple la confirmation de la théorie très discutée de la dérive des continents, le début des mesures de CO2, ou encore le début de la conquête spatiale avec le lancement des premiers satellites. »

La première et la deuxième API avait comme objectif scientifique de déterminer s’il était possible de franchir l’Arctique par bateau et de créer un passage du nord-ouest à vocation militaire et commerciale. La troisième maintenait ces mêmes objectifs de domination commerciale et militaire (voire spatiale) à travers de nouvelles technologies issues de la deuxième guerre mondiale.

Aujourd’hui pour la quatrième API, les objectifs restent les mêmes. L’objectif commercial est bien défini : exploitation des ressources alimentaires, pétrolières et minières. L’objectif militaire est aussi clair : le Canada, par exemple, veut y exercer sa souveraineté territoriale. Les changements climatiques, eux, ne semblent qu’un prétexte pour justifier les dépenses considérables nécessaires à l’exploitation de l’Arctique. Que les glaces fondent ou non, l’Arctique est maintenant une région à exploiter. Cela peut être prouvé.

Retournons à notre entretien avec Louis Fortier pour voir ce qu’il en est.

 

Mine, gisements pétrolier et brise-glace géant

Louis Fortier révèle à la Presse dans son entretien que le but de ses recherches n’est pas purement scientifique (sur les changements climatiques), mais à vocation commerciale. Ses recherches sur les écosystèmes de l’Arctique sont importantes, dit-il, « parce que c’est là qu’on envisage de faire de l’exploration pétrolière. L’Office national de l’énergie devra en tenir compte avant d’autoriser des forages dans la mer de Beaufort. » Il affirme plus loin : « On peut dire la même chose pour […] les autres ressources minérales ». On peut parier que rien n’empêchera le forage ou l’exploitation des ressources minérales, surtout pas les recherches de monsieur Fortier. Comment le savoir ? C’est facile, il n’y a qu’à identifier les sources de financement d’ArcticNet, l’organisme que dirige Louis Fortier.

Lorsque l’on consulte la liste des partenaires de l’organisme ArcticNet, on n’est pas surpris de tomber sur des pétrolières de grandes envergures : BP Exploration Operating Company Ltd. (British Petroleum)Imperial Oil Resources Ventures Limited (Esso)ConocoPhillips Canada (gaz naturel)l’Association canadienne des producteur de pétrole (lobby).

On y trouve aussi des compagnies minières : Xstrata NickelBaffinland Iron Mines (ArcelorMittal)Diavik Diamond Mine (Rio Tinto)Vale Inco.

Sur la liste, il y a aussi des compagnies de transport : OmniTRAXKongsberg MaritimeFirst AirCanadian North .

Il y a une société de gestion de capital : Axys Group.

Figure sur la liste plus de 75 universités dont il faut noter la Balsillie School of International Affairs (fondée par James Balsillie à l’époque où il était membre de la Commission Trilatérale) et l’Université Oxford.

Aussi, parmi les autres organismes cités on peut trouver évidemment des riches familles mondialistes et membre de la franc-maçonnerie :

Garfield Weston Foundation de la famille Weston (2e famille la plus riche du Canada) qui possède le pain Weston et les supermarchés Loblaws et Maxi.

Kenneth M. Molson Foundation de la famille Molson, membre de la franc-maçonnerie depuis des générations (et propriétaire du Canadien de Montréal).

World Wildlife Fund : organisme fondé par le Prince Bernhard des Pays-Bas (également fondateur du groupe Bilderberg) qui a eu comme premier directeur l’eugéniste Julian Huxley (frère d’Aldous Huxley, auteur du livre « Le meilleur des mondes »).

La liste est encore longue …

La Russie et le Canada développe en ce moment des brise-glaces géants polaires qui pourront traverser l’Arctique, que les glaces fondent ou non. On peut lire surle site officiel du gouvernement canadien que «  le nouveau brise‑glace polaire sera conçu pour rompre des glaces de 2,5 m d’épaisseur. Bien que cette donnée puisse être supérieure à la valeur maximale en ce qui a trait à l’épaisseur des glaces dans l’océan Arctique, cette caractéristique permettra la construction d’un bâtiment ayant la force et la capacité nécessaires à une exploitation dans quasi toutes les conditions telles que les dorsales, les champs de glace en crête et la glace sous pression ». Ce brise-glace géant portera le nom deNGCC John G. Diefenbaker, en l’honneur de l’ancien Premier ministre franc-maçon. L’achèvement de sa construction est prévu pour l’année 2017.

 

Le prétexte des changements climatiques

Nous devrions plutôt dire ici le réchauffement climatique si nous voulons être honnêtes. Bien que la terminologie a changé depuis, l’argument reste le même : semble-t-il que le climat de la terre se réchaufferait. Ce n’est pas pour rien que la terminologie a changé, car les organismes qui prédisent ce réchauffement n’ont pas réussi à prouver de façon acceptable leurs prédictions alarmistes.

Premièrement, parce que la totalité de la science du réchauffement climatique s’appuie sur des modèles informatiques de prédiction du climat. Le problème, c’est que l’on peut faire dire n’importe quoi à un logiciel informatique. Une des preuves de cela fut le quatrième rapport publié par le GIEC où l’on pouvait retrouver dans ses pages un graphique en forme de bâton de hockey qui montrait l’accélération rapide de la montée de la température globale du climat terrestre. Ce graphique fut entre-autres utilisé par Al Gore dans son film « Une vérité qui dérange », un film qui a reçu un Oscar rien de moins. C’est ce graphique, discrédité à plusieurs reprises par de nouvelles études scientifiques, qui a été à l’origine du désormais célèbre Climategate. Aujourd’hui, ce sont encore les modèles informatiques qui font la loi dans la science du réchauffement climatique.

Prenons un exemple de prédiction ratée à ce sujet. Le docteur David Barber, qui est le directeur du Centre for Earth Observation Science de l’Université du Manitoba, a prédit en 2008 qu’il n’y aurait plus de glace au Pôle Nord durant l’été de cette même année (2008). Evidemment, cela s’est avéré complètement faux cet été là. Aujourd’hui, Mr Barber récidive en affirmant que la glace estivale de l’Arctique pourrait disparaître “aussi tôt que l’an prochain”, du moins c’est ce qu’on pouvait lire dans la Presse du 19 avril de cette année. Ceci risque fort peu d’arriver, car selon les observations faites par satellite, la surface de la glace estivale de l’Arctique augmente depuis l’année 2007, année où elle avait atteint son plus bas des dix dernières années. L’objectif des fausses prédictions de David Barber ? : alarmer le public et, probablement surtout, préserver ses millions de dollars de financement qui proviennent de multinationales du pétrole et de l’exploitation minière.

Un autre article a été publié dans la Presse du 24 avril qui avait pour titre : « Le sous-sol du Grand nord fond ». Encore une fois, à la lecture de l’article, on se rend bien compte du véritable objectif des recherches, soit comment les multinationales vont exploiter l’Arctique. On peut lire que ces « problèmes vont hanter les mégaprojets énergétiques et miniers de l’Arctique canadien et du Plan Nord québécois. » Et qui prévoit ces mégaprojets ? Ceux-là même que l’on retrouve sur la liste des partenaires de l’organisme ArcticNet cités plus haut. L’équation est facile à faire.

La question se pose alors : le sous-sol du Grand nord fond-il vraiment ? Selon des études faites dans le nord Eurasien, il n’existe aucun indice comme quoi le pergélisol serait en train de fondre dû à une hausse des températures et encore moins à cause des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Les chercheurs notent que la baisse des températures du sol entre les années 70 et 90 aurait sans aucun doute été causée par le phénomène de l’oscillation nord-atlantique et non pas le réchauffement climatique.

Revenons maintenant à notre entretien avec le directeur d’ArcticNet, Louis Fortier.

 

Le Plan Nord

La Presse a posé la question à Louis Fortier : que pensez-vous du Plan Nord du gouvernement Charest ? La réponse ne devrait pas vous étonner : « Moi, je l’aime, le Plan Nord. »

Pourquoi ne pas être surpris ? Parce que les multinationales qui vont exploiter le Plan Nord sont les mêmes qui financent ses recherches. Disons qu’ils sont tous dans la même équipe. D’ailleurs, une simple visite sur le site Internet officiel de la Conférence sur l’année polaire internationale 2012 de Montréal révèle que l’évènement est commandité par le Plan Nord.

Les preuves s’accumulent aujourd’hui comme quoi le Plan Nord est une entreprise pour déposséder les Québécois de leurs ressources naturelles et de les donner à rabais aux multinationales. Faut-il vraiment donner plus de preuves à ce sujet ?

 

Conclusion

Le prétexte du réchauffement climatique sert la cause d’une élite internationale qui voit dans ce stratagème la méthode ultime pour dominer la planète entière. Les projets sont nombreux : la taxe mondiale sur la carbone, le contrôle des populations, la destruction de la petite entreprise, la dictature scientifique, la gouvernance mondiale tant convoitée par l’élite mondialiste et même l’établissement d’une religion planétaire basée sur le culte de la Terre-Mère.

Une citation résume bien l’objectif du réseau mondialiste. Une citation que l’on peut lire dans un ouvrage publié en 1991 par un think tank mondialiste puissant, le Club de Rome, qui a pour titre « The First Global Revolution ». Concluons sur cette citation du livre:

«Dans la recherche d’un nouvel ennemi commun, nous sommes arrivés avec l’idée que la pollution, la menace d’un réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et autres pouvaient remplir ce mandat. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est seulement à travers les changements d’attitudes et de comportements qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi dans ce cas est l’humanité même.»

Pour en savoir plus au sujet de l’histoire du réchauffement climatique, regardez le documentaire du DECODEUR en 2 parties :

Histoire de la politique climatique – Partie 1 : 1960-2010

Histoire de la politique climatique – Partie 2 : Maurice Strong ou Mr. Environnement

 

Source : Le prétexte du réchauffement climatique au service des multinationales dans l’Arctique « État du Monde, État d'Être

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 13:08

Maintenir un Japon sans nucléaire : le bras de fer entre le gouvernement et les populations

Lundi 7 mai 2012

5832854745_3d6e570cda.jpgÀ partir du 5 mai 2012 à 16 h (23 h au Japon), avec la fermeture du réacteur de Tomari (sur l’île d’Hokkaido), le Japon ne comptera plus aucune centrale nucléaire en activité. Cet état est peut-être provisoire, mais l’archipel aura au moins apporté la démonstration qu’un pays industrialisé peut techniquement se passer de cette énergie en un an et quelques mois.

Maintenir un Japon sans nucléaire : le bras de fer entre le gouvernement et les populations

À la suite du tremblement de terre du 11 mars, plusieurs centrales nucléaires japonaises ont été mises à l’arrêt ; tout au long de l’année, d’autres ont été arrêtées pour maintenance. La population et les autorités locales s’opposent à leur redémarrage, car elles sont conscientes du risque qui continue de planer sur le Japon – un nouveau séisme ravageur n’est pas à exclure dans les prochaines années, et la situation à la centrale de Fukushima Daiichi reste très préoccupante, bien loin de toute « reprise de contrôle » contrairement à ce que voudrait faire croire Tepco, en particulier en ce qui concerne la piscine du réacteur n°4 [1]. .

Avec l’arrêt de Tomari, le Japon pourra enfin dire au revoir au nucléaire… même si cet arrêt risque d’être provisoire. Déjà, le gouvernement prévoit de remettre en fonctionnement deux réacteurs de la centrale d’Ohi, dans la préfecture de Fukui, bien que ceux-ci n’aient pas fait l’objet de travaux pour améliorer leur sûreté. Le Premier Ministre espère pour cela obtenir l’approbation des autorités locales d’ici juillet prochain. C’est sans compter sur l’opposition de la société civile japonaise. Plusieurs militants mènent actuellement une grève de la faim devant la centrale d’Ohi et le Ministère de l’Industrie pour que le Japon reste sans nucléaire ; parmi eux, des moines, des femmes de Fukushima, et des intellectuels comme le reporter indépendant Satoshi Kamata, un des initiateurs de la pétition internationale « Adieu au nucléaire ».

Un Japon sans nucléaire, ça peut marcher !

Pour justifier le redémarrage des centrales, le gouvernement et les opérateurs électriques prétextent une pénurie d’électricité imminente, les consommations les plus importantes ayant lieu l’été. Selon le gouvernement japonais, le déficit pourrait atteindre 9 % lors des pics de consommation d’électricité ; selon Kepco (Kansai Electric Power, la société qui exploite la centrale d’Ohi), il pourrait même avoisiner les 16 % dans la région du Kansai. Cependant, pour les associations, ces chiffres ne tiennent pas compte des économies d’électricité réalisables. Pour Aileen Mioko Smith, porte-parole de l’ONG Green Action Japan, les firmes surestiment la consommation estivale à venir et le Japon pourrait passer l’été sans réacteurs et sans pénurie, avec même un supplément d’électricité de 3,5 % [2] !

Cette fermeture définitive des réacteurs pourrait constituer le point de départ pour une politique énergétique d’avenir pour le Japon. Ainsi, selon une étude récente de Greenpeace, un Japon sans nucléaire en 2012 pourrait d’ici 2020 produire 43 % de son électricité à partir des énergies renouvelables, et réduire de 25 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, respectant ainsi ses objectifs internationaux.

Le volontarisme et les économies d’énergie portent leurs fruits

Avant le 11 mars 2011, le nucléaire représentait 28 % de la production d’électricité japonaise. Pour faire face aux arrêts successifs des réacteurs nucléaires pendant l’année écoulée, le Japon a certes recouru à des importations de combustibles fossiles et à des délestages sélectifs [3] ; mais on peut aussi souligner qu’une partie de l’effort a été réalisé grâce aux économies d’énergie. Dès le printemps 2011, des mesures volontaristes ont été adoptées, aboutissant à réaliser 15 % d’économies d’électricité dans les entreprises. Dans la vie de tous les jours, des mesures de sobriété ont été mises en œuvre, dont certaines relevaient du simple bon sens : réduire en partie le (sur)éclairage public, réduire la climatisation et assouplir les codes vestimentaires imposés aux salariés par leurs employeurs, arrêter certains escalators et portes automatiques, supprimer l’éclairage des distributeurs de boissons [4]… Grâce à toutes ces mesures, la pointe de consommation a baissé de près de 18 % sans désagrément majeur pour la population.

Comme nous le montre le Japon, ainsi que d’autres exemples internationaux [5], des mesures volontaristes et simples d’économies d’énergie pour supprimer les consommations inutiles permettent de réduire très rapidement la consommation d’électricité, et donc le nombre de réacteurs nucléaires en activité. Il serait bon que les futurs dirigeants français, qui ne prévoient au mieux que la fermeture de Fessenheim pour les 5 années à venir, tirent de l’exemple japonais les leçons qui s’imposent. N’attendons pas une catastrophe nucléaire pour mettre en œuvre ces mesures en France !

Le 5 mai, c’est également le jour de la Fête des Enfants au Japon ; à cette occasion, la tradition veut que l’on hisse des carpes en tissu de toutes les couleurs dans les airs. Les militants japonais appellent à hisser des carpes vertes, en signe d’adieu au nucléaire. À Paris, un rassemblement est prévu devant le Jardin d’Acclimatation à partir de 14 h.

Notes

[1http://fukushima.greenaction-japan.org/2012/05/02/press-release-coalition-sends-urgent-request-for-un-intervention-to-stabilize-the-fukushima-unit-4-spent-nuclear-fuel/

[2http://www.japantimes.co.jp/text/nn20120328a8.html

[3] Arrêt volontaire et provisoire de l’approvisionnement de plusieurs gros consommateurs, pour prévenir un black-out.

[4] Cf « "Setsuden", les mesures d’économie d’électricité au Japon » , article de Jannick Magne paru dans la revue "Sortir du nucléaire" n°52, printemps 2012

[5] Citons l’exemple de la ville de Juneau (Alaska), 31 000 habitants, dont le réseau électrique avait été mis à mal par une avalanche en 2008. Grâce à une campagne massive d’incitation aux économies d’énergie, intitulée « Juneau Unplugged » (Juneau la débranchée), la consommation d’électricité y avait chuté de 40 % en quelques semaines. Ces gains et les bonnes habitudes acquises ont été pour une part significative conservées par la population une fois passée la situation de crise. Exemple développé dans Du gâchis à l’intelligence. Du bon usage de l’électricité, les Cahiers de Global Chance n°27, p.74-75

 

Source : Maintenir un Japon sans nucléaire : le bras de fer entre le gouvernement et les populations - Sylvie Simon Santé/ Conscience Désinformation et Mensonges

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 13:00

 

6101922437_2fcdc668b7.jpg

Les producteurs bio et les apiculteurs ne feraient plus partie des « vrais agriculteurs »

 

à la solde des marchands de l'agrochimie et des fabricants d'OGM, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) veut chasser les producteurs bio et les apiculteurs du débat sur les OGM.

Répondant à un article du Monde du 25 avril 2012 qui traitait les agriculteurs de l'UNAF (Union nationale de l’apiculture française), la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) et la Confédération paysanne de « faux agriculteurs », ces organisations ont adressé une lettre ouverte à Mme Noiville : Sortie de crise ou insulte à la démocratie ?

Après 50 années de co-gestion de la politique agricole française, habituée à ce que le pouvoir politique exécute le moindre de ses désirs, la FNSEA n'a pas supporté que le gouvernement suive la volonté de la majorité des français en annonçant une nouvelle interdiction des cultures OGM et ont déserté la seule instance républicaine consultative où on discute aujourd'hui de ce sujet en France. Respectueuses du débat démocratique, les autres organisations agricoles, Confédération Paysanne, FNAB et UNAF, refusent ce chantage.

Selon l'article du Monde, Mme Noiville aurait trouvé une solution qui consisterait à accueillir dans son comité « de vrais agriculteurs pratiquant notamment l'agriculture conventionnelle ». Les agriculteurs qui pratiquent une agriculture paysanne ou biologique, ou l'apiculture, et dont les représentants siègent toujours au CEES, ne seraient donc pas de « vrais agriculteurs » ? La FNSEA et le CNJA (Centre National des jeunes agriculteurs), qui réclament les OGM contre l'avis de la majorité des agriculteurs français, seraient ainsi les seuls représentants des « vrais agriculteurs » ?

Dans l’édition du journal Le Monde, M. Gilles Van Kote reprend les propositions de M. Dhainaut, président du Haut Conseil des Biotechnologies et de Mme Noiville, présidente du CEES (Conseil Économique, Éthique et Social) pour sortir de la crise ouverte au sein de ce comité par « la démission d'une partie de ses membres, la plus favorable aux OGM, notamment la FNSEA et l'ensemble des représentants du secteur agro- alimentaire ».

La Confédération Paysanne, la FNAB et l'UNAF ne peuvent pas accepter de tels propos qui datent de l'époque aujourd'hui révolue du monopole syndical instauré sous le régime corporatiste de Vichy. Elles espèrent que cette insulte envers les travailleurs de la terre qu'elles représentent va bien au delà de la pensée de Mme Noiville et lui demandent, au nom des fonctions qu'elle occupe, de les rectifier dans les meilleurs délais.

La FNE (France Nature Environnement) soutient ses collègues représentant au sein du CEES une agriculture cohérente avec les impératifs du développement durable que sont le respect de la physiologie des sols et des espèces, la préservation de la biodiversité et de l'intégrité des territoires. FNE rappelle ainsi ce que sont de « vrais agriculteurs ».

Bagnolet, le 4 mai 2012

 

Pour plus d’informations :

Philippe Collin, Confédération Paysanne, 06 76 41 07 18

Dominique Marion, FNAB, 06 76 87 14 00

Olivier Belval, UNAF, 06 20 06 50 40

Lylian Legoff, FNE, 06 72 15 22 25

Source : Les producteurs bio et les apiculteurs ne feraient plus partie des « vrais agriculteurs » - Sylvie Simon Santé/ Conscience Désinformation et Mensonges

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Anne Wolff
  • : Comprendre la globalisation, apprendre à y résister
  • Contact

Profil

  • Anne Wolff
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité
  • Amoureuse de la vie, d'une fleur, d'un papillon, d'un arbre, du sourire d'un enfant, je m'oppose à tout ce qui conduit à la destruction systématique de ce que la nature a créé, de la vie, de la beauté du monde, de la tendresse et de la dignité

No Pub

Malgré les publicités imposées dans sa nouvelles versions qui apparaissent sur ce blog,celui-ci reste un acte gratuit.

Recherche

Nouvelles formes du fascisme

"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

Toutes Dernières Archives