13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 13:48
Article progressif de liens vers des vidéos, des articles qui sera actualisé au fur et à mesure de mes découvertes de liens intéressants

Mardi 14 juillet 2009
Le blog de Reineroro publie une série d'article intéressants et complémentaires dans sa rubrique Amérique Latine, un excellent dossier qui donne les aspects complémentaires et d'excellents article aussi sur les luttes de cette région qu'on veut nous cacher, à visiter AMERIQUE LATINE
- Magnifique peuple hondurien : précision supplémentaires sur les auteurs du coup d'état et la question que tous se posent, si l'implication des oligarques internationaux et de leurs antennes US ne fait aucun doute, quel est le degré d'implicarion d'Obama dans la genèse du coup d'état ?
-
LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT PUTSCHISTE, TORTIONNAIRE ET CHEF DES ESCADRONS DE LA MORT
 de quoi vous faire comprendre pourquoi je tremble pour ce peuple courageux
L'AMERIQUE LATINE PREFERE LA COOPERATION À LA COMPETITION
montre l'évolution de l'ALBA et le nouveau modèle redoutable pour les oligarque que cette alliance développe concrètement.
AVERTISSEMENT ET MENACE POUR L'AMERIQUE LATINE
pourquoi il nous faut redouter que ce coup d'état soit le premier d'une attaque concentrée sur les régime evolutifs d'Amérique du Sud
LIBERATION APPUIE LE PINOCHET DU HONDURAS ...
l'infâme désinformation de plus en plus éhontée de ce torchon.
QUE SE PASSE-T-IL DERRIERE LE COUP D'ETAT AU HONDURAS ??
un titre qui parle de lui-même
HONDURAS ...
vidéo ; tentative de retour de Zélaya, information sur ce moment, stigmatisation du silence des médias officiels.
PAS DE REVOLUTION TWITTER AU HONDURAS
HONDURAS : SUSPENSION DE LIBERTE CONSTITUTIONNELLES


Le blog de Chien Guevara a publié un article qui donne quelques précieuse indication sur la genèse de ce coup d'état.
HONDURAS : Le premier coup d’état d’Obama

Le grand soir publie des articles qui montre la réalité de la réactivation des escadrons de la mort.
Les tortionnaires reprennent du service au Honduras (2)
Honduras : Les tortionnaires reprennent du service

 Et un article sur la répression,le double langage de l'Oligarchie te le rsique pour Obama de poursuivre les politiques de ses prédecesseurs.
Honduras: une terre déchirée de putsch en putsch par Adolfo Pérez Esquivel


Une série d'articles intéressants chez Charlotte, notamment un qui stigmatise le double discours de l'Occident :
Honduras : la politique à « deux voies » des États-Unis et du Canada - Le blog de mamie sceptix/Charlotte

Lundi 13 juillet 2009
- des liens qui me viennent droit du venezuela, une série impressionante d'articles, vidéos et autres  en espagnol.
http://orhpositivo.wordpress.com/2009/06/30/ultimas-noticias-en-vivo-el-golpe-de-estado-en-honduras/

et d'autres de là-bas que je n'ai pas tous explorés

http://www.telesurtv.net
http://www.telesurtv.net/solotexto/senal_vivo.php
http://honduras.redeshn.com/
http://redeshn.com/



 



Amérique Centrale - LE TACLE

Une série d'articles sur
- l'attitude de l'église
- Les militaires honduriens
Celui que j'ai publié sur l'ambassadeur des Etats- Unis au Honduras






Basta ! يكفي: Magnifique peuple hondurien

Un article du 8 juillet 2009 qui pose  des éléments du coup d'état
Suivi d'une série de photos et de vidéos
1 vidéo du coup d'état même
1 série de vidéo montrant différents moments de la répression à l'aéroport
1 autre vidéo de la répression
1 série de vidéo montrant Mel Zelaya chanteur lors d'une réunion populaire (à voir pour mieux comprendre qui est MEL)

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 09:27

Voici la traduction promise


Les auteurs du coup d'état détiennent à nouveau des journalistes de telesur et VTV au Honduras

Cette arrestation est la deuxième détention dont sont l'objet les membres de la télévision mutltiestatalle tesleSUR et du canal Venezuelien de Télevision (VTV), les seuls médias qui ont fait la couverture minute par minute de ce coup d'état qui à été condamné mondialement.

La clameur est unanime : que revienne Manuel Zelaya et teleSUR à couvert les évènements.

Le gouvernement de fait au Honduras a maintenu en état d'arrestation pendant la nuit de samedi les jour nalistes de teleSUR et VTV, les uniques canaux ayant couvert minute à minute le coup d'état contre le président constitutionnel Manuel Zelaya.

Les journalistes furent libérés après un rigoureux contrôle de papier et sous le claire menace des policier "golpistas" d'avoir a quitter le pays. "Allez-vous en d'ici, vous devez partir, vous n'avez rien à faire dans ce pays" furent entre autres les sentences énoncés par les golpistas contre ce groupe de journalistes étrangers.

La journaliste de teleSUR Madelein Garcia, envoyée spécial au Honduras, rapporte qu'une commission de la Police qui suivait des ordres du gouvernement de fait est entrée dans l'hotel ou logeait cette équipe de travailleurs de la communication et les ont détenus sans aucune explication avant des les transférer à un poste de police.

Pendant la détention les golpistas ont examiné tous les papiers pour ,on présume, enquêter à propos de la légalité de leur présence dans le pays

La reporter de teleSUR déclare avoir des informations selon lesquelles le personnel de l'immigration  du gouvernement de fait continuera ce supposé examen de papiers de nos journalistes pour suppose-t-on déterminer leur statut dans ce pays de centramèrique

E; S. reporter de VTV a Tegucigalpa dénonce cette violation de la liberté d'expression, sous supposée justification de ??? détention préventive, ils nous arrête réellement et nous menacèrent de nous retirer nos téléphone pour nous empêcher de communiquer.

Il raconte qu'après avoir subi un interrogatoire rigoureux et injustifié, les policiers golpistas les ont avertis "remerciez votre président Chavez, allez-vous-en de ce pays, ceci va mal tourner."

La libération des journalistes a été obtenue grâce à l'intervention de la Chancellerie du Venezuela

Telesur est le seul canal international qui a transmis en direct et minute à minute les évènements du coup d'état contre le gouvernement légitime de Zelaya. Les médias locaux privés se sont soumis aux actions subversives et ont transmis leurs progammes habituels.

L'hôtel où sont logés ces journalistes était toujours cerné par la police dimanche matin. Il était impossible aux journalistes d'en sortir sans une surveillance des policiers.

Les communicateurs de VTV, qui avaient prévu de rentrer au Venezuela diamanche, devront le faire accompagnés des forces de polices. Les journalistes de teleSUR resteront pour continuer le suivi de leur travail d'information dans ce pays malgré les actions qui violent les droits humains et constitutionnels commis contre notre équipe.

 

Cette arrestation est la deuxième attaque des auteurs du coup d'état contre la liberté de la presse défendue par ce canal. Le 29 juin les militaires golpistas ont détournés par la force l'équipe de cette chaîne qui couvrait la brutale répression de l'armée et de la police contre une manifestation  pacifique. 

La nation centraméricaine vit les conséquences d'un coup d'état qui c'est produit à l'aube du dimanche 28 juin, quand un commando a envahi la maison présidentielle, séquestrant Manuel Zelaya avant de l'emmener hors du pays, a Costa Rica.

Depuis ce moment, le peuple hondurien occupe les rues en résistance contre la violation de l'ordre constitutionnel commis par les auteurs du coup d'état. TeleSUR est restée au côté du peuple et a transmis, fidéle aux valeurs du journalisme tous les évènements qui ont accompagné ce coup d'état.

J'ajoute qu'ils ont du le faire par téléphones cellulaires, les militaires ne tolérant pas la présence des caméras.

 

Anne

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 23:31
Je traduirai plus tard, les faits  : des journalistes de telesur qui sont les seuls à avoir "couvert" les réactions du peuple au coup d'état sont détenus dansl eur hôtel  l'armée leur a pris leurs passeports.
Golpistas detuvieron nuevamente a periodistas de teleSUR y VTV en Honduras
 
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 El clamor es uno, que regrese Manuel Zelaya y teleSUR ha estado al lado de los acontecimientos.(Foto: Efe)
El clamor es uno, que regrese Manuel Zelaya y teleSUR ha estado al lado de los acontecimientos.(Foto: Efe)

Este arrestro representa la segunda detención de la que han sido objeto los miembros de la multiestatal teleSUR y del canal Venezolana de Televisión (VTV) únicos medios que han hecho la cobertura minuto a minuto de este golpe de Estado que además ha recibido el rechazo mundial.

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TeleSUR _ Hace: 13 horas

El gobierno de facto en Honduras mantuvo arrestados este sábado en horas de la noche a miembros del equipo periodístico de teleSUR y de la estatal venezolana VTV, únicos canales que han realizado la cobertura minuto a minuto del golpe de Estado en contral del presidente constitucional Manuel Zelaya.

Los periodistas fueron liberados luego de una rigurosa revisión de sus documentos y bajo la clara amenaza de los policías golpistas de que deben abandonar al país. "Vayánse de aquí, ustedes tienen que irse, no tienen nada que hacer en este país" fueron algunas de las sentencias emitidas por los golpistas en contra de este grupo de periodistas extranjeros.

La periodista de teleSUR Madeleín García, enviada especial a Honduras, reportó que una comisión de la Policía, que sigue ordenes del gobierno de facto, entró al Hotel donde se alojaba este equipo de trabajadores de la comunicación  y los destuvo sin explicación alguna para luego trasladarlos a una jefatura policial.

Durante la detención los golpistas revisaron toda la documentación de éstas personas para presuntamente indagar sobre la legalidad de su permanencia en el país.

La reportera de teleSUR detalló que tiene información según la cual este domingo personal de migración del gobierno de facto continuaría con la supuesta revisión de los documentos de indetificación de nuestros periodistas para presuntamente conocer su estatus en el país centroamericano.

Eduardo Silvera, reportero de VTV  denunció desde Tegucigalpa que "ésto es una violación a la libertad de expresión, bajo la supuesta justificación de que era una detención preventiva nos arrestaron realmente y nos amenazaron con quitarnos los teléfonos para evitar nuestras comunicaciones".

Relató que tras ser víctimas de un riguroso e injustificado interrogatorio los policías golpistas les advirtieron "agradezcanle esto a su presidente Chávez, vayánse de este país, esto se va a poner feo".

La liberación de los periodistas se produjo gracias a las gestiones de la Cancillería venezolana. 

teleSUR es el único canal internacional que ha transmitido en vivo, y minuto a minuto las incidencias del golpe de Estado contra el gobierno legítimo de Zelaya. Los medios de comunicación locales privados se han plegado a las acciones subversivas y están transmitiendo programación regular.

El hotel en donde se encuentra alojado el equipo de teleSUR y VTV continuaba rodeado la madrugada de este domingo por policías. A los periodistas les está restringida la posibilidad de salir de este lugar, sólo podrán hacerlo bajo custodia policial.

Los comunicadores de VTV,  quienes tenían previsto regresar este domingo a Venezuela,  deberán hacerlo acompañados por los efectivos policiales de este gobierno de facto. Los periodistas de teleSUR, por su parte,  se mantendrán haciendo seguimiento al devenir informativo en este país a pesar de las acciones violatorias de los derechos humanos y constitucionales cometidas en contra de nuestro equipo.  

Este arresto representa la segunda arremetida de los golpistas en contra de la libertad de prensa  defendida por este canal. El pasado 29 de junio militares golpistas detuvieron con el uso de la fuerza al equipo de esta cadena multiestatal que cubría la brutal represión del Ejército y la Policía en contra de una manifestación pacífica.

La nación centroamericana vive las consecuencias de un golpe de Estado materializado la madrugada del domingo 28 de junio, cuando un comando militar ingresó en la casa presidencial, secuestró a Manuel Zelaya y lo sacó del país con rumbo a Costa Rica.

Desde ese momento el pueblo hondureño se ha mantenido en las calles como medida de resistencia ante la violación contra el orden constitucional cometido por los golpistas. teleSUR ha estado al lado del pueblo y ha transmitido fiel a los valores periodísticos todos los acontecimientos que han rodeado este golpe de Estado.

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 20:16




Ce texte sera suivi d'un compte rendu de la conférence de presse d'Hugo Chavez devant les médias internationaux qui vient de s'achever en  qui a interrompu l'écriture de cette article maisis en éclairera différents passages. 1h30 ou deux heures de retrancription depuis l'espagnol, j'ai besoin de me changer les idées. Donc à plus tard. je suis curieuse de voir ce que diront les médias officiels de cette conférence.

 




Les « négociations » avortent entre le président constitutionnel de Honduras et l’usurpateur (j’utiliserai pour la suite le mot espagnol « golpeiste » : celui qui a fait le coup d’état) du pouvoir. La position des Etats de l’Alba et de ceux qui en sont proches est claire : ce coup d’état est considéré comme un dangereux précédent, un prélude à une offensive de l’oligarchie internationale contre les états de gauche de l’Amérique du Sud. Leur message est donc que le président rentrera de quelque manière que ce soit. Le peuple vénézuélien, qui est toujours massivement mobilisé à travers tout le pays doit avoir reçu le message car l’ambiance est plus détendue et les sourires sont revenus. Le message du peuple est qu’il ne considère pas que ce coup d’état a eu lieu contre Zelaya, mais contre le peuple hondurien lui-même. Ce qui est certain l’annonce du retour du président de « cualquira manera » à mis de la joie dans l’air.


Il est clair que « par cualquira manera » signifie « de gré ou de force »…si c’est de force, avec toutes les conséquences qui peuvent en découler…nous entrerions dans une géopolitique du chaos et une multiplicité de scénario deviendraient possibles…N’oublions pas que la participation ou le laissez-faire des Etats-Unis vis-à-vis du coup d’état est prise pour clairement pour ce qu’elle est : une déclaration de guerre au Sud qui préfère favoriser le peuple que les oligarques.

 

Les négociations se poursuivent mais semblent se perdre dans des discussions de forme plutôt que d’aborder le fond du problème puisque nous sommes dans le plan du double discours ou l’hypocrisie est de mise. Depuis le départ, le pouvoir mis en place par les militaires manifeste sa mauvaise volonté. Mais il est clair qu’il se sent soutenu par l’inqualifiable attitude des Etats-Unis qui refusent d’appeler un coup d’état par son nom, et pinaille pour faire durer. Je l’ai dit : faire durer l’histoire, une stratégie de temporalisation est utilisée par l’Occident pour installer cette nouvelle dictature de manière définitive.  J’ai suivi quand la Clinton a fait sa communication à Zelaya, c’était dégoûtant, du style : « Devant la volonté implacable des nouvelles autorités de rester au pouvoir, vous devez comprendre qu’actuellement votre retour ne serait pas opportun » et de réorienter les choses vers la médiation qui se produit actuellement.

 

 

J’ai du mal  à écrire le passage qui vient, car le double discours, ces mensonges, cette hypocrisie, ce jeu d’intoxication des consciences à l’échelle internationale des pays dépendants de l’empire pour installer le pouvoir golpeiste comme un fait acquis.

 


Je corrige une erreur de mes précédents textes, mais sans doute l’aurez vous remarqué si vous avez lu les articles la concernant que j’ai publié : « L’école des Amériques » et celle qui la continue sous un autre nom se trouve située sur le territoire étasunien en Géorgie et le Honduras a souvent servi de base étasunienne pour les assassins et tortionnaires qui en étaient issus dans leur mission de déstabilisation des pays remettant en cause les pouvoirs des oligarchies en Amérique Centrale. D’une interview d’un haut gradé de l’armée vénézuélienne ayant participé à l’enlèvement du président, il apparait clairement  que ce que redoutait l’état major, résidu de ce pouvoir militaire qui a terrorisé le peuple du Honduras pendant de longues années : ce que redoute ces militaires de « chocs » de l’état major de l’armée hondurienne, qui ont été longtemps au services des intérêts des oligarques dans le pays et dans la région, formés au USA, c’est que le pays vire à gauche, quand bien même ce serait le choix du peuple.



Il est d’autant plus magnifique de voir ce peuple debout et déterminé face à l’armée quand on se rappelle quelle terreur cette dernière a fait régner impunément dans le pays depuis 1975, mais surtout dans les années 80, lorsque les dictateurs militaires furent remplacée par des présidents de façade pour donner l’apparence d’une démocratisation du pays., les escadrons de la mort font à cette époque des ravages à travers le pays, les années 90 sont moins sanglantes mais il faudra attendre 1999 pour que l’armée passe entièrement sous pouvoir civil. Je ne puis que le répéter le peuple hondurien fait preuve d’un grand courage et d’une grande maturité. Pas de mouvement de masse, mais une foule constituée de personnes agissant en pleine conscience. Je comprends qu’il faille occulter ce mouvement dans les pays dépendants de l’Empire, quel bel exemple de résistance ce serait pour les peuples endormis qui les habitent.

 


Je crois qu’il faut attendre la suite des évènements pour en dire plus. Il serait intéressant de faire une espèce de bilan de la situation géostratégique générale en considérant la position actuelle et le degré d’avancement des forces de l’empire dans le monde. Comme j’avais prévu dès le début de l’année qu’il utiliserait les Ouïghours, comme il utilise les tibétains et ce faux cul de dalaï Lama pour déstabiliser la Chine, ce qui se produit là-bas ne m’étonne pas du tout.

 

J’ai du loupé un ou deux évènements,…car écrire et suivre en même temps le son de télésur parfois je disjoncte de l’un ou de l’autre…j’essayerai de corriger cela tout à l’heure.

 


Brèves d’actualité

- Une partie des forces de polices du Pérou est entré en grève se rangeant au côté de la population qui manifeste massivement cette semaine, elles refusent de participer à de nouveaux massacres de la population et les policiers retraités rejoignent le mouvement. Cela donne des images étonnantes avec des forces de polices manifestants au côté du peuple et faisant face à leurs camarades qui n’ont pas (encore) franchi le pas. Cela fait plaisir à voir.

- le Président Zelaya vient d’être reçu avec les honneurs militaires en république dominicaine.

- et plus inquiétant pour ceux qui se méfient des vaccins : l’OMS réclame des vaccins pour l’Amérique du Sud

 


 

Anne

 


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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 09:45


Candide-Exocet - Honduras: torture et putschistes

 


Depuis un demi-siècle, les Etats-Unis forment des militaires sud-américains avec un net penchant pour la dictature au sein de la School of Americas, une annexe du Pentagone. Le responsable du coup d’Etat au Honduras en est issu.

Ainsi, les États-Unis n’auraient pas de responsabilité dans le coup d’Etat militaire du 28 juin dernier qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu du Honduras ? Faux et archi faux !

 


Comme l’a rapporté l’hebdomadaire National Catholic Reporter du 29 juin,l’homme qui a fait ce coup, le général Romeo Orlando Vasquez Velasquez, commandant de l’armée, a été diplômé à deux reprises de l’infâme School of the Americas (L’École des Amériques), une succursale du Pentagone située à Fort Benning dans l’Etat de Géorgie et tristement célèbre école de torture d’où sont sortis une belle brochette de dictateurs et d’affairistes militaires en Amérique centrale et latine. Un autre leader du coup d’Etat est, lui aussi, diplômé de la même école : il s’agit du général Luis Javier Prince Suazo, chef des forces aériennes et responsable du transport du président déchu, Manuel Zelaya, en dehors du pays.

 

 


Relique de la Guerre Froide, la School of the Americas a été créée il y a un demi-siècle afin, disait-on, de former des militaires, des policiers et des agents de renseignement des pays au sud des États-Unis afin qu’ils conduisent la lutte contre les « insurrections » étiquetées « communistes » par le Pentagone. Mais dans les faits, les diplômés de cette école ont toujours constitué les troupes de choc de la répression politique contre la gauche dans ces pays hispanophones.


 


LA TORTURE ENSEIGNÉE À LA SCHOOL OF THE AMERICAS



Bien avant les horreurs d’Abou Ghraïb en Irak, les pires techniques de torture étaient enseignées à la School of the Americas. En mai 2004, les manuels d’interrogatoire utilisés par l’école ont été rendus publics par le National Security Archive, un institut de recherche indépendant, après un procès qui s’est tenu selon la loi du Freedom of Information Act, intenté par des médias réputés comme le Baltimore Sun. Ces manuels, traduits en espagnol et dont des milliers d’exemplaires ont été distribués aux alliés hispanophones de Washington, donnaient des consignes explicites pour torturer, bastonner et assassiner.

 


La longue histoire de ces supplices pratiqués par les voyous diplômés de la School of the Americas a également été bien documentée par d’autres organismes, notamment Amnesty International dans son rapport intitulé « Unmatched Power, Unmet Principles » (Pouvoir incomparable, Principes abandonnés), ainsi que dans les excellents ouvrages « Hidden Terrors » (Terreurs cachées) de A.J. Langguth (un ancien reporter du New York Times), « Rogue State : A Guide to the World’s Only Superpower « (publié en France sous le titre L’État voyou : un guide de la seule superpuissance mondiale) par William Blum, ancien diplomate du Département d’Etat, ou encore « A Miracle, A Universe ») (Un miracle, un univers) par Lawrence Weschler (l’expert Amérique latine du New Yorker).


 


L’enseignement de la torture dans cette école été suspendu par le président Jimmy Carter en 1977, mais réintroduit par Ronald Reagan quatre ans plus tard. En 2000, suite à des enquêtes sur cette école par des médias tels que le Washington Post et le Baltimore Sun et grâce à une opposition grandissante à son encontre au Congrès, le Pentagone en a relifté le nom et l’a rebaptisé Western Hemisphere Institute for Security Cooperation (WHINSEC). Mais comme le disait à l’époque le sénateur Paul Coverdale de l’Etat de Géorgie, un conservateur membre du Parti républicain, cette soi-disant « réforme » n’était qu’« essentiellement superficielle ». D’ailleurs, aujourd’hui, tout le monde en dehors du Pentagone continue d’appeler l’école par son ancien nom.

 

 


DES GÉNÉRAUX-DICTATEURS DIPLÔMÉS DE CETTE ANNEXE DU PENTAGONE

Le coup d’Etat du 28 juin au Honduras est le troisième dans l’histoire de ce petit pays de 7 millions d’habitants, dont 50 % vivent dans une pauvreté extrême. En 1975, le général Juan Megler Castro, diplômé de la School of the Americas, est devenu le dictateur militaire de ce Honduras.




Puis, entre 1980-1982, le chef de la dictature était un autre diplômé de « l’école de torture », Policarpo Paz Garcia. Ses principaux faits d’armes consistent à avoir intensifié la répression et semé la terreur avec le Bataillon 3-16, l’un des plus terrifiants escadrons de la mort de toute l’Amérique latine fondé par des diplômés honduriens de la School of the Americas, avec l’aide de diplômés argentins de cette école. Car cette dernière n’a pas essaimé qu’au Honduras. Loin de là.


 


Parmi les soixante mille et quelques militaires qui y sont passés, on compte plusieurs dictateurs avérés : les généraux Noriega et Trujillo au Nicaragua, le général Hugo Banzer Suarez en Bolivie, le général Guido Vildoso Calderon au Pérou, le général Efrain Rios Montt au Guatemala et les généraux Leopoldo Galtieri et Roberto Viola en Argentine.



L’école de la démocratie américaine



La lutte pour fermer cette école immonde est menée depuis vingt ans parl’association School of the Americas Watch, animée par des catholiques de gauche et fondée par un prêtre, le père Roy Bourgeois, lui-même une ancienne victime des tortionnaires de cette institution au Salvador, après les meurtres de quatre bonnes sœurs catholiques et de l’évêque Oscar Romero par des escadrons de la mort organisés et commandés par le colonel Roberto D’Aubuisson, un autre diplômé de l’école et auteur des pires crimes commis pendant la guerre civile salvadorienne.

 


HOLLYWOOD SE MOBILISE

Des manifestations récentes qui ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes demandant sa fermeture devant les portes de l’école ont attiré la participation des personnalités comme l’actrice Susan Sarandon, l’acteur Martin Sheen et la sœur Helen Prejean, auteur du livre « Dead Man Walking » devenu un film célèbre avec Sean Penn (La Dernière Marche, de Tim Robbins).

 


Pour comprendre les dessous du coup d’Etat du 28 juin, il faut savoir que le président Zelaya du Honduras, comme l’a rapporté le National Catholic Reporter dans son article cité plus haut, « était un homme d’affaires qui penchait plutôt à droite quand il a été élu en 2006. Mais il a surpris beaucoup de monde quand il a commencé à desserrer les liens entre le Honduras et les Etats-Unis qui contrôlait le pays à tel point qu’on le surnommait “U.S.S. Honduras”. »


 


De plus, Zelaya avait augmenté le Smic local de 60 %, ce qui a rendu l’élite économique du pays folle de rage puis s’est « heurté aux multinationales pétrolières et à l’ambassade des États Unis quand il a tenté de réduire le prix du pétrole pour les Honduriens », comme l’a écrit le National Catholic Reporter.

La dernière fois qu’il y a eu un vote au Congrès américain pour stopper le financement de la School of the Americas — en 2007 — sept voix ont manqué pour fermer l’école. Mais lors des élections législatives de 2008, une trentaine de ses supporters ont perdu leurs sièges.

 


Ainsi, si le président Obama est vraiment sérieux au sujet de son auto-proclamé « nouveau départ » en politique étrangère, rien ne l’empêche du point de vue électoral de fermer immédiatement la School of the Americas. Mais jusqu’ici la Maison-Blanche est muette sur ce sujet.

 

 

 


POUR L’ADMINISTRATION AMÉRICAINE, IL N’Y A PAS EU DE COUP D’ETAT AU HONDURAS

Même si Barack Obama a déclaré que le renversement du président Zelaya n’était « pas légal », il l’a fait dans des termes bien moins forts que l’Organisation des États Américains, qui représente les 34 pays indépendants de l’hémisphère.


 


Qui plus est, sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a refusé de le qualifier de « coup d’Etat » ce qui entraînerait automatiquement l’arrêt de toute aide économique et militaire au nouveau régime illégal du Honduras, selon la loi américaine qui régit l’aide aux pays étrangers. Le fait que Zelaya se soit laissé photographier souriant bras-dessus bras-dessous avec Hugo Chavez du Venezuela et Raul Castro de Cuba au sommet des gouvernements de gauche de l’Amérique latine en est sans doute pour quelque chose…

 


Depuis un demi-siècle, les Etats-Unis forment des militaires sud-américains avec un net penchant pour la dictature au sein de la School of Americas, une annexe du Pentagone. Le responsable du coup d’Etat au Honduras en est issu.

Ainsi, les États-Unis n’auraient pas de responsabilité dans le coup d’Etat militaire du 28 juin dernier qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu du Honduras ? Faux et archi faux !

 


Comme l’a rapporté l’hebdomadaire National Catholic Reporter du 29 juin,l’homme qui a fait ce coup, le général Romeo Orlando Vasquez Velasquez, commandant de l’armée, a été diplômé à deux reprises de l’infâme School of the Americas (L’École des Amériques), une succursale du Pentagone située à Fort Benning dans l’Etat de Géorgie et tristement célèbre école de torture d’où sont sortis une belle brochette de dictateurs et d’affairistes militaires en Amérique centrale et latine.




Un autre leader du coup d’Etat est, lui aussi, diplômé de la même école : il s’agit du général Luis Javier Prince Suazo, chef des forces aériennes et responsable du transport du président déchu, Manuel Zelaya, en dehors du pays.

 

 

 

Relique de la Guerre Froide, la School of the Americas a été créée il y a un demi-siècle afin, disait-on, de former des militaires, des policiers et des agents de renseignement des pays au sud des États-Unis afin qu’ils conduisent la lutte contre les « insurrections » étiquetées « communistes » par le Pentagone. Mais dans les faits, les diplômés de cette école ont toujours constitué les troupes de choc de la répression politique contre la gauche dans ces pays hispanophones.

 

 


LA TORTURE ENSEIGNÉE À LA SCHOOL OF THE AMERICAS


Bien avant les horreurs d’Abou Ghraïb en Irak, les pires techniques de torture étaient enseignées à la School of the Americas. En mai 2004, les manuels d’interrogatoire utilisés par l’école ont été rendus publics par le National Security Archive, un institut de recherche indépendant, après un procès qui s’est tenu selon la loi du Freedom of Information Act, intenté par des médias réputés comme le Baltimore Sun. Ces manuels, traduits en espagnol et dont des milliers d’exemplaires ont été distribués aux alliés hispanophones de Washington, donnaient des consignes explicites pour torturer, bastonner et assassiner.


 


La longue histoire de ces supplices pratiqués par les voyous diplômés de la School of the Americas a également été bien documentée par d’autres organismes, notamment Amnesty International dans son rapport intitulé « Unmatched Power, Unmet Principles » (Pouvoir incomparable, Principes abandonnés), ainsi que dans les excellents ouvrages « Hidden Terrors » (Terreurs cachées) de A.J. Langguth (un ancien reporter du New York Times), « Rogue State : A Guide to the World’s Only Superpower « (publié en France sous le titre L’État voyou : un guide de la seule superpuissance mondiale) par William Blum, ancien diplomate du Département d’Etat, ou encore « A Miracle, A Universe ») (Un miracle, un univers) par Lawrence Weschler (l’expert Amérique latine du New Yorker).




L’enseignement de la torture dans cette école été suspendu par le président Jimmy Carter en 1977, mais réintroduit par Ronald Reagan quatre ans plus tard. En 2000, suite à des enquêtes sur cette école par des médias tels que le Washington Post et le Baltimore Sun et grâce à une opposition grandissante à son encontre au Congrès, le Pentagone en a relifté le nom et l’a rebaptisé Western Hemisphere Institute for Security Cooperation (WHINSEC). Mais comme le disait à l’époque le sénateur Paul Coverdale de l’Etat de Géorgie, un conservateur membre du Parti républicain, cette soi-disant « réforme » n’était qu’« essentiellement superficielle ». D’ailleurs, aujourd’hui, tout le monde en dehors du Pentagone continue d’appeler l’école par son ancien nom.


 

 

 


DES GÉNÉRAUX-DICTATEURS DIPLÔMÉS DE CETTE ANNEXE DU PENTAGONE


Le coup d’Etat du 28 juin au Honduras est le troisième dans l’histoire de ce petit pays de 7 millions d’habitants, dont 50 % vivent dans une pauvreté extrême. En 1975, le général Juan Megler Castro, diplômé de la School of the Americas, est devenu le dictateur militaire de ce Honduras. Puis, entre 1980-1982, le chef de la dictature était un autre diplômé de « l’école de torture », Policarpo Paz Garcia.




Ses principaux faits d’armes consistent à avoir intensifié la répression et semé la terreur avec le Bataillon 3-16, l’un des plus terrifiants escadrons de la mort de toute l’Amérique latine fondé par des diplômés honduriens de la School of the Americas, avec l’aide de diplômés argentins de cette école. Car cette dernière n’a pas essaimé qu’au Honduras. Loin de là.


 


Parmi les soixante mille et quelques militaires qui y sont passés, on compte plusieurs dictateurs avérés : les généraux Noriega et Trujillo au Nicaragua, le général Hugo Banzer Suarez en Bolivie, le général Guido Vildoso Calderon au Pérou, le général Efrain Rios Montt au Guatemala et les généraux Leopoldo Galtieri et Roberto Viola en Argentine.




La lutte pour fermer cette école immonde est menée depuis vingt ans parl’association School of the Americas Watch, animée par des catholiques de gauche et fondée par un prêtre, le père Roy Bourgeois, lui-même une ancienne victime des tortionnaires de cette institution au Salvador, après les meurtres de quatre bonnes sœurs catholiques et de l’évêque Oscar Romero par des escadrons de la mort organisés et commandés par le colonel Roberto D’Aubuisson, un autre diplômé de l’école et auteur des pires crimes commis pendant la guerre civile salvadorienne.

 

 


HOLLYWOOD SE MOBILISE

Des manifestations récentes qui ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes demandant sa fermeture devant les portes de l’école ont attiré la participation des personnalités comme l’actrice Susan Sarandon, l’acteur Martin Sheen et la sœur Helen Prejean, auteur du livre « Dead Man Walking » devenu un film célèbre avec Sean Penn (La Dernière Marche, de Tim Robbins).

 


Pour comprendre les dessous du coup d’Etat du 28 juin, il faut savoir que le président Zelaya du Honduras, comme l’a rapporté le National Catholic Reporter dans son article cité plus haut, « était un homme d’affaires qui penchait plutôt à droite quand il a été élu en 2006. Mais il a surpris beaucoup de monde quand il a commencé à desserrer les liens entre le Honduras et les Etats-Unis qui contrôlait le pays à tel point qu’on le surnommait “U.S.S. Honduras”. »


 


De plus, Zelaya avait augmenté le Smic local de 60 %, ce qui a rendu l’élite économique du pays folle de rage puis s’est « heurté aux multinationales pétrolières et à l’ambassade des États Unis quand il a tenté de réduire le prix du pétrole pour les Honduriens », comme l’a écrit le National Catholic Reporter.

 


La dernière fois qu’il y a eu un vote au Congrès américain pour stopper le financement de la School of the Americas — en 2007 — sept voix ont manqué pour fermer l’école. Mais lors des élections législatives de 2008, une trentaine de ses supporters ont perdu leurs sièges.


 


Ainsi, si le président Obama est vraiment sérieux au sujet de son auto-proclamé « nouveau départ » en politique étrangère, rien ne l’empêche du point de vue électoral de fermer immédiatement la School of the Americas. Mais jusqu’ici la Maison-Blanche est muette sur ce sujet.

POUR L’ADMINISTRATION AMÉRICAINE, IL N’Y A PAS EU DE COUP D’ETAT AU HONDURAS


Même si Barack Obama a déclaré que le renversement du président Zelaya n’était « pas légal », il l’a fait dans des termes bien moins forts que l’Organisation des États Américains, qui représente les 34 pays indépendants de l’hémisphère.


 


Qui plus est, sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a refusé de le qualifier de « coup d’Etat » ce qui entraînerait automatiquement l’arrêt de toute aide économique et militaire au nouveau régime illégal du Honduras, selon la loi américaine qui régit l’aide aux pays étrangers. Le fait que Zelaya se soit laissé photographier souriant bras-dessus bras-dessous avec Hugo Chavez du Venezuela et Raul Castro de Cuba au sommet des gouvernements de gauche de l’Amérique latine en est sans doute pour quelque chose…



Je vous avait promis quelques détails supplémentaires sobre el senor Velasquez, j'ai trouvé chez Candide cet article qui raconte très bien la terrible histoire. Réveillez-vous la grande offensive a commencé sur tous les fronts !

Anne

Candide-Exocet - Honduras: torture et putschistes 


 

 


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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 17:13





Le président Obama, après s’être déclaré « profondément préoccupé par la détention et l’expulsion du président Zelaya », a demandé que « tous les acteurs politiques et sociaux au Honduras respectent les règles démocratiques ».  Il a donc pris officiellement ses distances avec le coup d’Etat. Il ne peut pourtant pas ignorer qu’au premier rang, chez les « acteurs politiques » du Honduras, se trouvent les militaires étasuniens. C’est à la tristement célèbre Ecole des Amériques, gérée par  l’US Army à Fort Benning (Georgie), qu’ont été formés le général Romeo Vasquez, le chef des golpistes, et le général Luis Suazo, chef d’état-major de l’aviation qui a joué un rôle clé dans le coup d’Etat. C’est à cette même école, rebaptisée en 2001 « Institut de l’hémisphère  occidental pour la coopération sur la sécurité », que se formèrent les généraux Juan Castro, Policarco Garcia et Humberto Hernandez qui, dans les années ‘70 et ‘80, soumirent le Honduras à une dictature des plus féroces, en créant un des plus redoutés escadrons de la mort d’Amérique latine, le Bataillon 3-16. Les golpistes actuels ne sont cependant pas que les revenants d’un passé désormais enseveli.

 

Sous un nouveau nom, l’Ecole des Amériques continue à opérer au Honduras. Dans la base aérienne de Soto Cano, où siège l’académie aéronautique et navale hondurienne, opère une unité  inter-forces étasunienne, la Joint task force Bravo, dépendant du U.S Southern Command, dont le quartier général est à Miami et dont l’ « aire d’intérêt » comprend l’Amérique centrale, méridionale et les Caraïbes. La « mission » de la Jtf-Bravo consiste à « soutenir les intérêts étasuniens en Amérique centrale », en, avant tout, « aidant les forces armées latino-américaines à développer des structures et des doctrines appropriées ». C’est dans cet objectif que la Jtf-Bravo organise 3-5 grandes manoeuvres par an, dirigées par le président des chefs d’Etat-major réunis (le général de plus haut grade au Pentagone).

 

En plus de fournir une assistance militaire à travers la Jtf-Bravo, le gouvernement étasunien finance l’armée hondurienne dans le cadre du budget pour les « opérations à l’étranger ». Pour l’année fiscale 2009,  on prévoit une allocation d’un million et demi de dollars pour la formation et l’entraînement, qui ne sont qu’une petite partie des financements que l’armée hondurienne reçoit des Etats-Unis. Dans le même budget, est prévue une allocation d’environ 10 millions de dollars pour un programme, géré par l’USAID, qui aide le Honduras à « gouverner avec justice et démocratie », à quoi s’ajoutent 7 millions de dollars pour l’aider à instaurer le « bon gouvernement ».

 

Le visage que présente Washington au Honduras est celui d’un bienfaiteur. Les militaires y contribuent activement par diverses œuvres méritantes. En mai dernier, quand la frégate anti-missiles étasunienne Doyle est arrivée au port de La Ceiba, pour des « échanges professionnels avec les militaires honduriens », les marins étasuniens sont allés réparer et repeindre une école. Le 20 juin, quand plusieurs F-16 et autres avions militaires sont arrivés des Etats-Unis à la base Armando Escalon, 35 mille dollars ont été recueillis pour un hôpital. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce  visage ? En d’autres termes, est-il possible que  la toute puissante ambassade étasunienne au Honduras et le commandement de la Jtf-Bravo, qui entraîne les militaires honduriens, n’aient pas été au courant des préparatifs du coup d’Etat ?  Est-il possible qu’ils n’y aient tenu aucun rôle ? C’est sur cela, et sur les opérations de déstabilisation en Amérique latine, héritées de l’ère Bush, que le président Obama devrait faire toute la lumière.

 

Reçu de l’auteur et traduit par Marie-Ange Patrizio

Edition de mardi 30 juin de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20090630/pagina/09/pezzo/253646/

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 14:40




Le conflit de Honduras repose sur la question de la constitutionalité. La constitution Hondurienne est immuable et Zelaya a proposé une modification de cette constitution. Sans entrer dans les détails : Que penser du principe d’une constitution qui ne peut être modifiée quelle que soit l’évolution du monde et de la situation interne du pays ? Le Honduras a connu 6 constitution depuis 1825, la dernière date de 1982 et a été instituée pendant la  dictature militaire du Général Policarpo Paz Garcia. Les 8 premiers articles sont déclarés « petreos », immuables et celui qui y touchera sera déclaré traître à la patrie.

 

 


Entre autres mesures mises en place par Zelaya, fut promulguée une « Loi de participation citoyenne » qui permet au peuple de demander une consultation populaire (qui n’a pas la valeur contraignante du référendum) pour des thèmes que ce dernier estimera d’intérêt général. Plus de 400O personnes demandèrent une  consultation de l’opinion au sujet d’une possible assemblée constituante. La procédure aurait du être la suivante : cette consultation aurait du se faire le jour du coup d’état par l’Institut Général de Statistique sur base de la question suivante : « Etes-vous d’accord pour que lors des élections générales de novembre 2009 soit installée une quatrième urne par laquelle le peuple s’exprimera quand à l’opportunité de convoquer une assemblée constituante ? » « Si…No »

 

 

 


Les trois autres urnes servant respectivement à l’élection présidentielle, à celle des parlementaires et aux élections municipales. Les élections auraient eu lieu sous la Constitution actuelle et l’Assemblée constituante aurait eu lieu sous le gouvernement du nouveau Président puisque Zelaya ne pouvait briguer un nouveau mandat sous ce régime, voilà pour le mythe de la réélection.

 


J’irai étudier de plus près cette constitution pour mettre en évidence le contenu de ces articles immuable, je n’en sais pas encore assez pour développer ce sujet dans le présent article, mais suffisamment cependant pour montrer qu’il s’agissait d’un procédé qui multiplie les garanties d’un processus démocratique. Et qui n’aurait pu servir à la réélection de Zelaya lors de prochaines élections puisque le référendum qui aurait fait suite à la consultation populaire ce serait en cas de majorité de oui déroulé simultanément avec les élections présidentielles. En l’écrivant je me dis que nos états de l’UE feraient bien d’instaurer eux aussi quelques procédures garantes d’autant de respect de la volonté populaire dans notre constitution commune. Et voilà ce dont se servent les usurpateurs pour déclarer l’illégitimité de Zelaya et justifier leur coup d’état militaire.


 

 


 

Or parmi les 8 articles pétrifiés de la constitution voici le contenu des 2ème et 3ème qui fondent la légitimité de la résistance populaire. Ils affirment que « l’usurpation de la souveraineté populaire et l’usurpation des pouvoirs constitués sont définis comme des crimes de trahison (…) » (Article 2) et que « nul ne doit obéissance à un gouvernement usurpateur (…) « Le peuple a le droit de recourir à l’insurrection pour la défense de l’ordre constitutionnel » (Article 3).


 


Le jeu se passe entre esprit et lettre de la loi constitutionnelle Ce qui gênent les oligarques mondiaux,  c’est  que l’Amérique du Sud se retrouve chaque jour d’avantage et plus unie comme avant-garde d’un combat qui comporte l’instauration de démocraties participatives à l’intérieur et d’alliance multipolaires à l’extérieur avec ceux qui s’opposent à la volonté de l’occident d’instaurer son universalisme impérialiste. Un fort principe de respect du droit à l’autodétermination préside ces deux démarches complémentaires.


 

 


Ce que le peuple hondurien ne peut accepter c’est le retour armé d’une oligarchie héritière des dictatures. Un des premiers actes de Micheletti a été de suspendre 5 libertés constitutionnelles instaurant un loi martiale qui ne dit pas son nom.

-  suspension du droit d’association

-  suspension du droit de manifestation

- suspension de la liberté de mouvement sur l’ensemble du territoire et couvre-feu

- droit de violation du domicile par les forces de l’ordre

- fin des garanties liées au droit de détention, prolongation de 24 heures des garde à vue.




Je vous laisse juges, entre le désir de Zelaya de modifier la constitution qui laisse la décision au peuple à travers une succession de votes  démocratiques. Entre la prise de pouvoir par un coup d’état militaire, la capture du légitime président par l’armée et la mise en place d’une loi martiale pour garantir un pouvoir usurpé : de quel côté se trouve la légitimité, la constitutionalité ?

Ce que les gouvernements du sud ne peuvent accepter, c’est cette ingérence à nouveau croissante des Etats-Unis dans leurs affaires internes.


 


 - Par des politiques de déstabilisation recourant à des méthodes terroristes. Tentative d’assassinat avortée du président Morales en Bolivie par des milices Kosovares à la solde des oligarques, groupe paramilitaires semant la terreur au Venezuela….

- Par le coup d’état au Honduras dont de nombreux indices convergent pour indiquer une implication des Etats-Unis dans sa mise au point et son déroulement.

- Par la prise de position du département d’état étasuniens qui s’exprimant à travers la bouche de H. Clinton et autres dément la condamnation officielle du coup d’état par des arguments pour le moins douteux.


 


Donc nous voyons une condamnation unanime officielle du coup d’état militaire par toutes les nations du monde, par l’ONU, par l’OEA, cela c’est le premier acte de la réaction internationale. Ceux qui, comme moi, pensent qu’une oligarchie impérialiste tente d’établir son pouvoir sur la planète, restent en alerte et attendent la suite pour voir comment va se jouer cette partie de haute hypocrisie diplomatique.

Les médias officiels occidentaux annoncent la couleur parlant de président déchu, évincés et de nouvelles autorités cherchant à pérenniser dans les inconscients collectifs la situation de fait, invoquant le risque de violence si Mel Zelaya reprenait dès à présent ses fonctions. Voilà donc les bases de la mise en scène sont posées.


 

 


Or la réalité est tout autre : s’il n’y a pas eu de bain de sang, c’est que le peuple hondurien massivement mobilisé pour réclamer le retour de son président légitime s’est montré d’une remarquable maturité qui force le respect en répondant pacifiquement aux provocations de l’armée. La présence de la Première Dame du pays parmi eux joue aussi un rôle à la fois déterminant et modérateur. Sans elle, je ne suis pas certaine que la colère n’aurait pas pris le dessus sur la raison et nous aurions alors assisté à un massacre.


 


Il est intéressant d’observer les réactions de la résistance, il y a un point commun avec ce qui c’est passé dans la résistance au coup d’état au Venezuela en 2002, nous avons affaire à un peuple conscient de ses droits et s’il en est ainsi c’est que autant Chavez que Zelaya ont comme présidents respectifs de leur pays favorisés cette prise de conscience en permettant à la population d’accéder à des structures d’éducation permanente.

Après la tentative de retour raté de Zelaya dans son pays, les pistes d’atterrissage surveillées par l’armée ayant été rendue impraticables, une réunion de chefs d’états du Sud c’est tenue au Salvador en présence du président de l’OEA, lors de la conférence de presse qui a suivit la présidente de l’Argentine exprime l’inquiétude générale : Le 20ème siècle fut pour le Sud un siècle de constante violation des droits humains, une époque qui semblait dépassée.




Ce qui se passe au Honduras montre que la démocratie est une construction permanente des autorités et des citoyens ensemble. Il est inquiétant de voir le monde devenir dangereusement unilatéral, les états du Sud désirent travailler à la construction d’un monde multilatéral. Elle affirme que leur soutien a Zelaya est avant tout une défense commune pour la garantie de la démocratie et des droits humains dans l’ensemble de leurs pays. Les pays du Sud appelèrent ensuite la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour que Zelaya retrouve ses fonctions et le Honduras son gouvernement légitime.


 

 


La réaction de l’ALBA n’est donc pas un acte d’ingérence mais un acte de solidarité dans un souci de défense d’intérêts communs des peuples de la région. Malgré ce qu’a pu dire l’extrême-droite capitaliste dans son attaque concertée de lundi contre les chefs d’états d’Argentine, d’Equateur, du Paraguay, du Venezuela et du Nicaragua, avec parfois le soutien de l’église, leur reprochant de s’ingérer dans les affaires internes du Honduras dans une grande campagne de presse bien orchestrée. Comme le demandait Xiomara Castro de Zelaya, lors de la manifestation de mardi : « Qui cela dérange-t-il que le peuple participe aux décisions qui le concerne ? Ce qui est important sont ceux qui se cachent derrière [ce coup d’état].




La volonté manifeste d’arrêter les processus de démocratisation et la réappropriation de richesses nationales par les peuples qui en sont les légitimes propriétaires et l’expulsion des bases américaines implantées localement. Une base, la Manta, stratégique pour la domination étasunienne des Caraïbe et de l’Amérique du Sud a été expulsée d’Equateur, et le Zelaya s’apprêtait à en faire autant avec les bases situées sur son territoires.




Je développerai plus longuement ce sujet dans un article consacré à Velasquez, le tortionnaire, chef de l’armée hondurienne qui en ce moment à recommencé à tenter de terroriser le peuple de ce pays, une vieille et sale habitude qui ne doit pas se reprendre.

Il semblerait que le peuple du Honduras ayant goûté à la dignité et à la démocratie en a apprécié la saveur et n’est pas prêt à reprendre ce rôle de cobayes pour les bourreaux issus de « L’école des Amérique » où la CIA conjointement avec le Mossad formaient les tortionnaires destinés à calmer les ardeurs des peuples latino épris de justice et de liberté.


 

 


 

Anne

 La partie suivante sera consacrée au double jeu de l'occident à l'intoxication médiatique qui l'accompagne

 


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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:51



Le peuple du Honduras est en colère, très en colère.

 

 


Une foule immense, une foule déterminée qui marche d’un pas décidé, rapide se dirige vers le siège du congrès où l’armée a déployé ses troupes en force. Le ton a monté incroyablement depuis hier. Je sens mon cœur trembler pour tous ces gens courageux qui partent défendre leur liberté, leur dignité. Il suffirait d’une étincelle pour qu’explose toute cette colère.

 


 

Parmila foule marche la Première Dame de la nation. Elle a prononcé un discours devant le peuple avant la manifestation,  faisant appel à la raison des usurpateurs, rappelant que son mari est le légitime président de ce pays. Elle vient de nous convier à partager la douleur de la maman qui a perdu son fils adolescent tué par la balle d’un sniper alors qu’il manifestait pacifiquement, nous répète les paroles de cette mère éplorée : « Il n’est pas mort voleur, il n’est pas mort lâche, il n’est pas mort toxicomane il est mort pour une bonne cause. J’espère que la démocratie reviendra qu’il ne soit pas mort pour rien » . Dans une interview le père nous disait que pour lui ce n’était pas tant Zelaya en lui-même qui motivait son combat, mais la démocratie confisquée qu’il incarnait . La femme du président nous parle aussi des persécutions dont-elle et ses enfants sont l’objet, ils se sentent menacés « Pero no tengo miedo ! No tengo miedo ! »  « Je n’ai pas peur ! » a-t-elle clamé a de multiples reprises.


Il faut que Mel Zelaya puisse regagner son pays d’urgence sans cela rien ne pourra plus contenir la digne colère de ce peuple. La femme du président noyée dans la foule répond aux  question d’une journaliste de télésur qui est parvenue jusqu’à elle. Elle reprend les propos tenu plus tôt.  Elle lance un appel à la paix, à la négociation. Elle rappelle que lorsque l’avion qui devait ramener le président et que l’armée a commencé à tirer elle a lancé un appel téléphonique au chef militaire qu’elle supplie de ne pas tirer sur le peuple dont il fait partie et qui mène une lutte pacifique et légitime.



Elle s’interroge « Où est donc le problème de faire participer le peuple à la démocratie, pourquoi cela devrait-il pauser problème que de donner des droits au peuple, à qui cela pose-t-il problème». Puis elle insiste mais la question c’est « El importante es lo que hay atras, lo que hay atras,  eso es lo que cuenta ». Ce qui compte c’est ce (ceux) qui se cache en-dessous de ce coup d’état.  Elle est impressionnante cette femme, impressionnante de calme dans cette foule où rien ne la distingue de dizaine d’autres femmes qui portent le même chapeau, où elle court les même risque de des dizaine de milliers de femmes de son pays.


Impressionnante aussi quand elle dit, qu’il se sera pas question de revanche, seulement de voir la paix revenir dans le pays, la constitutionnalité, la légitimité d’un président démocratiquement élu. Elle est sobre, émue et s’interroge et nous interpelle : qui sont ceux pour qui le mal est de donner des droits aux peuples et les faire participer aux décisions qui les concernent en favorisant les moyens qui leur permettent de le faire en connaissance de cause.

Je crois que sa présence donne au peuple confiance et détermination, savoir que la Première dame est parmi eux, courant les mêmes risques qu’eux les dopent. C’est fort ce qui se passe là-bas. Les gens scandent « El pueblo unido jamas sera vincido », Ce n’est vraiment pas un mouvement de masse mais la marche collective de personne déterminées et très, très, très en colère qui se dirigent vers le siège du congrès.

 



Quelques autres interview : la vie économique du pays est paralysée, un appel à ce que les tenants de la légitimité soient invité à s’exprimer dans les médias qui font un blocus, ne leur laissant aucune possibilité de s’exprimer, ni dans la presse, ni à la télévision rétablisse la liberté d’expression.

Une autre qui nous parle de la paralysie de la vie économique du pays depuis le coup d’état militaire…encore quelques images de la foule en marche, encore cette colère. Ils étaient si heureux dimanche, Mel revenaient, les choses allaient rentrer dans l’ordre. Il est urgent qu’il revienne, ces appels à manifester pacifiquement on été entendu, le peuple à fait preuve d’une grande maturité. Mais s’il ne revient pas rapidement, nous pourrions assister à un bain de sang.

La question que je pose :

Est-ce démocratique une constitution immuable ne peut être adapté aux changements de la société ?

Sa remise en question démocratique à travers un vote est-elle une raison suffisante pour faire un coup d’état ?

Fin de la première partie (et la suite des infos arrivent)

 

 

Les manifestants sont à présent devant le ministère public, deux mètres les séparent des militaires au service des traîtres qui forment un cordon devant ce ministère.

« Assassinos ! Assassinos ! Assassinos !... » scandent-ils quand l’émission reprend, toujours par téléphone-satellite et les images sont mauvaises.

« Golpistas ! Golpistas ! golpistas !... » (ceux qui ont fait un coup d’état.)

Ils chantent l’hymne national, les soldats restent impassibles, d’abord un peu discordant le chant fini dans l’harmonie. La rage bouillonne, pas facile de chanter en chœur face à l’ennemi quand tout peut basculer, que les fusils peuvent s’en mêler d’une seconde à l’autre.

Les manifestants sont essentiellement des paysans, des indigènes et des étudiants.

La communauté indigène massivement présente pratique des rituels pour nettoyer les énergies. (Si que me gusteria aprender, a veces sale utilo, necessario !) 

 


Le peuple appelle les officiels à les rejoindre, los fiscales, les représentants du ministère public. Il demande une enquête sur les assassinats et blessures de manifestants pacifiques. Après 10 jours de résistance pacifique, il demande des comptes pour l’implacable répression dont-il est l’objet depuis dix jours alors qu’il ne demande rien d’autre que le retour à une légalité qui a été reconnue par l’ONU, l’OEA et l’ensemble des nations du monde.

 


« Si le président ne revient pas nous entrerons en résistance, qu’il revienne pour que revienne la paix. » nous dit un manifestant, faisant écho à ce que je disais dans mon précédent article.

Le peuple pour le moment respecte l’appel de son président légitime à manifester en paix, mais le peuple a encore une naïve confiance. Le peuple croit encore qu’il y a en Europe une démocratie des gouvernements susceptible de soutenir son combat et d’imposer le retour de Mel. Je l’ai compris en me promenant sur des blogs latinos ce matin : ils n’ont pas plu conscience de ce que l’Europe, et ses valets des impérialiste sombrent dans la dictature ;

 


Indigné – como todos – un manifestant nous rappelle l’article 3 de la constitution hondurienne qui dit en substance qu’aucun pouvoir ne sera légitime si il est conquis par les armes.

Fin de la deuxième partie

La suite images en mélange : la Clinton, la conférence de presse de Mel, le discours de la Xiomara Castro de Zelaya avant la manif : « N’ayons pas peur parce que la cause est juste, que nous sommes tous égaux et que nous avons le droit de nous exprimer ! »

La honte totale ! Encore naïf el Mel,  et beaucoup moins sa femme. Xiomara presidente ! Si, si je le pense vraiment. J’ai un mélange de sentiment honte, dégoût seul les vénézuéliens ont une position claire : hypocrisie et double morale. Ce qui se passe est absolument ignoble…non que je pèse mes mots mais que je n’en ai aucun assez fort pour exprimer ce mélange de colère et de dégoût que je ressens. Il n’y a pas que les blancs qui ont la langue fourchue, le « petit blanc » là, Obama,  en use sans vergogne. Et la Clinton surenchérit. La honte, la honte totale absolue.

La Clinton : « devant la résolution implacable du gouvernement de fait de ne pas laisser revenir Zélaya, il faut mieux négocier ». Je ne savais pas que les Etats-Unis étaient prêts à prendre des gants avec les bandes terroristes. C’est nouveau. Je le pense vraiment : « Xiomara presidente », cette femme a prouvé aujourd’hui  qu’elle avait la carrure, le charisme et le sang froid, l’amour du peuple qui font les vrais chefs d’états. J’aime pas les états, j’aime pas les chefs, mais tant qu’il y en aura que ce soit des comme elle.

 


Xiomara presidente ! ! !

 

 


Après cette journée spectaculaire et très dramatique où se jouait la possibilité d’un monde meilleur  pour les gens d’en bas, je vous quitte. J’illustrerai demain, j’analyserai demain, je suis saturée, je publie pour que les noctambules sachent ce qu’il en est de l’hypocrisie occidentale.

 

Une vidéo du coup d'état très parlante

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