Remise en ordre du blog… création de nouvelles catégories pour s’y (et m’y) retrouver un peu mieux. Je relis les textes que j’ai écrits, quand j’ai commencé à tenir ce blog et que j’écrivais encore tous les textes. Mon aventure internet a débuté par des recherches personnelles.
D’une part ce monde urbain que je ne comprenais plus, Bruxelles méconnaissable, un ami qui me raconte des histoires « invraisemblables » de son enfance volée dans des réseaux pédophiles…. Besoin de comprendre.
Un projet aussi, le genre de projet qu’il eut été facile de monter 10 ans auparavant et qui se heurte à des difficultés, des viscosités nouvelles, tant côté pouvoirs publics que d’une apathie qui transforme les plus vulnérables en victimes consentantes.
Je relis donc quelques textes des débuts… et l’essentiel y est, il n’y a rien à ajouter qui ne serait des redites… construire le monde au quotidien, celui que nous voulons voir exister, habiter la planète en bons voisins… affirmation de subjectivité puisque l’objectivité en matière de politique humaine est aux fondements des mensonges qui visent à nous faire croire à la suprématie d’une gestion technocratique de la planète. Démontrer le caractère idéologique de ce type d’assertion et de celles qui y sont corrélatives… démonter la théorie du système, cela un blog peut le faire. Construire un monde à notre mesure reste une question de pratique dans laquelle internet trouve sa place comme outil de partage et d’échange, échange d’idées et de bons procédés.
Des textes donc qui sont des fondations pour les objectifs que je me donnais au départ. Ils n’ont pas changés, le monde si et ô combien en pire… Il est vrai que de retour en ville j’avais ressenti une forme de choc des civilisation, la phagocytose de la culture et de l’économie par la civilisation coca-cola, une acculturation généralisée partagée par les habitants et une colonisation économiste avec sa pacotille, sa malbouffe et ses divertissements de bas-étage, les vagues d'une misère croissante qui envahit les rues.
« Mon Dieu que votre esprit est d’un étage bas, que vous jouez au monde un petit personnage » une réplique qui me vient des Femmes savantes de Molière, invention du personnage de Tartuffe incarné par cette célèbre réplique ‘Madame cachez ce sein que je ne saurais voir ! »
Nous sommes en perte de nos cultures mais pas parce qu’ont débarqué des gens du bled… merci pour le couscous (et tout le reste)… ma grand-mère ne connaissait pas, ma génération apprécie… Je ne me suis jamais sentie menacée dans mon identité, ni dépouillée de mon territoire par ces gens venus d’ailleurs avec qui les rencontres était occasion d’enrichissement… le nomadisme de bancs publics… un vaisseau qui traverse les contrées de ceux qui viennent à nous et rencontrent et témoignent…et partagent le quotidien de nos contrées
Mais un jour, ont commencé à débarquer des étrangers au comportement arrogant de maîtres, s’accaparant du territoire dont nous étions peu à peu repoussés… monopolisation des logements, augmentation des prix ceux des loyers mais aussi ceux du petit maga du coin… là, oui il m’est arrivé de ressentir cette pulsion du racisme, cette envie de dire « Dégage ! T’es pas chez toi ici »… j’en suis venue à dévisager avec mépris cette race dégénérée, privilégiée aux allures de conquistadors à la manque : les fonctionnaires européens ! Sale engeance ! J’ai mal quand je vois dans des textes d’ailleurs, Bruxelles a décidé, Bruxelles a dit… le signe évident, Bruxelles ce n’est plus nous, les habitants de toujours, ce ne sont plus ces habitants (169 nationalités) qui dans ma commune ont montré l’exemple de la richesse du cosmopolitisme bien vécu… Bruxelles devenu le symbole d’une Europe confisquée à ses habitants. Les eurocrates se posent, nous prennent tout et n’amène rien de bon. Bruxelles, ma belle n’existe plus. Détruite par les promoteurs, laquais aux ordres de l’oligarchie reconstruite sans âme. Confisquée par les eurocrates qui s’y comportent avec la prétention du nouveau riche, d'une élite cooptée. Une autre ville est née, que je ne comprends pas, où je n’ai plus ma place, ni non plus mes voisins venus du monde entier avec qui j’ai toujours vécu en bonne entente. Bruxelles mondiale contre Bruxelles globale,Bruxelles creuset de multiculturalité, contre la ville aseptisée par l'acculturation.
Et pour conséquence aussi dégradation manifeste des relations dans la population, montée du racisme… de part et d’autre… autant les copains qui se font agresser par des autochtones de plus en plus racistes au seul vu de la couleur de leur peau, des délits de faciès récurrents, que les ambiance parfois au sortir des mosquées qui demandent un effort de diplomatie du quotidien pour déminer les tensions qui montent. Combien de fois n’ai-je pas entendu ces dernières années « je n’avais jamais été raciste, je le deviens ». Où l’inverse, ce sentiment de mépris qu’assène des musulmans bon teint, fiers de leur rigueur aux membres du club de l’occident décadent et assassin… là aussi je vois monter, arrogance, mépris et intégrisme. Des pressions aussi, tel qui n’aurait avant jamais penser à pratiquer le ramadan, s’y voit contraint par des attitudes de contrôles et de désaprobation croissante…
Tout ce passait bien tant que nous avions une culture locale à partager... nous avons accepter de nous en dépouiller contre les verroteries quel'oigarchie concède aux indigènes dont il veut confisquer les terres... dépouillé de notre identité parla globalisation inculte, Alors, pour certains, l'Islam haineux de la vengeance après ce que "nous" leur aons fait, cela resteinacceptable, mais c'est compréhensible. Mais pour beaucoup l'Islam est devenu un refuge, un socle de valeurs humaines qui se confondent avec celle du christianisme initial que nous avons depuis longtemps trahi. Nous n'avons plus rien à offrir que les non-valeurs et autres bling bling quxquels nos mâîtres nous ont accoutumés...
Et tout cela évolue très vite, de plus en plus vite. Il devient de plus en plus difficile d’anticiper car l’horizon temporel de prédictibilité sans cesse se rapproche. Ceux qui s’exercent encore à faire des prédiction pour 2050, en établissant des équations linéaires, extrapolations, témoignent d’une chose : ils n’ont rien vu, rien compris, ils évoluent dans le monde clos des statistiques sur des systèmes fermés alors que les systèmes du monde sont des systèmes ouverts.
Il est absurde de dire que la population de la planète sera alors d’autant d’habitants en prolongeant les lignes de l’explosion démographique… nous atteignons une masse critique et les masses critiques provoquent le passage de seuils qui provoquent des changement radicaux… au vu de ce qui se passe aujourd’hui… s’il est probable que le nombre d’habitants de la planète continuent d’augmenter à court terme, il est tout aussi probable que s’entame bientôt une courbe de régression causée par une multiplicité de facteurs concurrents les guerres en général - et atomiques de « basse intensité » en particulier, les guerres sales de l'Empire - qui ont lieu en ce moment et provoquent des mutations génétiques sur de vastes territoires rendus inhabitables pour des durées très longues encore indéterminées; des famines croissantes qui ne touchent plus que les territoires lointains de notre indifférence… 4O millions de personnes qui ont recours au bons alimentaires aux Etats-Unis, ils vont le regretter le massacre des bisons ; ici ce sont les vaches qui sont les victimes toujours plus nombreuses de ce fléau nouveau… abatage sauvage ; retour d’épidémies qu’on prétendait enrayées, de nouvelles comme le SIDA, et les charmants chercheurs qui s’amusent à fabriquer des virus hautement contaminant….etc…
Extrapoler de manière linéaire en matière d’augmentation de population, c’est à peu près aussi utile que de faire des courbes d’exploitation d’une réserve naturelle épuisée en se basant sur le passé… et dire qu’il y a des gens qui sont payés pour cela…. J’aime bien rigoler, surtout de petites blagues absurdes mais là ce n’est plus vraiment drôle, trop de sang coule, trop de souffrances résultent, trop de misère grandit à cause de tels actes irresponsables… croyez-vous que ces statisticiens qui travaillent à notre malheur en toute bonne conscience seront dédouanés d’avoir payé les impôts qui auront permis de piller et d’asservir les peuples ? Oui… vite satisfaits… le maître vous a dit que c’était bien ainsi… et le maître a raison par définition. Les travailleurs glandus qui payent leurs impôts sans ce poser de questions et déversent leur racisme décomplexé sur le net m'horripilent !!!!
« Le maître a raison par définition », cela s’appelle un axiome et les axiomes sont par nature, questionnables. Les questionner est donc un devoir. Devoir de citoyen, si vous en êtes encore là… devoir d’habitant de la Terre pour ceux qui ont compris que tout est lié, que le grand vaisseau de la planète est transformé en galère aux rames desquels les quelques maîtres veulent nous enchaîner… le fouet pour les récalcitrants, l’océan pour suaire des rebelles… Résistants aux barquettes… voguons vers d’autres horizons… A la question ; « Faut-il d’abord délivrer les forçats » avant le naufrage ? » je réponds par une autre question « En avons-nous encore le temps ?»
Anne