Organisation des étudiants nazis du Venezuela dont les membres comptent parmi les pincipaux dirigeants de l'ex révolution colorée, ex tentative de coup d'état et guerre asymétrique actuelle.
La guerre de quatrième génération, implique à terme une domination des consciences des masses. Il ne s’agit pas du brumeux fantasme de complotistes désireux d’écrire quelque bouquin de science diction de seconde zone. Il s’agit cette fois-ci encore d’un programme clairement défini au préalable par ceux qui l’ont mis en œuvre. Le texte précédent, en deux parties, décrit la filiation entre les théories comportementaliste et la torture.
Pégagogie Noire : du comportementalisme à la torture. Partie 1
Pégagogie Noire : du comportementalisme à la torture. Partie 2
Ce texte-ci, nous montre grâce à quelques citations du célèbre Allan Dulles, qui a négocié avec les généraux nazis qui intéressaient les États-Unis, la reddition de l’Allemagne quand il fut clair que cette dernière avait perdu la guerre et que les Soviétiques avançaient beaucoup trop vite en Europe de l’Ouest, dans leurs mise à mal des armées d’Hitler. Une véritable opération de « blanchiment » d’officiers nazis. Europe, chasse gardée de ces Corporatistes Etasuniens, dont on se rend compte aujourd’hui que la discrétion de leurs alliances nazies, est due au fait qu’ils voulaient pouvoir continuer à jouer sur les deux tableaux. Il m’aura fallu du temps et beaucoup de documents concordants pour accepter cette réalité, ceux qui nous ont concocté l’Europe du 21ème siècle étaient les alliés de la première heure des nazis, sans leur aide ils n’auraient pu ni parvenir au pouvoir, ni gagner leur guerre en Europe. L’histoire se répète donc avec le soutien des mêmes ou de leur successeurs de Washington aux néonazis d’Ukraine, du Venezuela et d’ailleurs.
Il serait urgent de savoir qui étaient ces gens et ce qu’ils attendaient de nos parents, de nous et ce qu’ils comptent faire – si on ne les arrête pas – de nos descendants et d’identifier et mettre en lumière les formes prises par cette idéologie mise en œuvre aujourd’hui dans le monde par leurs héritiers.
Allan Dulle était également le frère cadet de John Foster Dulles, Secrétaire d'État des États-Unis du gouvernement Dwight Eisenhower, de 1953 à 1959, et actionnaire principal de la United Fruit Company, société bananière influente dans les républiques bananières d'Amérique latine.
Allen Dulles est un personnage des plus controversés : sa carrière au sein de l'État américain ne cessant d'être émaillée de conflits d'intérêts personnels et familiaux plus ou moins importants, dus à sa participation à la vie de grands groupes industriels internationaux ainsi qu'à la carrière de son frère John Foster Dulles qui travailla lui aussi pour ces grands groupes.
Il a notamment été financier de la Standart Oil dont les alliances et contrat avec l’Allemagne nazie sont aujourd’hui du domaine public.
Ayant participé à la fondation de la CIA, il en sera directeur de février 1953 à novembre 1961, période pendant laquelle il fera assassiner le président élu du Guatemala, Jocobo Arbenz qui nuisait – entre autres - aux bons intérêts de la United Fruit dans son pays en voulant leur imposer une taxe très certainement contraire aux "lois du marché". Il a un palmarès sombre trop long pour le détailler.
En 1953, il a exprimé dans un livre sa conception du rôle du renseignement et donc de la CIA dans le monde. La Vénézuélienne, Mariadela Villanueva, nous en donne un extrait – édifiant que voici :
Au sujet de l’éducation
Mariadela Villanueva
Parmi des dizaines de panneaux contre lerrrrégimen accrochés par les jeunes de Los Palos Grandes, il y en a un qui est remarquable : “Quand ceux d’en bas bougent, ceux d’en haut tombent”*. Ceux d’en-bas ? Ah bon, il s’agit simplement d’une copie de consignes utilisées par les Indignés en Espagne. Surprenant, non ? Un résultat de plus du contrôle qu’exerce l’empire sur les esprits des peuples dominés.
En 1953 déjà, Allen W Dulles, dans son livre « L’art du renseignement » exposait, s’en aucune gêne, la stratégie étasunienne face à leurs principaux ennemis d’alors, l’Union Soviétique :
« Les états Unis possèdent 50% des richesses du monde en ayant seulement 6% de sa population. Notre tâche consiste à maintenir cette disparité sans que ce soit au détriment de notre sécurité nationale… Pour y parvenir nous devons renoncer à des objectifs irréalistes comme les droits humains, l’amélioration des niveaux de vie et la démocratisation.
Les États-Unis doivent imposer leur vision, leur style de vie et leurs intérêts particuliers au reste du monde… La littérature, le cinéma, le théâtre, devront exalter les plus bas sentiments humains… nous ferons incomber aux dits artistes, la tâche d’inculquer à la conscience humaine le culte du sexe, de la violence, du sadisme, de la trahison … et tous les types d’immoralité ».
Nous sèmerons le chaos en URSS, sans que ce soit perceptible, nous substituerons à leurs valeurs de fausses valeurs et nous les obligerons à croire en elles. Nous trouverons nos alliés et coreligionnaires dans la Russie elle-même… Seuls quelques-uns seront assez judicieux pour comprendre ce qui leur arrive réellement… Notre principal appui sera la jeunesse. Nous la corromprons, nous la démoraliserons et nous la pervertirons.
L’objectif final de cette stratégie à l’échelle planétaire est d’éradiquer du terrain les idées d’alternatives à notre domination… obtenir que les victimes en viennent à comprendre et partager la logique de leurs bourreaux. »
Allen W Dulles
Soixante années ce sont écoulées et nous pouvons observer les résultats de cette stratégie dans le monde. A ce sujet, notre Commandant Éternel avait insisté sur l’importance de la bataille des idées, d’en aviver l’esprit libertaire de Notre Amérique et de révolutionner le contexte mondial et régional grâce au projet bolivarien. C’est à présent notre devoir de mettre les 4 fers en l’air l’éducation aliénante qui prévaut encore dans notre pays.
Traduction Anne Wolff
Source : A por la educación - Por: Mariadela Villanueva @mariadvillanuev
* totalement paraxoxal dans ce contexte puisque l'essence des manifestants est oligarchique et qu'ils sont en train de mettre la pression à travers une guerre impitoyable menée à ceux d'en-bas qui risquent bien un de ces jours de plus en plus proche de faire tomber les "Violents" (acteurs du coup d'état) de leur piédestal Olympien d'hérédo-nazis. L'opposition vénézuélienne mène bien une lutte de classes.
(NdT)
Photo Víctor Hugo Majano/ la-tabla/