27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 04:00

 

 

Anemoi avertit d’une intervention militaire

par Pepe Mejía

Dimanche 26 janvier 2014

 

Anemoi advierte de intervención militar


 

Le 23janvier a été célébré au siège du Club des Amis de l’UNESCO de Madrid (CAUM), un acte public de présentation du collectif d’analystes militaires Anemoi. Ils y développèrent le contenu de leur Manifeste « Les forces armées avec le peuple » 

Y ont assisté une centaine de personnes qui remplirent complétement le local du CAUM

Le 11 janvier dernier, le Manifeste d’Anemoi avait fait son apparition, dans lequel se démontre la nécessité de démasquer toute utilisation des Forces Armées comme facteur d’inhibition des légitimes désirs de changements politiques et économiques, ainsi que de neutraliser leur éventuelle utilisation comme instrument armé contre le peuple espagnol. 

Pendant l’acte, présenté par Miguel Arróniz, du Conseil de Rédaction de « Rebelión », les représentants du collectif Antonio Maira et Manuel Ruiz présentèrent une lecture du Manifeste et par la suite, ils développèrent son contenu en répondant aux questions du public.

En premier lieu fut exposé comment la grave crise politique et économique pousse la société à chercher des solutions en dehors des cadres institutionnels fixés par la Constitution de 1978. L’existence de Forces Armées héritées du franquisme et qui n’ont pas été capables d’assimiler les valeurs démocratiques se pose en facteur de dissuasion pour les classes populaires à l’heure de planter leur demandes de changements radicaux. 

“Au cours des derniers mois ont eu lieu quelques manifestations publiques de militaires de haut rang suggérant la nécessité que les forces armées interviennent dans le processus politique si les demandes populaires débordent le cadre institutionnel, en vigueur et mettent en risque la permanence du Régime politique de la Transition. Les forces armées ne peuvent être, d’aucune manière, un élément d’inhibition des authentiques désirs de changement de la société espagnole, immergée dans une crise à laquelle les politiques du système bipartis ne veulent ou ne peuvent trouver de solution » a précisé Antonio Maira. 

La caractérisation des forces armées espagnoles et leur tendance à agir comme recours ultime des puissants dans le maintien de leurs positions privilègiées, furent commentées postérieurement pour entrer ensuite dans les détails des changements fondamentaux qui devraient se produire pour parvenir à des forces armées qui soient au service du peuple.

Comme le dit Manuel Ruiz, “l’obéissance des FAS au Roi (choisi et nommé par Franco pour être son successeur NdT) doit être définitivement brisée. Il est uniquement acceptable que le Commandement des Forces Armées revienne à ceux qui ont été démocratiquement élus. La IIIème République est donc inéluctable »

“Dans uns situation comme celle que nous vivons actuellement il existe un conflit ouvert entre les institutions et les aspirations du peuple, c’est précisément sur un processus Constituant que repose la légitimité démocratique » affirma Manuel Ruiz

Il ajoute que « la souveraineté exige la sortie de notre pays des alliances militaires et l’élimination immédiate des bases étrangères de notre territoire »

La lecture du manifeste se conclut par un appel à tous les militaires conscients afin qu’ils s’opposent à quelques tentative réactionnaire instiguée ou protégée par les forces armées. En même temps a été lancé un appel à la société civile pour qu’elle exige des changements effectifs, sans se laisser impressionner par les possibles réactions des militaires.

Dans le débat postérieur à la lecture du Manifeste, le public présent a posé quelques questions concernant la situation militaire, son incidence possible sur le processus politique, sur les caractéristiques du collectif Anemoi et son niveau d’influence dans les forces armées.

Anemoi fit valoir son caractère de collectif d’opinion qui travaille tant avec les professionnels des forces armées comme avec les mouvements sociaux et les organisations politiques non intégrées dans le consensus constitutionnel d’un état en faillite.

Les porte-paroles d’Anemoi ont lancé l’alerte quant au développement de méthodes pour inhiber ou réprimer les protestations. Le paquet législatif annoncé par le gouvernement constitue tout un répertoire d’instruments répressifs que beaucoup d’analystes considèrent comme un coup d’état* sous couverture. Parallèlement un document de l’Etat Major de l’Armée qui a filtré vers la presse, rend manifeste la préoccupation de la hiérarchie militaire pour le contrôle de la dissidence à l’intérieur des forces armées.

Dans l’opinion d’Anemoi, l’existence de plans militaires d’intervention d’urgence pour faire face au possible débordement de la situation qui menace avec un effondrement du système est claire. L’intégration même des force armée dans la structure de l’Otan rend possible l’intervention de cette organisation dans notre pays, prévue par leur déclaration au sujet de l’ « ’état failli ». Une telle situation pourrait se reproduire dans d’autres pays dans le Sud de l’Europe, suivant des doctrines stratégiques bien établies.  

Les membres d’Anemoi ont également exprimé leurs opinions en relation avec la nécessité de définir une position des forces armées respectueuse de l’exercice de la souveraineté populaire à travers des articles et communiqués publiés dans différents medias. Les représentants du collectif ont affirmé disposer d’évidence concernant l’écho important que cet effort rencontre parmi les militaires.


Traduction Anne Wolff

 

Source espagnole :
Anemoi advierte de intervención militar

*Ici Alerte !!! COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL en Espagne un résumé des lois
Loi de Sécurité Citoyenne, Loi de Sécurité Privée, modification du Code Pénal Civil et du Code Pénal Militaire

Ainsi que d'autres avertissements déjà lancé par Anemoi à ce sujet.

Aussi l'ensemble des propositions de la "loi de sécurité citoyenne" dite Ley Mordaza ou "loi bâillon" :

"loi de sécurité espagnole" ou "le franquisme est de retour".

 

Et un intéressant parallèle avec les propos  et la situation d'Hugo Chavez, en 1994, alors qu'il sort de prison après son insurrection contre le rôle de "répresseur du peuple" imposée à l'armée, Beaucoup de similitudes entre ces deux situations, ces deux moments d'histoire.

Extraits de l'Interview d'Hugo Chavez au Chili en 1994

(...)"Le pays a implosé. Pérez (le Président) a ordonné que les troupes sortent “tuer des gens” (“a matar gente” NdT), ceci fut l’ordre textuel, pour effrayer le peuple."

(...)Ce rôle de gendarmes ou « gorilles » au service de gouvernements autoritaires commençait à nous devenir intolérable

(...)la recherche de ce que nous cherchons encore : une nouvelle sorte de militaires pour l’Amérique Latine. Un militaire du peuple, un militaire dédié à son peuple et non un militaire pour réprimer et imposer des politiques de misère. »

(...)En politique nous pensons qu’une Assemblée Constituante est nécessaire

 


 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 14:08

 

Lire : 

Les rebelles syriens préparent des kamikazes pour attaquer l’Europe et les USA

 

 

Ce qui m’interpelle par-dessus tout dans cette histoire, c’est de voir nos gouvernements, en France comme en Belgique, alimenter la fabrique de terroristes qui demain pourront se retourner contre la population de nos pays.

Cela crève les yeux. Et cela ne doit pas échapper à ceux qui prétendent diriger nos nations. Alors quoi ???

 

Anne W.

L’arrestation d’une maman belge en Turquie, à qui la faute?

 

Samedi dernier, Yasmine, une citoyenne belge a été arrêtée à l’aéroport d’Istanbul puis refoulée du territoire turc. Motif de son voyage : retrouver à la frontière turco-syrienne ses enfants partis combattre le régime de Damas pour les convaincre de rentrer à la maison.

Invité le lendemain au journal télévisé de la RTBF  [http://www.rtbf.be/info/societe/detail_une-mere-de-famille-belge-a-la-recher” name=”nh1″ href=”http://www.silviacattori.net/article5321.html#nb1″>1] , notre ministre des affaires étrangères Didier Reynders s’est expliqué sur l’arrestation à l’aéroport d’Istanbul de cette maman.

Dans cette allusion, M. Reynders me vise directement car il sait qu’en avril dernier, la maman a rencontré des membres de l’opposition turque par mon intermédiaire.

Monsieur le ministre insinue par la même occasion que je suis la cause de l’arrestation de cette maman par la police turque.

Comme la Turquie est gouvernée par un Etat policier d’une rare violence à l’égard de ses opposants, y compris à l’égard de journalistes, d’étudiants, d’avocats et de tout citoyen qui pose trop de questions, la maman de deux jeunes recherchés pourrait effectivement avoir été victime de représailles au motif qu’elle était en contact avec moi.

Devant cette hypothèse et pour lever toute ambiguité sur mes motivations concernant l’assistance que j’ai tenté d’apporter à la maman malmenée par les autorités turques, je tiens à rappeler les faits suivants :

1. Le gouvernement belge est un ardent partisan de la guerre en Syrie. Au moment du départ des deux enfants de madame “Yasmine” (en décembre 2012 et avril 2013), M. Reynders revendiquait haut et fort le soutien de la Belgique à la rébellion syrienne malgré le fait que celle-ci commettait quotidiennement des crimes contre l’humanité. Dans une interview réalisée à Bel-RTL le 26 avril 2013, M. Reynders disait des jeunes partis combattre au sein de l’ASL en Syrie : “On leur construira peut-être un monument comme héros d’une révolution.” Faisant une distinction avec des groupes plus radicaux, M. Reynders soulignait que “nous soutenons” en tant que gouvernement “l’armée syrienne de libération”. Or, cette même ASL s’est rendue coupable d’une multitude de crimes contre l’humanité en Syrie que dénoncent d’ailleurs Amnesty et Human Rights Watch (voir :http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/syria1013_ForUpload.pdf). M. Reynders avoue aussi s’inquiéter du retour de nos jeunes aguerris par le conflit syrien. Il craint à juste titre pour la sécurité de la Belgique. Cependant, si l’on suit son raisonnement, M. Reynders invite nos jeunes à exercer leur “héroïsme” sur la population syrienne, mais surtout pas chez nous. Avec une telle approche, on voit mal comment M. Reynders pourrait aider les parents qui souhaitent protéger leurs enfants de la guerre.

2. Des dizaines de djihadistes ont annoncé sur les réseaux sociaux leur intention de se rendre en Syrie. Dans plusieurs cas, les services de police auraient pu intervenir et dissuader ces candidats au djihad. Le jour où ils sont passés par des aéroports internationaux pour se rendre à Istanbul puis à l’aéroport d’Antioche (Hatay), malgré tous les moyens de surveillance existants, personne ne les a arrêtés ni restitués à leurs parents. Même des mineurs d’âge ont pu passer tous les points de contrôles sans le moindre problème comme le fils cadet de Yasmine, alors à peine âgé de 16 ans. Le manque de coordination entre les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères concernant le traitement des départs vers la Syrie évoqués par M. Reynders n’explique pas le laxisme de la police et de la Sûreté.

3. Le régime d’Erdogan soutient la rébellion djihadiste de manière encore plus acharnée que notre gouvernement. Chaque jour, des avions remplis de candidats au djihad atterrissent en Turquie. Ces volontaires venus de quatre continents sont parfois accueillis sur le tarmac de l’aéroport de Hatay par des tours operators d’Al Qaïda. Ils traversent la frontière turco-syrienne sous le silence complice de l’armée turque ( http://www.youtube.com/watch ?v=df-JVwNihD4 ). Les convois “humanitaires” servant de couverture à des cargaisons d’armes de tous calibres à destination des groupes djihadistes arrivent en masse en Syrie depuis la Turquie sous la supervision du cabinet du Premier ministre Erdogan.

4. A propos de la livraison d’armes aux groupes djihadistes, le 19 janvier 2014, le porte-parole du gouvernement Hüseyin Celik a déclaré qu’il s’agit d’une “politique de l’Etat” (…) qui “n’a pas à être exposée au public”. En clair, le gouvernement turc dit : “Comme le régime syrien est monstrueux, nous avons le droit de soutenir Al Qaïda et de faire massacrer les Syriens qui ne sont pas de notre bord”. Le trafic d’armes de Monsieur Erdogan à la frontière turco-syrienne a été épinglé par Jérôme Bastion pour Radio France Internationale dans un article intitulé “Mystère autour de camions chargés d’armes interceptés dans le sud de la Turquie”. En tant que fournisseur d’armes, le régime d’Ankara n’a dès lors aucun intérêt à démobiliser ceux qui précisément, portent ces mêmes armes.

5. Des centaines de combattants de l’Etat islamique de l’Irak et du Levant (EIIL), organisation barbare affiliée à Al Qaïda se trouvent en Turquie, du côté de Reyhanli. Ces djihadistes ont battu en retraite vers le territoire turc la semaine dernière devant l’avancée d’autres groupes djihadistes. Si Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul a pu en en voir en grand nombre dans les rues de la ville méridionale de Reyhanli, c’est que vraiment, on ne peut pas les rater. Là encore, si les autorités turques voulaient aider à retrouver les enfants de Yasmine, elles n’auraient qu’à arrêter et rapatrier tous ces djihadistes. Les enfants de Yasmine se trouvent peut-être parmi eux.

6. Monsieur Reynders affirme que le gouvernement turc est trop débordé par l’accueil des réfugiés syriens pour retrouver les enfants belges partis combattre en Syrie. Que les choses soient claires : il est proprement indécent d’utiliser la tragédie des réfugiés syriens comme prétexte pour laisser passer chaque jour, des centaines de terroristes vers la Syrie. Si avec ses 20 millions d’habitants, l’Etat syrien bien plus pauvre que la Turquie a pu accueillir 1,5 million d’Irakiens à cause de l’invasion de leur pays par les USA en 2003, la Turquie prospère et opulente qui compte 80 millions d’habitants peut bien accueillir 700.000 réfugiés syriens. Contrairement à la Turquie de Monsieur Erdogan, la Syrie a dû essentiellement compter sur ses propres moyens pour accueillir les Irakiens victimes de la guerre.

7. Monsieur Erdogan a déclaré, aujourd’hui même, au Parlement européen à Bruxelles que la Turquie maintiendra sa politique de “porte ouverte” avec la Syrie, porte ouverte pour les réfugiés syriens ce qui est louable et normal mais aussi “porte ouverte” pour le passage des combattants et des terroristes d’Al Qaïda. Cette déclaration va non seulement encourager de nouveaux départs mais aussi rendre plus difficile la localisation des jeunes Belges partis en Syrie.

8. D’après les médias, la maman des deux jeunes Belges en Syrie a été refoulée de Turquie sur une décision du ministère turc de la défense. Si cette information se confirme, elle ne sera pas vraiment étonnante. En effet, le 17 décembre dernier, le ministre de la défense Ismet Yilmaz avait démenti les allégations du journal Hürriyet concernant la livraison par le gouvernement de 47 tonnes d’armes aux groupes rebelles entre juin et décembre. Le ministre avait osé dire qu’en 2013, aucune arme de guerre n’a été livrée aux rebelles syriens alors qu’au même moment, les rebelles confirmaient que 400 tonnes d’armes leur avaient été fournis depuis le territoire turc (http://www.france24.com/fr/20131217-turquie-admet-exporter-armes-syrie-mais-pour-chasser/ )

Face à tant d’hypocrisie et d’indifférence de la part des gouvernements concernant la vie d’innocents, n’est-il pas normal que cette maman désemparée s’adresse à des pacifistes actifs sur le terrain ?

En tant que militant pour la paix et la réconciliation en Syrie, j’ai tenté de faire pression sur le régime d’Ankara à la fois au sein de l’Assemble nationale turque avec l’aide de députés turcs d’opposition et avec l’aide de la rue, pour contraindre Monsieur Erdogan à négocier avec ses partenaires djihadistes syriens le rapatriement de nos jeunes citoyens actifs dans leurs rangs.

C’est dans cette unique intention que j’ai mis Yasmine en contact avec un député turc de l’opposition parlementaire et avec deux avocats à Ankara.

J’ai également demandé de l’aide à des médecins et des associations des droits de l’homme basés à Antioche qui sont en contact avec des réfugiés syriens pour retrouver les jeunes Belges recherchés par leurs parents. Hélas en vain.

J’ai par ailleurs contacté le Mouvement syrien de réconciliation (Moussalaha) afin que celui-ci exhorte les autorités syriennes à épargner la vie des jeunes Belges en cas d’arrestation et les remette aussitôt à leurs parents.

Au lieu de sous-estimer le travail des pacifistes belges et turcs, j’invite Monsieur Reynders à contribuer au retour des jeunes Belges mobilisés en Syrie en appelant par exemple son homologue Davutoglu à adopter une approche plus sereine et constructive dans le dossier syrien conformément à sa vieille doctrine du “zéro problème avec les voisins” et conformément aux accords de paix dits de Genève 2.

J’ai fait ce que j’ai pu pour ramener nos jeunes de l’enfer syrien et aujourd’hui, j’en paie le prix fort.

Le fait d’avoir critiqué le bellicisme du gouvernement turc m’a valu d’être arrêté en Espagne puis en Italie.

Privé de liberté depuis deux mois, je risque à tout moment d’être extradé vers la Turquie et livré à mes tortionnaires.

Monsieur Reynders n’a rien pu faire pour moi. J’espère au moins qu’il pourra aider Yasmine et ses enfants.

Bahar Kimyongür

 Source : L’arrestation d’une maman belge en Turquie, à qui la faute? | Mondialisation

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 23:11

 

Une brève amusante au premier abord, les auto-proclamées élites ont peur de l’explosion sociale. Mais nous connaissons chaque jour d’avantage la capacité de défense de leurs privilèges par les accapareurs de planète, qui ne reculent devant aucun crime,jusqu'au plus ignobles, pour les conserver. Si leurs procédés de destructions sont plus discrets dans nos contrées, nous découvrons petit à petit leur capacité de jouer aux pompiers pyromanes pour préserver leurs intérêts, poussant les populations de pays riches en ressources naturelles à s’entre-tuer, assassinant par sicaires interposés les résistants. Nous voyons l’étau se resserrer en Europe, de la Grèce à l’Espagne, alors que 100 000 habitants de Hambourg subissent la loi martiale.Regarder ce qu'ils font ailleurs et vous saurez ce dont ils sont capable ici !

Que la pseudo-élite ait peur, cela risque surtout de la rendre dangereuse, mieux vaut le savoir. Hambourg en état de siège, 100 000 habitants bouclés dans leur quartiers pourrait bien être une première Européenne...

Hamburg Germany: Rote Flora will stay incompatible.

 

 La peur de l’élite

Le gouffre croissant entre pauvres et riches fait de plus en plus peur aux riches, qui redoutent tôt ou tard une explosion. C’est ce qui a entre autres été abordé cette semaine au Forum économique mondial de Davos, la grand-messe annuelle de l’élite mondiale du capitalisme. « Les écarts croissants menacent la stabilité sociale et politique », stipulent-ils dans leur Global Risk Report.

Ce sont les contrastes entre revenus qui constituent le danger le plus important. Les circonstances météorologiques extrêmes constituent également un autre grand risque, tout comme le manque d’eau et le chômage élevé, qui peuvent entraîner de grandes crises. (DS 17/1)

Source Expresso :: La peur de l’élite

Images de hambourg sous lois martiale au cours de ces dernières semaines

 

Des militants d'extrême gauche devant le centre culturel Rote Flora, le 21 décembre 2013.



Peligro: policía fuera de control

Passanten im Hamburger Schanzenviertel

 

Polizisten patrouillieren in der Hamburger Innenstadt

 


Hamburgo tomado por la policía: Gefahrengebiet

 

Petit Monsieur ayant subit 3 contrôle de police agressifs

en moins d'une heure pour circuler dans son quartier  !!!

 

Permalien de l'image intégrée

Lampedusa in Hamburg: Refugees fight for their right to stay! – #LampedusaHH

Day 3 of “Danger zone” Protests in Hamburg, Police Lies Exposed

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A lire sur le même sujet


100 000 habitants de la ville de Hambourg sont soumis à l'état d'exception - Le blog de Anne Wolff
Hamburgo tomado por la policía: Gefahrengebiet

Sur la préparation anti-insurectionnelle de troupes de chocs anti-émeutes
En Europe aussi la militarisation bat son plein - Le blog de Anne Wolf

Nos gouvernements se préparent à nous combattre..!

Qu’est-ce qui se cache derrière eurogendfor et son droit d’occupation ?

 

Et n'oubliez pas les petits caractères dela constitution auropéenne

En cas d'émeute, fini le droit à la vie, les répresseurs ont le droit de tirer dansla foule !

 


http://pagedesuie.files.wordpress.com/2013/03/2012113050b834e01c91c-0-692057.jpg

Entrainement anti-insurrectionnel en Europe

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 20:39

 

ManifestacionBulevarDiciembre-450x253

 

A Burgos, au Nord de l’Espagne, depuis le 10 janvier, la colère à propos d’un coûteux projet de transformation urbaine fait trembler le quartier populaire de Gamonal. Des milliers d’habitants affrontent les escouades de policiers : manifestations, barricades, poêles et casseroles aux balcons... Explications.

Bert De Belder

bulevar

Participation des habitants au conseil communal

Des jours de protestations ininterrompues ; des manifestations de toutes les formes et de toutes les couleurs, calmes et moins calmes ; des mineurs et des ménagères arrêtés par la police ; les vitres de banques qui volent en éclats – ces mêmes banques qui ordonnent les fameuses expulsions de logement pour ceux qui n’arrivent plus à rembourser leur emprunt ; des blessés par coups de matraque et balles en caoutchouc... Et, chez tous, un même message – le refus d’un projet de travaux publics – et une même volonté : prendre part aux décisions concernant leur ville. Ils se sont organisés dans une plateforme appelée « Non au boulevard ».

 

chron5


City marketing

En cause : la transformation de l’artère principale du quartier, la Calle Vitoria, dans le centre de Burgos (200 000 habitants), en un boulevard chic. Les quatre bandes de circulation vont être réduites à deux, avec, au centre, une piste cyclable et une allée piétonnière. Voilà qui semble bien joli, mais les habitants du quartier se demandent où va aller la circulation : à travers leur quartier de Gamonal ? Et puis, 350 places de parking vont disparaître, et un parking souterrain payant de 250 places va être construit. Les places coûteront 20 000 euros l’unité, un prix absolument prohibitif pour les habitants. Mais, surtout, les gens estiment que ce chic boulevard ne vaut absolument pas cette dépense astronomique en temps de lourde crise économique : la facture est de 8,5 millions d’euros. « Avec 18 000 chômeurs dans note ville, ne serait-il pas plus logique que le budget communal aille plutôt à la protection sociale ? » interroge la section locale de Izquierda Unida (Gauche unie, dont fait partie la Parti communiste espagnol). La ville de Burgos a par ailleurs 160 millions de dettes. En deux ans, la Ville a augmenté trois fois les impôts, taxes et prix des services publics. Mais elle commande en même temps des travaux de prestige pour apparaître sous un beau jour pour les élections communales en 2015, avec une campagne de promotion « Gamonal Siglo XXI », (Gamonal 21e siècle).

Le quartier populaire de Gamonal a une tout autre histoire et composition sociale. Durant les dernières années de la dictature de Franco, le quartier a servi de réserve de main-d’œuvre bon marché. Des milliers de gens des villages environnants y affluaient dans l’espoir de trouver un travail dans ce qui était alors appelé un « pool de développement ». Et, pendant des décennies, le quartier est resté ignoré par les élites économiques et politiques de la ville. Le rejet de tout et de quiconque veut tirer du profit de ses habitants est inscrit dans l’ADN de Gamonal, et ce quartier est devenu un des plus rebelles de Burgos.

 


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Petits arrangements entre amis

Avec le parti de droite Partido Popular (PP) au pouvoir à Burgos, la lourde crise économique et, en plus, une politique communale corrompue, il fallait s’attendre tôt ou tard à des éclats. Cela fait des années que le bourgmestre Javier octroie tous les travaux publics à des entreprises amies. Elles ont obtenu la gestion des autobus et des parkings communaux. Toutes les autorisations ont été arrangées, toutes leurs amendes ont été effacées. (La dernière année, il y a bien eu deux conseillers communaux du PP qui ont été contraints à démissionner après la mise au jour de deux scandales – mais « seulement » deux, dit-on à Burgos.)

Pour les travaux de la Calle Vitoria, le contrat a été attribué à M.B.G. Ingeniería y Arquitectura SL, propriété du sieur Méndez Pozo. L’homme a déjà été condamné à deux ans de prison pour faux en écriture dans une autre affaire de travaux publics à Burgos. Le bourgmestre, Javier Lacalle,  entretient de bonnes relations avec Pozo. En 2006, il avait été invité en tant qu’échevin des Travaux publics à un petit voyage d’agrément sur la Côte d'Azur par le fils Pozo, qui lorgnait alors le contrat pour la construction d’un tunnel aux Baléares – qu’il a d’ailleurs obtenu.

 

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Poursuite des actions

Les actions contre le boulevard de la Calle Vitoria ne sont pas neuves, elles remontent même à novembre 2011. Mais pendant tout ce temps, le pouvoir communal n’a concédé aucun effort pour consulter la population, pour organiser un dialogue, pour répondre aux nombreuses critiques sur les erreurs dans le calcul des coûts, pour tenir compte des propositions alternatives des diverses organisations et plateformes. La section communale de Izquierda Unida a déposé une proposition de loi pour organiser une consultation populaire par internet pour toute dépense non budgetée de plus de 100.000 euros.

Le mercredi 15 janvier, enfin, les autorités communales de Burgos ont annoncé la suspension temporaire des travaux du boulevard à la Calle Vitoria. Un groupe de travail avec toutes les parties concernées serait mis sur pied, comprenant aussi la plateforme « Non au boulevard » et le parti d’opposition Izquierda Unida. Mais les opposants au projet restent sur leurs gardes et n’abandonnent pour l’instant pas leur camp de tentes improvisé et ni leurs actions de protestation.


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Épilogue victorieux

Il n’aura cependant pas fallu attendre longtemps pour qu’une victoire plus définitive s’annonce. En effet, le vendredi 17 janvier, deux jours après l’annonce de suspension temporaire, mon ami Joaquín Sánchez, du Parti communiste espagnol, exultait sur Facebook : « Nous l’avons fait ! Le “boulevard” est définitivement abandonné. » Le bourgmestre Javier Lacalle a en effet annoncé l’arrêt définitif des travaux pour le « boulevard » dans le quartier de Gamonal « en raison de l’impossibilité de poursuivre le projet ».      

 

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Barcelone soutient

La veille, le conseil communal PP avait pourtant voté unilatéralement une motion stipulant qu’il ne s’agissait que d’une pause. C’était sans compter sur les 2000 personnes en colère qui manifestaient devant la porte, et entendaient ne rien céder de leur revendication.      

Pour Izquierda Unida, il s'agit d'une triple victoire : victoire des démocrates face à l'attitude antidémocratique et autoritaire du Parti populaire (PP) confronté à la volonté populaire ; victoire de la majorité sociale face aux intérêts obscurs de l'alliance des banques, entreprises de construction et du PP ; et enfin victoire de ceux qui misent sur l'organisation et la mobilisation collective, ceux qui refusent de croire que rien n'est possible face aux pouvoirs oligarchiques et qui refusent d'ignorer la politique.      

Joaquín Sánchez : « La lutte s’est maintenant étendue à toute la région de Castilla y León. Nous devons aujourd’hui urgemment examiner quels défis nous allons relever face à cela. »

Sources :

http://blogs.publico.es

http://www.iuburgos.es

Via
Burgos (Espagne) :: L’insurrection d’un quartier


bulevar recorte

 

 

A lire aussi complémentaire à ce sujet et source images: [Burgos, Espagne] Chronique locale de la révolte contre un projet d’aménagement urbain et récits des actions en solidarité | Le Chat Noir Émeutier

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 14:42

 

 

File:Cuisinière mettant des braises dans le potager.jpg

 

D’une certaine manière tout le chemin que reflète ce blog est l’élucidation de ce mystère : être d’autant plus pénalisé que l’on propose des solutions viables créatrice d’une économie alternative (combattant) alors que finalement descendre la spirale du désespoir et de la démotivation (victime) est accepté comme normal.

Je ressens un profond malaise parce que je sais à quel point cela a été – et l’est encore - destructeur pour beaucoup de personnes dont j’apprécie, la générosité et le talent, mais qui sont résolument non intégrables. Le plus dur à accepter, c’est que ce sont les recherches généreuses qui sont ainsi mise au ban du socialement admissible dans le cadre d’une société de concurrence et de profit généralisé.

C’est ce que je voudrais rendre visibles ici, non seulement les alternatives au monde des Corporations et au système marchand et leurs possibilités sont détruites, mais aussi une guerre silencieuse est menée à ceux qui sont porteurs de ces alternatives. Si sur d’autres continents ils se font assassiner sans autre forme de procès, ici les processus de destruction sont plus subtils et ne sont pas toujours identifiés comme telle car se présentant la plupart du temps comme des phénomènes isolés mais tuent tout aussi sûrement leur cibles.

Il y a des dizaines de milliers de Sophie qui tombent de haut, passent de cette joie qu’il y a de trouver son chemin et de se sentir utile à soi-même et aux autres, celle aussi de ne pas ce contenter de toucher et gaspiller l’argent durement gagné par d’autres, mais bien de faire quelque chose de constructif pour tous et qui du jour au lendemain se voient objet d’un procès social. Le coup de la « non disponibilité pour un emploi –qui n’existe pas » est récurrent. Et la perte de l’espoir s’accompagne d’une perte de revenus et d’une stigmatisation sociale et psychologique qui sont de vraies entreprises de déstabilisations, du risque de perdre tout moyen d’existence, se retrouve face à des jugements qui ont pour teneur le procès d’intention qui proclame qu’en fait on cherche à se défiler, qu’on est des sortes de paresseux qui donnent leur temps bénévolement parfois pendant 10 ou 12 heures par jour, seulement pour ne pas « devoir travailler ». Je vous promets que c’est vrai, que je connais des dizaines d’exemples concrets, que c’est come cela que cela se passe, en particulier dans le milieu paysans, ou des gens bossent de l’aube à la nuit, 7 jours sur 7 pour rendre leur projet viable, maraîchage, élevage, distribution et on les accuse de »ne pas vouloir travailler » et les menacent de les priver des revenus de remplacement dont ils ont besoin pour pouvoir arriver, après beaucoup de travail, au point où leur projet sera rentable, pas la fortune de quoi vivre frugalement en faisant ce qu’on aime avec le sentiment d’être utile. Beaucoup craquent, certains tombent malades, d’autres en meurent,  après on dira qu’ils étaient instables.

Certains qui perdent leur boulot, accomplissent scrupuleusement toutes les démarches que l’on attend d’un « bon demandeur d’emploi » et se rendent compte qu’on les mène dans une galère qui fait du surplace… « rame et tais-toi et surtout ne pense pas ». Mais ceux qui décident alors de chercher à inventer leur propre solution font bientôt ce constat terrible, à l’encontre de tous les beaux discours officiels et sauf rares exceptions favorisées par des structures de mise à l’emploi locales et rares : ce n’est pas permis, c’est même pénalisé.

Anne W

 




 

Entre travail et situation
samedi 18 janvier 2014

popularité : 41%

Pôle Emploi vient gentiment de se rappeler au bon souvenir de Julie, une jeune chômeuse coupable d’avoir pratiqué le « wwoofing ». En clair, elle est accueillie chez un maraîcher bio pour découvrir le monde de la ferme. Elle donne une coup de main, sans obligation, et elle est hébergée sur place. Une pratique encouragée par le ministère de l’Agriculture sur son site Internet.

Mais, pour Pôle Emploi, c’est du boulot ! L’organisme lui demande de rembourser deux semaines d’indemnités, au motif qu’elle était « en situation de travail ». Pendant ce temps-là, en déduit Pôle Emploi, elle n’était pas disponible pour d’éventuels rendez-vous avec son conseiller. Ce qui est faux, la ferme n’étant qu’à une petite heure du bureau en question. La jeune femme, qui, justement, veut se reconvertir dans l’agriculture, mettait à profit son temps libre pour découvrir son futur métier. Ça lui servira de leçon !

L’agriculteur, lui, se voit réclamer par la Mutualité sociale agricole la modique somme de 4 500 euros. il est accusé de « travail dissimulé ». Le site du ministère, imperturbable, continue d’inviter les amateurs à « découvrir une autre façon de vivre ». Et surtout une autre façon d’accumuler les emmerdements...

Le Canard Enchaîné N° 4864 du 15 janvier 2014

 

Source : [Altermonde-sans-frontières] Entre travail et situation

Via : Mes coups de coeur


sdf, femme

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 01:39

 

Novye Izvestia
12:01 14/01/2014

Les députés du Parlement européen, leurs assistants, traducteurs et personnel de service - soit au total quelques milliers de personnes - sont montés lundi à bord de deux trains spéciaux pour se rendre de Belgique en France, écrit mardi 14 janvier le quotidien Novye Izvestia.

480 km séparent Bruxelles de Strasbourg, où les députés européens travaillent quatre jours par mois. Les bagages – 2 500 valises et caisses de dossiers – ont accueilli les politiciens à Strasbourg. Ils avaient été chargés d’avance dans 5 camions et transportés sur place séparément, dimanche. La location de deux TGV, qui s'arrêtent uniquement à l'aéroport de Paris et empruntent le trajet de retour le jeudi après-midi, coûte 240 000 euros. Les traducteurs coûtent 3 millions d'euros et les médecins du Parlement européen, qui font régulièrement l'aller-retour Bruxelles-Strasbourg, 400 000 euros.

A Strasbourg même, les députés ont besoin d'ordinateurs, d’un soutien informatique, d'être logés, nourris et protégés. L’assistance aux 736 députés européens et l'entretien de l'enceinte du Parlement européen construit en 1999, y compris l'infrastructure, coûtent 60 millions d'euros par an. Une centaine de personnes travaillent dans le bureau strasbourgeois du Parlement européen et bien qu'au total les députés ne passent en France que 48 jours par an, y compris les jours d'arrivée et de départ, il est nécessaire de verser un salaire au personnel de service toute l'année. Dans l'ensemble, près de 5 000 personnes se rendent à chaque session à Strasbourg. Hormis les collaborateurs du Parlement européen, il s'agit de lobbyistes et d'entrepreneurs qui travaillent avec les députés. Les tarifs des hôtels de la ville passent alors du simple au double : dimanche soir encore une nuitée au Hilton coûtait 98 euros, alors qu'à partir de lundi matin le tarif était passé à 193 euros.

Le Parlement européen affirme que ses sessions de travail à Strasbourg coûtent 103 millions d'euros par an aux contribuables européens mais les opposants à ces allers-retours, que même les députés ont du mal à justifier, pensent que les dépenses réelles sont bien plus élevées – 156 millions d'euros par an, soit près de 1,1 milliard d'euros en sept ans (délai qui sépare chaque vote sur le budget européen). On peut imaginer les sentiments éprouvés par les Grecs, par exemple, face à ces dépenses. Après tout les autorités européennes exigent constamment des économies et des réductions budgétaires de la Grèce…

La nécessité d'annuler ces voyages inutiles est de plus en plus débattue. Fin 2012 cette question a été soulevée au Parlement européen et les trois quarts des députés avaient voté contre ces allers-retours. Paris, par contre, n’a jamais caché que la France n'admettrait pas l'annulation de ces voyages des députés. Le président François Hollande a récemment rappelé la position de son pays à ce sujet. Selon lui, la France est un pilier fondateur de l'UE. Historiquement Strasbourg était l'un des lieux permanents des réunions de l'UE. Selon lui ce n'est donc pas de la faute des Français si, en 1992, les députés européens ont décidé que Bruxelles convenait davantage à leurs réunions régulières. A la même époque, il y a 20 ans, le Parlement européen s'apprêtait à dire adieu à Strasbourg mais la France avait réussi à négocier le droit d'y organiser les réunions mensuelles des députés européens. Evidemment, les Français ne sont pas guidés uniquement par des notions de prestige. La présence du Parlement européen sur leur territoire leur est bénéfique : une grande partie du milliard dépensé pour les voyages des députés revient aux entreprises et aux organismes publics français.

MOSCOU, 14 janvier - RIA Novostiverte tirelire

les députés européens gaspillent l’argent du contribuable | Presse russe | RIA Novosti

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 20:54

 

 

 

 

 

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En Espagne, le climat de lutte anti-solidarité se manifeste encore une fois. Une fois de plus, une fois de trop et nous savons pourtant pertinemment bien que ce n’est qu’un début. Que bientôt dans toute l’Europe, le moindre acte de solidarité gratuite risque de se voir condamné comme concurrence déloyale. J’ai donc décidé de relayer les éléments qui par redondance nous montre les interdits voir les criminalisations (pour non respect de la concurrence entre autre) qui pèsent sur les actes de solidarité. Il est temps de comprendre Brave Gens, que votre bonne volonté solidaire, généreuse et désintéressée est par nature incompatible avec cette Concurrence Libre et Non Faussée, fondement de LEUR Europe, qui est aussi la loi anti-gratuité imposée par les transnationales…

Une anecdote vécue et le résumé d’un article qui relate un événement à Madrid, complémentaires qui devraient nous mettre la puce à l’oreille, sur les ravages austéritaires. Des amis organisent une donnerie dans un petit village du fin fond de la campagne, l’un d’eux,  chanteur et musicien, plein d’enthousiasme, se propose « Génial, c’est mon anniversaire, je vais venir jamer avec les copains pour fêter cela et mettre de l’animation » « Non, lui disent les organisateurs, surtout ne fait pas cela, les inspecteurs de la SABAM vont nous tomber dessus », Adieu la fête, remballe guitare, qui ton accordéon, le geste gratuit de notre ami risquerait de coûter trop cher en droits d’auteurs et amende au cas où. Nos amis en ont déjà fait l’expérience et le frais.

« Je me souviens d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" … , quand les Sabam n’avaient pas d’inspecteurs qui faisaient le tours des événements annoncés pour collecter l’impôts et que

 « Nous rêvions d'une autre planète 

En ce futur, t'en souviens-tu ?

Nous tirions des plans à facettes

Vers des comètes disparues

Nous installions nos mines d'or

Sur des podiums itinérants

Ou nous jouions toujours très fort

De la guitare, et du vent »

.

Poètes, musiciens, à vos plumes, à vos notes, réapproprions-nous une musique gratuite, la nôtre, avec pour seule loi celle du bonheur partagé sans droits d’auteurs, sans inspecteurs, loin de l’austérité des fêtes confisquées…

 


Ainsi donc en Espagne, cela se passe à Moratalaz (Madrid), un groupe de jeunes, Distrito 14, collectif anti-capitaliste, ont organisé une collecte solidaire de jouets, la misère règne dans le quartier, expulsion, parents aux chômages et sans revenus, ils espéraient pouvoir faire plaisir aux enfants, leur donner un peu de joie. Une initiative qui devrait susciter des applaudissements.

 

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Le stand de collecte


Au contraire, ils ont eu droit à des harcèlements policiers et menaces de se faire déloger suite à une plainte portée par la chaîne de supermarchés, la multinationale ALCAMPO. Elle accuse les jeunes de vendre des jouets volés et demande leur expulsion par la Police.

 


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8h37

 

Tour d’abord ce furent les gardes de sécurité privés d’ALCAMPO qui vinrent trouver les jeunes. « Si vous ne partez pas, nous appelons la Police ». Et donc, un peu plus tard arrive un premier groupe de Policiers chargé de les faire déguerpir après menace de dépôt de plainte par ALCAMPO ; mais qui voyant qu’ils ne vendaient pas de jouets mais en collectait décidèrent de leur fiche la paix.

Peu après se pointe une seconde patrouille de la Police Municipale de Madrid signalant aux collecteurs de jouets qu’ils ne peuvent rester d’avantage et que suite aux pressions faite par ALCAMPO, il leur faudra dégager au plus tard à 14 heures, sans quoi la plainte les concernant sera déposée.

Finalement le groupe à plier ses stands à 14 heure alors quela collecte devait durer la journée.

Tout cela n’empêche pas ALCAMPO sur son compte tweeter de mener une campagne #unninoseinjuguete. (unis pour les jouets)

Les membres du collectif eux ont appelé à travers leur compte Tweeter au boycott des supermarchés ALCAMPO

Résumé en français Anne Wolff

Article en espagnol en entier ici Alcampo y la Policía boicotean una recogida solidaria de juguetes en Moratalaz

 

Alcampo y la Policía boicotean una recogida solidaria de juguetes en Moratalaz

 



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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 13:03

En réponse à tous ceux qui me bassinent avec leur « c’est un droit » dans cette bonne inconscience que les droits ne sont pas immuables et qui n’ont pas conscience que nous ne sommes plus du tout dans le même système législatif qu’il y a 20 ans. Actuellement le pouvoir législatif est le pouvoir marchand qui décidant des budget des états, décide de politique qui n’en sont plus vraiment mais sont devenues des gestions dont le but est la rentabilité illimitée du capital à laquelle tous, nous sommes censé contribuer jusqu’à limite de nos forces.

Mais ne vous en faites pas, dans leur grande bonté les corporations mettent au point la petite électrode de « bonheur » grâce à laquelle nous ne souffrirons pas, et nos mémoires effacées ne viendront pas nous tracasser avec les souvenirs d’un temps où nous aimions une chimère appelée liberté.

Anne W.

Rien n’est jamais acquis...

Par Patrick Mignard

Ce qui vient d’arriver en Espagne à propos de la loi sur l’avortement ne peut surprendre que les naïfs. Ce recul historique sur des droits chèrement acquis n’est qu’un épisode du fonctionnement de ce que l’on appelle improprement une « démocratie ».

Ce que l’on appelle un fonctionnement démocratique n’est qu’un lent va et vient des rapports de force entre classes sociales. Le mythe démocratique, largement entretenu par les véritables détenteurs du pouvoir, les classes possédantes, est de faire croire que ce qui a été acquis par la lutte l’est définitivement… endormant le bon peuple dans une torpeur qui lui fait abandonner sa vigilance et son désir de défendre ses acquis. Le culte de la loi est une véritable escroquerie. La loi n’est que la formalisation, à un moment donné, d’un droit accordé sous la pression ou à la suite d’une lutte. Dés que cette pression, ou la menace de la lutte, s’estompe… le droit est remis en question.

Or, justement, le mythe démocratique – et tout le discours pseudo républicain qui le fonde, l’entoure et moralement le justifie - permet d’entretenir cette illusion de l’acquis définitif. C’est la fonction essentielle des politiciens d’entretenir parmi le bon peuple cette illusion. Dès que celui-ci baisse les bras ou tourne le dos… les droits disparaissent. Qui aurait osé imaginer il y a seulement vingt ans les reculs inouïs que connaissent les conditions de travail, la durée du travail, les droits à la santé, à la retraite, la liquidation des services publics... Personne ! Celle ou celui qui aurait prédit ces reculs serait passé pour un liquidateur ou un fou !... Et pourtant !

Tous les acquis depuis la Libération sont en train de disparaître, et le discours officiel, de droite comme de gauche justifie ce recul au nom d’une soi-disant obligation économique, dont on sait qu’elle ne profite qu’aux plus riches. Hier c’était au nom de Dieu qu’il fallait faire des sacrifices, les prêtres le répétaient à satiété au bon peuple. Aujourd’hui c’est au nom d’impératifs économiques (définis par qui ? au service de qui ?) que les nouveaux prêtres, les experts économiques, font la leçon à ce même bon peuple. Et celui-ci intègre ces nouvelles « valeurs » érigées en impératifs moraux démocratiques par les politiciens.

Quand la situation devient insupportable, les anges « gardiens du système » nous inventent des boucs émissaires sur lesquels nous pouvons éructer toute notre rancœur, et c’est ainsi que naît le fascisme car au nom de l’ordre – forcément troublé – on instaure un état fort propice aux affaires. La perte des acquis est un indicateur de la pente dangereuse sur laquelle nous sommes. Soyons vigilants !

Patrick Mignard
25 décembre 2013

 


Chine camp de travail ou Le Rêve de Dassault

Il semblerait également que la Chine ait solutionné le grave problème des inactifs en surnombre en transformant une partie en donneurs involontaires d'organes et matière première pour crème de beauté et autres rentabilisation des inutiles à lire ici La Chine, découverte de 36 camps de concentration. s

 

 

 

Source [Altermonde-sans-frontières] Rien n'est jamais acquis...

Via Mes coups de coeur

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 23:25

 

 

Les faits se sont produits en Galice, à l’issue d’une manifestation contre la Nouvelle Loi pour l’Amélioration de l’Education. La manifestation était déjà dissoute quand deux jeunes filles d’un groupe de 4 passant à proximité de policiers font une réflexion « J’aurais vraiment honte d’être policier ». Quelques temps après le groupe d’amis prend le chemin de la maison, après 10 minutes de marche, le groupe se pose sur un banc pour discuter.

C’est alors que quatre policiers s’approchent d’eux avec une attitude d’intimidation. Les 4 subissent un contrôle d’identité. Un des flics demande alors « Voyons voir, c’est qui que cela gênerait d’être policier ? Toi et toi » Deux des ados sont alors sommées de les suivre au commissariat ou leur famille devra venir les chercher plus tard, les deux jeunes filles âgées de 15 et 17 ans étant mineures.

« A ma mère, ils dirent que je les avais insulté » dit l’une d’elles, qui ajoute que "c’est ce qui figure sur le procès verbal", sur lequel figure aussi  une plainte des flics qui prétendent que les jeunes filles voulaient par leur remarque faire une provocation pour déclencher les insultes des manifestants contre les policiers. « Ce qui est absurde, dit une des jeunes filles, vu que la manifestation était dissoute depuis un moment ».

N’empêche à chacune d’elles est réclamé 400 euros d’amende.

Les jeunes filles sont indignées, elles estiment avoir simplement exercé leur liberté d’expression. Elle trouve également choquant d’avoir été emmenée au commissariat entre 4 policiers, deux devant elles, deux derrières comme des délinquantes. « Les gens hallucinaient de nous voir passer ainsi. Une dame a même dit que la scène méritait d’être filmée »

Les parents ont été avertis que cela n’est qu’un avertissement qui ne figurera pas dans comme antécédent judiciaire dans le casier des jeunes filles, un avertissement qui coûtera néanmoins 400 euros à chacune des familles.

Résumé par Anne Wolff de 800 euros de multa a dos adolescentes de 15 y 17 años por decir: “Vergüenza me daría ser policía” 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 23:53

 

Mal-logés et répression policière à Saint-Denis

 Dimanche, 15 décembre 2013. 14h, place de la Mairie et de la Basilique de Saint-Denis (93), une grosse vingtaine de sans-logis, pour une bonne part sans-papiers, et nous, militants associatifs, politiques et syndicaux, pénétrons dans la Basilique de Saint-Denis avec tentes et matelas[1]. Le curé a donné sa bénédiction à cette occupation. Cela fait maintenant 194 jours qu’ils sont à la rue. Les deux immeubles qu’ils habitaient (50 et 103 rue Péri), aux mains de marchands de sommeil, étaient insalubres et devenaient dangereux pour leur intégrité physique. Ils ont été expulsés mais sans être relogés ni même pris en charge par les dispositifs d’hébergement d’urgence. Pourquoi ? Ils sont célibataires et le 115 prend en priorité les familles avec enfants. Ils travaillent en France sans avoir de papiers et le logement social n’est pas accessible aux sans-papiers. Sur leur campement, à proximité de la Mairie, ils n’en peuvent plus, épuisés de dormir dans des conditions ultra-précaires. Dehors, l’hiver est là. Le curé les accueille, il leur donne l’asile. A côté des militant-e-s syndicalistes de Solidaires et de la CGT, du Front de gauche et de ceux de la gauche radicale (NPA, Alternative Libertaires, etc.) bien connus, il reste à Saint-Denis de nombreux militant-e-s catholiques de gauche engagés auprès des sans-papiers et des mal-logé-e-s.

« J’ai le droit de vous évacuer, d’ailleurs j’ai fait un mémoire d’étudiant sur « police et religion » » (le commissaire)

 crs_basilique

Au bout d’une petite heure, des brigades et des voitures de police se massent devant le portail de la basilique. Derrière eux, le marché de Noël bat son plein, les badauds viennent faire leurs provisions au marché artisanal, les enfants profitent des animations et du manège. Un jeune commissaire vient à la rencontre des expulsés et du curé : « vous ne pouvez pas restez là, il faut sortir ». Le curé : « j’accueille  bien volontiers ces personnes et je refuse une quelconque intervention policière ». Le commissaire rétorque qu’il a ordre de la sous-préfète d’évacuer. « Ce n’est pas possible sans mon accord » répond le prêtre. « Si, si, je peux les évacuer, j’ai bien relu les textes, vous savez quand j’étais étudiant j’ai fait un mémoire sur « religion et police »… Alerté, d’autres militant-e-s du mouvement social et des élus (Front de Gauche et EELV) viennent en renfort. Les policiers bloquent l’accès de la basilique. Incrédules, les croyants et les touristes qui étaient dans la basilique s’exfiltrent. La tension monte, le Maire (Front de gauche) et le vicaire général de l’Evêché de Saint-Denis arrivent également en soutien. Au téléphone, la sous-préfète et le cabinet du préfet  leur tiennent le même langage : l’occupation doit cesser, les expulsés retourner dans la rue et appeler le 115 pour se faire enregistrer et monter un dossier pour espérer être hébergés.  Le vicaire, se faisant la voix des expulsés, rétorque que le 115 est saturé et ne répond pas aux appels des demandeurs d’hébergement (surtout quand ils sont étrangers). Rien n’y fait. Nouvel argument : à 200 mètres de là, les 60 logements de l’ancienne gendarmerie sont vides (la gendarmerie a déménagé). Ils viennent d’être transformés en hébergement d’urgence et seul 13 logements sont occupés. Mais là encore, rien n’y fait. Il faut passer par le 115, la préfecture ne peut pas placer directement les personnes. Un comble : la préfecture n’aurait donc pas autorité sur un service de l’Etat…

« C’est la première fois que je vois des armes dans une église» (le prêtre)

militants basiliquebanderole

Il est 18h, les manifestant-e-s dehors font face aux policiers très nombreux et équipés de tonfas et de tasers. Le dispositif d’intervention policière se met en place. L’évacuation de la basilique se fait, les sans-logis et les soutiens sont bousculés et dégagés vers la sortie. Désormais les policiers occupent la basilique. Un prêtre se voit interdire l’entrée, il crie dans le mégaphone : « c’est la première fois depuis deux siècles que le droit d’asile est piétiné ; c’est la première fois que je vois des armes dans une église. C’est une honte. Honte au préfet, honte à la police ». Ce type d’intrusion policière dans une Eglise n’avait plus eu lieu depuis l’évacuation de l’Eglise Saint-Bernard en 1996, sous un gouvernement de droite. Les expulsés et les manifestant-e-s partent en cortège vers l’ancienne gendarmerie pour constater que les logements sont bien vides.

 La main « droite » de l’Etat, celle de Valls, a frappé ce dimanche 15 décembre. Il y a un an, d’autres sans-logis soutenus par les mêmes militants faisaient face au préfet Lambert, ancien super flic du RAID, nommé par Nicolas Sarkozy pour « passer le karcher » dans le 93. Ils ne pensaient pas que le nouveau préfet, nommé par le Parti Socialiste serait plus dur encore. C’est pourtant le cas. La main « gauche » de l’Etat (Duflot ?) est restée quant à elle invisible, silencieuse, sans réponse face à ces travailleurs sans-logis. Et le député socialiste du coin, candidat au poste de maire, ne bronche pas.

Marché immobilier, gentrification et risque d’exclusion des classes populaires du centre ville

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L’événement dont nous venons de faire le récit n’est pas que ponctuel ou choquant. Il participe d’un contexte politique et économique globale. Rare ville de la première ceinture parisienne où la population reste majoritairement constituée par les classes populaires (42% en 2009), le plus souvent étrangères ou issues de l’immigration, Saint-Denis n’échappe pas à un processus de transformation sociale de son centre-ville. Bien desservi (métro, RER), jalonné de monuments historiques (basilique des rois de France) et culturels (le Théâtre Gérard Philippe), dotés d’équipements (cinéma d’arts et d’essai, salle de concerts, etc.) et de services publics (centres de santé municipaux, crèches etc.) bien développés du fait de la politique menée par les communistes depuis 1945, le centre-ville devient un enjeu de convoitise pour les agents immobiliers et les marchands de logements privés : comme à Montreuil, certaines fractions des classes moyennes « expulsées » de Paris pourraient y trouver refuge. L’opération n’est pourtant pas si simple. La municipalité a pendant longtemps surtout investi dans la modernisation du quartier de la Plaine (là où se trouve le Stade de France) ancien bassin industriel et dans la rénovation des cités (Franc Moisin, Sémard, etc.) de la ville où le taux de logements sociaux reste élevé (38% en 2010). Les logements privés du centre-ville se sont dégradés depuis les années 1980 : les copropriétaires n’ont pas pu (ou voulu) entretenir les immeubles ; des propriétaires et des marchands de sommeil s’en sont emparés pour les revendre à la découpe et/ou loger les travailleurs immigrés à des prix exorbitants (parfois 700 euros pour un studio ou deux pièces) dans des conditions d’hygiène indignes (pas de chauffage, électricité pas aux normes, etc.). Pas moins de 38% du parc-privé de logements (2200 logements) est considéré comme « indigne »[2]. Mais les investisseurs privés veulent que ça change. Des agents immobiliers se mobilisent depuis plusieurs années au sein d’associations pour faire pression sur les pouvoirs publics afin de « nettoyer » le centre-ville (autrement dit renforcer la présence policière et virer les travailleurs et travailleuses les plus pauvres). L’Etat en partenariat avec les collectivités locales (mairie, communauté d’agglomération) a mis en place un plan de requalification urbaine pour résorber l’habitat insalubre. Ce plan doit permettre d’éviter de nouveaux drames du logement à Saint-Denis (3 morts dans l’incendie du 39 rue Péri en septembre 2012). Mais, il peut également participer à favoriser l’exclusion des travailleurs les plus pauvres du centre-ville : les logements reconstruits seront plus chers, l’offre de logements sociaux (30%) insuffisante et pas forcément accessible à tous et toutes.

Les expulsés de la rue Péri et maintenant de la Basilique de Saint-Denis se retrouvent donc pris au piège d’une série de transformations sociales et économiques dont ils ne sont pas responsables. Au-delà de la solidarité avec les sans-papiers et les mal-logés, la résistance à ces processus posent question à la gauche qui ne renonce pas à défendre le camp des classes populaires.

Etienne et Simon


[1] Une vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x18g2bk_hd-scandaleuse-intervention-policiere-a-la-basilique-de-saint-denis_news

[2] Convention pluriannuelle pour la mise en œuvre du PNRQAD du centre ville de Saint-Denis, 2010-2016, p. 5.

 

Source : Quand le gouvernement socialiste évacue à son tour les églises…

Via : Mes coups de coeur

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