Le darwinisme social est une déformation de la théorie de la sélection naturelle, faisant passer celle-ci du statut d’explication de l’évolution des êtres vivants à celui de précepte appliqué aux populations et sociétés humaines. Le darwinisme social participe, à la fin du XIXe siècle, à l’émergence des thèses racialistes et eugénistes. Cette théorie est basée sur l’idée de la «sélection des plus aptes» pour survivre (Survival of the fittest).
Le darwinisme social suggère donc que l’hérédité (les caractères innés) aurait un rôle prépondérant par rapport à l’éducation (les caractères acquis). Il s’agit ainsi d’«un système idéologique qui voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien moins que l’application à l’espèce humaine de la sélection naturelle» (Source) Charles Darwin Les plus importants personnages à être de ce courant de pensée sont Thomas Malthus, et Francis Galton, un cousin de Charles Darwin, qui fonda l’eugénisme et Herbert Spencer. (Source)
Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d’une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci notons le colonialisme, l’eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les races humaines et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre (Ernst Haeckel). De nos jours, le darwinisme social inspire encore certaines idéologies d’extrême droite. Thomas Robert Malthus
Lire la suite : /2220716/Eugenisme-darwinisme-social/?__hs=ER