15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 15:19

 

 

Paperclip

Opération d'exfiltration des savants Nazis par  l'armée US

 

Je compléterais le titre de cet article par – "que certaines de leurs corporations ont en grande partie financée, et dotée de moyens logistiques et technologique, approvisionnée en pétrole dès son ingérence dans la guerre d’Espagne."

Je vous donne les pistes en vracs... je découvre... et je transmets en l'état.

Je rouvre beaucoup de dossiers de l’histoire que j’avais entrouverts auparavant, c’est indispensable pour comprendre la remontée actuelle du nazisme et autre forme de racialisme. Il m’est de plus en plus évident que la dite « Seconde Guerre Mondiale » n’est pas une guerre entre nations, mais bien déjà une guerre des corporations contre les populations. Et une guerre contre le communisme. Le massacre des juifs russes par l’armée nazie, avant d’être l’assassinat de juifs en tant tel mais bien un massacre de « bolchévistes », assumé comme tel par son metteur en scène Heydrich.

J’ai lu, parmi d'autres,  il y a quelques mois un livre dont les faits relatés précèdent ceux de cet article : « Les secrets d’une reddition » par Allan Duelle, qui appartient alors à l’OSS Organisme des Services Secrets US, ancêtre de la CIA dont Dulle deviendra directeur en 53. Ce livre même si les faits ne sont pas exactement présenté comme cela par son auteur relate une véritable opération de blanchiment de certains officier nazis. Le livre que jelis en ce moment, « Le journaliste indésirable » de Günter Wallraff, démonte quand à lui à travers différents chapitre de l’histoire de l’Allemagne de « l’Ouest », le mythe de la dénazification. Il y donne des listes de nazis condamnés à la fin de la guerre qui seront amnistiés dès que le public aura les yeux tournés, il démontre que les services de sûreté sont plus préoccupés de traques aux communistes dans les universités et dans les entreprises que de se préoccuper de la remise sur pied d’organisation nazies… etc… un livre édifiant concernant la grande mythologie médiatique qui nous empoisonne depuis des décennies.

Je ne vais pas entrer d’avantage dans les détails ici, de toute manière je pense qu’en ce qui concerne ce genre de sujets seules les corrélations éprouvées dans une recherche personnelle font sens. Je donne des pistes parce que à chacune de des découvertes d’une recherche entreprise pour comprendre les origines de la remontée actuelle du fascisme, je sens mon inquiétude grandir.

Je ne sais plus quel directeur de la CIA avait péter un câble et du être mis au vert après avoir déambuler dans les couloir en pleine crise d’hystérie en hurlant « Ils arrivent » et qui voyait des Russes partout, je n’en suis pas à ce point avec les nazis, mais oui, les néo-nazis et autres fascistes sont en pleine prolifération surtout dans les pays de l’Est où ils sont organisés en milices professionnalisées., ont une main mise croissante sur le pouvoir politique et les institutions, alors que les Nationalistes Polonais réunissait pour la fête Nationale en automne 2013, une manifestation de 100 000 nationaliste de très droite et d’extrême-droite dont des délégations de tous les nationalistes d’Europe. On retrouve des milices nazies dans tous les pays du Nord et dans de nombreux pays d’Europe ils s’en prennent au Roms, immigrés, Mouvement de Gauches et d’occupation, SDF sous l’œil bienveillant ou pudiquement détourné des forces de police. De nobreux liens nous conduisent tant à Washington comme siège international du corporatisme apatride qu’à Bruxelles comme siège de l’Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée » qui fait de l’Europe une proie désarmée pour ces mêmes corporations. Autrement dit l’antisystèmisme d’extrême-droite est un leurre dangereux qui met au service de la cause des corporations des gens qui pensent sincèrement les combattre, alors que les hauteurs de la hiérarchie fasciste à d’autres visées.

Non tout cela n’est pas anodin, et ceux qui minimisent ce phénomène rendent un très mauvais service à l’humanité.

 

Les USA conduits par la machine de guerre nazie


Finian Cunningham

Le jour annuel de la Victoire ("VE Day") - la victoire en Europe – des célébrations tenues ce mois-ci ont vu, comme d’habitude, les gouvernements occidentaux se livrer à l’autoglorification et la supériorité morale de leur prétendue défaite du fascisme allemand. Toutefois, les livres officiels d’histoire ne parlent pas du pacte secret que les gouvernements occidentaux et Washington en particulier ont conclu avec les restes de la machine de guerre nazie.

L’absorption des pratiques et du renseignement militaires nazis par la CIA et d’autres organisations occidentales à la fin de la Seconde Guerre Mondiale a eu de fatidiques et profondément pernicieuses conséquences – des conséquences qui deviennent de plus en plus manifeste aujourd’hui, que les guerres américaines d’agression font rage dans le monde entier.

Si nous voulons comprendre pourquoi les guerres américaines d’agression, cachées ou non, tourmentent la planète, de l’Irak, l’Afghanistan, à la Libye, la Syrie et l’Iran, nous pouvons acquérir une compréhension très fine des problèmes d’aujourd’hui en remontant à des événements de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Quelques jours après la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie face aux Alliés - il y a 68 ans de cela cette semaine - les puissances occidentales des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont déjà tracé les lignes de bataille pour leur prochaine guerre - contre l’Union soviétique.

Le 22 mai 1945, le chef du renseignement du Troisième Reich sur le front de l’Est, le Général Reinhard Gehlen, s’est rendu à l’armée américaine près de son repaire bavarois. Les Américains ont vite compris le scoop. Reinhard Gehlen avait été "l’espion de génie" d’Adolf Hitler pendant la guerre de l’Allemagne nazie contre l’Union soviétique, en charge de l’exécution des agents, des escadrons de la mort et chargé de compiler des données sur les Soviétiques et l’infrastructure de l’Armée rouge.

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Reinhard Gehlen en 1943

Reinhard Gehlen prépara bien sa reddition aux Américains. Il troqua ses atouts de renseignement copieux contre sa liberté, au lieu d’être remis comme criminel de guerre recherché aux Soviétiques, tel que les Américains auraient dû le faire dans le cadre d’un accord conclu entre les Alliés dans les semaines de la conférence de Yalta avant la fin de la guerre. Les Soviétiques voulaient Reinhard Gehlen et ses fichiers de grande valeur, et ils savaient que les Américains trahissaient leur parole.

Le "maître espion" d’Adolf Hitler n’a pas seulement obtenu sa liberté. Il a été transporté à Washington et a été reçu à bras ouverts par les hauts gradés du renseignement du Président Harry S. Truman. Pendant l’année suivante, Reinhard Gehlen travailla avec le renseignement militaire américain afin de mettre sur pied une armée clandestine antisoviétique qui fonctionnerait dans toute l’Europe orientale, les pays baltes et à l’intérieur du territoire russe. L’Organisation Gehlen, telle qu’elle devint connue, était "les yeux et les oreilles" de Washington sur l’Union soviétique.

Un des plus proches collaborateurs américains de Reinhard Gehlen à l’époque était John Foster Dulles, qui a dirigé l’Office of Strategic Services (OSS) en Europe pendant la guerre. John Foster Dulles partageait les vues anti-communistes enragées de Reinhard Gehlen. Justifiant la collaboration américaine avec ce haut fonctionnaire du Troisième Reich, John Foster Dulles a déclaré : "Il est de notre côté, et c’est tout ce qui compte." L’OSS allait bientôt se transformer en Intelligence Central Agency et John Foster Dulles devenir son Directeur.

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John Foster Dulles & Dwight D. Eisenhower

Alors que les procès de Nuremberg poursuivaient une poignée de grands dirigeants nazis, comme Hermann Goering et Rudolf Hess, la contradiction flagrante mais moins connue à la tant vantée "dénazification" était que les États-Unis recrutaient des milliers de scientifiques nazis , des industriels, des militaristes et d’intelligence.

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Wernher von Braun en 1941

L’Organisation Gehlen est une pierre angulaire de la CIA et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Un élément central de l’accord américain avec Reinhard Gehlen était que non seulement il a fourni tous ses fichiers de renseignement sur l’Union soviétique, mais il a également rendu les services de ses contacts et des agents parmi le vaste Front de l’Est de la Wehrmacht.

Les Américains et les Britanniques ont fermé les yeux alors que des milliers d’anciens militaires nazis ont été discrètement libérés des camps de prisonniers ou pris de leur cachette pour rejoindre les rangs de l’Organisation Gehlen. Ils comprenaient des criminels de guerre recherchés et des anciens membres de la Gestapo, des Waffen-SS et des Einsatzgruppen - les escadrons mobiles d’extermination qui avaient effectué des exterminations de masse dans l’attaque nazie contre l’Union soviétique lors de l’opération Barbarossa (1941-1944).

Selon Christopher Simpson dans son livre Blowback, des figures des escadrons de la mort nazis notoires, tels que Klaus Barbie, Franz Six et Emil Augsberg se sont vu accorder "des tunnels de taupes" pour échapper à la justice et se faire réengager au service du renseignement militaire américain et de l’OTAN contre l’Union soviétique dans ce qui est devenu "la guerre froide".

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Klaus Barbie en 1944

Pendant des années après la Seconde Guerre Mondiale, la mission de l’Organisation Gehlen était de se livrer à de l’espionnage, du sabotage et des opérations d’assassinat - le terrorisme parrainé par l’État - pour le compte de la CIA américaine et de l’OTAN derrière les lignes ennemies dans les territoires soviétiques, qui s’étendaient des Balkans à la Mer noire. Des milliers d’autres criminels de guerre nazis ont été exfiltrés hors d’Europe sous la supervision américaine pour s’installer en Amérique du Sud.

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Reinhard Gehlen & John F. Kennedy

Certains d’entre eux ont refait surface comme des acteurs clés dans les dictatures fascistes soutenues par les Américains en Amérique centrale et du Sud dans les années 1950, 60 et 70.

Une conséquence de l’incorporation de la machine de guerre nazie par les USA fut l’effet profondément néfaste sur les relations Est-Ouest. L’Union soviétique a le plus souffert de l’agression nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec pas moins de 50 millions de ses citoyens qui furent tués. Il n’est pas difficile d’imaginer comment le redéploiement par les États-Unis d’espions nazis, du renseignement, des commandos et des marionnettes d’Europe de l’Est a pu apparaître pour Moscou. C’était une trahison inqualifiable et une déclaration de facto de guerre par son ancien allié pendant la Seconde Guerre Mondiale.

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Rapport de la CIA sur des négociations visant à l’établissement du BND (1952)

Pleine résolution

Cette trahison de l’Ouest a préparé le terrain pour "la guerre froide" qui hantera les relations internationales pendant près de six décennies après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Reinhard Gehlen allait être à la tête du renseignement ouest-allemand (BND) jusqu’à sa retraite, et fut décoré en 1968. Il est décédé en 1979 à l’âge de 77 ans.

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Reinhard Gehlen en 1968

La dépendance de la CIA, du Pentagone, de la Maison Blanche et de l’OTAN à l’égard de la machine de guerre nazie pour son renseignement a conduit à ce que la course aux armements nucléaires mortels se mette en place. Le résultat a été la croissance d’un complexe militaro-industriel américain gargantuesque, qui aujourd’hui menace non seulement le reste du monde avec une puissance hyper-destructrice, mais aussi la viabilité de la société américaine du coût économique exorbitant pour le maintien de ce complexe vorace.

Un autre résultat fut que l’idéologie et les pratiques militaires anti-communistes enragées de l’appareil nazi se sont incrustées dans la politique étrangère américaine et la doctrine militaire.

Il est ironique de constater que chaque année, les gouvernements américain et d’Europe occidentale commémorent le jour annuel de la victoire ("VE Day") – la victoire en Europe - quand l’armée du Troisième Reich s’est rendue les 8-9 mai 1945. Washington et ses alliés occidentaux affirment qu’ils ont sauvé le monde du fascisme, et depuis des décennies les gouvernements occidentaux ont vécu de cette supposée glorieuse victoire. L’autorité morale que ces gouvernements ont tirée semble totalement injustifiée compte tenu de l’alliance opportune qu’ils ont forgé des cendres de la guerre avec le fer de lance du fascisme allemand.

En réalité, à peine la machine de guerre nazie avait-elle capitulé, qu’elle a été rapidement utilisée comme base pour le renseignement militaire américain et occidental et les institutions de contre-insurrection.

Lorsque nous examinons le carnage des guerres criminelles d’agression conduites par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN depuis la fin officielle de "la guerre froide", y compris les massacres en Irak, en Afghanistan, en Libye et actuellement en Syrie, pour ne pas mentionner de vastes territoires d’Asie et d’Afrique, il est bon de garder à l’esprit la corruption morale au cœur de ces gouvernements qui peut être retracée jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, plus que jamais, le partenariat clandestin de l’Amérique avec la machine de guerre nazie est de plus en plus manifeste.

Finian Cunningham,
Le 11 mai 2013.

* US driven by Nazi war machine
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