31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 10:07

 

 

 

 

A l'heure où le pouvoir des compagnies pharmaceutiques devient totalitaire dans notre choix en matière de manières de nous soigner et dans les interdits concernant notre alimentation - voir les mesures européennens concernant la phytothérapie et les compléments alimentaires et nos choix d'alimentation... désolée de ne pouvoir présenter en ce moment une synthèse de ce thème vital - la valeur de l'argument scientifique pour décider de notre bien-être devient l'enjeu d'un débat d'intérêt général, donc un peu d'eau au moulin de ceux qui savent que le modeur de la médecine et des traitements est le profit.

Et ici un avertissement a relayer...   il est plus important que jamais de démontrer le caractère d'escroquerie de leurs "expertises".

 

Substances cancérigènes dans 400 produits pharmaceutiques et cosmétiques !


Selon le journal "Le Monde", ce ne sont pas moins de 400 produits pharmaceutiques, dont le dentifrice, qui contiendraient des parabènes (Parahydroxybenzoate de méthyle (E218) ou Parahydroxybenzoate de propyle (E216) dans la recherche par composant).

Ces conservateurs pourraient avoir des effets cancérigènes ainsi qu’une incidence sur la fertilité masculine.

Selon le journal "Le Monde", ce ne sont pas moins de 400 produits pharmaceutiques, dont le dentifrice, qui contiendraient des parabènes (Parahydroxybenzoate de méthyle (E218) ou Parahydroxybenzoate de propyle (E216) dans la recherche par composant).

 Ces conservateurs pourraient avoir des effets cancérigènes ainsi qu’une incidence sur la fertilité masculine.
 VIDÉO INFO VIDEO BFM TV :

Cette révélation pourrait bien semer la zizanie dans l’industrie pharmaceutique. Le Monde a dévoilé lundi la liste de 400 médicaments qui contiendraient des parabènes. Ce composé chimique, de la famille des parahydroxybenzoates, est un conservateur utilisé dans les médicaments ; la toxicité et les effets cancérigènes de ce composé font l’objet de débats scientifiques et l’Assemblée nationale en a voté l’interdiction le 3 mai.

 Dentifrices, sirops contre la toux, antibiotiques...
 Ces conservateurs seraient présents dans de nombreux médicaments très courants.

Parmi les produits listés par Le Monde, on trouve de nombreux cosmétiques pour bébés, des crèmes comme la Biafine, des sirops contre la toux (Drill, Humex), des dentifrices (Fluocaril), des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon), des traitements des troubles du transit intestinal (Motilium) ou des nausées et vomissements (Primpéran)... Dans la ligne de mire se trouve aussi des antibiotiques, comme le Zinnat, ou des médicament contre la douleur et la fièvre (en particulier les formes génériques d’ibuprofène et de paracétamol).

Les formes génériques de tous ces médicaments ne seraient pas non plus épargnées.

La loi doit encore passer devant le Sénat

 En plus de favoriser le développement de cancer, les parabènes présenteraient également un risque potentiel pour la fertilité masculine.

Le 3 mai, les députés avaient adopté, contre l’avis du gouvernement, la proposition de loi de Yann Lachauf (Nouveau Centre), visant à interdire « la fabrication, l’importation, la vente ou l’offre de produits contenant des parabènes mais aussi des phtalates ou des alkylphénols ». Le texte doit encore être voté au Sénat mais les industriels craignent déjà qu’en cas d’adoption ils soient obligés de trouver des substances de remplacement.

 LA LISTE DES 400 MÉDICAMENTS :
  • •ACTI 5 sol buv
  • •ACTISOUFRE sol p pulv bucc/nasal
  • •ACTIVOX LIERRE sirop
  • •ADAPALENE TEVA 0,1 % crème
  • •ADAPALENE TEVA 0,1 % gel
  • •ADAPALENE WINTHROP 0,1 % crème
  • •ADAPALENE WINTHROP 0,1 % gel
  • •ALFA-AMYLASE BIOGARAN 200U.CEIP/ml sirop
  • •ALFATIL 250 mg gél
  • •ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM BIOGARAN 250mg/133,5mgp5ml susp
  • buv
  • •ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM EG 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
  • •ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM SANDOZ 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
  • •ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM TEVA 250mg/133,5mg pour 5ml susp buv
  • •ALLOPURINOL RATIOPHARM 300 mg caps
  • •ALLOPURINOL TEVA 100mg caps molle
  • •ALLOPURINOL TEVA 200mg caps molle
  • •ALLOPURINOL TEVA 300mg caps molle
  • •AMBROXOL BIOGARAN 0,6 % sol buv sans sucre
  • •AMBROXOL EG 0,6 % sol buv
  • •AMBROXOL MYLAN 0,6 % sol buv
  • •AMBROXOL RATIOPHARM 0,6 % sol buv
  • •AMBROXOL TEVA 0,3 % sol buv
  • •AMBROXOL TEVA 0,6 % sol buv
  • •ANTARENE 20 mg/ml susp buv enfant nourrisson
  • •APHILAN DEMANGEAISONS 0,5 % crème
  • •ARGININE VEYRON sol buv
  • •ARGININE VEYRON sol buv en ampoule
  • •ARNICAN 4 % crème
  • •AROMASINE 25mg cp enr
  • •ARPHOS sol buv
  • •ARTANE 0,4% sol buv
  • •ARTHRODONT 1% pâte gingiv
  • •ARTISIAL sol p pulv endobucc
  • •BACTRIM susp buv pédiatrique
  • •BETESIL 2,25mg emplâtre médicamenteux
  • •BETNESOL 5 mg/100 ml sol rect
  • •BETNEVAL LOTION 0,1 % émuls p appl cut
  • •BIAFINE émuls p appl cut
  • •BIAFINEACT émuls p appl cut
  • •BIOCALYPTOL 6,55 mg/5 ml sirop sans sucre
  • •BIOTINE BAYER 0,5% sol inj IM
  • •BRONCALENE SANS SUCRE sirop ad
  • •BRONCALENE sirop ad
  • •BRONCALENE sirop enf
  • •BRONCATHIOL ENFANT sol buv
  • •BRONCATHIOL EXPECTORANT sol buv ad
  • •BRONCHOKOD 2 % sirop enfant
  • •BRONCHOKOD 2 % sol buv sans sucre enfant
  • •BRONCHOKOD 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •BRONCHOKOD sirop adulte
  • •BRONCOCLAR sirop adulte
  • •BRONKIREX 2 % sirop sans sucre enfant
  • •BRONKIREX 5 % sirop sans sucre adulte
  • •CALMIXENE sirop
  • •CARBOCISTEINE ARROW 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE BIOGARAN 2 % sol buv sans sucre enfant
  • •CARBOCISTEINE BIOGARAN 5 % sol buv sans sucre
  • •CARBOCISTEINE EG 2 % sirop Enf
  • •CARBOCISTEINE EG 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sirop Enf
  • •CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sol buv sans sucre enfant
  • •CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sirop Ad
  • •CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 2 % sirop enfant
  • •CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 2 % sirop enfant
  • •CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5% sirop Ad
  • •CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL sans sucre 2 % sol buv enfant
  • •CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sirop enfant
  • •CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sol buv sans sucre enfant
  • •CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sirop adulte
  • •CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •CARBOCISTEINE WINTHROP 5 % sirop sans sucre adulte
  • •CEFUROXIME BIOGARAN 125mg cp pellic
  • •CEFUROXIME BIOGARAN 250mg cp pellic
  • •CEFUROXIME BIOGARAN 500 mg cp pellic
  • •CELLCEPT 1g/5ml pdre p susp buv
  • •CELLTOP 100 mg caps
  • •CELLTOP 25 mg caps
  • •CELLTOP 50 mg caps
  • •CETAVLON 0,5 % crème
  • •CETIRIZINE ARROW 10mg/ml sol buv en gte
  • •CETIRIZINE BIOGARAN 10mg/ml sol buv en gte
  • •CETIRIZINE TEVA 10mg/ml sol buv en gte
  • •CHOPHYTOL 20 % sol buv
  • •CHOPHYTOL cp enr
  • •CHROMARGON sol p appl loc
  • •CICATRYL pom
  • •CITRARGININE sol buv
  • •CITRATE DE BETAINE CRISTERS 2g/5ml sol buv
  • •CITROCHOLINE sol buv
  • •CLAIRODERMYL 10% pom
  • •CLAIRODERMYL 5% pom
  • •CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 2 % ENFANTS sirop
  • •CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 5 % ADULTES SANS SUCRE sol buv
  • •CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE ADULTES SANS SUCRE 750 mg/10 ml sol buv
  • •CLARIX sirop
  • •CLARIX TOUX SECHE PENTOXYVERINE 0,15 % ENFANTS sirop
  • •CLARIX TOUX SECHE PHOLCODINE ERYSIMUM ADULTES SANS SUCRE sirop
  • •CODEDRILL SANS SUCRE 0,1 % sol buv
  • •CODENFAN 1mg/ml sirop
  • •CODOTUSSYL TOUX SECHE ADULTES, sirop
  • •CODOTUSSYL TOUX SECHE sirop Enf
  • •COLOFOAM mousse rect
  • •COLPOTROPHINE 1 % crème
  • •COLPOTROPHINE 10mg caps vagin
  • •CORTAPAISYL 0,5 % crème
  • •CORTISAL crème
  • •COZAAR 2,5 mg/ml pdre/solv susp buv
  • •CREME 3 FLEURS D’ ORIENT 10% pom
  • •CYCLO 3 crème
  • •DEBRUMYL sol buv
  • •DEFILTRAN crème
  • •DEPAKINE 57,64 mg/ml sirop
  • •DEPO-PRODASONE 250 mg/5 ml susp inj
  • •DEPO-PRODASONE 500 mg/3,3 ml susp inj
  • •DEPOPROVERA susp inj
  • •DEPURATIF PARNEL sirop
  • •DEROXAT 20mg/10ml susp buv
  • •DESINTEX CHOLINE sol buv
  • •DESINTEX sol buv
  • •DEXERYL crème
  • •DEXIR sirop adulte
  • •DEXIR sirop enfant
  • •DEXTRARINE PHENYLBUTAZONE pom
  • •DEXTROCIDINE 0,3% sirop
  • •DIFFERINE 0,1 % crème
  • •DIFFERINE 0,1 % gel p appl cutanée
  • •DIGOXINE NATIVELLE 5μg/0,1ml sol buv
  • •DIMEGAN 0,04% sirop
  • •DIMETANE SANS SUCRE 133mg/100ml sirop
  • •DIPIPERON 40mg/ml sol buv
  • •DIPROSTENE susp inj en seringue préremplie
  • •DISTILBENE 1mg cp enr
  • •DOGMATIL 0,5 g/100 ml sol buv sans sucre édulcorée au cyclamate de sodium
  • •DOLGIT 5 % crème
  • •DOLIRHUME THIOPHENECARBOXYLATE 2 % sol p pulv nasal
  • •DOLKO 60mg/2ml sol buv
  • •DOMPERIDONE ARROW 1mg/ml susp buv
  • •DOXORUBICINE ACTAVIS 2mg/ml pdre p sol p perf
  • •DRAGEES FUCA cp enr
  • •DRAINACTIL sol buv
  • •DRILL EXPECTORANT 5 % sirop ad
  • •DRILL EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv ad
  • •DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 15 mg/5 ml sirop ad
  • •DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 5 mg/5 ml sirop enf
  • •DROSETUX sirop
  • •DULCIPHAK collyre
  • •DYNAMISAN 3g/10ml sol buv
  • •EFFORTIL sol buv
  • •EFUDIX 5 % crème
  • •ELGYDIUM pâte dentifr
  • •ELIXIR SPARK sol buv
  • •EMTRIVA 10mg/ml sol buv
  • •ENERGITUM 2,5 g/10 ml sol buv
  • •EPIRUBICINE ACTAVIS 2 mg/ml pdre p sol p perf
  • •EPIVIR 10 mg/ml sol buv
  • •ERGIX EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv
  • •ERGIX MAL DE GORGE collut
  • •ERGIX TOUX SECHE sirop ad
  • •ERGIX TOUX SECHE sirop enf
  • •ESBERIVEN crème
  • •ESOMEPRAZOLE BIOGARAN 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE EG 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE MYLAN 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE MYLAN 40 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE WINTHROP 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ESOMEPRAZOLE WINTHROP 40 mg, gélule gastro-résistante
  • •ETIZOL 20 mg, gélule gastro-résistante
  • •ETIZOL 40 mg, gélule gastro-résistante
  • •EUCALYPTINE LE BRUN sirop
  • •EUPHON sirop
  • •EUPHYTOSE cp enr
  • •EXOTOUX sol buv
  • •EXPANFEN 200 mg cp enr
  • •FARLUTAL 500mg/2,5ml susp inj LP
  • •FARMORUBICINE 10mg pdre p sol p perf
  • •FARMORUBICINE 150 mg pdre p sol inj
  • •FARMORUBICINE 50mg pdre p sol p perf
  • •FASTENYL sol buv
  • •FERROSTRANE 0,68% sirop
  • •FLAGYL 4% susp buv
  • •FLECTOR TISSUGEL HEPARINE 1 g/40 000 UI pour 100 g emplâtre médicamenteux
  • •FLECTORTISSUGELEP 1% emplâtre
  • •FLOGENCYL gel gingiv
  • •FLUDITEC 2 % sirop enfant
  • •FLUDITEC EXPECTORANT 5% sirop
  • •FLUIMUCIL 2 % sol buv adulte
  • •FLUIMUCIL 2 % sol buv enfant
  • •FLUOCARIL BI-FLUORE ANIS 250mg pâte dentifr
  • •FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE 250mg pâte dentifr
  • •FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE ADULTE 250mg gel dentifr
  • •FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE FORTE 250 mg pâte dentifr
  • •FLUODONTYL 1350 pâte dentifr
  • •FLUOREX 1 mg/ml sol buv
  • •FLUOSTEROL 0,25mg/800UI/dose sol buv
  • •FLUVERMAL 2% susp buv
  • •FUNGIZONE 10 % susp buv enf/nour
  • •FUNGIZONE 10% susp buv
  • •GALIRENE sol buv
  • •GAVISCON susp buv en flacon
  • •GAVISCON susp buv en sachet
  • •GAVISCON susp buv nourrisson
  • •GAVISCONELL SANS SUCRE MENTHE susp buv sachet-dose
  • •GELDOLOR gel
  • •GELOX susp buv en sach
  • •GENTALLINE 10mg sol inj
  • •GENTALLINE 160mg sol inj
  • •GENTALLINE 40mg sol inj
  • •GENTALLINE 80mg sol inj
  • •GENTAMICINE CHAUVIN 0,3% pom ophtalm
  • •GENTAMICINE DAKOTA PHARM 40mg/2ml sol inj
  • •GENTAMICINE DAKOTA PHARM 80mg/2ml sol inj
  • •GENTAMICINE PANPHARMA 10mg sol inj
  • •GENTAMICINE PANPHARMA 160mg sol inj
  • •GENTAMICINE PANPHARMA 40mg sol inj
  • •GENTAMICINE PANPHARMA 80mg sol inj
  • •GRINAZOLE pâte p us dent
  • •GYNO DAKTARIN 400 mg caps molle vagin
  • •HALDOL 2 mg/ml sol buv
  • •HALOPERIDOL RENAUDIN 0,05 % sol buv en goutte
  • •HELICIDINE 10 % sirop
  • •HEMEDONINE 5 mg/ml sol buv
  • •HEMOCLAR 0,5 % crème
  • •HEPANEPHROL sol buv
  • •HEPARINE SODIQUE PANPHARMA 25 000 UI/5 ml sol inj IV
  • •HEPATO-SOLUTINES sol buv
  • •HEPATOUM sol buv
  • •HEPT A MYL 30,5% sol buv
  • •HEPT A MYL 30,5% sol buv
  • •HEXAPNEUMINE sirop adulte
  • •HEXAPNEUMINE sirop enfant
  • •HEXAPNEUMINE sirop nourrisson
  • •HEXASPRAY collut
  • •HEXTRIL pâte dentifr
  • •HIRUCREME crème
  • •HUMEX 5 % EXPECTORANT SANS SUCRE sol buv Ad
  • •HUMEX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 750 mg/10 ml ADULTES SANS SUCRE sol buv
  • •HUMEX EXPECTORANT sirop ad
  • •HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop ad
  • •HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop enf
  • •HYDROSOL POLYVITAMINE PHARMADEVELOPPEMENT sol buv en gte
  • •IBIS crème
  • •IBUPROFENE ARROW 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE CRISTERS 200 mg cp enr
  • •IBUPROFENE ISOMED 200 mg cp enr
  • •IBUPROFENE MYLAN 200 mg cp enr
  • •IBUPROFENE QUALIMED 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE RATIOPHARM 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE RATIOPHARM CONSEIL 200 mg cp enr
  • •IBUPROFENE SANDOZ 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE SANDOZ CONSEIL 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE TEVA 200mg cp enr
  • •IBUPROFENE TEVA CONSEIL 200 mg cp enr
  • •IMIZINE 10% pâte p us dent
  • •IMODIUM 0,2 mg/ml sol buv enfant
  • •INSTILLAGEL gel urétral
  • •INTRAIT DE MARRON D’INDE « P » sol buv
  • •ITAX shampooing antipoux
  • •ITEM ANTI POUX lotion
  • •ITEM ANTI POUX shampooing
  • •JOSACINE 125mg/5ml glé p susp buv
  • •JOSACINE 250mg/5ml glé p susp buv
  • •JOSACINE 500mg/5ml glé p susp buv
  • •JOUVENCE DE L’ABBE SOURY sol buv
  • •KEAL 1g susp buv
  • •KEAL 2g susp buv
  • •KEPPRA 100mg/ml sol buv
  • •KETREL 0,05 % crème
  • •LAMIDERM 0,67 % émuls p appl cut
  • •LAMPRENE 100 mg caps
  • •LAMPRENE 50 mg caps
  • •LAROSCORBINE 1g/5ml sol inj IV
  • •LASILIX 10mg/ml sol buv
  • •LEVOCARNIL 100mg/ml sol buv
  • •LIDOCAINE 10 mg/ml ADRENALINE AGUETTANT sol inj
  • •LIDOCAINE AGUETTANT 5 % sol p pulv bucc
  • •LITHIAGEL susp buv
  • •LITHIODERM 8 % gel
  • •LOCACID 0,05 % crème
  • •LOCAPRED 0,1 % crème
  • •LOCOID 0,1 % crème
  • •LOCOID 0,1% émuls p appl loc fluide
  • •LOCOID crème épaisse
  • •LOMEXIN 600 mg caps vagin
  • •LUMIREM 175 mg/l susp buv/rectal
  • •MAALOX MAUX D’ESTOMAC susp buv en fl
  • •MAG 2 SANS SUCRE 122mg sol buv
  • •MAXIDROL pom ophtalm
  • •MAXILASE MAUX DE GORGE ALPHA-AMYLASE 200 UCEIP/ml sirop
  • •MEDIBRONC sirop enf
  • •MEDIBRONC sol buv adulte
  • •MEGAMYLASE 200 U/ml sirop
  • •METOPIRONE 250mg caps
  • •METVIXIA 168mg/g crème
  • •MICROPAQUE SCANNER susp buv
  • •MICROPAQUE susp buv/rect
  • •MICROTRAST pâte oral
  • •MONAZOL 2 % crème
  • •MOTILIUM 1 mg/ml susp buv
  • •MOXYDAR susp buv en sach
  • •MUCINUM A L’EXTRAIT DE CASCARA cp enr
  • •MUCOMYST 200mg/5ml pdre p susp buv
  • •MUXOL 0,3% sol buv
  • •MYCODECYL crème
  • •MYCOSTATINE 100 000 UI/ml susp buv
  • •NAUSICALM sirop
  • •NEO-CODION sirop adulte
  • •NEO-CODION sirop enfant
  • •NEO-CODION sirop nourrisson
  • •NERISONE 0,1 % crème
  • •NIFUROXAZIDE ARROW 4 % susp buv
  • •NIFUROXAZIDE EG 4 % susp buv
  • •NIFUROXAZIDE TEVA 4 % susp buv
  • •NOCTIUM sirop
  • •NODEX sirop ad en unidose
  • •NOOTROPYL 1 200 mg sol buv
  • •NOOTROPYL 20 % sol buv
  • •NOPRON 15 mg/5 ml sirop enf
  • •NORMACOL LAVEMENT sol rect adulte
  • •NORMACOL LAVEMENT sol rect enfant
  • •ONCOVIN 1mg sol inj
  • •OPTREX sol p lav ocul
  • •ORACILLINE 1 M UI/10 ml susp buv
  • •ORACILLINE 250 000 UI/5 ml susp buv
  • •ORACILLINE 500 000 UI/5 ml susp buv
  • •OSMOGEL gel p appl loc
  • •PADERYL 0,1 % sirop
  • •PANFUREX 4% susp buv
  • •PAPAINE TROUETTE PERRET sirop
  • •PAPAINE TROUETTE PERRET sol buv
  • •PARA SPECIAL POUX shampooing
  • •PARACETAMOL SMITHKLINE BEECHAM 2,4 % susp buv
  • •PARGINE 5 g/10 ml sol buv
  • •PASSEDYL sirop enf/nour
  • •PASSIFLORINE sol buv
  • •PAXELADINE 10 mg/5 ml sirop
  • •PECTOSAN EXPECTORANT 5 % sirop ad
  • •PECTOSAN TOUX SECHE ETHYLMORPHINE sirop
  • •PEPSANE gel buvable sachet-dose
  • •PERIDYS 1 mg/ml susp buv
  • •PHENERGAN 2 % crème
  • •PHOLCODYL sirop
  • •PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 20 mg/5 ml sol inj
  • •PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 4 mg/ml sol inj
  • •PHYTAT DB sirop
  • •PHYTOTUX sirop
  • •PIRACETAM ARROW 20 % sol buv
  • •PIRACETAM MYLAN 20 % sol buv
  • •PIRACETAM QUALIMED 20 % sol buv
  • •PIRACETAM SANDOZ 20% sol buv
  • •PIRACETAM TEVA 20% sol buv
  • •PNEUMOREL 0,2 % sirop
  • •PO 12 2 % crème
  • •POLARAMINE 0,01% sirop
  • •POLARAMINE 5mg/1ml sol inj
  • •POLERY sirop ad
  • •POLERY sirop enf
  • •POLERY sirop sans sucre adulte
  • •POLYSILANE UPSA gel oral en tube
  • •POLYSILANE UPSA gel oral sachet-dose
  • •POTASSIUM RICHARD 3% sirop
  • •POTASSIUM RICHARD 440 mg/15 ml sirop
  • •POVANYL 50 mg cp enr
  • •PREPULSID 1mg/ml susp buv enfant nourrisson
  • •PRIMADRILL sol p pulv bucc
  • •PRIMALAN sirop
  • •PRIMPERAN 0,1 % sol buv édulcoré adulte
  • •PRIMPERAN ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
  • •PRIMPERAN NOURRISSONS ET ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
  • •PROCTOLOG crème rect
  • •PYOREX pâte dentifr/gingiv
  • •QUINTONINE sirop
  • •QUITAXON 10mg/ml sol buv
  • •QUITAXON 10mg/ml sol buv
  • •QUOTANE 0,5 % crème
  • •REGRANEX 0,01% gel
  • •REMINYL 4mg/ml sol buv
  • •RESPILENE 3mg/5ml sirop enfant
  • •RETACNYL 0,025 % crème
  • •RETACNYL 0,05 % crème
  • •REVITALOSE sol buv
  • •RHINADVIL cp enr
  • •RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop expectorant enfant
  • •RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop sans sucre expectorant enfant
  • •RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop expectorant adulte
  • •RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop sans sucre expectorant adulte
  • •RHINATHIOL Pholcodine 0,06 % sirop toux sèche enfant
  • •RHINATHIOL PROMETHAZINE sirop
  • •RHINO SULFURYL sol p pulv nasal
  • •RHINOTROPHYL sol p pulv nasal
  • •RIFADINE 2 % susp buv
  • •ROCALTROL 0,25μg caps molle
  • •ROCGEL susp buv
  • •ROSICED 0,75 % gel p appl loc
  • •ROZAGEL 0,75 % gel p appl loc
  • •ROZEX 0,75% gel
  • •SANOGYL BLANC pâte dentifr
  • •SARGENOR 0,5g/5ml sol buv enfant
  • •SARGENOR 1g/5ml sol buv
  • •SARGENOR A LA VITAMINE C sol buv
  • •SCHOUM sol buv
  • •SEDATIF TIBER sirop
  • •SENSIVISION AU PLANTAIN 2 % collyre en unidose
  • •SEROPRAM 40 mg/ml sol buv
  • •SOLIAN 100 mg/ml sol buv
  • •SOLUTION STAGO DILUEE sol buv
  • •SOLUVIT pdre p sol inj
  • •SURELEN sol buv ad
  • •SURFORTAN sol buv
  • •SYMPAVAGOL cp enr
  • •SYNEDIL 0,5g/100ml sol buv
  • •TALOXA 600mg/5ml susp buv
  • •TEGRETOL 20mg/ml susp buv
  • •TELZIR 50mg/ml susp buv
  • •TERCIAN 40 mg/ml sol buv
  • •TERLOMEXIN 200 mg caps vagin
  • •THERALENE 0,05 % sirop
  • •THERALENE 4 % sol buv en gte
  • •TIAPRIDAL 5mg/gte sol buv
  • •TITANOREINE crème
  • •TITANOREINE lidocaïne 2% crème
  • •TOCLASE TOUX SECHE SANS SUCRE 0,213 % sol buv
  • •TOCO 500mg caps molle
  • •TONICALCIUM sol buv ad
  • •TONICALCIUM sol buv enf
  • •TONIQUE VEGETAL sol buv
  • •TOPAAL susp buv
  • •TRIDESONIT 0,05 % crème
  • •TRILEPTAL 60mg/ml susp buv
  • •TRIMETAZIDINE ARROW 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE BIOGARAN 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE EG 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE MYLAN 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE QUALIMED 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE RATIOPHARM 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE SANDOZ 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE TEVA 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE WINTHROP 20 mg/ml sol buv
  • •TRIMETAZIDINE ZYDUS 20 mg/ml sol buv
  • •TROLAMINE BIOGARAN 0,67 % émuls p appl cut
  • •TROSYD 1 % crème
  • •TRUE TEST disp transderm
  • •TUSSILENE 5 % sol buv sans sucre adulte
  • •TUSSILENE sirop Ad
  • •TUSSILENE sirop Enf
  • •TUSSISEDAL sirop
  • •ULCAR 1 g susp buv
  • •UN ALFA 0,1 μg/gte sol buv
  • •UROSIPHON 2g sol buv
  • •UVIMAG B6 sol buv
  • •VANIQA 11,5 % crème
  • •VASTAREL 20 mg/ml sol buv
  • •VEDROP 50 mg/ml sol buv
  • •VEPESIDE 50mg caps
  • •VERASKIN gel p appl cut
  • •VERMIFUGE SORIN 10 % sirop
  • •VERSATIS 5% emplâtre médicamenteux
  • •VIMPAT 15 mg/ml sirop
  • •VINCRISTINE TEVA 0,1 % (1 mg/1 ml) sol inj IV
  • •VIRAMUNE 50mg/5ml susp buv pédiatrique
  • •VIRLIX 10mg/ml sol buv
  • •VITA-DERMACIDE crème
  • •VOGALENE 0,1 % sol buv
  • •XOLAAM susp buv en fl
  • •XYLOCAINE NAPHAZOLINE 5% sol p appl loc
  • •XYLOCAINE NEBULISEUR 5 % sol p pulv bucc
  • •XYLOCAINE VISQUEUSE 2% gel oral
  • •ZADITEN 1mg/5ml sol buv
  • •ZEFFIX 5 mg/ml sol buv
  • •ZIAGEN 20mg/ml sol buv
  • •ZINNAT 125mg cp pellic
  • •ZINNAT 250mg cp pellic
  • •ZINNAT 500mg cp pellic
  • •ZOPHREN 4 mg lyoph oral
  • •ZOPHREN 8 mg lyoph oral
  • •ZOVIRAX 200 mg/5 ml susp buv
  • •ZOVIRAX 800 mg/10 ml susp buv
  • •ZYMADUO 150 UI sol buv
  • •ZYMADUO 300 UI sol buv
  • •ZYPREXA VELOTAB 10mg cp orodispers
  • •ZYPREXA VELOTAB 15mg cp orodispers
  • •ZYPREXA VELOTAB 20mg cp orodispers
  • •ZYPREXA VELOTAB 5mg cp orodispers
  • •ZYRTEC 10 mg/ml sol buv
 FAITES SUIVRE .... !!!!

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 20:03

 

Et tout cela au fais de contribuables de plus en plus mal en point à force de s'avaler les petites pillules pour leur faire oublier qu'ils vivent des vies minables et misérables et que c'est le système qu'il faut changer....

 


Les troubles neurologiques et les maladies mentales affectent chaque année 38,2% des Européens, selon une étude publiée par le Collège européen de neuropsychopharmacologie (ECNP) à l'occasion de son congrès annuel qui se tient à Paris du 3 au 7 septembre.

Cette étude, menée par Hans-Ulrich Wittchen et ses collègues pendant 3 ans dans 30 pays (ceux de l'union européenne plus la Suisse, l'Islande et la Norvège) inclut toutes les maladies mentales majeures des enfants et adolescents, des adultes et des personnes âgées ainsi que les maladies neurologiques (telles que la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer et l'accident vasculaire cérébral).

Les troubles mentaux les plus fréquents sont les troubles anxieux (14%), l’insomnie (7%), la dépression majeure (6,9%), les troubles somatiques (6,3%), la dépendance à l'alcool et aux drogues (au moins 4%), les troubles de l'hyperactivité avec déficit de l'attention (TDAH, 5% chez les jeunes) et la démence (1% chez les 60-65 ans, 30% chez les personnes âgées de 85 ans et plus).

Alors que l'anxiété était habituellement diagnostiquée dans la vingtaine, elle l'est maintenant à l'adolescence, indique Wittchen. Environ 90% des troubles anxieux se produisent pour la première fois avant l'âge de 18 ans, précise-t-il. À ce moment, s'ils sont détectés, ils peuvent être facilement traités, considère-t-il. "Vous pouvez régler les deux tiers facilement". Généralement, ce serait avec une thérapie psychologique (psychothérapie) mais si nécessaire, avec l'aide de médicaments. Mais si ces troubles ne sont pas traitées, dit-il, ils récidivent souvent et peuvent être précurseurs de dépression et d'autres troubles mentaux plus tard dans la vie.

Wittchen propose un dépistage de routine dans les écoles (ce qui pourrait laisser craindre une utilisation excessive et dangereuse des médicaments, ndlr).

L'étude conclut à l'insuffisance des traitements et au besoin d'une augmentation substantielle du financement public de la recherche fondamentale et clinique. Publiée dans la revue European Neuropsychopharmacology, l'étude a été financée par le ECNP, l'European Brain Council (EBC) et Lundbeck (laboratoire pharmaceutique spécialisé dans le traitement des troubles psychiatriques et neurologiques).


Source : Psychomedia

         Un tiers des Européens souffrent de problèmes neurologiques- Dazibaoueb

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 17:47

 

 

 

... pour un coût de 79 milliards d'euros. Plusieurs scientifiques britanniques ont récemment adressé une lettre ouverte à leur premier ministre, publiée par The Lancet ; ils exhortent le gouvernement à réévaluer la pertinence des tests sur des animaux de laboratoires pour valider la sécurité des médicaments.


Morceaux choisis :

"Les effets indésirables [des médicaments] ont atteint des proportions épidémiques et augmentent deux fois plus vite que le nombre de prescriptions. La Commission européenne a estimé en 2008 que les effets indésirables tuent 197 000 citoyens de l'UE chaque année, pour un coût de 79 milliards d'euros".

...

"Il devient de plus en plus évident que l'un des principaux problèmes est la trop grande confiance de l'industrie pharmaceutique dans l'utilisation d'animaux pour prédire l'effet des médicaments sur l'homme. Les différences flagrantes qui existent entre différents espèces animales, non seulement dans la nature de leurs maladies mais aussi dans leurs réactions aux médicaments, sont maintenant bien connues. Plusieurs études ont montré que les résultats de tests sur des animaux ne s'appliquent pas à l'être humain ; l'estimation de prédictions fiables étant comprise entre 37 et 50%, pas mieux qu'un tirage à pile ou face".

...

"Notre confiance dans les tests sur les animaux entraine l'exposition de volontaires ou de patients à des traitements qui sont au mieux inefficaces, au pire dangereux. Prenez par exemple le fameux essai clinique de Northwick Park sur le médicament TGN1412, qui a envoyé six jeunes hommes en soins intensifs en 2006. Ce médicament avait été validé chez les singes à des doses 500 fois plus élevées que celles qui ont manqué d'être fatales aux volontaires. Peu de temps après, un test basé sur des cellules humaines a été développé. Si ce test avait été utilisé avant, l'essai clinique n'aurait jamais eu lieu".

...

"Le gouvernement estime actuellement qu'il n'existe pas de preuve scientifique que les systèmes basés sur la biologie humaine soient plus efficaces. Nous en convenons, puisqu'aucune étude n'a été encore été menée sur le sujet".

...

"Nous vous demandons d'agir maintenant pour s'assurer que les meilleures technologies actuellement disponibles sont utilisées pour établir l'innocuité des médicaments pour les patients".

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medicaments-animaux-laboratoires.png 53.84 Ko

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 17:40

 

 

L'agence US de surveillance des médicaments, la FDA, a annoncé avoir découvert chez la principale société de recherche sous contrat, Cetero Research, un "système de falsification généralisé" des études pharmacologiques, de celles qui permettent aux Big Pharma d'obtenir des autorisations de mise sur le marché. Médi... calmant !


Dr. Scott S. Reuben a du souci à se faire. Son titre de "Madoff de l'industrie pharmaceutique" (totalement passé sous silence de ce côté-ci de l'Atlantique, au passage...) ne tient plus qu'à un fil. En mai et en Décembre 2010, la Food And Drug administration (FDA) a inspecté la société Cetero. Une de ces boîtes privées auxquelles les firmes pharmaceutiques sous-traitent leurs tests cliniques en vue de l'obtention d'autorisations de mises sur le marché. La plus grosse de ces boîtes, en fait. Résultat : de nombreux dossiers ont été manipulés, voire falsifiés.

Médicamenteur

Et pas qu'un peu. Entre avril 2005 et juin 2009, les biologistes désignés comme responsables d'essais cliniques étaient tout simplement... absents de leur labo, au moment où ils étaient pourtant censés mener les tests. Peut-être se doraient-ils la pilule sur une plage exotique (plutôt que de la tester) ? Une étrange situation qui s'est reproduite 1900 fois ! En plus de cette "falsification généralisée", la FDA estime aussi que Cetero a modifié a posteriori les résultats de ses études pour parvenir à la bonne conclusion : que le médicament évalué était sacrément efficace et sans danger.

"Les fautes relevées sont suffisamment graves pour susciter des préoccupations quant à l'intégrité de toutes les données générées par Cetero sur cette période de cinq années" a affirmé mardi la FDA dans un communiqué, avertissant par là même les fabricants de médicaments qu'ils pourraient avoir à refaire les études de Cetero intervenues entre avril 2005 et Juin 2010. Même conclusion du côté de l'auditeur indépendant mandaté par la FDA : "Si le laboratoire est corrompu, les données générées le seront aussi".

Les autorités sanitaires en double aveugle

Houla... des médocs dangereux auraient-ils pu être autorisés de façon arbitraire ? Seront-ils prochainement retirés des bacs de nos pharmacies préférées ? Qu'on se rassure... on n'en n'est pas encore là. Aucune firme pharmaceutique n'est nommément citée. D'ailleurs, la FDA demande à celles qui ont eu recours à Cetero... de s'identifier d'elles-mêmes ! Tout en les caressant dan le sens du poil. Selon le régulateur, il n'y a pas de quoi en faire une maladie : il ne s'agirait là que d'une mesure de précaution, "la sécurité et l'efficacité des médicaments déjà sur le marché étant peu susceptibles d'être affectées"... Et on devrait gober la pilule ?

Le cachet du labo faisant foi

Remarque : en 2008, la FDA (comme son équivalent européen, l'EMA) n'a inspecté que 1,9% des centres d'essais cliniques américains. D'autant qu'aujourd'hui, la plupart des études sont réalisées en Europe de l'Est, en Asie ou en Amérique latine. Sans "aucun moyen d'évaluer la qualité des recherches", déclarait il y a quelques moins un éminent chercheur zunien. Ça laisse rêveur...

"La santé dépend plus des précautions que des médecins" [Jacques-Bénigne Bossuet]

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(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

 

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 17:35

 

 

5281145092_83d73ccc04.jpgAux États-Unis, le nombre d’enfants diagnostiqués comme ayant des troubles bipolaires aurait été multiplié par 40 depuis dix ans.

Il est évident que cette augmentation de 4 000 % n’est pas crédible et démontre bien que les dépistages à tout va sont dangereux. Nombre de psychiatres révisent leurs diagnostics, inquiets de milliers d’enfants arbitrairement soignés pour une maladie dont ils étaient indemnes, et tout cela à cause d’un système de santé non fiable et de la publicité outrancière des compagnies pharmaceutiques.

Le 23 juin 2011, le Star Tribune signalait : « La volte-face de la profession pourrait aider les générations futures, mais elle soulève des questions au sujet du mal fait à des enfants qui n’auraient jamais dû entendre un tel diagnostic, ni recevoir les médicaments utilisés pour les soigner. »

Commentaires du Dr Mercola le 30 juillet 2011 : « De pareils articles prouvent bien que la terrifiante pratique routinière de prescrire des drogues antipsychotiques à des enfants est, dans la majorité des cas, une arnaque mal inspirée par l’industrie du médicament. Dans ce cas, une violente réaction contre ce diagnostic chez les enfants est sans doute la meilleure chose qui puisse survenir. » D’après lui, ce diagnostic ridiculement établi vient de plusieurs causes : des médecins trop zélés, des parents désorientés, le système d’assurance-maladie qui réclame un diagnostic précis et codé d’une maladie établie et enfin le marketing agressif et même parfois illégal de Big Pharma. Ces facteurs contribuent à créer ce que le Dr Stephen Setterberg, fameux psychiatre américain pour enfants, qualifie de « diagnostic à la mode », mais, pour le Dr Mercola, cette « mode » à la capacité de détruire des vies.

3814147215_8a443d52c1.jpgLa violente réaction contre ce diagnostic a conduit la profession des psychiatres à reconsidérer les critères du diagnostic et surtout à changer son nom par « Disruptive Mood Dysregulation Disorder », qu’on pourrait traduire par troubles de l'humeur par dérèglement de l’activité mentale, qui s’appliquera aux enfants sujets à de fréquentes colères et irritables en périodes normales. Cependant, si l’on ne change pas radicalement la façon de traiter ces enfants, ce changement de nom ne servira pas à grand-chose.

Bien qu’on ne recommande pas impunément des sirops pour la toux ou des antibiotiques aux enfants, avec la prise de drogues psychiatriques qui peuvent altérer le cerveau, on joue un jeu bien plus dramatique encore et souvent irréversible, d’autant que la moyenne des enfants traités ainsi augmente bien plus rapidement que celle des adultes.

En outre, la tendance à donner plusieurs médicaments à la fois croît également et les enfants recoivent plusieurs drogues pour traiter un ensemble de symptômes dont certains sont des effets secondaires d’autres produits. Ainsi, le Dr Carrie Borchardt, psychiatre des Hôpitaux et cliniques pour enfants du Minnesota, a constaté : « Lorsque vous supprimez ces médicaments chez un nombre important d’enfants, les symptômes disparaissent et, alors, ils n’ont plus de problèmes bipolaires et n’ont eu que des problèmes médicamenteux. »

Pour la médecine officielle, le trouble bipolaire pédiatrique n'est pas rare mais difficile à diagnostiquer. Les symptômes les plus fréquents sont : l'hyperactivité, l'irritabilité, l'agressivité, la difficulté de concentration. En cas de doute, on médicalise.

28286Le Dr Joseph Biederman, psychiatre renommée de la Harvard Medical School, porte une large part de responsabilité dans l’explosion de ces drogues antipsychotiques chez les enfants cette situation. Entre 2000 et 2007, il a gagné plus de 1,6 million de dollars comme consultant chez les laboratoires sans déclarer une large part de ces revenus aux dirigeants des universités. D’après le Star Tribune, il aurait promis des études positives à un certain laboratoire fabricant de médicaments antipsychotiques avant même d’avoir entrepris ses recherches. Comme de très nombreux confrères, il a bien rempli sa promesse. Malheureusement, dans certains cas, les parents ont été accusés de mauvais traitement lorsqu’ils ont refusé de droguer ainsi leurs enfants et certains en ont perdu la garde.

En revanche, il semblerait que le pourcentage de véritables problèmes émotionnels ou mentaux soit en augmentation chez les enfants. Toutefois, non seulement les solutions proposées n’aident pas à résoudre ces problèmes, mais les médicaments prescrits menacent la santé de ces enfants.

En France, comme ailleurs, le problème est pratiquement identique. Depuis près de vingt ans, un important changement est intervenu en psychiatrie avec l'arrivée massive de drogues psychiatriques et particulièrement dans le cas des enfants et adolescents. Nous n’avons pas chez nous de Dr Joseph Biederman, mais ses émules sont pléthore et l’on sait bien que la chimie est devenue la nouvelle panacée, mais pour un enfant à problèmes, il serait préférable de le confier à un pédopsychiatre plutôt que traiter tous ses maux par la chimie qui fait à présent partie de notre vie quotidienne.

Nous allons bien voir, avec le changement annoncé de l’Afssaps qui a déjà changé de nom à défaut de comportement, si la pression des firmes pharmaceutiques va persister ou si la nouvelle Agence va enfin interdire le Zyprexa®, médicament dont l’efficacité est contestable, les effets secondaires indiscutables et le prix exorbitant, et dont la renommée est basée sur des mensonges. La boite de 28 comprimés de 10 mg coûte 116,94 euros et elle est remboursée à 65 %. Quant à la Ritaline®, à moins d’un nouveau scandale, elle a encore de beaux jours devant elle, puisque d’après une expertise faite en 2003 par l’Inserm sans enquête épidémiologique, un enfant sur 8 souffrirait de trouble mental et 5,9 % des jeunes de 15 ans seraient atteints de « troubles de conduite ». Et pour soigner les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité chez les enfants de plus de six ans officiellement et de bien moins généralement, on leur administre cette amphétamine, dont les effets sont comparables à ceux de la cocaïne et qui correspond à la définition des drogues illégales. Aussi, il est évident qu’elle génère une accoutumance, forme de toxicomanie infantile.

Tout cela se produit avec la bénédiction de l’Agence régulatrice, quel que soit le nom qu’elle porte, qui semble ignorer que le fabricant lui-même avoue clairement ne pas pouvoir garantir la sécurité d’emploi du produit, ni même son efficacité, qu’il ignore exactement son action sur l’homme, son risque hépatique carcinogène et son potentiel tératogène. Et si le laboratoire fabricant n’a pas poussé ses travaux assez loin, qui le fera ? Pas l’Agence en tout cas, ni les médecins qui osent affirmer que la Ritaline® est un « médicament très sûr ».

3557791151_885f645d7e.jpgAussi, au lieu de mettre ces enfants sous haute surveillance au lieu d’y mettre des médicaments qui le méritent bien plus, il serait plus sain de parler avec eux, d’étudier les facteurs sociaux, d’essayer de comprendre leur angoisse. Notre société devrait se poser les bonnes questions : Les normes que nous leur imposons sont-elles compatibles avec la vie actuelle ? sont-elles valables dans notre société qui va à vau-l’eau ? notre civilisation moderne est-elle un bon exemple de bonheur sur notre planète bien malade ? Et l’avenir pour le moins incertain que nous leur préparons est-il un signe d’évolution de notre société et de notre conscience ou bien une preuve flagrante de notre déchéance ?

En outre, il est certain que nos intestins sont notre second cerveau et que notre nourriture affecte ainsi notre comportement. Or, étant donné que nous apprenons chaque jour davantage à quel point notre alimentation est empoisonnée, bourrées de produits chimiques, de colorants artificiels, de conservateurs, d’exhausteurs de goût, et autres cochonneries - que les cochons me pardonnent -, comment des enfants qui ingurgitent ce poison quotidien pourraient-ils se comporter sainement ?

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 10:07

 

 



 
Le Codex Alimentarius

Un sujet fort intéressant bien que largement ignoré : la question des vitamines contenues dans l’alimentation. Derrière cette question qui semble anodine, il y a l’enjeu de la santé publique. Certains veulent limiter ces vitamines ou carrément les interdire en tant que compléments alimentaires, comme la FAO ou l’OMS, les autres affirment qu’on connaît parfaitement les doses à ne pas dépasser et qu’il n’y a pas lieu de leur faire la chasse. Sauf, peut-être, pour enrichir l’industrie pharmaceutique…

Alors qu’en 50 ans, beaucoup d’aliments, à cause de la course au rendement, ont perdu la moitié de leur valeur nutritionnelle, les normes en matière d’alimentation font que les quelques vitamines et nutriments qui restent encore sont voués à disparaître totalement ou presque. Un exemple parlant : la pomme de terre, qui a perdu la moitié de ses vitamines, de son fer et un quart de son calcium.

Une pomme de terre de 136gr crue épluchée
Dose en mg Calcium    Fer    Vitamine A Vitamine C Vitamine B1 Vitamine B2 Vitamine B3
1951 11.00 0.70 20.00 17.00 0.11 0.04 1.20
1972 5.74 0.49 0.00 16.39 0.09 0.03 1.15
1999 7.97 0.30 0.00 7.25 0.09 0.02 1.74
% -27.55 -57.14 -100 -57.35 -18.18 -50.00 +45



Un brocoli cru de 93gr
Dose en mg Calcium    Fer    Vitamine A Vitamine C Vitamine B1 Vitamine B2 Vitamine B3
1951 130.00 1.30 3500.00 104.00 0.10 0.21 1.10
1972 87.78 0.78 2500.00 90.00 0.09 0.20 0.78
1999 48.30 0.86 1542.00 93.50 0.06 0.12 1.07
% -62.85 -33.85 -55.94 -10.10 -40.00 -42.86 -2.73



D'autres exemples à cette adresse


Aux Etats Unis, des études ont montré que ces dernières années, les aliments ont perdu au moins 10% de leur teneur en fer, zinc, calcium, sélénium etc. ce qui diminue l’apport nutritionnel par calorie consommé et favorise donc l’obésité et l’affaiblissement de l’organisme. De son côté, l’agriculture bio, avec des rendements moindres, produit des aliments qui contiennent 20% de certains minéraux en plus et 30% d’anti oxydants en plus. Dans certaines tomates biologiques, on a même deux fois plus de certains anti oxydants que pour les tomates « normales ».

Aujourd’hui encore, il est question de diminuer l’apport en nutriments au nom de la santé publique. Ainsi, le sodium, par exemple, est dans la ligne de mire des autorités sanitaires canadiennes. En effet, le sodium est accusé de favoriser l’hypertension. Alors, au lieu d’interdire l’alcool ou le stress au travail, on a mis en place des groupes de travail censés étudier une limitation de la teneur en sodium des aliments pour que les canadiens en consomment moins.

En dehors de cela, certains éléments présents depuis peu dans l’alimentation, notamment les OGM, réduisent nos capacités à assimiler ces nutriments.

C’est le site du Dr Rath qui en parle cette fois, un médecin qui se bat pour qu’on reconnaisse les vertus des thérapies douces au lieu de miser sur le tout chimique. Evidemment, il est fort critiqué et caricaturé par l’industrie en question.

Là, il évoque un énième rapport (rapport Cochrane) qui reprend 67 études portant sur la question, et qui affirme que les vitamines anti oxydantes sont dangereuses. Ce type d’étude est dans la vague actuelle qui consiste à pointer les dangers des compléments alimentaires, quitte à exagérer.


Etrangement, parmi les centaines d’études disponibles (815 apparemment) les auteurs n’en ont retenu que 67 pour faire un bilan qui se veut affirmatif quant à la dangerosité des vitamines anti oxydantes.

C’est un groupe appelé Cochrane Collaboration, qui évidemment se réclame indépendant, et déclare avoir pour but d’informer sur les soins médicaux qui existent, qui a pondu ladite étude.

Parmi les griefs contre l’étude en question :

- dans ces 67 études, 47 portent sur des personnes atteintes de maladies comme Alzheimer, cancers, troubles cardiaques… et l’étude finale ne tient pas compte des causes de décès, qui sont automatiquement attribués aux vitamines. En outre, Rath explique que « Si un risque véritable de mortalité lié aux anti-oxydants avait existé pendant un essai, il aurait été arrêté. Mais aucune de ces études n’a été arrêtée et les auteurs omettent de donner cette information »

- dans un certain nombre d’études, les témoins ont pris des « nutriments testés », mais aussi des produits pharmaceutiques ou suppléments alimentaires non testés, ce qui implique des risques d’interférences des produits et fausse l’étude.

- les dosages de vitamines et les durées de traitement sont très différents d’une étude à l’autre.

- enfin, les auteurs eux-mêmes ont reconnu « quelques erreurs » dans le analyse d’études.

En 2003, aux Etats-Unis, on n’a identifié que quatre cas de décès liés aux suppléments de vitamines, dont deux sont sujets à caution. Mais, 70% des américains consomment des suppléments composés de vitamines au moins occasionnellement, et 40% régulièrement.

Mais, aucun de ces décès n’est lié au vitamines incriminées par le rapport (vitamines A et E, bêta carotène).


D’un autre côté, il semble qu’aux Etats-Unis, les effets secondaires liés aux médicaments sont la 4è ou la 6è cause de décès des personnes hospitalisées. En Suède, on considère que plus de 3% des décès sont liés aux effets secondaires des médicaments[1], ce qui en fait la 7è cause de mortalité.

Sous prétexte de « sécurité alimentaire », on va finalement empêcher les gens de trouver des compléments alimentaires qui renforcent leur organisme (même si certains, trop chimiques, sont plus nocifs que bénéfiques pour l’organisme). Les apports nutritifs des aliments ont diminué de 50% depuis le milieu du XXème siècle, du fait de l’industrialisation, de la standardisation alimentaires. A qui profite le crime ?

Le Dr Rath souligne que « nos hôpitaux ne regorgent pas de patients souffrant ou mourrant des effets des vitamines et autres thérapies naturelles . Par contre, on sait que les effets secondaires des médicaments de synthèse coûtent réellement 2 milliards de livres aux services de santé britanniques chaque année ».

Au Danemark, où l’étude Cochrane a été publiée, les compléments alimentaires sont en passe d’être interdits à la vente, à la suite du décès d’un homme qui avait pris un complément (interdit en France). Et ladite étude est le fruit d’une collaboration de Cochrane avec le Knowledge & Research Centre for Alternative Medicine (ViFAB) au conseil duquel on retrouve des médecins également présents dans les autorités sanitaires et le Copenhagen Trial Unit’s Centre for Clinical Intervention Research, specialisé dans le traitement chimique de différentes maladies.

L’un des auteurs, Christian Gluud, a de multiples liens avec l’industrie pharmaceutique. Bientôt ce genre de conflits d’intérêts semblera normal, mais il fut un temps où la recherche était indépendante et ne répondait pas obligatoirement à des logiques financières. Gludd est donc chercheur à l’hôpital de Copenhague, mais aussi membre du Conseil scientifique de BioLogue, un groupe qui organise des partenariats de recherche entre l’industrie pharmaceutique et les universités. Dans le conseil d’orientation, des scientifiques mais aussi des représentants de la même industrie pharmaceutique.

En outre, Cochrane Collaboration, l’organisation « indépendante » qui a publié l’étude mis en cause par Rath, a aussi proposé au British Medical Journal deux études largement financées par Pfizer sur des médicaments contre la migraine, dont l’un était fabriqué par Pfizer. D’ailleurs, Andrew Moore, le chercheur directeur des deux études qui a aussi été consultant pour différents labos, aurait carrément revendiqué le parrainage du labo.

Accessoirement, le PDG de Pfizer, par ailleurs, a été membre de la direction de la maison d’éditions de Cochrane Collaboration, John Wiley & Sons. Mais revenons à Gluud, qui a clamé dans son étude publiée dans une revue médicale que les compléments alimentaires n’aident pas à vivre plus vieux (mais ce n’est pas ce qu’on leur demande), que la vitamine A et les anti oxydants en général augmentent les risques de décès, et qu’il faut donc une réglementation rigoureuse encadrant leur utilisation.

Une autre étude dans le même style et tout aussi médiatisée à grand renfort de communiqués de presse a été publiée à peu près en même temps par Cochrane, juste avant une réunion du Codex alimentarius (un organisme censé légiférer en matière de norme alimentaires) qui portait sur ces compléments alimentaires à base de vitamines et de minéraux.

Une journaliste du Sunday Times qui avait publié un article reprenant sans aucun recul les conclusions du rapport Cochrane, Rachel Johnson, a expliqué ensuite avoir subi des pressions afin qu’elle défende ladite étude. Même si elle considérait qu’il « y avait quelque chose de louche » derrière.



Le Codex Alimentarius


C’est une organisation créée en 1963 par la FAO et l’OMS pour établir des normes internationales en matière alimentaire (soi-disant pour « protéger le consommateur », mais en fait surtout pour faciliter le commerce). Il y a des Comités pour presque tous les domaines liés à l’alimentation. Aujourd’hui, plus de 300 normes du codex sont déjà obligatoires, de fait. La plupart datent de ces dernières années (2006, 2007, 2008…)

Le problème est que l’industrie y est fort bien représentée, et que le Codex a tendance à faire la chasse aux vitamines, compléments alimentaires et autres thérapies naturelles basées sur une meilleure alimentation.

C’est d’ailleurs en décembre de cette année que doit être prise une législation très contraignante portant sur les compléments alimentaires. Or, les normes, minimales, du Codex, sont recommandées pour éviter de perdre dans un conflit face à l’OMC, qui a reconnu lesdites normes. En effet : une réglementation plus contraignante sera assimilée à une barrière non tarifaire au commerce, un peu comme quand les Etats Unis portent plainte à l’OMC contre l’Europe qui refuse ses poulets aux hormones.

En revanche, les OGM[2], les pesticides, ou le sel et les mauvaises graisses ne posent pas de problème aux types du Codex. Et la définition qu’il donne des produits biologiques permet d’y ajouter des additifs dangereux comme le dioxyde de soufre qu’on met par exemple dans le vin « bio » ou le carraghénane, pour que l’industrie agro alimentaire puisse faire du bio sans changer son mode de production. Mais cette question mériterait un article à elle toute seule. Revenons aux compléments alimentaires.

En 2005, la commission du Codex a adopté le projet de directives en matière de compléments alimentaires à base de vitamines et sels minéraux, qui établissent des critères en ce qui concerne les teneurs maximales et minimales par portion journalière, le conditionnement et l’étiquetage de ces compléments quand ils sont alimentaires.

Immédiatement, ça embraye dans les autorités sanitaires nationales. Dès juillet 2009, on profite de la loi hôpital, Patients, Santé et Territoires (sic.) pour confier à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) « la mise en œuvre du système de vigilance sur les nouveaux aliments, les compléments alimentaires, les aliments qui font l’objet d’une adjonction de substances à but nutritionnel ou physiologique ainsi que sur les produits destinés à une alimentation particulière ». Première phase : « identifier les effets indésirables liés à leur consommation », bien qu’il ne s’agisse absolument pas d’une priorité sanitaire, contrairement aux OGM ou aux graisses saturées.

Anthony Taylor, qui observe le Codex pour le compte de la national Health care Federation, explique ainsi qu’ « il est tout à fait clair que le Codex privilégie toujours les intérêts économiques, surtout ceux des industries pharmaceutiques, chimiques et génétiques, avant ceux de la santé humaine. Il ne fait donc aucun doute que Codex est bien un instrument des forces qui poussent pour la « globalisation »(…) En contrôlant, et en limitant, l’accès à des aliments et compléments alimentaires sains et sûrs, le Codex, en fin de compte, protège surtout les intérêts des grandes multinationales pharmaceutiques. Pour cette industrie, tout ce qui développe la bonne santé, aux dépens de la maladie, est une menace directe au développement des ventes de drogues chimiques synthétiques, brevetées. »

En 1979 le Codex publie le ‘Codex general guidelines on claims’, révisé en 1991, un document qui prétend que seuls les produits pharmaceutiques chimiques sont bons pour la santé. Et le texte interdit de dire que :

- une alimentation normale n’apporte pas suffisamment de nutriments pour être en bonne santé.

- qu’on peut aussi se soigner, même en partie, avec une alimentation adéquate et/ou des compléments alimentaires.

- certains aliments sont dangereux. Ce qui devient pourtant de plus en plus le cas.

Dès lors, toute information qui ne va pas dans le sens du Codex est interdite. Le monopole de la vérité médicale appartient donc aux industriels.

Le 13 mars 2002, le parlement européen entérine une réglementation très contraignante au sujet des thérapies naturelles et des compléments alimentaires[3], malgré près de 400 millions de signatures pour défendre les thérapies alternatives. Ainsi, un pays ne peut autoriser des compléments alimentaires non avalisés par le Codex, mais il a le droit des les interdire complètement. Des quantités maximales et minimales de vitamines etc. sont établies.

Dès juillet 2005, il est question d‘appliquer toute une série de normes du Codex, par exemple :

- l’ionisation des aliments, c’est-à-dire leur irradiation au cobalt afin, soi-disant, des les « décontaminer ». La mesure devrait prendre effet incessamment sous peu.

- La suppression des suppléments alimentaires naturels, qui seront remplacés par des espèces de copies synthétiques fabriquées par les labos et faiblement dosées.

- La suppression progressive des médecines alternatives comme par exemple la médecine indienne ayurvédique, qui fait pourtant ses preuves depuis des dizaines de siècles et n’a rien de nocif puisqu’il s’agit d’être en harmonie avec sa nature et avec la nature.

- L’agriculture sera réglementées via les normes du Codex, qui sont loin de favoriser l’agriculture biologique.


Un exemple de non sens : l’irradiation des aliments

En 1999, l’OMS a déclaré que l’ensemble des aliments pouvait être irradié sans limite d’émission car « n’y a aucune conséquence nocive pour la santé ».

L’irradiation au cobalt émet des rayons gamma radioactifs et peut détruire les cellules en 24 heures avec une forte irradiation (10.000 radons). A des doses moins importantes, cela freine ou arrête la division cellulaire. Au passage, on sait que cela élimine une partie des substances contenues dans le produit irradié, comme les vitamines ou les oligo éléments.

Ainsi, des algues soumises à cette irradiation ont moins de chlorophylle a/L que les plantes non irradiées, mais plus de chlorophylle a dans chaque cellule que les algues non irradiées.

L’irradiation permet de retarder le mûrissement des fruits et légumes, peut tuer les bactéries responsables du pourrissement ou les insectes. En France, les herbes aromatiques surgelées sont ionisées, ainsi que l’ail, les oignons, les échalotes, qui normalement sont des aliments très nutritifs, mais aussi les germes de céréales pour produits laitiers, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées, les crevettes congelées, le blanc d’œuf…

L’irradiation détruit par exemple 80% de la vitamine A présente dans les œufs et 48% du bêta carotène présent dans le jus d’orange.

En outre, l’irradiation qui détruit des éléments, en crée d’autres, dont certains sont cancérigènes comme les cyclobutanones qui apparaissent dans les aliments uniquement avec l’irradiation d‘acides gras et sont responsables de dommages génétiques chez les rats, le benzène, le xylène ou le toluène, responsables de l’apparition de cancers… Mais bien sûr, aucun risque pour la santé !

Et puis, l’irradiation fait muter génétiquement les aliments : au bout d‘une heure de rayons gamma, toute la structure moléculaire de l’aliment est cassée, l’ADN est détruit et il n’y a plus rien de vivant à l’intérieur, sans que l’aliment en question ait changé de forme à l’extérieur.

Il y a donc une autorisation pour irradier un certain nombre d’aliments, mais en 2002 un rapport européen montrait que 2,7% des 5.000 échantillons alimentaires testés dans différents pays européens étaient irradiés et non étiquetés comme aliments irradiés. 29% des compléments alimentaires censés améliorer la santé étaient irradiés !

Des pays comme le Brésil, la Thaïlande ou l’Afrique du Sud ont l’habitude d’irradier les fruits et légumes exportés. La Chine a 50 centres d’irradiation pour l’alimentation, contre 7 en 2003, et en Europe, plus de 15.000 tonnes d’aliments ont été irradiées. Evidemment, les contrôles sont quasi inexistants, puisque d’après les scientifiques autorisés, il n’y a aucun risque. En France, on ainsi eu droit à 216 contrôles pour 3.000 tonnes de produits alimentaires irradiés alors qu’en Allemagne, il y a eu plus de 4.000 contrôles pour 340 tonnes.

Dès les années 50, on avait montré que des animaux qui consomment des aliments irradiés souffrent de nombreux problèmes sanitaires, que certains en mouraient prématurément, que d’autres avaient des anomalies génétiques, d’autres faisaient des fausses couches, avaient des problèmes de reproduction, du système immunitaire, des hémorragies internes mortelles, des tumeurs, des problèmes de croissance et des carences nutritionnelles.

En novembre 2008, une boîte d’aliments pour chats a du retirer toute une gamme de produits qui avaient été irradiés à fortes doses car un groupement de vétérinaires australiens avait remarqué des troubles neurologiques chez les chats qui en avaient mangé.

Et pour preuve que les anti oxydants sont bénéfiques, voici un article sur une trouvaille récente en la matière : « Les chercheurs de l’Unité de Recherche sur les Herbivores de l’Inra et la société Phytosynthèse ont mis au point un mélange antioxydant de vitamine E et de différentes plantes capable de protéger de l’oxydation les acides gras essentiels de type oméga 3, de la viande chez les bovins en production. Ce mélange valorisé par un brevet (EP 1902631), lutte efficacement contre les radicaux libres générés par le stress des animaux et permet d’obtenir des viandes d’une plus grande valeur nutritionnelle ».

Question à dix mille : à qui l’OMS a t-elle confié la mission d’évaluer la dangerosité des aliments irradiés ? A l’AIEA, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, qui a pour but de promouvoir le nucléaire.

Pourtant, l’OMS, la FAO, le Codex, la Commission européenne en font une panacée en se réfugiant derrière l’argument de la santé publique !


La chasse au millepertuis, concurrent du Prozac

Le cas du millepertuis, une plante utilisée depuis des siècles pour ses effets sur l’humeur et qui pousse partout, est également révélateur de cette tendance à empêcher les remèdes naturels de trouver leur place.

Le millepertuis, donc, s’utilise à l’état naturel pour régler les troubles de l’humeur (les dépressions « légères et moyennes » du moins, mais aussi l’asthme, les bronchites, les sciatiques…), et a l’avantage de ne pas entraîner d’effets secondaires, ce qui n’est absolument pas le cas des traitements chimiques. Mais surtout, il est au moins aussi efficace sur le long terme que les médocs.

On sait en revanche que les « médicaments » contre la dépression ont une fâcheuse tendance à rendre suicidaires certains patients.

Dans un pays où un tiers des gens sont sous médocs pour une dépression ou quelque chose qui s’en approche, l’idée d’utiliser des plantes efficaces et sans effets secondaires devrait faire son chemin. Mais, non.

Le problème du millepertuis ? Certaines autorités sanitaires considèrent qu’il peut interagir avec des médicaments, et qu’il est, par conséquent, dangereux.

L’Allemagne l’a ainsi classé dans les anti dépresseurs, et le millepertuis ne s’obtient plus que par ordonnance[4]. Et en France, la DGCCRF (directions générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a décidé de l’interdire en 2000 car il réduisait l’efficacité de certains médocs comme le Prozac, selon l’Afssaps[5] (Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé). Des agents de contrôle ont même fait le tour des pharmacies pour être sûrs qu’aucune boîte de millepertuis n’était vendue, ce qui a occasionné quelques saisies de la vilaine plante un peu partout en France.

En 2001, une seule société, Arkoparma, commercialise 80% du millepertuis vendu en France, car l’autorisation de fabriquer des produits à base de millepertuis n’est octroyée qu’au compte goutte par l’Afssaps.

Pendant ce temps-là, les cultivateurs bio et autres qui en cultivent se voient saisis et poursuivis puisqu’il est interdit de consommer et de produire cette plante (à cause des interactions avec les médocs). D’autres plantes séchées vendues en sachet sont interdites, comme le buis, le bleuet, la prêle, le souci, connaissent le même sort…

En 2002, il revient… avec le statut de médicament. On en peut donc plus s’en procurer normalement (dans les herboristeries par exemple), et la production est contrôlée.

Depuis 2000 environ, le millepertuis est la cible de nombreux articles qui pointent sa dangerosité. The Lancet l’a fait, mais le Quotidien du Médecin, en France, l’a fait aussi presque en même temps.

Plus récemment, en 2005, l’Afssaps a décidé de retirer de la vente et d’interdire la fabrication de tout un tas de produits utilisés en phytothérapie, qui sont en France considérés comme des médicaments « par fonction ». C’est-à-dire que sans être des médicaments, on les utilise pour se soigner et donc ce sont des médicaments, réglementés et contrôlés comme tels. Enfin, beaucoup plus que les vrais médicaments pour lesquels les effets secondaires ne sont pas vraiment un frein. Parmi ces produits, le millepertuis, mais aussi l’aloe vera, l’ephedra, le gui, la rhubarbe…

Au Québec aussi, le millepertuis est en passe de devenir un monopole des pharmacies et des médecins. L’Ordre des pharmaciens veut en effet le retirer de la vente libre et le classer comme médicament en raison des interactions avec les médicaments. Exactement le débat qu’on a eu en France quelques années plus tôt.

Enfin, le millepertuis comme les autres plantes d’ailleurs, n’est pas brevetable et ne rapporterait donc pas grand-chose à l’industrie, qui préfère les mélanges chimiques bien plus rentables. Les labos ont peur de tous ces remèdes naturels, qui en plus sont préventifs. Pfizer, qui vend un médoc proche du prozac, le Zoloft, a par exemple racheté en 2000 une boîte qui vendait du millepertuis, Warner Lambert, pour… faire cesser la production.

Finalement, même l’OMS a reconnu l’efficacité du millepertuis, au moins pour les dépressions « légères et moyennes ». On les trouve en pharmacie (Mildac de Merck et Procalmil d’Arkopharma) pour les dépressions, mais bien sûr on recommande d’éviter d’en prendre avec des médocs comme le Prozac.

Il reste donc une grande part d’hypocrisie au sujet du millepertuis, que les laboratoires essaient de cantonner à une utilisation minimale. On a par exemple pensé l’utiliser contre l’hyperactivité des enfants, mais comme des études ayant réalisé des tests qui n’ont duré que huit semaines alors que le millepertuis met 4 à 8 semaines pour agir, on n’a évidemment pas démontré qu’il était plus efficace que des médocs.

Aujourd’hui, le millepertuis est considéré en France comme un complément alimentaire et est soumis aux règles de plus en plus restrictives sur les compléments alimentaires. On ne le trouve qu’en pharmacie, produit par des labos. Du coup, certains amateurs de tisane au millepertuis se demandent pourquoi la plante ne fait plus d’effet ou presque.



On s’en rend vite compte : les mesures sanitaires prises un peu partout ne vont pas dans le sens de la santé des consommateurs mais dans celui de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire qui ont un poids énorme dans les décisions prises en la matière.

La logique voudrait que les organismes sanitaires soient davantage inquiets des risques des OGM et des taux de suicide liés au Prozac qu’à l’interdiction des compléments alimentaires. Mais, non : c’est tout l’inverse. Si on n’a pas l’esprit mal tourné, on pourrait être perplexe.



[1] Essentiellement des hémorragies liées à des médicaments tels que l’aspirine.

[2] En 2007, après trois ans de discussions, le Codex a refusé le principe de précaution, et de faibles teneurs en OGM sont admises. A peine a t-il émis quelques recommandations concernant l’étiquetage.

[3] Dont la définition, selon le texte, est « denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis d’un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité »

[4] Où près de 3 millions d’ordonnances prescrivent du millepertuis chaque année.

[5] Après que les autorités sanitaires US aient fait de même suite à un article paru dans la revue médicale financée par l’industrie pharmaceutique, The Lancet, en février 2000.

Source : Agoravox

et ecophilosophat

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 10:47

 


85% des nouveaux remèdes seraient de la camelote à risque
Depuis des années, les défenseurs de la santé naturelle tirent la sonnette d'alarme sur les dangers des nouveaux remèdes préconisés aux patients. Mais, est-ce un avis partial inexact ? Pas du tout. En fait, une nouvelle étude démontre à présent que les problèmes présentés par les spécialités de Big Pharma qui font l’objet d’un énorme battage publicitaire sont même bien pires que ce que pourraient cauchemarder la plupart des gens. Des chercheurs indépendants ont constaté qu'environ 85 pour cent des nouvelles spécialités offrent peu si ce n’est aucun nouvel avantage, mais elles renferment le risque de provoquer de graves dommages chez l’utilisateur.

      Selon le Dr Donald Light, le professeur de santé comparée à l'université de médecine et de dentisterie du New Jersey qui a rédigé l'étude, l'industrie pharmaceutique est un marché « pour pacotilles » et Big Pharma dépense une fortune pour vendre sa camelote au public.


A lire sur : http://www.internationalnews.fr/article-85-des-nouveaux-medicaments-des-grands-laboratoires-pharmaceutiques-de-la-camelote-a-risque-55593083.html

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 14:53

SOURCE : Le Grand Soir

 

Par Pascal SACRE
 
 
L’industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés. Une histoire des médicaments…

Dans son livre, “The drug story : A factological history of America’s $10,000,000,000 drug cartel, its methods, operations, hidden ownership, profits and terrific impact on the health of the American people”, paru en 1949, Morris A. Bealle nous raconte une “drôle” d’histoire. Celle du Nujol (chapitre 1, « What Nujol Started »).

William Avery Rockefeller est né en 1810 et mort en 1906, patriarche d’une dynastie aussi célèbre que discrète, et descendant d’immigrants allemands (Roggenfelder). Old Bill (son surnom), fermier à New-York jusqu’en 1850, se rendit ensuite à Cleveland, où il se fit passer frauduleusement pour un docteur en médecine : le docteur Levingston [1].

Dans son livre étonnant, M. A. Bealle relate qu’Old Bill était marchand de produits « pharmaceutiques », faisant penser à ces charlatans, faux docteurs itinérants en carriole, vendant des élixirs douteux, popularisés par la bande dessinée Lucky Luke (Docteur Doxey), et préfigurant nos visiteurs médicaux (représentants pharmaceutiques).

Beaucoup de remèdes à base de pétrole étaient vendus comme « médicaments » par une clique d’escrocs et de charlatans, Seneca Oil, Rock Oil et American Medicinal Oil. [2] Old Bill vendait des flacons de pétrole brut aux fermiers naïfs, leur faisant croire que c’était un traitement contre le cancer. Il appelait son élixir en flacon : Nujol (New Oil : Nouvelle Huile).

Pendant que son fils John D. Rockefeller Ier fondait la Standard Oil Company, en 1870, grâce aux prêts d’une autre famille discrète et célèbre, les Rothschild, William achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2 dollars à tous ceux qu’il arrivait à convaincre qu’ils étaient malades et seraient mieux avec son « remède ». Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicales, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s’imposer.

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Le Nujol fut finalement baptisé « cure contre la constipation » et largement commercialisé, avec quelques améliorations provenant des chimistes de la Standard Oil.

Cependant, des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps.

La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence.

Le sénateur Royal Samuel Copeland, médecin homéopathe et élu sénateur à New York en 1924, aurait été payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol [3].

Beaucoup de médecins ont continué de décrier, en vain, les effets nocifs du Nujol de la Standard Oil.

Le médicament Nujol existe toujours sous forme d’huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles.

Dans le livre du docteur Dirk Van Duppen, « La Guerre des Médicaments », nous découvrons sans surprise que dans le top-500 des plus grandes entreprises américaines, l’industrie pharmaceutique est la plus rentable (Fortune 500) [4].

« Pour chaque dollar de chiffre d’affaires, il y a 17 cents de bénéfice net. C’est 5,5 fois plus que la moyenne du top 500 de Fortune.

Le taux de profit sur le capital atteint 14,5 % soit six fois la moyenne de Fortune 500. Le bénéfice sur les actions atteint même 27,6 %, soit presque trois fois plus que la moyenne de Fortune 500.

En 2002, le bénéfice commun des dix plus grosses entreprises pharmaceutiques s’élevait à 35,9 milliards de dollars. Ce qui leur permettait de dépasser les 33,7 milliards de bénéfice réalisé par les 490 entreprises restantes ! » [5]

Cette rentabilité ne faiblit pas d’année en année [6].

Ainsi, « les analystes financiers pensent que le secteur de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique est voué à une croissance annuelle du cours des actions de 25 % sur 2009 [7] ».

Quel en fut la part des vaccins dans ces périodes de peur grippale organisée ? « Les vaccins, un créneau sous les feux de la rampe compte tenu de la grippe H1N1 […] Le marché mondial des vaccins antigrippaux représente 25% du marché des vaccins globaux lui-même évalué à 14 milliards de dollars en 2008 (ou 2% du marché pharmaceutique). » [8]

Par comparaison, « Avec un marché mondial des troubles métaboliques et endocriniens valorisé à plus de 68 milliards de dollars en 2009, le marché mondial des traitements du diabète représente plus de 28 milliards de dollars. » [9]

Autant d’argent en jeu laisse peu de place à l’éthique.

Continuons la Drug story.

Le Lipitor (atorvastatine) est commercialisé par la firme Pfizer, premier laboratoire pharmaceutique mondial au 12 mars 2009 (classement par Chiffres d’Affaires du groupe - cité par "Les Echos" - 75 milliards de dollars).

Présenté comme un médicament miracle, de la famille des statines, le Lipitor (et d’autres, zocor, lipanthyl, crestor…) permet de réduire les taux élevés de cholestérol, protégeant contre les attaques cardiaques. Le Lipitor de Pfizer, en outre, occupe la première place du classement prévisionnel des 10 médicaments les plus vendus dans le monde en 2010 [10]. Il devrait réaliser un chiffre d’affaires mondial de 11,7 milliards de dollars en 2010.

Pourtant, il est possible que les statines dont le Lipitor de Pfizer induisent à long, voire à moyen terme, une insuffisance cardiaque congestive comme le souligne le cardiologue Peter Langsjoen de Tyler, Texas.

Langsjoen a renoncé à une carrière attrayante dans un hôpital universitaire afin de consacrer sa compétence à ce qu’il appelle « l’insuffisance cardiaque congestive induite par les statines ». Mais ce n’est pas tout.

Cancers, pertes de mémoire, immunosuppression, perte de la sensibilité à l’insuline (hormone de régulation de la glycémie), troubles cognitifs ou psychiatriques conduisant au suicide, accident vasculaire cérébral, la liste des effets secondaires des statines, souvent non précisées par la firme, est longue, très longue.

Joël M. Kaufmann de l’Université de Philadelphie (Prof. émérite) a examiné certains rapports et a trouvé une explication peu flatteuse.

« Les compagnies pharmaceutiques scindent parfois un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, afin que leur médicament soit approuvé », a-t-il dit récemment dans une conférence.

« Il s’agit d’une méthode éprouvée afin de maintenir les effets néfastes vraiment alarmants au-dessous des 1% » requis. [11] - voir biographie médicale du Dr P. Langsjoen dans cette référence.

A l’hôpital Baystate Medical Center (Springfield, Massachusetts), l’éthique médicale a reçu un nouvel uppercut à l’estomac.

Pfizer a financé presque toutes les études de l’anesthésiste Scott Reuben, spécialisé dans le traitement de la douleur postopératoire et considéré par ses pairs comme une référence en analgésie (la prise en charge de la douleur), ayant notamment publié des études capitales sur le Lyrica (prégabaline) de Pfizer, pour la prise en charge des douleurs neuropathiques, à l’origine de souffrances d’ordinaire très difficiles à soulager. Ces études ont été publiées dans les revues spécialisées les plus prestigieuses de la profession telles Journal of Clinical Anesthesia, Anesthesiology, Anesthesia and Analgesia, etc.

Or le Dr Reuben, sponsorisé par la firme Pfizer entre 2002 et 2007, aurait menti, manipulé ses résultats, publié des études fictives. [12] « Les résultats de ces études – dont 21 sont hautement suspectes -, qui n’ont commencé à soulever des questions que beaucoup plus tard, ont changé en grande partie la façon des médecins d’approcher et de traiter ce type de douleurs postopératoires. » [13]

Le journal Anesthesiology News titre : « Un cas de fraude secoue l’anesthésiologie. Un chercheur du Massachusetts impliqué dans la falsification de données et autres méfaits ». Vous trouverez dans ce journal la liste des 21 études de Reuben susceptibles d’être retirées en premier.

« Notons que cette indication (douleurs neuropathiques) du Lyrica n’est toujours pas remise en cause de nos jours, à part par des voix indépendantes, telles Arznei-Telegramm, et ce malgré le procès du Neurontin (gabapentine), qui a permis au public comme au monde médical d’apprendre les manipulations et autres interventions de Pfizer afin de présenter le Neurontin comme efficace dans des indications autres que l’épilepsie, alors que ces allégations ne reposent pas sur des fondements scientifiques [14]. »

Selon un article du 11 mars du Wall Street Journal, Scott Reuben a aussi falsifié des données concernant l’efficacité de l’antidépresseur Effexor (venlafaxine), produit par la firme Wyeth (fusionnée avec Pfizer) dans les douleurs neuropathiques et postopératoires. [15]

Pour ce qui est des liens avec Pfizer, l’article du Wall Street Journal nous apprend qu’en plus des financements des recherches par Pfizer, la firme comptait Reuben parmi ses conférenciers ; il était membre du ‘speakers bureau’ de la firme, terme qui désigne ce stock de leaders d’opinion (key opinion leaders) prêts à l’emploi dès lors qu’il s’agit de promouvoir un médicament du labo qui les paie dans des congrès, des media, des publications, etc. (Voir le site Pharmacritique).

Le médicament phare de Merck, vendu comme un remède miracle entre 1999 et 2004 porte le doux nom de Vioxx. C’est un antidouleur et un anti-inflammatoire.

En Australie se tient actuellement un procès qui oppose un millier de particuliers au groupe Merck. Les plaignants accusent le géant pharmaceutique d’avoir caché les risques d’accidents cardiovasculaires liés à l’utilisation du Vioxx.

Des membres de la direction de Merck et de ses succursales se sont échangés par mail une liste de chercheurs et d’universitaires ayant mis en évidence les effets négatifs du Vioxx.

Les documents apparus à la Cour fédérale de Melbourne révèlent que des membres du personnel de Merck ont admis avoir usé de tactiques d’intimidation contre des chercheurs critiques, menaçant de couper les vivres à leurs fondations, leurs labos, ou d’interférer dans leurs nominations universitaires… Au moins huit spécialistes en recherche clinique ont été menacés ou intimidés par Merck [16].

Merck aurait aussi créé de toutes pièces une fausse revue scientifique, "The Australasian Journal of Bone and Joint Medicine", la faisant passer pour une publication officielle et indépendante d’expertise scientifique. La revue se contentait en réalité de reprendre systématiquement les articles scientifiques favorables aux produits de la compagnie. Il s’agissait ni plus ni moins que d’une opération marketing, tellement bien faite que seuls des experts avisés de la presse scientifique pouvaient le comprendre.

La FDA estime que le Vioxx, ce traitement largement utilisé contre l’arthrite, a provoqué, entre 1999 et 2004 aux États-Unis, environ 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales. Il serait à l’origine de 27 785 décès. Le médicament a été soustrait des pharmacies en 2004, alors que les rumeurs de dangerosité commençaient à se faire insistantes. En 2007, Merck a conclu un accord amiable avec la plupart des plaignants américains, pour un montant de 4.5 milliards de dollars. (Voir le site Les Mots ont un Sens).

Les dirigeants de Merck, ont préféré accumuler les profits (2 milliards de dollars tous les ans) plutôt que d’interrompre la vente d’un médicament qu’ils savaient mortel ! [17]

GlaxoSmithKline (GSK), 6è groupe pharmaceutique mondial en 2009 (33,60 milliards de dollars de chiffre d’affaires), commercialise l’Avandia (rosiglitazone), un médicament contre le diabète.

Révélés par le New-York Times, des rapports confidentiels affirment que plus de 500 attaques et 300 troubles cardiaques pourraient être évités chaque mois en retirant l’Avandia du marché. Au troisième trimestre 2009, 304 vies auraient même pu être épargnées si les diabétiques avaient opté pour une autre pilule [18].

L’Avandia « doit être retirée du marché », conclut le rapport de deux responsables de la Food and Drug Administration (FDA). Depuis 1999, des dizaines d’études scientifiques indépendantes ont abouti à la même conclusion.

Mais GSK riposte par des études privées, faites par la firme, et qui « prouvent » l’innocuité de sa molécule.

« […] les cadres de GSK ont tenté d’intimider des médecins indépendants [...] et cherché les moyens de minimiser le fait que les médicaments concurrents pouvaient réduire le risque cardiovasculaire », selon une enquête du Sénat US » [19].

On a seulement demandé à GSK de fournir de nouvelles études, pas attendues avant… 2020 !

Le brevet de GSK sur Avandia expirant en 2012, le plus gros du risque commercial sera largement passé.

Le Tamiflu (oseltamivir) est un antiviral indiqué dans la grippe. Il est commercialisé par le groupe Roche (Hoffmann-La Roche-Genentech), 3è groupe pharma mondial en 2009 (43,10 milliards de dollars de chiffre d’affaires).

Le Tamiflu est un des seuls à être efficaces contre le virus de type A/H1N1, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Roche (et Novartis, 4è) ont largement profité des alertes grippales (aviaire puis A/H1N1), via la vente de Tamiflu pour Roche, et de vaccins pour Novartis [20].

Grâce à l’OMS et à la Direction générale de la Santé française [21], entre autres, et grâce à leurs experts « indépendants », le Tamiflu est certainement un booster des ventes pour Roche (Tamiflu sales boost Roche profits).

Pourtant, relayé par le très sérieux British Medical Journal (BMJ), une revue qui fait figure de référence dans le monde médical, « un long article détaille qu’il n’existe pas de preuve solide de l’efficacité du Tamiflu. Les auteurs, des chercheurs indépendants de la Collaboration Cochrane, voulaient passer en revue tous les essais cliniques menés sur le Tamiflu – une vingtaine. Dans leur ligne de mire, l’article pivot sur lequel s’est appuyé le laboratoire Roche pour vanter les mérites de son produit auprès des autorités. Cet article répertorie 10 études cliniques financées par Roche. Mais les résultats de 8 d’entre elles n’ont en fait jamais été publiés par le labo. Les chercheurs ont donc réclamé les données à Roche afin de les analyser. Niet. Refusé. » [22]

Sur les maigres données scientifiques exploitables, la Cochrane Collaboration a conclu à l’absence d’impact positif du Tamiflu.

Une étude non publiée de 1.447 adultes a prouvé que le Tamiflu n’était pas meilleur que le placebo [23].

Le Tamiflu, un médicament qui a fait l’objet d’énormes dépenses publiques, inefficace ? Il n’est pas seulement inefficace, mais aussi très dangereux.

Ainsi le BMJ nous rappelle qu’il ne faudrait pas prescrire du Tamiflu aux enfants [24].

L’agence sanitaire britannique, la Health Protection Agency (HPA), rapportait que plus de la moitié des 248 jeunes élèves qui avaient eu de Tamiflu, après qu’un de leurs camarades eut contracté la "grippe porcine", ont souffert d’effets secondaires, tels que des nausées, des insomnies et des cauchemars. [25] Tout cela pour raccourcir d’un jour, tout au plus, la durée des symptômes relativement bénins de la grippe.

Le Tamiflu a été interdit en Corée du Sud, « après les cas de suicide observés récemment au Japon. » [26]

« Cette annonce succède à celle […] faite par les autorités japonaises de l’observation de plus de 100 cas de comportements anormaux chez des Japonais ayant consommé du Tamiflu. En février dernier, puis en mars [2007, NdA], quatre adolescents se sont jetés dans le vide après une prise de Tamiflu. » [27]

De plus, l’oseltamivir augmenterait sensiblement la dangerosité du virus H1N1 in vitro (en laboratoire) [28].

Cet article révèle les pratiques amorales, non éthiques, de la société Roche, accusée de ventes illégales : Roche accused over illegal Tamiflu deals, par Andrew Jack, paru le 21 mai 2010 dans le Financial Times (édition en ligne, inscription gratuite).

« Lors d’un procès aux prud’hommes intenté par un ancien employé de Roche, John Miller, celui-ci a dévoilé certains stratagèmes douteux utilisés par la filiale britannique du laboratoire suisse. Ce dernier aurait imposé aux visiteurs médicaux des objectifs de vente de Tamiflu (l’antiviral oseltamivir) chiffrés à 15 à 20 millions de livres sterling rien que pour une période de neuf mois de l’année 2006. Les visiteurs médicaux devaient se servir de la menace d’une épidémie imminente de grippe - et des peurs générées par la grippe aviaire -, et ne devaient pas s’embarrasser des lois qui limitent aux professionnels de santé la gestion / prescription de tels médicaments. » (Voir le site Pharmacritique ).

A titre d’anecdote, Le Tamiflu fut découvert en 1994 par les chercheurs de Gilead Sciences Inc, entreprise biopharmaceutique (siège en Californie).

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Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense de Georges W. Bush en 2001, en a été le directeur en 1988, le Président du Conseil d’Administration de 1997 à 2001, après que Gilead ait cédé à Roche, en 1996, tous les droits d’exploitation du Tamiflu, contre 10 % des ventes [29].

Un investisseur important de Gilead Sciences Inc fut le Groupe Rockefeller (So far this year one Rockefeller-backed company, Gilead Sciences of Foster City, Calif., has gone public.) [30].

Nujol, Lipitor, Lyrica, Vioxx, Avandia, Tamiflu, une affligeante histoire des médicaments. Cette liste non exhaustive a permis de passer en revue les principales techniques des firmes pharmaceutiques, les entreprises les plus rentables au monde, pour vendre leurs produits coûte que coûte :

« Créer de fausses revues spécialisées, intimider, discréditer les scientifiques critiques, fonder de fausses associations citoyennes ou infiltrer celles qui existent, épuiser les ressources limitées des plaignants par des procès interminables, ne fournir que des données favorables en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché [31], débaucher et corrompre des médecins pour effectuer des études bidons [32], mettre dans sa poche des professeurs reconnus dans leur spécialité pour faire apparaître les études des firmes comme indépendantes et sérieuses [33], exercer une pression agressive sur les pharmaciens, sur les chercheurs, sur les médecins dans leurs cabinets ou leurs associations, soudoyer des politiciens ou des membres importants d’organes de contrôle public (OMS [34]-[35], US Department of Health, Education and Wellfare, FDA, ministères de la Santé, Centers for Disease Control CDC, NIH [36], GEIG [37], Agence Européenne du Médicament), scinder un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, utiliser des bureaux de leaders d’opinions à leur solde, ne pas fournir de références, au nom du secret commercial (sic) [38], matraquer la population par un marketing publicitaire omniprésent, inonder les revues d’encarts propagandistes réducteurs et mensongers, couper les vivres et les subsides des chercheurs, médecins, scientifiques qui ne jouent pas le jeu… »

L’expérimentation de leurs drogues sur les populations ignorantes des pays en voie de développement, comme Pfizer au Nigéria [39], ou GSK en Amérique Latine [40], de façon tout à fait illégale mais en toute impunité, finit de dresser le portrait psychopathique, non éthique et tout puissant de l’industrie pharmaceutique, quoi que ses professionnels en relation publique nous disent.

Et si tout cela ne suffit pas, la firme paie, arrose et corrompt, et le rideau est baissé, fin de la polémique !

Ainsi, Pfizer, après avoir déjà payé 894 millions de dollars d’indemnisation pour des milliers de dommages corporels liés au Bextra et au Celebrex (traitements contre l’arthrose), s’acquitta d’une amende de 2,3 milliards de dollars pour fausses déclarations concernant le Lyrica, le Zyvox et le Geodon. Pour faire la promotion de ces médicaments, Pfizer avait invité des médecins à des réunions de consultation dans des lieux de villégiature, tous frais payés, sans parler des à-côtés. «  Ils avaient eu droit à des parties de golf, à des massages et autres activités. » [41]

Ces menteurs paient pour pouvoir continuer à mentir.

Ainsi va le monde lorsqu’il est aux mains de psychopathes, de criminels et d’escrocs. Un monde dont les valeurs les plus élevées sont l’argent, le profit et l’apparence.

Les gens, les consommateurs, semblent se réveiller. Ils sont de moins en moins dupes.

Si l’on en croit une récente étude de la Henry J. Kaiser Family Foundation, 44 % des personnes interrogées révèlent une perception défavorable des entreprises pharma. Seuls les groupes pétroliers et les assureurs en soins de santé sont en moins bonne place... 70 % des sondés dénoncent le fait que les entreprises biotechnologiques sont trop focalisées sur les profits, et 80 % affirment que leurs traitements coûtent trop cher [42].

Les gens ne devraient surtout pas se rendormir et rester bien vigilants. Car si les psychopathes au pouvoir sont en guerre avec l’humanité [43], l’industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés.

« Lorsque des chercheurs dépendent à ce point des firmes pharmaceutiques, qui assurent une part aussi importante de leurs revenus personnels, ils auront du mal à résister à cette tendance très forte qui les pousse à faire en sorte que [les essais cliniques] donnent des résultats favorables aux laboratoires »
Jerome Kassirer, ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.

"I firmly believe that if the whole materia medica could be sunk to the bottom of the sea, it would be all the better for mankind and all the worse for the fishes."
Oliver Wendell Holmes, M. D., Professor of Medicine at Harvard.

(« Je crois sincèrement que si toute la matière médicale pouvait être envoyée au fond de la mer, ce serait la meilleure des choses qui puisse arriver à l’humanité, et la pire qui puisse arriver aux poissons. »)

« Il n’est plus possible de croire les recherches publiées, ni de se fier au jugement de son médecin de famille. »
Marcia Angell est professeure de médecine sociale à l’université de Harvard et ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine (NEJM).

Dr Pascal Sacré

* « Industrie pharmaceutique : ses profits valent plus que nos vies »,

http://www.marianne2.fr/Industrie-p...

Sources :

[1] The Drug Story, by Morris A. Bealle, http://www.nccn.net/&nbsp ;wwithin/TheDru...

[2] The Drug Story, op.cit., chapitre 1.

[3] The Drug Story, op.cit., chapitre 1

[4] “La Guerre des Médicaments”, par Dirk Van Duppen, Editions aden, collection epo, 2005, p.107

[5] « La Guerre des Médicaments », op.cit., p.107.

[6] http://www.lexpansion.com/economie/...

[7] http://www.pharmactua.com/2009/indu...

[8] http://www.eulerhermes.fr/fr/commun...

[9] http://www.pharmactua.com/2010/revu...

[10] http://www.pharmactua.com/2010/clas...

[11] http://phill443.unblog.fr/2008/09/2...

Document faisant partie d’un site très documenté et décortiquant la supercherie liée au cholestérol et ses traitements. Vous trouverez à la fin de cette page expliquant le mécanisme de la toxicité cardiaque des statines, la bibliographie médicale de Peter Langsjoen.

[12] http://www.nytimes.com/2009/03/11/h...

[13] http://pharmacritique.20minutes-blo...

[14] Op.cit.

[15] http://online.wsj.com/article/SB123...

[16] http://www.mondialisation.ca/index....

[17] http://www.naturalnews.com/027582_M...

[18] http://www.nytimes.com/2010/02/20/h...

[19] http://www.lesmotsontunsens.com/eta...

[20] http://www.france24.com/fr/20090502...

Au niveau européen les vaccins Focetria de Novartis, Pandemrix de GlaxoSmithKline (qui fournit également l’autre antiviral, le Relenza), Celvapan de Baxter International et Panenza de Sanofi-Pasteur ont été utilisés lors de la pandémie A/H1N1.

[21] « Les Médicamenteurs », par Stéphane Horel, éditions du moment, 2010, p. 248. « La Direction générale de la Santé (DGS) française donne comme consigne aux médecins de prescrire systématiquement du Tamiflu pour les cas suspects de grippe « sur proposition des experts ». Et annonce que les stocks de Tamiflu […] seront distribués gratuitement en pharmacie à partir du 21 décembre sur simple ordonnance. »

[22] « Les Médicamenteurs », op.cit., p.247

[23] http://www.mondialisation.ca/index....

[24] http://www.bmj.com/cgi/content/extr...

[25] http://www.lepoint.fr/actualites-so...

[26] http://www.lefigaro.fr/sciences/200...

[27] Op.cit.

[28] A boosting effect on viral infection was observed, particularly with the 2009 H1N1
http://www.sciencedirect.com/scienc...

[29] http://www.mondialisation.ca/index....

[30] The New York Times, Page 3 of 3. http://www.nytimes.com/1992/02/16/u...

[31] Bloomberg http://www.bloomberg.com/apps/news?...

[32] Wall Street Journal on line, op.cit.

[33] http://www.bmj.com/cgi/content/full... , éditorial de la rédactrice en chef, Fiona Godlee, “Why, for example, is it considered normal for medical leaders to accept personal payment for promoting a company’s drug or device ?

[34] OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption, F. William Engdahl, http://www.voltairenet.org/article1...

[35] Mega Corruption Scandal At The WHO, http://www.rense.com/general88/mega...

[36] Top Alzheimer’s researcher charged with felony criminal conduct for secret financial ties to Pfizer http://www.naturalnews.com/z021255.html

[37] Bruno Lina, le conseiller principal de Roselyne Bachelot au Ministère de la Santé en France, est président du conseil scientifique du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe, le GEIG, association créée en 1979. Le directeur général est aussi directeur marketing de Sanofi-Pasteur MSD (la branche vaccins du Groupe Sanofi-Aventis). Sanofi-Aventis est n°1 pharmaceutique en France, n°2 en Europe et n°5 mondial. Le GEIG est financé à 100% par 5 laboratoires fabricants de vaccins. Sanofi paie la moitié d’une note annuelle de 400 000 euros. Le reste est assuré entre autres par GSK, Novartis. « Les Médicamenteurs », op.cit., p.222.

[38] http://www.formindep.org/De-qui-se-...

[39] http://www.washingtonpost.com/wp-dy...

[40] http://www.mondialisation.ca/index....

[41] NEXUS n°65, p.5, Source : The Times, London, 3 septembre 2009

[42] http://trends.rnews.be/fr/economie/...

[43] http://www.globalresearch.ca/index....

URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/La-guerre-menee-par-l-industrie-pharmaceutique-contre-nos-santes.html
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 15:17

INFOS VACCINS

 

Toutes les informations sur les vaccins et

particulièrement celles concernant le vaccin contre la grippe H1N1

sont bienvenues sur ce blog



Création d'un nouveau blog de relais d'informations concernant les vaccins.
Bienvenues à tous ceux qui souhaitent contribuer à un mouvement de "légitime prudence" qaund aux vaccinations et de "légitime doute" quand à la prise de mesures coércitives qui pourraient accompagner unevaccination rendue obligatoire.
Si vous avez été vous même ou vos proches victimes des vaccinations, si vous êtes médecins et avez des arguments à opposer aux vaccinations obligatoires, vos témoignages sont bienvenus.
Si vous avez connaissances d'articles, de revues, de vidéos particulièrement éclairantes à ce sujet, laissez-en les références ou les liens.
Si vous souhaitez organiser des actions de préventions, de résistance contactez les gestionnaires du sites, ils relayeront vos propositions.
Si vous détenez des informations concernant les mesures européennes et nationales légales prises concernant la vaccination, merci aussi de les faire parvenir.
Il ne reste pas beaucoup de temps pour informer la population des dangers liés à la vaccination. Toute aide et contribution au développement de ce site sera bienven
ue

Le premier ministre grec vient d'annoncer qu'il compte faire vacciner la totalité de la population du pays.
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 11:16





Pour avancer nous avons à présent absolument besoin d'un site ou d'un blog qui nous permette de coordonner nos efforts !
Qui pourrait soit contribuer à l'élaboration de ce site, soit nous renseigner sur les hébergeurs les plus sûs compte-tenu de la censure annoncée. Sur le mode de réalisation d'un site, je crois que des conseils de base pour nous permettre de le réaliser seraient bienvenu.



Une proposition à méditer rencontée dans une vidéo : une quarantaine volontaire en cas de refus de vaccination. Mais demande une sérieuse organisation. des personnes qui éventuellement unissent leur compétence pour assurer leur survie collective dans des endroits écartés...pas question de rentrer dans la politique de camps d'isolement déjà prévus aux USA. Des lieux autogérés dans lesquels peuvent se réunir ceux qui refusent la vaccination, à leur risque et péril...

Dailymotion - Alex jones : vers la vaccination forcée (S/T) - une vidéo Actu et Politique


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