9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 07:13

 

Une série d'aricles publiés par la tribune de Genève dans sa rubrique

La peste brune est de retour, aticles incontournables !

Peuple des humains d'Europe réveille-toi ! Les escadrons de la mort sont parmi nous ; vive la nouvelle Europe ???

 

Les gangs néo-nazis en Hongrie - une cartographie de la terreur


images.jpegPour Kristof Domina, directeur et chercheur à  Athena Institute qui est un  observatoire des mouvements extrémistes en Hongrie, on dénombre aujourd'hui  16 groupes actifs, organisés en groupes sociaux. Pour la plupart, ils se revendiquent d'un héritage nazi et se nourrissent au répertoire du mouvement fasciste. Pour d'autres, ce sont des nostalgiques de la suprématie hongroise, ils jouent sur le racisme extrême alimenté par la haine des minorités, avec dans le viseur la haine des Rroms, des Juifs et  des homosexuels. Rien de nouveau sous la bannière haineuse de ces groupuscules parfois armés.

 

 

 

 

Lire la suite : Les gangs néo-nazis en Hongrie - une cartographie de la terreur : BIENVENUE CHEZ LES RROMS

 

Gyöngyöspata - Le laboratoire-test du néo-fascisme


thimage.aspx.jpegLe village Hongrois de 2'800 âmes se trouve à moins de 100 km de Budapest au Nord du pays, bourgade qui  donne froid dans le dos. Il est devenu un laboratoire-test  des méthodes fascistes du Jobbik qui a gagné l' élection municipale  partielle grâce au coup de force des milices qui ont tout simplement installé, Oszkár Juhász, en poussant l'ancien maire à démissionner.

Ce village aux allures de carte postale revêt un manteau d'un brun douteux, après les défilés des milices fascistes de Magyar Garda et des Véderö (Forces de défense pour un avenir meilleur ) issus de l'ancienne faction interdite Magyar Garda,  après l'installation d'un camp d'entraînement en mars  de ces  milices en bottes noires qui défilent en chantant des chants militaires, voilà revenu le temps du "STO", Service du travail obligatoire qui vise principalement les Rroms contraints de travailler et qui rappelle les pires heures de l'histoire.

 

Lire la suite : Gyöngyöspata - Le laboratoire-test du néo-fascisme : BIENVENUE CHEZ LES RROMS

 

 

 Les larmes du ghetto de Gyöngyöspata


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Jeudi 13h- Tout est calme dans ce village de 2'800 habitants, trou du cul de Judas, dont personne n'aurait dû en entendre parler . Gyöngyöspata est rarement mentionné sur les cartes routières et pourtant ce petit village est devenu le centre de tous les regards depuis que les milices Véderö au printemps y ont installé leur camp d'entraînement avec laser, berger allemand, matraque et surtout toute leur haine. Par la suite Jobbik, le mouvement d'extrême-droite néo-fascisant s'est imposé par la force à la tête de la mairie et a décidé de lancer son programme en transformant le ghetto - un parmi les 1'100 répertoriés en Hongrie-  où habitent 450 Rroms en laboratoire-test et en forçant les Rroms aux travaux obligatoires.

 

Lire la suite : HONGRIE - Les larmes du ghetto de Gyöngyöspata : BIENVENUE CHEZ LES RROMS

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:40

 


Hongrie : chasse aux chômeurs et camps de travail anti-roms

Le 1er septembre en Hongrie, la durée maximum du versement des allocations chômage est passée de 270 à 90 jours et leur montant qui était de 120 % du salaire minimum est passé à 100 % de ce salaire minimum, dont le montant est d'environ 300 euros.

Seule la moitié des salariés hongrois a un contrat à durée indéterminée. L'autre moitié, soit plus de 3,5 millions de personnes, n'a pas accès à un emploi stable. Plus d'un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et la majorité des Hongrois ne survit qu'en cumulant plusieurs emplois.

Les chômeurs en fin de droits basculent dans une extrême pauvreté, bénéficiant seulement d'une maigre aide sociale. Ils représentent un tiers de la population, dont la moitié vit avec moins de 170 euros par mois.

Le nouveau dispositif permet désormais de lier le versement des aides à une obligation de travailler gratuitement, dans des services publics, dans l'agriculture, mais aussi pour les associations religieuses et dans certains cas pour des entreprises privées ! La MAV, société de chemin de fer, fait désormais nettoyer gratuitement ses gares dans la région touristique du lac Balaton. À terme, ce dispositif est censé toucher 300 000 personnes.

Ce travail obligatoire, qui figurait dans le programme du parti d'extrême droite Jobbik, a été repris par la droite nationaliste. Dans certains cas, les chômeurs doivent accepter de se déplacer à plusieurs heures de chez eux. Hébergements de fortune et activités se font sous la garde de policiers à la retraite. En réalité, ce sont les Roms qui sont majoritairement visés par ces mesures insupportables. Pour l'instant, un millier de bénéficiaires d'allocations chômage travaillent sur ces chantiers.

Après s'être rendu sur le site de Gyönggyöspata, village où récemment encore l'extrême droite paradait contre les Roms, un responsable du « Mouvement des droits civiques hongrois » a décrit les conditions de travail indignes et l'absurdité de ces chantiers : « Avant d'arriver sur le lieu de travail, les personnes doivent parcourir environ 7,5 km. Elles enchaînent dix heures de travail sur la journée. Elles nettoient un terrain boisé en vue de la construction de résidences pour la classe aisée. Les outils semblent tout droit sortis du XIXe siècle : on travaille à la faucille ! Il n'y a rien à disposition : pas d'eau, pas de toilettes, pas d'abri contre le soleil, pas de protection contre les guêpes... C'est humiliant. Le dirigeant du chantier, du parti d'extrême droite Jobbik, n'a pas hésité à brusquer une dame de 58 ans à demi paralysée pour qu'elle aille plus vite. La paye est de 180 euros bruts mensuels, pour un travail qui aurait pu être fini en une après-midi par des tracteurs. »

L'ouverture à l'Occident et l'entrée dans l'Union européenne ont été présentées aux Hongrois comme le début d'une ère nouvelle. Mais le capitalisme réhabilité en Hongrie verse dans la barbarie.

E.T.

 

Source: Lutte Ouvrière Hebdo - Hongrie : chasse aux chômeurs et camps de travail anti-roms

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:09

 

http://img.scoop.it/tYrSq1hp7STL8ErUNkx4QDl72eJkfbmt4t8yenImKBU8NzMXDbey6A_oozMjJETc

TERRE ET ARC EN CIEL  : travail obligatoire pour les Roms hongrois est devenu réalité

 

Lire l'article en entier : Le travail obligatoire pour les Roms hongrois est devenu réalité

sur myeurop, vous y trouverez sur le même thème


07.06.2011

 

Rumeurs apocalyptiques, grosses affaires hypermédiatisées y compris sur le web.... je vous renvoie vers  TERRE ET ARC EN CIEL où vous trouverez non de l'actualité mais de l'essentiel, de l'information à dimension humaine, du meilleur et du pire et des évocation de cet autre monde à dimension humaine qui est parml nous et qu'il nous faut protéger si nous voulons que notre espèce - et lamajorité des autres - ait une petite chance de survie. Une seule issue : la fin des égoismes.

 

 

Autres textes sur Terre et Arc en Ciel

 

et pour faire bonne mesure un détour par Les Chroniques du Chaos | Scoop.it

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:40

 

 

Appel au secours européen lancé par des associations de sdf en Hongrie.

En effet, après avoir supprimé à partir du mois d’avril tous les subsides aux associations de terrain qui œuvrent à Budapest, la ville vient de décider l’arrestation de toute personne dormant dans la rue.
Un même règlement sera bientôt d’application à Madrid. En Hollande, si la personne ne paie pas d’amende, elle subit la prison ou le travail obligatoire en dehors des grandes villes.

En tant que syndicat, ou embryon de syndicat, nous nous devons de réagir. Il faut que ces villes ou ces gouvernements sachent que leurs décisions sont non seulement connues dans toute l’Europe et dans le monde, mais que tout le monde n’est pas d’accord avec ces décisions.

Et tout ça, à cause en partie de toutes ces réunions européennes, où l’idée de “housing first” (logement d’abord) a été lancée.
L’intention de plusieurs était probablement bonne, mais l’ultralibéralisme s’est jetée sur ce slogan pour inventer des lois afin de “nettoyer” les rues et les gares.
http://eunion-of-homeless.org

 

 

Source : La prison si tu dors à la rue !

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:30

 

 

13.07.2011

Par  

Le gouvernement hongrois veut remettre les allocataires de prestations sociales au travail. Des policiers pourraient surveiller ces salariés regroupés dans des camps et affectés à de gros projets d’infrastructure. Principale cible de ce programme : les Roms dont le taux de chômage avoisine les 50 %.

En lançant en mai dernier sa proposition d’obliger les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) à travailler, Laurent Wauquiez, alors ministre des Affaires européennes, avait suscité une violente polémique dans l’Hexagone. L'assimilation des allocataires sociaux à un "cancer de la société" était mal passée.

En contrepartie du RSA, il faut que chacun assume, chaque semaine, cinq heures de service social",

avait-il alors lancé, évoquant la possibilité que les allocataires assument des tâches comme la surveillance des sorties d'école, le nettoyage ou l'accueil des services publics. 

Retour des grands travaux

Si le projet est pour le moment resté dans les cartons, ces idées semblent avoir trouvé un certain écho en Hongrie où une nouvelle loi devrait entrer en vigueur à partir du 1er septembre prochain. Les bénéficiaires d’aides sociales se verront alors proposer des tâches d’intérêt général sur de gros chantiers de travaux publics, tel la construction d’un stade de football à Debrecen (à l'Est du pays), le nettoyage des rues mais aussi l’entretien des parcs et des forêts. Et ceux qui refuseront seront privés de leurs allocations…

Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour comprendre que cette mesure vise principalement les Roms",

explique le quotidien allemand die Tageszeitung. "Alors que le taux de chômage est en moyenne de 8 % dans l’Union européenne, l’employabilité de la plus grande minorité du continent est un problème endémique". Selon les statistiques, près de 50 % des Roms - faiblement qualifiés et victimes de discrimination à l’embauche - seraient ainsi sans emploi. Du coup, nombre de familles vivent de l’aide sociale.

Gardés par des policiers à la retraite

Ce projet de travail obligatoire qui figurait dans le programme du parti Jobbik (extrème droite) a été repris par la droite nationaliste. Pire encore: le plan présenté par le gouvernement prévoit la construction de centres de logements collectifs, pouvant être dans certains cas des containers aménagés pour les personnes dont le lieu de résidence serait trop éloigné des chantiers.

Et pour surveiller ces camps, Viktor Orban, le premier ministre hongrois, a eu une très bonne idée : des policiers fraîchement partis à la retraite pourraient assurer la sécurité…",

ajoute le quotidien allemand. 

Ce à quoi le ministre de l'Intérieur Sándor Pintér répond, pragmatique:

Ils ont les compétences nécessaires pour remettre au travail quelque 300 000 personnes".

Main-d’œuvre bon marché pour investisseurs chinois

Si certains sites d’extrême gauche ne se privent pas de comparer ce plan avec les méthodes fascistes – les camps de travail obligatoires gardés par des policiers ramènent aux pires heures de l’Histoire européenne – le Tageszeitung souligne, quant à lui, que "ce n’est pas un hasard si l’annonce de ces mesures intervient après la visite du Premier ministre chinois, Web Jiabao, à Budapest. La grande puissance asiatique veut racheter la dette hongroise mais aussi investir dans l’industrie et les projets d’infrastructures du pays". Et la possibilité de bénéficier d’une main-d’œuvre bon marché ne serait pas pour lui déplaire.

Le spectre du "camp de travail obligatoire" justifie les propos lancés par Daniel Cohn-Bendit, qui début juillet, aux termes d’une présidence hongroise ponctuée de polémiques, s’en était pris directement à Viktor Orban l'accusant de "dégrader l'Europe". 

Je défendrai toujours la Hongrie contre les remarques et critiques, de Bruxelles ou d'ailleurs. La Hongrie n'est pas subordonnée à Bruxelles, Bruxelles n'est pas le centre de commandement de la Hongrie",

avait alors répliqué le dirigeant hongrois. Sauf qu’il est parfois de sinistres références qui devraient, on l'espére, obliger Bruxelles à taper du poing sur la table

 

Source : La Hongrie met en place des camps de travail obligatoire

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:23

 

 

 

Par Markus Salzmann
2 août 2011

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S’appuyant sur une majorité des deux tiers, le parti au pouvoir Fidesz, dirigé par le premier ministre Victor Orban, a adopté le 11 juillet au parlement hongrois une loi permettant de soumettre les chômeurs à un service de travail obligatoire. Ceux qui refusent d’accepter de telles formes d’emplois obligatoires perdront tous leurs droits aux allocations. Ce soi-disant « programme de l’emploi hongrois » fait partie de la dernière série d’attaques brutales perpétrées par Orban contre la population hongroise et s'accompagne d'un renforcement supplémentaire des structures d’Etat autoritaire.

Ce programme de l’emploi permettra au gouvernement d’économiser 225 millions d’euros par an et rendra aussi plus facile une réduction massive du niveau national des salaires. Le salaire perçu en échange de ce travail forcé est fondé sur le taux de l’aide sociale de 28.500 forints (110 euros) par mois, soit une somme inférieure à la moitié d’un salaire mensuel minimum de 78.000 forints.

Ces dernières années des milliers de salariés du public ont été licenciés, ce qui a provoqué un manque de personnel dans certains secteurs. Le programme de l’emploi permettra de libérer des travailleurs pour qu’ils soient exploités dans des projets de travaux obligatoires pour le compte de grands projets publics liés à l’infrastructure et à l’agriculture. Les médias hongrois ont fait état de construction de terrains de football, de chantiers routiers, d’entretien du système de drainage et de construction de barrages d’irrigation comme exemples du nouveau « travail d’intérêt général. »

400 000 Hongrois sont immédiatement éligibles pour effectuer ce genre de travail. Dans une récente interview, Orban a clairement dit, qu’à son avis, un tel travail obligatoire s’imposait de toute urgence. A l’avenir, des barrages seront construits, « non pas en recourant à la technologie du 21ème siècle (…), mais à la main. »

Le programme prévoit que le chômeur peut être utilisé soit pour des projets publics soit « prêté » à des entreprises privées. Ce n’est certainement pas une coïncidence que ces programmes ont été annoncés lors de la récente visite en Hongrie du premier ministre chinois Wen Jiabao. Outre le rachat à grande échelle d’obligations d’Etat, la Chine projette également d’investir dans des projets industriels et d’infrastructure du pays.

Afin d’accroître l’armée de travailleurs forcés potentiels, la durée de paiement des allocations chômage passera de 270 jours actuellement à 180 jours. Parallèlement, le ministère de la Santé a annoncé que les dossiers d’environ 220.000 retraités titulaires d’une rente d’invalidité seront réouverts. Leur état de santé sera réexaminé. Ceux considérés être en mesure de faire un travail quelconque perdront alors leur statut d’invalide, et seront par là déclarés aptes pour le travail obligatoire.

Dans le même temps, la nouvelle loi fournit un certain nombre d’avantages aux employeurs qui, comme l’a déclaré le Wall Street Journal, donnera « aux entrepreneurs une plus grande marge de manœuvre. »

Les règles concernant les chômeurs ont été drastiquement resserrés. Si la distance entre le lieu du travail obligatoire et leur domicile dépasse un trajet de deux heures, ils seront hébergés sur place dans des casernes locales.

La minorité Rom hongroise qui compte pour près de 8 pour cent de la population a été la plus durement touchée par ces mesures. En raison de la discrimination omniprésente le taux de chômage avoisine plus de 50 pour cent dans la communauté Rom et, dans certaines régions, il est proche de 80 pour cent.

D’après le gouvernement, des groupes de travailleurs forcés seront surveillés par des policiers à la retraite. Des milliers de policiers à la retraite qui ont du mal à joindre les deux bouts avec leur retraite de misère seront plus ou moins obligés de reprendre le travail.

On ne peut attendre aucune opposition au « programme d’emploi » de la part du parti socialiste d’opposition (le Parti socialiste hongrois, MSzP). Il y a trois ans, le gouvernement précédent dirigé par le MSzP avait avancé des projets identiques. A l’époque, les syndicats avaient certes critiqué le gouvernement mais seulement parce que la suppression d’emplois stables à plein temps affaiblissait le « pouvoir de négociation » des syndicats.

Encouragé par la duplicité des syndicats, Orban a pris d’autres mesures en faveur de structures d’Etat autoritaire. Le gouvernement a récemment pourvu tous les cinq postes vacants à la Cour constitutionnelle avec ses propres candidats. Les cinq nouveaux juges sont fidèles au gouvernement et certains sont mêmes des membres influents du Fidesz. Le nouveau juge à la Cour constitutionnelle, Istvan Balsai avait autrefois été ministre de la Justice et est actuellement député de Fidesz, tandis que le procureur Peter Szalay assiste de nombreux dirigeants du parti en matière juridique.

Les nominations sont bas ées sur une nouvelle loi qui accroît le nombre de juges à la Cour constitutionnelle. Précédemment, un poste vacant avait été pourvu par Istvan Stumpf, ancien chef de cabinet du gouvernement Orban.

Le parlement a aussi approuvé une disposition permettant à la police « dans des cas exceptionnels » d’interroger des « suspects » pendant 24 heures sans la présence d’un avocat. Ceci représente une réduction de la période initiale (de 48 heures) proposée par le gouvernement, mais ne change rien au fait qu’un Etat membre de l’Union européenne et qui a assuré la présidence de l’UE durant les six premiers mois de l’année, permette à présent que des personnes soient interrogées en toute absence de témoins et de conseil juridique.

A la mi-juillet, la loi sur les médias a aussi connu un durcissement en Hongrie. Cette mesure était allée de pair avec une véritable purge en ce qui concerne les journalistes. La semaine passée plus de 570 sur un total de 3.400 membres du personnel des quatre groupes de médias publics – Magyar Radio, MTI, Duna TV et MTI – ont été démis de leurs fonctions. Les renvois ont été rendus publics entre le 6 et le 8 juillet et se poursuivront cette semaine dans les studios régionaux de cinq grandes villes. Des centaines d’autres licenciements sont prévus pour la fin de l’année.

Le président de la Fédération européenne des journalistes, Arne König, a déclaré : « Ceci ressemble à une véritable purge qui a lieu quelques jours à peine après la fin de la présidence hongroise de l’UE et après l’entrée en vigueur effective de la nouvelle loi sur les médias… Nous sommes alarmés par le nombre d’emplois concernés et aussi par le soupçon que certains de ces licenciements pourraient être politiquement motivés. »

De plus, la pression est renforcée sur les chaînes de TV et les stations de radio. Elles ne seront plus autorisées à demander l’attribution de fréquences de diffusion si elles ont des dettes envers l’autorité de surveillance des médias (NMHH). De telles dettes peuvent être sous forme de droits ou d’amendes. En vertu de la loi passée en décembre, des amendes peuvent être infligées par la NMHH pour ce qu’elle considère être un contenu éditorial anti-gouvernemental.

Par ailleurs, il est permis à la NMHH de décider annuellement quelles chaînes de télévision et quelles stations radio continuent à opérer. La production de nouvelles des organismes du service public MTI et de Duna TV, de la radio et des agences de presse MIT a déjà été soumise à un contrôle par un soi-disant « centre d’information ».

Ces mesures fermant des avant-postes susceptibles d’émettre des opinions critiques ont été prises délibérément par le gouvernement Fidesz en prévision de la vaste opposition sociale contre les coupes sociales qu’il va perpétrer.

(Article original paru le 21 juillet 2011)

 

Source : Le gouvernement hongrois approuve le travail obligatoire pour les chômeurs

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 16:19


A voir absolument...je commenterai plus tard...On en est là...


Dailymotion - Dassault, le vrai visage de l’UMP - une vidéo Actu et Politique




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