30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 08:19


Je ne vais pas vous priver du plaisir de voir cette vidéo hallucinante que je vous sonseillais déjà hier et qui m'a fait rire au larme. Micheletti et une exorciseuse exaltée à ces côté qui conjure les démons du communisme. Trop !
(VIDEO) No, no es un chiste: ¿Acudió el dictador Micheletti a "Pare de Sufrir"?

Pas encore de nouvelle marquantes depuis cette nuit, ce qui est logique avec le décalage horaire. Mais je vais vous faire une petite revue de presse. Je vous avait promis une traduction du texte publié en Espagnol concernant le rapport sur la situation des droits humains sous la dictature militaire au Honduras. Nous seulement le rapport est accablant, alors qu'il ne reprend pas les évènements de la frontière qui se sont déroulés après sa rédaction mais les golpistas furent suffisement stupide pour envoyer l'armée encercler les locaux ou devait avoir lieu la conférence de presse de présentation, il circule donc par courrier électronique.
Voici la référence du texte complet en espagnol : Misión de Observación redacta informe sobre situación de derechos humanos en Honduras

Le premier point  est une présentation des membres de la mission et de son action.
Ensuite il procède à une récapitulation des violation des droits humains depuis l'enlèvement de Zelaya. Le rappport souligne la violence utilisée pour cet  enlèvement ainsi que la méthode qui a conduit à la nomination du gouvernement de fait, procédés qui ne trouvent aucunebase constitutionnelle susceptible des les justifier.

Le rapport stigmatise ensuite le décret immédiatement promulgué par les puschistes et qui correspond à l'établissement d'un état de siège. Déclaré au départ pour 72 heures, il fut prolongé informellement indéfiniment sans même être  promulgué dans le journal officiel comme cela aurait du être le cas et pour cause puisque de telles mesures sont totalement illégales ne pouvant être prise qu'en cas d'invasion du pays par des forces étrangères, en cas d'épidémies ou de menaces graves pour la paix intérieur. Or nous savons que les manifestations qui continuent  et persistent furent exemplaires de pacifisme. Les prolongations se font par déclarations dans les médias de telles manières que ceux qui sont chargés de les appliquer ne s'entendent plus sur les heures de couvre-feu locales du jour...le bordel.
La comission est assez perplexe de voir l'appui accordé aux auteurs du coup d'état par les autorités écclésiastiques qui appellent à se mobiliser en leur faveur.
Nous entrons ensuite dans le vif du sujet: non seulement la commision signale avoir constater de nombreuses violations des droits humains depuis le coup d'étét (une liste suit) mais elle constate aussi la passivité des organisations locales qui auraient du intervenir pour assurer la protection des citoyen en particulier celle du sieur Custodio responsable de la commission nationale des droits de l'homme.
Les exactions sont ensuite passées en revue.
Je ne suis par certaine de la traduction du terme "ejecuciones extrajudiciales" si quelqu'un peut me préciser mais elles sont nobreuses, de même que des centaines de détentions arbitraires, des menaces, des restrictions de la liberté d'expression et d'information, des restrictions abusives de la liberté de circulation, tout cela dans un contexte clair de persécutions politiques qui affecte particulièrement les dirigeants politiques et syndicaux, les défenseurs des droits de l'homme, les leaders sociaux, les journalistes, les citouens étrangers, entre autres.

De plus depuis le coup d'état se sont produit une série de meurtres. Celui du jeune homme assassiné par un franc tireur à l'aéroport. Celui d'un journaliste Gabriel Fino Noriega par 7 impact de balles le 3 jullet. Ramon Garcia, leader de l'Union Démocratique assassiné par des inconnus. Roger Ivan Bados, ex dirigeant syndical, exécuté. Vicky Hernandez Castillo mort d'un impact de balle et portant des signes de strangulation. un inconnu portant un tee-shirt "quatrième urne" retrouvé mort retrouvé mort dans le cimetière ou reposent les exécutés du passé. c'est à ces faits je pense que ce rapporte le terme "ejecuciones extrajudiciales"

Il faut ajouter à cela le meurtre du jeune homme à Paraiso.

Deux disparitions sont aussi signalées. Celle d'un homme enlevés par 4 hommes en tenue de policiers et celle d'un jeune homme disparu à la fin d'une manifestation

Les opposants notables sont également victimes d'atteintes à l'intégrité des personnes. la commission détient des dossiers au sujet de plus de 100 personnes qui ont reçu des menaces.

De même les golpistas font un usage illégitime et politique des droit de l'état à enquêter et sanctionner. Quand le père du jeune homme assassiné à l'aéroport à été proté plainte, il a lui-même été arrêté pour une vieille affaire qui avait été laissé sans suite et selon une manière ne respectant pas les procédures judiciaires. Il existe d'autres dénonciations de ce type de procédés.

Il a été procédé à 1275 arrestations pour violation du couvre-feu ou des faits relatifs aux manifestations de protestation.

Les étrangers et particulièrement les Nicaraguaiens font l'objet de détensions abusives. La mission a constater les violations de droits humains concernant les ressortissants du Nicaragua (suit une liste d'une quinzaine de noms). Arrestation arbitraires, mauvais traitements, pas de recours à avocat nu a un juge, détention avec des prisonniers de droit commun...exactions commises par des membres de la Policía Nacional Civil.

Rien ne justifiait l'arrestation de 100 ressortissants étrangers qui sont pour la plupart des personnes intégrées à la vie du pays.

De nombreux médias ont contribuer à promouvoir la xénphobie et ont encouragé la délation.

La commission a reçu de nombreuses plaintes concernant l'enrôlement forcé de jeunes des zones rurales dans les forces de réserve de l'armée

La commission a également constaté de graves atteintes à la liberté d'expression. Les médias d'opposition furent réduits au silence par l'armée, les journalistes reçurent des menaces de mort, leur communictions ont été bloquées ou interceptées, leur accès à internet suprimé.

Suit une liste plus détaillée de faits précis concernant des médias et des journalistes. (point 20 à 23)

Les journalistes sont sommés de ne pas transmettre d'autres informations que celles qui seur sont transmises par les golpistas et de ne parler que des manifestations en faveur de ces derniers.

Les militaires qui transmettent ces ordres conseillent vivement d'obéir "car c'es nous qui commandons, les forces armées, c'est nous qui détenons le pouvoir"

La commission a reçu également des plaintes concernant les exactions commises par des groupes paramilitaires composés par des civiles qui serait affiliés à des organisations de narcotrafiquants et qui opèrent conjointement avec des membres de l'armée.

Des travailleurs ont été forcés par leurs employeurs a participer aux marches en faveur du régime "de fait".

Conclusion

La commission constate l'existence de violations graves et systématiques des droits de l'homme depuis le coup d'état. Chacune a pour orgine l'application de normes ouvertement contraire aux traités internationaux de protection des droits humains, les fonctions de sécurité et les institutions de l'état ont été militarisées, il y a des abus de la part des forces de ségurité de l'état et pas de réponse des mécanismes de garantie [de ces droits] par l'état.

Une des conclusionsfondamentale est que le décret des suspension des libertés  est contraire aux obligations internationales des états en cette matière et les mesures qui en découlent sont donc illégitimes.

La commission constate la faillite conjointe des association de défense des droits de l'homme et du système juficiaire.

En plus il est possible d soutenir que certaines de ces institutions se sont faites complices des autorités de fait négligeant d'accomplir leur fonctions constitutionnelles et légales.

La commission revient sur les restriction de la liberté d'expression et constate qu'une partie des médias de masses ont manqué de respect du principe de pluralité des idées en démocratie. Certains ont même pris des positions ouvertement répressives et incité à la violence contre les partisans du régime légitime.

La commission attire l'attention sur ceux qui malgré les risaues et  la répression ont levé la voix pour dénoncer ces abus, protéger les victimes et défendre les institutions de la démocratie. Particulièrement les organisations de femmes qui ont joué un rôle important pour défendre la démocratie et les droits humains au Honduras.

Suivent une série de reccomandations appelant la communauté internationale a protéger les droits humains au Honduras et sanctionner fermement les auteurs du coup d'état. Que voici en espagnol.


I. A la comunidad internacional de Estados

1- Implementar todas las medidas necesarias para contribuir a garantizar el goce y disfrute de los derechos humanos de la población hondureña;
2- Mantener una posición firme de condena al golpe de Estado, exigiendo la restitución del Presidente Zelaya y el restablecimiento del orden constitucional;
3- Mantener la suspensión de las relaciones diplomáticas con el régimen de facto, así como de cualquier apoyo económico o financiero dirigido a las instituciones del Estado involucradas en el golpe de Estado;
4- Desconocer los resultados de elecciones convocadas por el gobierno de facto, tal y como fue expresado por el Secretario General de la Organización de Estados Americanos, así como desconocer cualquier decisión adoptada por dicho gobierno.

Sobre las relaciones bilaterales con Honduras

5- Las embajadas presentes en el país deben continuar y reforzar las medidas apropiadas para contribuir a la protección de los defensores y defensoras de derechos humanos y activistas de la sociedad civil, entre otras, mediante
§ Visitas a las oficinas de personas y organizaciones en riesgo
§ Invitaciones e intercambios constantes con las mismas
§ Apoyo logístico que sea pertinente para su seguridad
§ Implementación de un sistema de alerta y emergencia de acceso inmediato para personas en riesgo.
§ Abrir conjuntamente con ONG internacionales un apoyo adicional para la sociedad civil hondureña, para reforzar su capacidad de proteger y monitorear DDHH. En particular, es necesario de aumentar los recursos humanos y financieros para que atiendan las necesidades en el interior del país.

6- La cooperación internacional debe mantener la suspensión de apoyo presupuestario y de programas a instituciones del Estado que han estado involucrados en el golpe de estado, manteniendo la ayuda humanitaria, la cooperación con los municipios y con las organizaciones de la sociedad civil hondureña.

7- Los Estados deben tomar medidas contra los principales responsables del golpe, tales como la restricción de otorgar visas y el congelamiento de cuentas bancarias en el exterior.

· Relaciones entre Unión Europea y Honduras

8- Con respecto a las relaciones entre Honduras y la Unión Europea, deben aplicarse las medidas siguientes:
- La cláusula democrática contemplada en el art. 1 del Acuerdo Marco de Cooperación entre la Unión Europa y Centroamérica del 1993, que faculta la suspensión de la cooperación en caso de grave quebrantamiento del orden constitucional.
- Abstención de relaciones diplomáticas con el nivel de vice-ministros del gobierno ilegítimo, como también con todos los representantes diplomáticos en terreno de la Unión Europea que apoyan al gobierno de facto.
- Suspensión, más allá del apoyo presupuestario, de todos los programas dirigidos a apoyar las instituciones del Estado que han estado involucradas en el golpe de estado.
- Mantener la decisión de suspender las negociaciones del Acuerdo de Asociación entre la UE y América Central hasta que se restituya el orden constitucional en Honduras.
- Suspensión de Honduras del Sistema General de Preferencias (SGP plus) de la Unión Europea.

II. A los órganos y organismos internacionales

9- La Comisión Interamericana de Derechos Humanos debe continuar monitoreando la situación de los derechos humanos en Honduras y emitiendo recomendaciones para proteger a la población en Honduras, en este sentido urgen las siguientes acciones:
§ Seguir otorgando medidas cautelares para proteger a las personas en situación en riesgo
§ Realizar a la brevedad la visita in situ al país y emitir un informe con las recomendaciones que estime convenientes.

10- El Consejo de Seguridad de la Organización de Naciones Unidas debe pronunciarse en contra del golpe de Estado en Honduras y adicionalmente debe tomar medidas que contribuyan al restablecimiento del orden constitucional.

11- El sistema de protección de Derechos Humanos de la ONU debe activar los mecanismos apropiados para abordar la situación de derechos humanos en Honduras, en particular considere la pertinencia de:
§ Adoptar una resolución a nivel del Consejo de Derechos Humanos;
§ Establecer una oficina permanente del Alto Comisionado de Derechos Humanos en Honduras;
§ Realizar visitas de verificación de las relatorías especiales competentes en materia de libertad de expresión, defensores y defensoras de derechos humanos e independencia de los jueces y abogados.

12- La Corte Penal Internacional debe actuar preventivamente. Por ello solicitamos al Fiscal General de la Corte Penal Internacional iniciar diligencias conducentes a una posible investigación penal conforme a la disposición del art. 7, numeral g del Estatuto de Roma que contempla la competencia por el crimen de persecución política.

Ante la gravedad de la situación de derechos humanos, hemos tomado la decisión entre las organizaciones nacionales e internacionales involucradas en la misión, iniciar en seguimiento a esta misión un Observatorio de Derechos Humanos en Honduras. 

Los integrantes de la Misión de Observación sobre la situación de los Derechos Humanos en Honduras, han sido las siguientes personas: 
· Luis Guillermo Pérez (CIFCA)
· Arcia Aguiluz (CEJIL)
· Viviana Krsticevic (CEJIL)
· Martin Wolpold-Bosien (FIAN Internacional)
· Jorge Rojas (CODHES)
· Benjamín Cuellar (IDHUCA)
· Miguel Jugo (Coordinadora Nacional de Derechos Humanos de Perú)
· Javier Mujica (FIDH)
· Efraín Olivera (PIDHDD, SERPAJ)
· E nrique Santiago (IEPALA, Fedaración de Asociaciones de Defensa y Promoción de los Derechos Humanos - España)
· Ellen Verryt (Solidaridad Mundial)
· Hans Peter Dejgaard (IBIS – Dinamarca)
· Katrin Erlingsen (Asesora del Presidente de la Comisión de Cooperación económica y Desarrollo del Parlamento alemán)
· Leo Gabriel (Instituto de Investigaciones Interculturales y de cooperación - Austria)
· Katia Nouten (CIFCA)
· Dolores Jarquín (Alianza Social Continental)
· Francois Houtart (Centro De Estudios Tricontinental)

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 16:39





25 juillet 2009

Honduras : désinformation et silence complice

Serge CHARBONNEAU

illustration : Radio Latinos

Tout le monde connaît la capacité médiatique de soulever les passions lorsque ceux-ci s’y mettent. Les médias "officiels" sont capables d’un acharnement médiatique incroyable et d’une efficacité fulgurante pour aiguiller l’opinion publique.

Nous avons pu constater que le Coup d’État au Honduras qui a servi à mettre en place une nouvelle dictature dans l’irrespect de la démocratie n’était pas un thème qui méritait la lutte de nos soldats de l’information.

 


« Honduras : Échec d’un Coup d’État. »

Un titre que j’avais envie d’utiliser, un peu pour forcer le destin. Un titre qui nous projette dans un futur-proche souhaitable. Mais est-ce un titre réaliste ?

Est-il plus réaliste de dire : Honduras : Coup d’État réussi ! sans point d’interrogation, juste avec une terrible exclamation ?


 


Il est toujours téméraire et hasardeux d’avoir recours à la boule de cristal et ainsi présumer du futur. Il est plus sage de simplement observer le présent. LeHonduras vit actuellement, de façon plus marquée et même plus tragique, ce que vit l’Amérique latine depuis 1998, c’est-à-dire, la lutte de la population contre l’exploitation et surtout contre l’exclusion. Exclusion politique, exclusion économique, exclusion à la justice et à la dignité. Une lutte des classes, le combat entre la pauvreté et l’oligarchie privilégiée qui gouverne et profite des richesses des pays. Le Coup d’État hondurien n’est que la manifestation exacerbée de cette lutte constante.

 


La population contre le pouvoir oligarchique fourbe et corrompu.

C’est une lutte constante et épuisante. Les armes ne sont pas égales. La population depuis toujours démunie n’a que sa détermination et sa solidarité pour affronter le pouvoir oligarchique. Ce pouvoir qui a à son service des armes, des médias et de puissants moyens financiers. Un pouvoir qui a des ramifications internationales et qui peut compter sur l’appui de gens qui possèdent aussi des armes, des médias et beaucoup d’argent. Une terrible lutte inégale.

 


Le Coup d’État au Honduras aurait rapidement échoué si un acharnement médiatique d’envergure avait été enclenché et si rapidement les maîtres des dollars avaient mis en place un embargo économique (comme celui contre Cuba) et un gel des comptes étrangers des putschistes. Mais de toute évidence, les médias et les parrains économiques ne sont pas au service de la démocratie et du simple citoyen.

DÉSINFORMATION

Il est renversant de constater la terrible DÉSINFORMATION véhiculée par nos (sic) médias "dominants".


 


Aujourd’hui on peut lire :

« Le président hondurien est accusé par les principales institutions politiques de son pays d’avoir voulu contourner la Constitution en tentant de modifier la règle sur la limitation des mandats. » Radio Canada [1]

« … En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l’origine du coup d’État… un référendum qui était destiné à l’autoriser à briguer un second mandat. » MSN [2] repris de AP


 


« … En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l’origine du coup d’État… un référendum qui était destiné à l’autoriser à briguer un second mandat. » Le Nouvel Observateur [3] repris de AP

« …rappelle que Zelaya voulait modifier la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau mandat… l’ex-président qui préparait, en réalité, un coup d’État institutionnel. » France 24 [4]


 


« La crise a en effet été provoquée par la volonté du président Zelaya d’organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat » La libre Belgique [5]

« …il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution, initiative à l’origine du coup d’État. » EITB [6]

On peut allonger la liste indéfiniment.

Cette DÉSINFORMATION SOUTENUE ET OMNIPRÉSENTE depuis près d’un mois, est digne de la technique nazie de Goebbels.

 


« Un mensonge répété plusieurs fois finit par devenir une vérité. »

Quelle était donc la question de la consultation populaire du 28 juin, jour du renversement par les armes du Président ÉLU Zelaya ?

Voici le bulletin de votation prévu pour cette consultation :

http://img20.imageshack.us/img20/2605/encuestan.jpg


 


La question était :

« Êtes-vous d’accord qu’aux prochaines élections générales de 2009, une 4e urne soit installée pour permettre au peuple de se prononcer sur la convocation (création) d’une assemblée nationale constituante ? OUI ou NON »

Les prochaines élections de 2009 signifiaient les élections prévues en novembre et servant à élire le nouveau Président (1) (Zelaya ne se pouvait pas se présenter), les députés (2) (législative), et les représentants locaux (3) (mairies, alcaldias). Si la population disait OUI lors de la consultation prévue le 28 juin, il y aurait aussi eu une QUATRIÈME (4e) urne pour savoir si la population désirait la convocation d’une assemblée constituante.


 


Voilà la réalité. Je défie toute personne de démontrer que cette consultation avait pour conséquence de prolonger le mandat de Monsieur Zelaya.

La DÉSINFORMATION tente de modifier la réalité en soutenant une rumeur diffamatoire concernant les intentions du Président ÉLU Zelaya.


 


Le Coup d’État avait pour objectif d’interdire à la population de se prononcer sur la possible création d’une QUATRIÈME urne pouvant enclencher un processus démocratique de révision de la constitution. Bien sûr, cette révision aurait pu entraîner, ultimement (« SI » l’assemblée constituante le proposait et « SI » la population l’acceptait), l’abolition du nombre limite de mandats consécutifs (comme nous avons au Canada, en France, en Angleterre et dans bien des pays démocratiques). Le but principal de la révision n’était pas l’abolition du nombre de mandats présidentiels consécutifs, mais visait plutôt à rendre plus de pouvoir aux citoyens en rendant la démocratie hondurienne plus participative.


 


Voilà pourquoi l’oligarchie est intervenue et a expulsé à la pointe des fusils le Président ÉLU.

Zelaya a été renversé par les armes parce qu’il enclenchait un processus donnant plus de poids aux citoyens (et automatiquement réduisait d’autant le poids des dirigeants corrompus au service de la riche oligarchie).

Les campagnes de désinformation sont courantes par contre, je n’ai jamais vu une telle constance. Depuis le 28 juin, rares sont les communiqués et les nouvelles omettant ce mensonge (mensonge disant que Zelaya voulait prolonger sa présidence).


 


De plus, l’emploi constant du terme "déchu" qui signifie : qui a perdu son rang, sa réputation, sa dignité, rend une image négative du personnage Zelaya. Depuis le début, le qualificatif "déchu" a été employé des centaines de fois. Destitué ou renversé ou expulsé auraient été des qualificatifs plus appropriés. Le choix de « déchu » participe à un aiguillage de l’opinion anti-Zelaya d’une façon efficace et malheureuse.

Une autre mention, répétée plusieurs fois, consiste à dire que Zelaya est « magnat de l’industrie du bois » AFP [7] et de le présenter comme un riche Président opportuniste et populiste qui ne cherche que la jouissance et les bénéfices du pouvoir.


 


On peaufine l’image négative de Zelaya dans l’opinion populaire et on met de côté le flagrant affront à la démocratie faite par le Coup d’État.

On constate que nos médias favorisent la dictature en parlant de gouvernement intérimaire, de facto, de président "désigné" etc. Il s’agit en fait (de facto) d’une dictature qui a pris le pouvoir par les armes. Un régime catégoriquement et unanimement rejeté par la communauté internationale. Une dictature qui bâillonne la population qui impose un couvre-feu qui brime totalement les libertés citoyennes. La censure est bien réelle et l’oppression et l’arrestation arbitraire sont quotidiennes.


 


On devrait parler de Président ÉLU et de dictature. Les termes seraient ainsi plus justes pour décrire la réalité qui a cours.

Malgré une condamnation internationale sans équivoque, la dictature est toujours bien en selle et les médias dominants s’appliquent à la "normaliser".

De plus, le ballet diplomatique du « « « Prix Nobel de la Paix » » » (titre mentionné à outrance pour "certifier" et valider la qualité "incontestable" du "négociateur"), Oscar Arias, n’a servi qu’à gagner du temps en espérant que le mouvement populaire s’essouffle et que la dictature finisse par être acceptée "de facto".

 


On inculque aussi subtilement dans l’opinion publique que le Président ÉLU sera responsable des violences possibles s’il rentre chez lui. Il est étrange de constater que la condamnation si les violences surviennent se porte sur Zelaya et non pas sur la dictature qui tient les mitraillettes entre ses mains. On cherche à imposer la réussite du Coup d’État et à convaincre Zelaya de renoncer à un retour. Les médias travaillent à nous faire accepter de facto la situation et nous empêchent (si l’on peut dire) de condamner sans équivoque et énergiquement les méthodes dictatoriales employées par le régime putschiste.


 


Il est clair que le terrible pouvoir de l’oligarchie mondiale à travers les médias et la diplomatie appuie l’oligarchie locale duHonduras et travaille pour que le Coup soit une réussite.

Le Coup qui visait à bâillonner la population a été réussi concernant les urnes, par contre, il reste à bâillonner la rue.

Les manifestations quotidiennes demandent une énergie et des moyens considérables. Les pauvres citoyens du Honduras auront-ils la capacité de poursuivre longtemps ?

C’est à souhaiter. Le succès des armes serait un terrible précédent et pourrait mettre en péril les fragiles démocraties en Amérique latine.


 


Serge Charbonneau
Québec

[1] http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/07/23/006-jeudi-zelaya-honduras.shtml

[2] http://nouvelles.sympatico.msn.ca/Monde/ContentPosting_CP_monde?newsitemid=232876129&feedname=CP-MONDE&show=False&number=0&showbyline=True&subtitle=&detect=&abc=abc&date=True

[3] http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20090723.FAP5557/honduras_echec_de_la_med iation_internationale_le_presid.html


 


[4] http://www.france24.com/fr/20090723-sur-le-net-toile-toujours-alerte-honduras-californie-crise-tour-de-france

[5] http://www.lalibre.be/actu/international/article/518048/zelaya-doit-retrouver-sa-place-interview-exclusive.html

[6] http://www.eitb.com/infos/international/detail/200286/manuel-zelaya-annonce-nouveau-son-retour-au-honduras/

[7] http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/200907/23/01-886609-honduras-nouveau-plan-pour-le-retour-du-president.php


 


 

Source Le Grand Soir : Honduras : désinformation et silence complice par Serge CHARBONNEAU



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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:12






Bonnes nouvelles pour clore cette journée, non seulement les Usa ont retiré leur visa à quatre memebres du pseudo-gouvernement dictatorial du Honduras ;mais ils annonce la fin de leur coopération militaire avec l'armée hondurienne. Bon il semble que la commission humanitaire ait fait son petit effet. De tout côté circulent des rumeurs qui qualifient les actes de répressions des golpistas de crime contre l'humanité.
Ceci dit, la famille de Zelaya n'a pas encore reçu les garanties suffisantes pour pourvoir le rejoindre à la frontière. Elle exige deux garantie, celle d'y parvenir en toute sécurité et donc d'être accompagnée par le peuple et celle de pouvoir revenir au Honduras après cette visite en territoire nicaraguéen. "J'aime ce pays, c'est mon pays, je veux être ici avec mon peuple" : dit Xiomara Zelaya Les militaires ont proposé que La Pichu aille seule rejoindre son père, ce qui a évidament été refusé...
Zelaya lui organise une résitance depuis le Nicaragua.
Quand au gouvernement espagnol, il clame haut et fort son soutien à Zélaya et sa condamnation inconditionnelle du coup d'état.
Si vous voulez rigoler un bon coup voici le lien de la folle qui appelle Jésus pour chassez le démon Zélaya avec goriletti à son côté en prière...trop je me marre.... d'ailleurs le titre de présentation en espagnol signifie ce n'est pas une blague...à voi pour détendre un peu l'atmosphère, je le republie demain matin
(VIDEO) No, no es un chiste: ¿Acudió el dictador Micheletti a "Pare de Sufrir"?



Manifestement quelque chose c'est débloqué hier dans la crise au Honduras. Je pense que l'élément déclancheur a été la venue d'une commision de contrôle humanitaire du Comité des Droits de l'Homme dont le rapport préliminaire est d'autant plus accablant qu'il a du être envoyé par le Net, car les forces de l'Ordre envahissait les locaux où il devait être présenté...Une grosse bétise...les golspistes perdraient-ils la tête ? Il semble bien. je n'ai pas accès à l'article qui décrit ses évènements pour le moment, il y a excès de traffic.



En tous cas ce matin j'ai eu droit à la prière geignarde plasmodiée par une collaboratrice de goriletti qui appelait le petit Jésus à l'aide de la dictature militaire contre les forces de l'ombre...édifiant. Rebelotte...une illuminée totale style voyante de pacotille...non, je vous promets, je ne suis même pas partiale, complètement allumée la pythie putschiste...quand à Micheletti, il joue au brave homme offusqué, il est presque convainquant.



Mais bon, un peu de sérieux...la lutte du peuple du Honduras commence à porter des fruits puisque cette commission humanitaire des droits de l'homme a pu produire un rapport accablant dont je vous donnerai les grandes lignes quand j'y aurai à nouveau accés. Le fait est qu'il est difficile de nier après cela que le régime usurpateur est une dictature militaire qui n'accorde aucun respect aux droits humains.



De là un début de déblocage d'autant plus que Zelaya toujours un peu naïf devient plus ferme et digne de jour en jour. Faut dire cela déménage pas mal à la frontière du Nicaragua où les honduriens qui malgré tous les risques et les obstacles ont rejoint leur président. il y a de l'ambiance, si la situation n'était pas aussi tragique, cela ferait rigoler, la musique et cette joie que j'ai vu tant de fois dans les manifestations depuis un mois.



Et le Mel a envoyé bouler la Clinton qui le convoquait à Whashington, fini de jouer les chienchiens...je campe avec mon peuple, je ne suis pas disponible, ne vous en déplaise, (sous entendu puisque vous ne vous magnez pas le cul), nous organisons ici ensemble entre nous la résistance...même remballage des salades du médiateur, Oscar la ramène avec ces propositions foireuse et la négociation soutenu à présent par les traîtres de l'OEA et reçois une fin de non-recevoir, pas de dialogue avec les puschistes, l'heure est passée. Je ne sais pas comment cela va tourner mais ce quicertain, :une grande prise de conscience collective c'est opérée au Honduras, Président et sa famille comprise et quant à cela il n'y aura pas de retour en arrière. Ceux qui peuvent voir les images ont du s'amuser comme moi de voir Xiomara Zelaya faire des lectures de la constitution aux petits soldats faisant barrage.




Donc les barrages frontaliers ont été ou vont être levés et la famille de Zelaya devrait pouvoir lui rendre visite à la frontière, mais Xiomara Zelaya exige que le peuple puisse l'accompagner et que tous puissent ensemble sans être inquiétés regagner le Honduras après cette visite. Elle nous fait remarquer que compte tenu des circonstance elle ne fait pas vraiment confiance à l'armée de son pays, flaire le piège et veut donc de solides garanties.



L'annonce de la venue du contrôle humanitaire, je pense vraiment que c'est cela, a mis fin à la situation intolèrable côté Honduras de la frontière où des gens pris entre deux barrages militaires seraient morts de soif et était complètement affamés puisque les militaires ne laissait pas passer les convois d'eau, de vivre, de vêtements et produit de premier soin qui leur était destiné. Sans l'aide de la population locale la situation aurait été un assassinat collectif inhumain. Cela est arrangé à présent.



J'attends des nouvelles plus fraiches...mais il semble que là un déblocage se produise d'autant plus que les USA ont retiré des visas pour leur pays de 4 puschistes,  assez symbolique, mais nous savons le poid de ce genre de symboles dans les subtils jeu de la diplomatie et cela marque un recul de faveur des dictateurs du côté de leurs protecteurs du gouvernement US, carte jaune, une bonne nouvelle donc.
Mais le peuple hondurien reste vigilant car il y a des relents de piège dans l'air...




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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 09:45



13h30
Je revois le vieux décati gâteux là de l’OEA ; je m’énerve, je l'avais vu hier sa "communication", c'est après cela que j'étais sortie pour me dépolluer, c’est rarissime que j’ai ce genre de réactions mais je lui gueule dessus à travers mon écran : "seule une solution négociée est envisageable" qu'il dit maintenant. Ordure. Un coup d’état qui installe une dictature fasciste et il faudrait négocier, leur donner une place dans un nouveau gouvernement. Je pourrais encore comprendre que Zélaya ne soit pas remis dans ces fonctions, OK, c’est une question d’interprétation du droit, mais que les auteurs d’un coup d’état militaire fasciste qui ont installé une dictature, on ne négocie pas avec eux : on les juge et les punit pour leurs crimes




D'autres images un peu avant me montraient les résistants Honduriens dans la montagne, dans les bois, se nourrissant des fruits qui y poussent, se parlant dans un chuchotement, deux dimensions parallèle de ces guerres qui viennent.

Et vous les avez vu ces petits soldats tout jeunots qui ne pensaient pas en s’engageant dans l’armée ils vendaient leur âme aux oligarques. J’ai mal pour eux pour ce sacrifice exigé d’eux de leur conscience. D'ailleurs je vous signalais hier que des dissidents apparaissent au sein de l'armée.


 


Je parlais d'élection, mais il me semble qu'un référendum serait plus opportun puisque la possibilité existe. Soit le Oui pour Zelaya est majoritaire, il achève son mandat sans condition, soit c'est NOn et alors des élections anticipées sont organisées immédiatement et les puschistes sont jugés et écartés définitivement de toute possibilité d'occuper quelque poste de pouvoir que ce soit dans ce pays. A la limite pour faire preuve de mansuétude, on leur laisse le choix : l'exil ou le jugement et la prison. C'est gens n'auront jamais aucune place dans aucun gouvernement démocratique, ils l'ont amplement prouvé.

Et il est de toute première importance qu'une nequête soit menée pour mettre en évidence le rôle de chacun de ceux qui a participé à ce coup d'état de quelque manière que ce soit. Il faut mettre les peuves sur la table pour éviter que ce poursuivent la déstabilisation générale de l'Amérique Latine.


 

 



11 heures
Je vous renvoie à une bonne synthèse des évènements de ce week-end : AMERIQUE LATINE sur le blog de Reineroro.
Les partisans de Zelaya continuent d'affluer à la frontière, certains ont les pieds en sang pour avoir traversé le pays à pieds devant échapper à l'armée qui les recherche dans les montagnes où ils doivent aussi se cacher des hélicoptères qui cherchent à les repérer.



Je vous signalais hier que ceux qui ont ralliés la frontière sont  pris dans un double barrage de force de l'ordre sous prétexte d'interdiction de la liberté de circuler effective à présent 24 h sur 24 dans le département de Paraiso. Si certains sont partis effrayé par le sort de PEDRO MUÑOZ SALVADOR, le jeune homme retrouvé mort lardé de 42 coups de couteaux et des traces de torture sur le corps après qu'il ait été, devant des témoins occulaires arrêté par les forces de l'ordre, pour d'autres cela a renforcé leur détermination de ne pas laisser s'intaller un régime qui use de telle pratique de morbide chantage qui présage de tous les excès à venir si ce régie était légitiméet qui seraient pire encore que ceux qui l'ont déjà été et donne le ton de cette dictature.



Des dizaines de ces manifestants de la frontière ont arrêtés, déportés, parfois vers les lieux de sinistre mémoire où furent toturés et assassinés les résistants des années 80, les manifestants du retour à la légitimité sont soumis à la répression, à la faim...mais aussi à ce crime particulièrement inhumain : ils sont privés d'eau. Et les convois de la croix rouge qui amenait ravitaillement et produits de premier soin ont été empêchés de les rejoindre, retenus par les militaires. Quelles que soient les questions que vous vous posez quant à la légitimité de Zelaya...j'en parlerai de cela, soyez au moins assurés d'une chose : le régime qui essaye d'asseoir son pouvoir actuellement au Honduras est une dictature fasciste de la pire espèce.



Une équipe de contrôle humanitaire déléguée par le Comité des Droits de l'Homme est arrivée sur place, mais je ne sais si elle pourra accomplir son travail.
Il me semble compte tenu du cours des choses actuel que la seule solution viable serait l'organisation d'élections anticipées avec intégration du référendum plebiscité par l'action du peuple au cours de ces 4 semaines de lutte déterminée, organisée le plus rapidement possible afin d'élire un nouveau président dont la légitimité serait incontestable. C'est la seule et unique solution - à présent que le président de l'OEA a montré son ignoble hypocrisie -  pour sortir de l'impasse sans bain de sang supplémentaire car le sang coule au Honduras, la répression s'intensifie, des millions d'enfants (le Honduras est un pays où l'on ne vit pas très vieux) souffrent de la faim et de la soif.



(Voilà de quoi vous donner une idée  Démographie du Honduras - Wikipédia   plus de 40 % de la population a aujourdh'ui moins de 15ans.) 
Suite à plus tard...






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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 12:11




Les militaires ne laissent même pas entrer un convoi la croix-rouge alors que les milliers de gens présents à la frontière sont séquestrés au nom de l'interdiction de se déplacer qui est constante à présent. Ils n'ont accès ni à l'eau, ni de nourriture. Et il y a des centaines d'enfants dans la zone.

Des gens qui ont été arrêés ont, selon la présidente du comité des disparu de cette époque de tragique mémoire, été transféré dans les lieux de détentions occupés à cette époque. Des femmes sont enlevées par des hommes armés et cagoulés et sont violées.

Un appel urgent est lancé aux comité de droits de l'hommepour venir constater la situation sur place.


 


Des vivres, de l'eau, des objets de premières nécessité ont été réunis dans tous le pays pour venir en aide aux séquestrés de la frontière mais on ne les laissent pas arriver jusque-là.

Des dissenssions apparaissent dans l'armée dont des officiers et des soldats ont fait parvenir un communiquer pour faire savoir qu'ils n'étaient pas d'accord pour réprimer les manifestants, mais ils n'ont pas été écoutés.

A tegucigalpa une radio, radio globo est occupée par la résistance et défendue par le peuple qui  en protège l'accès.

RSF (et les médias occidentaux) est stigmatisé de ne s'être toujours pas manifeter, ni pour les atteintes à la liberté de la presse nationale, ni pour les arrrestations suivies d'expulsion de journalistes internationaux, mais il est rappemeé qu'ils n'avaient pas non plus réagit à la fermeture des organes de presse indigènes au Pérou.

L'accés à de nombreux site internet d'opposition hondurien se voit interdit (403). C'est vrai cela m'est arrivé.

 




23heures

 

Que dire. L'OEA lâche Zelaya, ses partisans se font arrêter. Sa femme, ses enfants, sa mère sont empêchés de sortir du pays. Sea partisans sont malmenés.

Comme dit le représentant du Venazuela, un président légitime expulsé par les armes et il ne peut rentrer pacifiquement dans son pays.

Les indigènes au Pérou sont traités de terroristes parce qu'ils ont tué des flics quui assassinaient les leurs alors qu'ils défendaient leur terre. En Colombie pour des raisons similaires, ils se font traiter de voleurs et de manipulateurs. mais oui, mais oui et ici tout le monde s'en fiche...ils ne sont pas tout à fait comme nous ces gens-là. Non c'est vrai, ils sont beaucoup plus éveillés, droits dans leurs bottes et conscients que nous...

Eux ne défendent pas leur merde de pouvoir d'achat, mais les droits humains, la dignité humaine. Putain qu'est-ce qu'on en a a fiche du pouvoir d'achat...pour acheter quoi ? Des moyens d'existence, OK, je marche, mais du pouvoir d'achat...faut être vraiment con. Oui je suis en colère, je tremble pour le peuple du Honduras, je tremble pour tous ces gens dignes de là-bas capables de traverser la montagne à pied en se planquant des hélicos, avec juste un  peu d'eau à boire, juste pour sauver leur dignité humaine.

 

 


 


19 heures

 

Il n'y a pas grand chose à ajouter en ce moment, tous les processus insistent : les partisans contineuent d'affluer, à pieds de tous le pays, les uns d'un côté, les autres de l'autre côté de la frontière. cela devient plus difficile car les hélicoptères surveillent les montagnes.

 

Le contrat lancé contre Zelaya est confirmé et il prévient les commanditaires qu'un dossier qui les désigne est déposé "en lieux sûrs", que s'ils réussisent à l'assassiner, ils ne s'en tireront pas.

 

La répression continue et est intense, à la frontière et dans le pays.

 

Il y a des convois de la croix rouge qui viennent apporter de l'aide aux habitants.

 


 

 



Voilà, ce sont des processus qui suivent leur chemin et dont on ne peut prédire quel ser leur dénouement ni quand il se produira.

Je vous invite à lire 2 articles que j'ai publié et qui vous permettront de mieux comprendre non seulement les forces à l'oeuvre dans le coup d'état militaire et médiatique au Honduras, mais ce qui préside au durcissement de nos conditions de vie, cette internationale fasciste commanditée par l'oligarchie internationale et subsidiée par l'intermédiaire du département d'état étasuniens qui est la face visible de cet iceberg.


 


Je reviendrai sur cette idéologie et sur ce quel contient de contraire à l'évolution, au développement de la vie. C'est l'oeuvre de dégénérés et il est plus que temps que le pouvoir change de mains, s'horizontalise pour remettre un peu de sensibilité et d'humanité dans tout cela et aussi pour ceux qui en ont besoin des bases qui se fondent dans les sciences adaptées au sujets qu'elles étudient et non sur le scientisme véreux de ceux qui ne cherchent qu'à valider leurs résultats prédifinis, le contraire de chercheur.


 


Il y a à ce sujet un livre magistral de Stephen Jay-Gould dont j'ai oublié le titre. La première partie montre les limites très étroites de validité du QI beaucoup trop culturellement orienté pour être valide pour mesurer d'autres formes d'intelligence que celle que veut valider ce test orienté. l'autre partie ressemble à une parodie, et pourtant elle décrit les "recherches" réelle de ociobiologistes qui cherchant à prouver la supériorité du caucasion à partir de critères scientifiques incontestable, commence par étudier le volume du cerveau...cela ne marche pas, après bien des tribulations ils finnissent par se rabattre sur la longueur du petit doigt (ou quelque chose de similaire), c'est assez rigolo à lire.

Dès que j'apprends quelque chose de significatif, je le publie


Honduras : département d'état US, grossière manipulation - Le blog de Anne Wolff

Le Manhattan Institute, laboratoire du néo-conservatisme - Le blog de Anne Wolff

 

 

 


13 heures

Bilan général de la situation à la frontière.

La frontière des deux côtés sont comme un grand aimant qui attire sans cesse plus d'énergie. C'est un processus lent qui perdure. Et je vous informerai de nouveau développement, mais pour le moment c’est le processus régulier d’une accumulation d’énergie par afflux constant de nouveaux partisans de la démocratie.

Je crois que nous sommes sur ce seuil que j'évoquais dans le texte qui pose la question de la légitime violence. Que ce que vit à présent le peuple Hondurien en résistance pacifique, héroïque depuis plus de 4 semaine à présent, c'est d'avoir a envisager la possibilité de passer à la résistance armée.

 


Des entrevues avec des personnes à travers le pays montre que la situation est de plus en plus catastrophique pour le peuple d'en-bas et pour les journalistes dissidents qui continuent à être l’objet d’une répression féroce (RSF hou hou, où êstes-vous ?). Le blocus est une horreur dont le peuple est la principale victime et des convois d'aide humanitaire du Comité Interaméricains des Droits de l'Homme me sembleraient opportun. je ne vois pas pourquoi des millions d'enfants doivent souffrir de carences alimentaires dans le cadre de ce conflit.

Donc un ravitaillement de résistance pour les résistants adultes mais une aide officielle en vivres et eau pour les enfants. Sans quoi le passage à la violence sera inévitable. Cela deviendra la condition immédiate de la survie.

 


Si j'ai le temps je vous ferai un petit topo pour démontrer en quoi ce coup d'état marque le début d'une tentative de reconquista coloniale de l'Amérique latine par l'extrême-droite internationale néolibérale. Les vassaux de l'oligarchie à l'œuvre.
Dans l'article  
Honduras : département d'état US, grossière manipulation - Le blog de Anne Wolff  vous avez quelques éléments qui vous permettent de voir en quels sens cela est bien réel, mais pour arriver à cet article-là et à celui-ci Le Manhattan Institute, laboratoire du néo-conservatisme - Le blog de Anne Wolff , les plus explicites, j'ai compilé des pages et des pages qui m'ont montré l'étendue du mal à travers la planète : ces organisations qui se multiplie à travers la planète pour conditionner la jeunesse des classes moyennes et quelques jeunes "brillants" d'origine plus modeste à se mettre au service de l'oligarchie sous prétexte de défendre "La" "Liberté".  Et sans même savoir pour la plupart d'entre aux dans le cadre de quel projet global ils sont ainsi utilisés. (Il faudrait que je puisse en faire une synthèse, mais il faudrait que je puisse faire tant de choses que mes journées et une partie de mes nuits n’y suffisent plus !)




Comprendre ce mouvement de déploiement d’un fascisme international est indispensable pour comprendre la situation actuelle en Amérique latine ( et malheureusement aussi ce qui se prépare en Europe, en Occident…). Il faut comprendre que ce qui se passe au Honduras, ce coup d'état fasciste, militaire et médiatique, est le premier mouvement non-occulte d'une guerre déclarée à l'ALBA en particulier, au socialisme latino en général. La volonté absolue d'empêcher l'émancipation des peuples et donc de bloque son accès à l'instruction.

En résumé concrètement : deux pôle de résistance, un de chaque côté de la frontière Nicaragua-Honduras. Au Honduras les résistants se trouvent à 2 kilomètres de la ligne frontière, ils en sont séparés par un déploiement massif de force de l’Ordre : armée et police. Conditions de vie limites et répression croissante sous prétexte de couvre-feu permanent.  La famille de Zelaya se trouve retenue là et participe au mouvement au sein du peuple.

De l’autre côté, au Nicaragua, c’est tranquille, pas de problème de ravitaillement et Zelaya  y campe en bonne compagnie, avec toujours le risque cependant de voir un groupe de mercenaires aux ordres tenter un sale coup pour l’éliminer.

 

 

 


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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 11:58




Début d'explication pour le contenu de mon précedent post. Quand vous allez lire l'article recommandé dans les commentaires de mon post précédent, pour connaître la mission de "le monde libre" vous êtes renvoyé à
'ATLAS ECONOMIC RESEARCH FOUNDATION', voici qui sont donc les gens qui innondent nos blogs de commentaires afin de discréditer Zelaya. Une preuve à charge en plus dans le sens de la participation du département d'état étasunien dans ce coup d'état. Tout renseignements permettant de constituer un organigramme de ces organisations sera bienvenu. Que du beau monde !



Message personnel : mon pauvre petit Rodrigue - Phileas -no se que, je te le disais, tu manques cruellement d'outils d'analyse et de décodage, tu n'avais donc pas compris de qui tu te fais le valet, il est tant de te cultiver un peu mon garçon ou tu risques vraiment de te faire manipuler toute ta vie. J'espère que tes maîtres ne seront pas trop durs avec toi pour la manière grossière dont tu as mené ta "mission".







EXTRAIT
d'une étude de
Eva Golinger
reprise du site
Michel COLLON 
  




Au cours de ces huit dernières années, l’organisation vénézuélienne qui a reçu, de la part des Agences des Etats-Unis et en plus grande quantité, à la fois un financement et une assistance stratégique, a été le Centre de Diffusion de la Connaissance Economique pour la Liberté (CEDICE).
Aujourd’hui c’est l’institution qui représente le mieux les intérêts des Etats-Unis au Venezuela.





Le CEDICE est l’instigatrice de la plupart des campagnes médiatiques de l’opposition vénézuélienne contre les politiques du gouvernement bolivarien. Le CEDICE est aussi devenu le porte-parole, au Venezuela, de la droite internationale et il ouvre des espaces à cette petite mais fanatique et extrémiste minorité ; il cherche tous les chemins possibles pour faire la promotion de son programme élitiste et néofasciste dans la zone.
Avec son siège à Caracas, le CEDICE s’affiche comme « une association civile sans but lucratif, dont l’objectif central est la diffusion de la pensée économique et politique qui accorde la priorité à la libre action de l’initiative individuelle et à l’analyse de l’organisation et des conditions devant permettre l’existence de sociétés libres”.


 

 

 


En réalité, c’est une institution qui reçoit la plus grosse part de son financement, de son management et de son assistance idéologique, du Centre pour l’Entreprise Privée Internationale, des USA (CIPE), qui est la branche en direction des entreprises du Département d’Etat et de ses organismes financiers : la National Endowment for Democracy, (NED), et l’Agence pour le Développement International des USA, (USAID). Il reçoit également des fonds et une assistance en  management de la part de plusieurs Agences européennes, comme la Konrad Adenauer Fondation et la Friedrich Naumann Stiftung, allemandes, et l’espagnole Fondation pour l’Analyse et les Etudes Sociales (FAES) qui, aujourd’hui, font office de filtres pour les fonds versés par la NED, l’USAID et autres intérêts de l’Empire.


 

 


La Directrice Générale du CEDICE, Rocio Guijarra, en tant que  “représentante des ONG”, fut signataire du décret - connu sous le nom de « Décret Carmona », - durant le Coup d’Etat d’Avril 2002, au Venezuela, contre la Président  Hugo Chávez, lequel décret avalisait le coup d’Etat et l’instauration d’une dictature. Son premier vice-président, Oscar García Mendoza, est également président de la Banque Vénézuélienne de Crédit, le principal collecteur de fonds en provenance de la NED et de l’USAID pour les ONG  et  les partis politiques, au Venezuela. Il a aussi signé une lettre  ouverte au nom de la « société civile » reconnaissant et applaudissant le Coup d’Etat d’avril 2002.

Le
CEDICE travaille avec le réseau de think tanks néoconservateurs d’Amérique Latine, en particulier la Chambre de Commerce de Santa Cruz, en Bolivie, et d’autres qui œuvrent pour la sécession de cette province.

 




L’université néofasciste du CEDICE


Pour célébrer son vingt-cinquième anniversaire, le CEDICE a organisé un gala de la droite latino-américaine, durant la semaine du 24 au 29 mai 2009. Organisé dans les salons de l’Hôtel Caracas Palace (antérieurement le Four Seasons), siège fameux du quartier général des militaires  putschistes durant l’occupation illégale de la Place Altamira, à l’Est de Caracas, en octobre 2003.
Cette fête du CEDICE réunira les personnages les plus réactionnaires de l’extrême droite de la zone. Avant que ne débute la fête dans le luxueux Caracas Palace, le CEDICE, associé à l’organisation néofasciste  ultralibérale des USA, l’Institut CATO ont inauguré la première phase de l’Université EL CATO- CEDICE, dans l’hacienda La Escondida, sise dans les environs de Caracas et, selon la brochure publiée par l’Institut CATO, l’évènement, ouvert de façon exclusive à 50 jeunes vénézuéliens, traitera des sujets comme :  « Le nouvel ordre du jour mondial - La crise financière mondiale  - Le populisme en Amérique Latine - La jeunesse et la défense de la liberté - Pauvreté et violence ; les droits de la propriété ; le défi des institutions du XXIº siècle »… parmi d’autres.


 

 


Parmi les “professeurs” de l’Université  CATO-CEDICE figurent : 


Gabriela Calderón, éditrice du site Web “elcato.org” et éditorialiste du journal de droite équatorien : El Universo ; Daniel Córdova, doyen de la l’Ecole d’Economie de l’Université de Sciences Appliquées, du Pérou, et Directeur du Projet Investir de Procapitales, une ONG financée par les Etats-Unis; Otto Guevara, homme politique du Costa Rica, président du Parti Mouvement Libertaire et du Réseau Libéral d’Amérique Latine (RELIAL); Martín Krause, professeur à l’Ecole Supérieure d’Economie et d‘Administration des Entreprises de Buenos Aires ; Carlos Sabino, du Centre pour la Prospérité Mondiale de l’Institut Indépendant, Etats-Unis; José Toro Hardy, économiste vénézuélien du CEDICE ; Álvaro Vargas LLosa, du Centre pour la Prospérité Mondiale de l’Institut Indépendant (Etats-Unis) et chroniqueur pour le Washington Post ; et Yon Goicochea, dirigeant de Primero Justicia et fondateur de Fondation Futur Présent, organisation qui se donne pour mission d’entraîner des jeunes dans des tactiques de coup d’Etat de faible intensité et de subversion.


L’Institut CATO est cette organisation qui a décerné le Prix “Milton Friedman” au dirigeant de Primero Justicia, Yon Goicochea, en 2008. Comme conséquence de cette reconnaissance de la part d’une des organisations les plus ultraconservatrices et néofascistes des Etats-Unis, Goicochea a reçu la somme de 500 000 dollars  qu’il a utilisés, en partie, pour créer sa Fondation Futur Présent, Institut qui se consacrera à former la jeunesse vénézuélienne de droite dans les tactiques de subversion de faible intensité pour tenter de déstabiliser le gouvernement du Président Chávez.
L’Institut CATO a été fondé en s’appuyant sur les théories économiques de l’ultralibéral nord-américain Milton Friedman qui fut le conseiller économique d’Augusto Pinochet durant les années quatre-vingts. Cet Institut a aussi servi pour la promotion de l’idéologie conservatrice des années 80 mise en œuvre par Ronald Reagan, Margaret Thatcher et le groupe des “Chicago Boys” qui, par la suite, mirent en application ces politiques en Amérique Latine causant encore plus de misère et de détresse et moins de progrès et de prospérité.




L’Institut CATO est étroitement lié au complexe militaro-industriel et aux  organismes  de  Sécurité et de  Défense de Washington.


Le rassemblement  de  la  droite  réactionnaire  à Caracas

 


Qui  est  qui  dans  ce réseau  “pitiyanqui” ? [1]


On trouve parmi les organisations et les participants de ce rassemblement quelques-uns des organismes pourvoyeurs des fonds étatsuniens et européens qui ont fait la promotion des groupes impliqués dans les actions déstabilisatrices, au Venezuela, ces dernières années. On y voit aussi des organisations moins connues qui ont rejoint ce réseau de subversion régionale. En plus, on y trouve des personnages qui ont joué un rôle important dans les divers attentats perpétrés contre les démocraties et les changements en cours au Venezuela, en Bolivie et en Equateur. Le point commun entre toutes ces organisations c’est qu’elles ont en commun les mêmes noms dans leurs divers Bureaux  Directeurs et Conseils, outre qu’elles ont en commun les mêmes pourvoyeurs de fonds et les mêmes parrains. Tout cela en fait un parfait modèle de la toile d’araignée tissée par l’Empire. Et ne vous méprenez pas sur l’usage qu’elles font du mot « liberté » comme base  de leur travail, car ce mot renvoie à la liberté du marché et nullement à la liberté  de  la société civile.


 


Outre le CEDICE et l’Institut CATO, ci-dessus mentionnés, les autres organisations participantes sont :


la Fondation internationale pour la liberté:
organisation dirigée par le néoconservateur péruvien Mario Vargas LLosa qui se consacre à coordonner le réseau des organisations  de l’extrême droite d’Amérique Latine et de ses alliés internationaux.
Il se consacre aussi à organiser des forums et des rencontres entre les adhérents à son réseau néolibéral pour discréditer les gouvernements de la zone qui ne se soumettent pas aux intérêts de l’Empire, comme par exemple la Bolivie, Cuba, l’Equateur, le Nicaragua,  et le Venezuela.

 


 



L’un de ses derniers évènements  avait  pour intitulé: “Cuba, de la dictature à la démocratie, titre emprunté au guide du Coup d’Etat de faible intensité  rédigé par Gene Sharp de l’Institut Albert Einstein qui a servi de scénario pour les mal nommées révolutions colorées, en Europe de l’EST, et qu’ils essayent maintenant d’exporter au Venezuela, en Bolivie et en Equateur.
Dans le Bureau Directeur de cette Fondation on trouve des noms désormais familiers tels celui de Rocío Guijarro, du CEDICE, de Carlos Alberto Montaner, contre-révolutionnaire cubain bien connu et agent de la désinformation, Ian Vásquez, de l’Institut CATO, des Etats-Unis, et d’autres qui appartiennent à des organisations comme la Fondation Liberté, d’Argentine, Atlas Economic Research Foundation, des Etats-Unis, le FULIDE, de Bolivie, HERITAGE Foundation, des Etats-Unis, et d’autres encore .

 



FRIEDRICH NAUMANN STIFTUNG FUR DIE FREIHEIT : organisme néoconservateur allemand lié au parti ultralibéral « Parti Libre Démocratique », un des partis politiques de  l’extrême droite allemande. Il se consacre à la promotion de la pensée néolibérale dans le monde et il plaide pour une société fondée sur les valeurs du libre marché et la concurrence, avec le moins possible d’intervention de l’Etat. Il finance des ONG néolibérales en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, avec l’intention de faire la promotion de ses principes et de ses idéaux dans cette partie du monde. Ils ont financé divers programmes et actions du mouvement étudiant de droite, au Venezuela, et ils financent activement les projets du parti Primero Justicia (la Justice en Premier) et la Fondation Futuro Presente du jeune réactionnaire Yon Goicochea.




Réseau Liberal d’Amérique Latine (RELIAL) : Un réseau d’organisations, institutions et personnes qui font la promotion des politiques néolibérales dans la zone. Selon son site web (www.relial.org) :
« ce réseau est créé dans le but de renforcer et de perfectionner le libéralisme, la coopération et la coordination entre les libéraux, en Amérique Latine. On cherche à conquérir plus d’espace public pour les libéraux, à partager et profiter des expériences les uns des autres, à perfectionner la gestion politique libérale ainsi qu’à développer un contrepoids aux réseaux socialistes et démocratiques existants ».
Dirigé par Otto Guevara, président du mouvement libertaire du Costa Rica, RELIAL rassemble les mêmes organismes que le CEDICE, la Fondation Friedrich Naumann Stiftung, la Fondation Libertad, la Fondation Atlas, le FULIDE et d’autres que l’on retrouve dans les comités directeurs de toutes les organisations néolibérales.

 


 

 



'ATLAS ECONOMIC RESEARCH FOUNDATION'

Fondée en 1981, par Antony Fisher, comme une façon d’institutionnaliser son travail de reproduire le modèle de “think tank indépendant” dans le monde entier. Fisher a aussi contribué à mettre sur pied l’Institut Fraserl'Institut Manhattan et l’Institut de Recherche Pacific, trois centres d’études néolibéraux.
Actuellement, ATLAS dirige des ateliers, des programmes pour décerner des prix à des personnalités du monde néolibéral et il fournit des services de management pour continuer à renforcer un réseau informel de plus de 250 think tanks conservateurs dans 70 pays qui se consacrent à reproduire et à mettre en application le modèle néolibéral. La mission d’ATLAS, selon un de ses ex présidents, John Blundell, c’est de  « couvrir le monde de think tanks qui feront la promotion du libre marché ».
ATLAS a distribué  plus de 20 millions de $ sous forme de  bourses à divers think tanks,  à travers le monde, au cours des vingt dernières années. Son financement principal vient de donations privées et de sociétés internationales, y compris des sommes très importantes versées par des multinationales telles que Exxon Mobile et Philip Morris USA, entre  autres.

 



'FONDATION POUR l’ANALYSE ET LES ETUDES SOCIALES' (FAES)

La Fondation FAES fut créée à Madrid, le 11 novembre 2002, et elle a fusionné en une seule les cinq fondations liées au Parti Populaire espagnol (Fondation Cánovas del Castillo, Fondation Populaire Ibéro Américaine, Fondation Populaire Ibéro Américaine d’Analyses et d’Etudes Sociales, Fondation Populaire Ibéro Américaine d’Etudes Européennes et l’Institut de Formation Politique).
FAES travaille avec un réseau de think tanks, d’organisations et de partis politiques avec lesquels elle partage  et diffuse ses idées et ils planifient ensemble leurs activités. Elle a été fondée et elle est dirigée par l’ex Président espagnol José María Aznar, qui a été impliqué dans le Coup d’Etat d’avril 2002, contre le Président Chávez, et qui participe, depuis cette date, dans toute une série de plans de déstabilisation dirigés contre la Révolution Bolivarienne.

Font également partie de la FAES d’importantes sociétés qui partagent son idéologie et qui ont de grands intérêts économiques en Amérique Latine  comme les banques BBVA, Santander et ENDESA.

 

 

 

Eva Golinger, étatsunienne-vénézuélienne, est Docteur en Droit International, écrivaine et chercheuse.
Elle est l’auteur de nombreux livres :
Code Chávez - 
Bush vs. Chávez : La Guerre de Washington contre le Venezuela –
La Toile d’Araignée Impériale : Encyclopédie d’ingérence et de  subversion –
Le Regard de l’Empire sur le 4F : les Documents déclassés de  Washington sur la  rébellion Militaire du 4 de Février 1992.

 

 



Note :
[1] -  « pitiyanqui » : mot remis à la mode par Chávez, désigne et stigmatise les vendus à l’impérialisme yankee qui trahissent leur peuple pour défendre leurs intérêts de classe.


Traduit par  Manuel Colinas pour Investigaction.

Source: Aporrea


Après cette séance d’endoctrinement intensif dans les valeurs néolibérales et les tactiques de déstabilisation à utiliser contre les gouvernements qui refusent le modèle capitaliste imposé par Washington, on se retrouvera à Caracas pour l’évènement principal : la “Rencontre Internationale Liberté et Démocratie : le Défi Latino-Américain” du 27 au 29 mai. Cette réunion verra réunis une fois encore les principaux porte-paroles de la droite néofasciste d’Amérique Latine pour renforcer la campagne médiatique et politique contre le gouvernement vénézuélien menée dans une escalade agressive au cours des derniers mois.
Par Jean Lévy - Publié dans : Contre l'impérialisme






Publié par
CEDICE : le nouveau visage de l'Empire au Venezuela - canempehepasnicolas
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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 10:07



23 heures
Pas grand chose à ajouter. Si que duro ! Un jeune retrouvé mort et torturé ce matin à Paraiso. Et la famille de Zelaya retenue à la frontière...et quoi ? Et toujours l'illusion que les peuples du monde sont mobilisés contre le coup d'état. No se... une triste farce, qui se joue à la face du monde qui n'en a rien à fiche. Je continuerai à relayer ce qui se passe, mais sans trop de conviction en ce qui concerne une issue immédiate.



Et avec la tristesse de me dire que ce peuple qui lutte pacifiquement depuis un mois contre ceux qui ont déjà prouvé leur compétence de tortionnaire à travers tout le sous-continent va devoir reprendre les armes pour reconquérir sa liberté..



Et que nous ici ne sommes pas capables d'obliger nos gouvernements à se bouger le cul pour assumer leur position officielle. Bof...et oui la guerre aussi commence en Amérique latine, la dictature vient ici. Et alors, l'inertie est généralisée par ici et la lutte pleine d'espoir là-bas passera par tout ce sang et ses larmes promis par Obama aux peuples du monde. Nous allons connaître notre douleur...ici nous l'aurons bien cherché mais pour le peuple du Honduras, pour tous les gens qui luttent là-bas pour les droits humains, oui j'ai le coeur serré.



11 heures


Lamentable, je l'exprime dans mon humeur du jour...immobilisme, c'est ce que dégage cette station de Zelaya sur le fil de la frontière., hier soir, heure locale  Il est resté là bloqué, accroché au téléphone pour tenter d'entamer un dialogue...avec qui, avec ceux qui devraient être expulsés manu militari du pouvoir confisqué et emprisonnés. Avec des chefs militaires qui auraient du être jugés depuis longtemps pour les crimes qu'ils ont commis su ce sous continent.



Je ne vois rien à ajouter pour le moment, nous verrons tout à l'heure la suite, mais sans un soutien concret, effectif, international, la situation me semble compromise. Triste farce qu'on nous joue là. Nada que decir

On le voit bien qu'il ne faudrait pas grand chose pour renverser la situation qui vire à la sinistre farce. Les petits militaires n'ont pas l'air très convaincus...Rien que la forme que prend ce retour est l'expression de l'échec de la démocratie à l'échelle internationale. Sachez-le et préparez-vous aux temps très durs qui nous attendent...


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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 08:02



Zelaya en chemin pour le Honduras.

De tout coeur avec toi, Mel Zelaya !
De tout coeur avec le peuple hondurien en résistance pacifique  !
Que todo vos vaya bien !



La leçon qu'est pour moi la lutte exemplaire du peuple hondurien est à jamais gravée dans mon coeur, et je sais déjà que dans les temps durs qui nous attendent, dans les moments les plus durs de ces temps difficiles, cette lutte sera pour moi une source de force, une source de courage, une source de détermination.


Je vais vous donner en teneur un compte rendu de la conférence de presse de Mel Zelaya hier soir. Il est à 165 kilomètre du Hondura, au Nicaragua et doit regagner aujourd'hui son pays.

Mel Zelaya : un grand homme est en train de naître.
Grand dans sa simplicité, dans cette bienveillance un peu flegmatique, teintée d'humour qui est la sienne. Estime et respect pour Mel Zelaya, un homme humble, un homme bon, un homme sans haine, ni ressentiment. Chapeau bas pour Mel Zelaya.



23heures
Je suis rentrée juste à temps pour voir Zelaya passer la frontière, dans un bain de foule;
Il essaye de contater des militaires....
(à suivre)



19h30
Zelaya en direct. Se fait un devoir de rentrer aujourd'hui oar quelque frontière que ce soit.
Stigmatise l'interdiction de circulée appliquée dans le pays, un droit imprescriptible. Rappelle tous les soutiens reçu des gouvernements et assemblées régionales et internationales et s'indignent que les golpistes d'obstinent à interdire son entrée dans le pays et ni lui, ni le peuple ne vont accepter cet état de fait.
Rappelle les luttes de l'humanité pour conquérir les droits humains baffoués aujourd'hui par les dictateurs de faits. Rappelle que les militaires peuvent revenir sur leur position. Que maintenir le coup d'état serait fatal pour la démocratie. Il s'exprime à présent comme chef de l'armée et représentant de la démocratie, ce sont les droits humains qu'il faut défendre les golpistes qu'il faut chasser et non se retourner contre leur propre peuples. Les chefs policiers et militaires, ils rappelle que empêcher la circulation du peuple, que le viol de la liberté d'expression peut les conduire devant les tribunaux. leur demande de l'acueillir comme quelqu'un de leur peuple, de leur famille, de les recevoir en paix lui et son escorte.



Ce mouvement historique pour son pays, il va en sortir victorieux levant la banière blanche de la paix.
Il s'interrompt pour répondre à un appel téléphonique avec le président du Paraguay.
Il reprend : si nous permettons cette barbarie, elle pourra se reproduire dans n'importe quelle partie du monde. Il espère que l'armée et la police acueilleront le président légitime. Il espère que le peuple pourra passer car en vertu de la constitution le pouvoir imposé par la force ne peut être pris en compte, toutes ses actions sont frappées de nullité.
Les putschistes viennent de remettre en fonction l'interdiction de circuler qui aurait du prendre cours plus tard dans la journée.



Autre coup de fil de Lulla cette fois. Qui le rappelera dans une heure.
Zelaya semble très conscient de l'enjeu pour la démocratie mondiale que représente sa restitution. On le sent ému, angoissé aussi, on le serait à moins. Il annonce qu'arrivé à la frontière il compte discuter avec les chefs militaires sur place pour leur rappeler leur devoir. j'imagine tout de même qu'il doit y avoir un travail de la résistance intérieure pour connaître ceux des militaires qui s'avèrent près à respecter l'ordre constitutionnel.
Il accusent les golpistes de prendre le pays en otage, un pays qu'ils ne pourront jamais gouverner que par la force.



On apprend que la répression c'est déclanchée contre les mouvements sociaux, sans plus de précisions à la frontière du département de Paraiso. Intervention de la journaliste sur place, le son est mauvais j'ai du mal à comprendre. Il y a des tirs de lacrimogènes. La journaliste interroge un militaire...je ne comprends pas. Qui a donné les ordres.
La caravane de Zelaya reprend la route pendant ce temps. Elle se dirige vers Ocotal qui se trouve à 26 kilomètres de la frontière avec le Honduras.
Il est 20 heures passées et je vais faire une pause.



18h30
Des manifestants tentent de passer pacifiquement le barrage militaire,, les rangs des militaires et des manifestants sont imbriques les uns dans les autres., parfois ils se retrouvent nez à nez.   D'autres tentent leur chance par la montagne, pour éviter l'affrontement. Au npmbre des manifestans qui a encore augmenter s'ajoutent des dizaines de véhicules bloqués. D'autres manifestants négocient le passage avec les policiers.
Le point précis par lequel entrera Zelaya n'a pas encore été dévoilé, les images qui nous parviennent sont prises à un poste frontière situé dans l'état de Paraiso. Il existe 3 autres points d'entrée dans cette région, mais la possibilité de l'arrivée de Zelaya par voie maritime vient également d'être évoquée.



18heures
L'émotion monte. Des gens qui viennent parfois de loin à pieds disent "Nous marcherons sans nous arrêter pour accueillir notre président" "Les golpistes nous maltraitent, pire que si nous étions des animaux."
uncommuniqué du ministère de la défense se dédouanne à l'avance de tous versement de sang que pourrait provoquer le retour de celui qui fait monter la violence dans le pays" et à ses partisans. Ils ne sont vraiment pas génés.
elaya va arriver au Honduras d'ici quelques minutes apprent-on dans un communiqué téléphonique d'une jornaliste de TeleSUR qui accompagne le cortège de restitution.



17h30
La caravane de Zelaya se rapproche de la frontière. je suis scotchée pour suivre les flashes qui se succèdent et me sens moi aussi pleine d'émotions et de tension croissante. Je ne serais plus capable de faire autre chose que de partager cette attente faite d'un mélange de joie et d'anxiété. Les autres nouvelles me passent par dessus la tête malgré l'importance de certaines, comme l'angoisse légitime des Venezueliens à l'annonce de l'installation de trois bases militaires US supplémentaire en Colombie, ce qui dans la situation actuelle est clairement un geste agressif. Alors que les pays de l'Alba exigent le retrait des bases US de leur territoire, que le coup d'état du Honduras a été initié par les services secrets étasuniens, et il semble de plus en plus évident, avec l'assentiment d'Obama, maître Valet de l'oligarchie.



Plus j'en apprend au sujet de ce dernier, j'en reparlerai plus tard, plus il est clair qu'il est tout simplement une des plus minable ordure qui ait vécu sur cette planète. Que sa campagne électorale n'était qu'un tissu de mensonges destinés à séduire le peuple et que peu lui importe de semer la mort, la douleur et la terreur à travers la planète y compris aux USA. Rien ne l'obligeait à jouer ce rôle de marionette au service de l'oligarchie. j'ai mal pour tous ceux que j'ai vu éclater de joie lors de son élection, croyant qu'il allait vraiment incarner un changement positif. Si j'y fais allusion ici, c'est pour rappeler qu'il n'y a rien de bon à attendre de lui, au contraire que du jamais vu dans le pire du pire.



16h30
Malgré les barrages routiers disposés dans la zone frontière du Honduras avec le Nicaragua, la foule continue sans cesse d'augmenter. Ambiance musicale et joyeuse malgré que l'armée forme barrage laissant un grand no mans land pour empêcher le peuple d'accueillir Zelaya.  Je ne sais pas ou en est Zelaya dans son avance, il lui restait 165 kilomètres à parcourir aujourd'hui mais les seules images qui nous parviennent sont celles d'hier et de cette conférence de presse dont je vous ai donné un compte rendu ci-dessous.
A la frontière, un jeune nous raconte qu'il a vu un groupe se faire arrêter par l'armée,, hier soir, nous apprendrons sûrement que ce n'est pas le seul que l'armée aura détenu. Le jeune homme nous dit que la police a finit par les laisser passer lui et ses copains quoique difficilement. De nouvelles personnes ne cessent de rejoindre la frontière, beaucoup arrivent à pieds.



Un groupe de policier traversent la foule sous les applaudissements., la majorité des forces de polices ayant choisi leur camp, celui du président.
Parfois des images de soldats, la plupart  forts jeunes et qui vraiment ont l'air de se demander ce qu'ils font là. On ne peut que prier, même pour les non-croyants, pour qu'ils fassent le bon choix le moment venu.
"Tenemos a Mel ! Tenemos a Mel !", une clameur, beaucoup d'émotion dans l'air, de la tension aussi. Des gens de tous âges, des fonctionnaires fidèles également, cela fait plaisir de voir arriver les petites bandes de jeunes qui comme la plupart, arrivent à pied. Quand ils sont interviewez le son de cloche unanime c'est qu'ils sont là parce que Mel leur offre un avenir, ce qu'ils savent que les golpistes ne feront pas.
Les manifestants demandent de pouvoir avancer en paix jusqu'à la frontière.

L'ouverture du congrès de Mercosur ce matin se fait sur une condamnation du coup d'état et un appel à laisser Zelaya entrer dans le pays pour y prendre ses fonctions.




Fin de matinnée
M'avait échapper ce point très important : il semble que la police ou au moins une partie de la police du Honduras soit entrée en grève et qu'elle expose des photos de son commandant Mel Zelaya.

Malgré les contrôles, les fouilles, les vérifications systèmatiques, de nombreuses personnes se rendent vers la frontière pour accueillir Mel, en transport en commun, à pieds, les résistants affluent vers la frontière.
Hier, à Tegucigalpa des manifestations deviennent des représentations théatrales qui mettent en scène le coup d'état, toujours de la musique, de la danse et cette inépuisable énergie. Si les putschistes sont "inflexibles", le peuple hondurien l'est encore bien plus qu'eux.



Zelaya fera aujourd'hui sans hâte les 165 kilomètres qui le sépare du honduras, le temps de la réflexion pour chacun que ce retour puisse se faire dans la paix. Il appelle à la conscience, non pas des golpistes qui ont montré qu'ils n'étaient capables de gouverner le pays qu'avec des fusils, des baïonnettes, un état de siège, de la répression, la violence faite au peuple.
Si c'est cela leur "justice" alors lui qui n'a rien fait d'autre qu'appeler le peuple a s'exprimer sur les problèmes qui le concerne, sans fusils, avec des urnes, pour un vote démocratique, s'en va sans paur car il se sent juste dans son action. Il n'a rien fait de mal, ce sent propre intérieurement.
Il a virer à gauche, mais une gauche qui anticipe sur le progrés de démocratie qu'est la participation du peuple au gouvernement, ce qu'il va accomplir demain (aujourd'hui) c'est une mission démocratique qui servira l'ensemble des peuples du monde.




Il cherchera le dialogue pour maintenir la paix, il prendra les leçon des guerres civiles
qui ont déchiré le Nicaragua, El Salvador avant que ne s'y intalle un front de gauche pour éviter que le peuple du Honduras doivent faire les frais d'un chemin similaire. Il est temps également de rentrer car au peuple ne suffit pas l'esprit, il lui faut aussi du pain.
Il lance donc un appel aux militaires, non seulement aux soldats, en tant qu'ils font partie du peuple  mais aussi aux gradés, il leur rappelle qu'ils ont des familles et que ces familles sont du peuple. il leur rappelle qu'ils ne sont nommés par aucune instance supérieure, qu'ils sont nommés par le peuple et sont à son services et non à celui des cerveaux qui sont derrière le coup d'état.



Bien sur développer un des pays les plus pauvres du monde ne peut se faire sans toucher aux privilège des oligarques, mais bon...c'est une révolition pacifique qui se produit à présent en Amérique latine, il ne va pas changer ses valeurs pour gouverner comme les putschistes fusils tournés contre le peuple, à la pointe des baïonettes, mais il est bien conscient que qui veut vivre tranquille, ne pas rencontrer d'obstacles ne doit pas s'engager en politique, mais rester chez lui avec sa famille.



Il est bien conscient qu'améliorer le bien-être du peuple, sa qualité de vie etle mileiu ambiant, cela heurte l'égoïsme des nantis qui cause des dommages et des souffrances humaines que ces derniers doivent prendre en compte. Il se sent prêt à affronter cela, en paix et dans le dialogue, mais les golpistes doivent être châtiés pour les crimes commis contre le peuple.
Voilà pourquoi il va rentrer et voilà pourquoi il va le faire sans peur quels que soient les risques.



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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 01:54

Je vous ferai une traduction bientôt

Anne


Una misión

sobre DDHH alerta del aumento de las ejecuciones extrajudiciales y detenciones en Honduras

También ha constatado "graves restricciones a la libertad de expresión" tras el golpe de Estado

  

MADRID, 23 Jul. (EUROPA PRESS) -

   Una misión internacional sobre Derechos Humanos denunció que tras el golpe de Estado del pasado 28 de junio que instauró un Gobierno interino han incrementado en Honduras las ejecuciones extrajudiciales, las detenciones arbitrarias, el cercenamiento de la libertad de expresión, las restricciones a la libertad de circulación y las persecuciones políticas.

 


   La misión internacional, creada el pasado 17 de julio, está compuesta por 15 profesionales independientes procedentes de procedentes de Alemania, Argentina, Austria, Bélgica, Colombia, Costa Rica, Dinamarca, El Salvador, España, Nicaragua, Perú, Suecia y Uruguay, y se consolidó con el objetivo de "verificar" las violaciones a los Derechos Humanos que han ocurrido después del derrocamiento de Manuel Zelaya.

   Tras finalizar su trabajo, el grupo de profesionales constató "la existencia de graves violaciones a los Derechos Humanos ocurridas en el país con posterioridad al golpe de Estado", así como la "desprotección de numerosos afectados ante la respuesta inadecuada de las instituciones que son constitucionalmente responsables" de velar por los derechos de los ciudadanos.

 


   La mayoría de estos abusos se han cometido en el marco de la declaración del toque de queda que suspensión "derechos fundamentales de los hondureños" durante 72 horas y que se sigue aplicando pese a que "no existe ningún decreto posterior que haya prorrogado formalmente" esta medida, además los cambios en los horarios y las fechas se han sido notificados a través de los medios de comunicación, sin que esto haya sido publicado mediante un decreto.

   "Preguntados sobre el horario del toque de queda, varios funcionarios entrevistados por la misión, dieron horarios diferentes y expresaron diferencias sobre su contenido", señala el documento en el que sentencia que no sólo "existe incertidumbre" en las horas, sino también en "el alcance de la restricción de garantías".

ARRESTOS

   El director general de la Policía Nacional, Escoto Salinas, dijo a la misión que se han registrado 1.275 detenciones vinculadas con infracciones al toque de queda y por otros motivos relacionado con las manifestaciones de protesta contra el golpe de Estado.

   Entre los más afectados se encuentran los extranjeros, especialmente procedentes de Nicaragua "quienes se han visto afectados de manera desproporcionada por detenciones arbitrarias e irregulares". El informe detalle que "sólo durante esta semana se han registrado allanamientos sin orden judicial y detenciones arbitrarias de, por los menos, 20 personas nicaragüenses".

   La misión destaca que las autoridades hondureñas "justifican" estos arrestos alegando que existen "amenazas externas al régimen" de Micheletti, pero "hasta el momento, las detenciones no han provisto de evidencia alguna respecto de la participación de los más de 100 afectados en acciones que comprometan la seguridad nacional".

   Asimismo, denunció que "numerosos" medios de comunicación hondureños "contribuyen con esta práctica y política xenofóbica otorgando una cobertura sensacionalista de las detenciones" de nicaragüenses, "invitando a la población a denunciar la presencia de ciudadanos extranjeros en actitudes sospechosas".

   Otra de las irregularidades que constataron son las "amenazas y coacciones" a los trabajadores "para garantizar su asistencia obligatoria a marchas  convocadas por el régimen 'de facto' y la empresa privada"

   Por otra parte, los profesionales --que realizaron el estudio en las ciudades de Tegucigalpa, San Pedro Sula, Olancho y Colón-- recibieron "múltiples denuncias" sobre el "reclutamiento forzoso de jóvenes por parte del Ejército en zonas rurales, para integrarlos a las reservas".


 


AGRESIÓN A LOS MEDIOS

   En materia de libertad de expresión y de prensa, la misión pudo determinar que se han producido "graves restricciones a la libertad de expresión con posterioridad al golpe de Estado", poniendo como ejemplo la militarización de las cadenas Canal 36, Radio TV Maya y Radio Globo en Tegucigalpa.

   "Hemos recibido denuncias, así como hemos constatado, el asalto a diversos locales de medios de comunicación y amenazas de muerte contra periodistas, el bloqueo de sus transmisiones o la interceptación telefónica y bloqueo de su acceso a Internet", señala el informe.


 


   Por otro lado, han podido determinar que algunos medios de comunicación hondureños "han tenido una actitud irrespetuosa con la pluralidad de ideas y la democracia", debido a que " se han hecho eco de posiciones abiertamente represivas e incitadoras de la violencia contra los partidarios del Gobierno depuesto".

   Finalmente, la misión recomienda a la comunidad internacional "implementar todas las medidas necesarias para contribuir a garantizar el goce y disfrute de los Derechos Humanos de la población hondureña", así como mantener una "posición firme de condena al golpe de Estado, exigiendo la restitución del presidente Zelaya y el restablecimiento del orden constitucional".


 


   También recomienda continuar con la "suspensión de las relaciones diplomáticas con el régimen 'de facto', así como de cualquier apoyo económico o financiero dirigido a las instituciones del Estado involucradas" con el Gobierno interino.

   La misión internacional está integrada por profesionales como Enrique Santiago, del IEPALA, Federación de Asociaciones de Defensa y Promoción de los Derechos Humanos en España; Ellen Verryt, de Solidaridad Mundial; Leo Gabriel, del Instituto de Investigaciones Interculturales y de cooperación de Austria; Dolores Jarquín, de la Alianza Social Continental; Francois Houtart, del Centro De Estudios Tricontinental; Katrin Erlingsen, asesora del Presidente de la Comisión de Cooperación económica y Desarrollo del Parlamento alemán; y Miguel Jugo, de la Coordinadora Nacional de Derechos Humanos de Perú, entre otros.

 

 

 

 


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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 09:14


11h20

Heurts entre la manifestation des pro-dictature et un groupe d'étudiants pro-Zelaya. Un étudiant explique que les jeunes qui sont dans la manifestation pseudo-officielle ont la chance de pouvoir se payer l'enseignement des collèges privés mais que lui et les autres étudiants de la manifestation pour le retour à la légimité sont là parce que sans les bourses octroyées par le gouvernement de Zelaya, ils n'auraient jamais eu la moindre chance de poursuivre leurs études. Les flics se rangent évidement du côté des adeptes de l'oligarchie...un avant-goût de ce qui va se produire. Putain de golpistas de mierda ! Ben tiens que je suis totalement de parti pris et assumé, c'est quoi cette "démocratie" qui commence par suspendre les droits constitutionnels, déploie l'armée et met fins à la liberté d'expression et de presse en fermants tous les médias qui auraient pu manifester leur dissidences et expulsatn manu-militari les journalistes internationaux qui nous permettent de vois les centaines de milliers de personnes qui manifestent et la répression dont ils sont l'objet ?

Je réitère ma question de quel côté se trouve l'esprit de la démocratie : du côté de ceux qui veulent que reste immuable une constitution bêtonnée sous une dictature ou du côté de ceux qui veulent changer cette constitution à travers d'un processus à trois niveau qui est un exemple en lui-même de démocratie tel que je crois que nous sommes nombreux à souhaiter que l'on nous donne ici aussi des processus tels que cette loi de participation sociale, similaire à la votation suisse qui réunissant un nombre significatif de signature (400 000  en l'occurencedans un pays de 7,6 millions d'habitant dont 40 % ont moins de 15 ans) peu appeler à une consultation populaire pour envisager de traiter un problème d'intérêt général. Hein ?


10 heures

Cela chauffe au Honduras. Rappelons que les dictateurs provisoires ont mis fin à toute liberté d’expression dans le pays. Qu’une de leur première action fût de couper les connexions à Internet et envahir militairement les journaux qui pourraient constituer les organes d’opposition à leur régime de fait et qu’ils ont pratiqués un matraquage d’intoxication médiatique forcené pour persuader la population que le Venezuela était sur le point d’envahir le pays, que l’armée du Nicaragua était massée à la frontière prête à la franchir. La provocation allant jusqu’à revêtir quelques mercenaires de l’uniforme de l’armée du Nicaragua. Des mercenaires chargés de pratiquer des exactions contre la population frontalière pour crée la terreur dans la population.

A présent les partisans du régime de fait arrivent tranquillement à Tegucigalpa de tous le pays alors que le reste de la population qui soutient toujours le président Zelaya font l’objet d’une répression accrue. Les matraques s’abattent, les contrôles de toutes les routes du pays par l’armée et la police dressent un filet aux mailles serrées qui filtre les véhicules : personnes et contenu.

J’actualiserai régulièrement au fur et à mesure que les nouvelles me parviennent, mais pour le moment c’est la nuit là-bas…

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Gilles Deleuze, février 1977.

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