14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 12:45

 

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Un texte pour nourrir la réflexion. je dois dire que personnellement ce grand cirque de la décroissance m'énerve dans le sens où c'est encore une théorie de mérite et du sacrifice... alors que de tout ce que j'ai pu rencontrer dans mavie, je n'ai jamais pu observer que le bonheur était fonction du pouvoir d'achat.

J'ai vu des gens heureux parce qu'ils avaient un métier, une profession qu'ils aimaient et que l'excercer était un plaisir toujours renouvelé. Ils ne perdaient pas leur vie à la gagner. J'ai vu des gens heureux qui vivaient simplement dans un environnement riche tant dans la qualité des relations que dans le milieu ambiant.

Je ne crois pas que "décroissance" soit un bon concept en ce sens qu'il focalise sur une idée de privation, comme s'il fallait accepter l'austérité pour "sauver la planète". Alors que sauver la planète est bien plus complexe et plus subtil qu'une simple décroissance. Ce ne sont ni simplement nos modes de productions et de consommation qu'il faut changer, nis nos mméthode de gouvernement mais tout à fait fondamentalement notre manière d'être au monde.En comprenant qu'on a toute les chances d'y gagner en bien-être et en joie quotidienne et non l'inverse.

La pauvreté n'est pas un problème à moins de trouver son identité dans le paraître plutôt que dans l'être, le problème c'est la misère, le problème c'est de manquer de l'essentiel. Chaque fois qu'un espace de nature sauvage dans lequel j'ai vécu et été heureuse est détruit et transformé en parc d'attraction pour tourristes ou autres marchandisations, je perds un peu de ma richesse, cette liberté de parcourir des espaces ouverts et non appropriés.

Et la vraie division des populations le vrai clivage est là aujourd'hui, entre deux conceptions du monde, entre deux manières de l'habiter, entre les prédateurs pour qui la nature est un réservoir à exploiter et ceux  , qui vivent avec et par la nature dont ils sont eux-même partie. La concurrence et les rapports de forces de pouvoir ou la coopération et les forces qui se conjuguent.

 

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L'économie du bonheur, une décroissance séduisante

 

Préférez-vous l'économie du bonheur, ou celle de la décroissance? A moins d'être un rien masochiste, le choix est vite fait: car pourquoi décroître –comme nous y engagent un ombre croissant de penseurs, notamment en France– si le bonheur est à portée de système économique, comme a tenté de le démontrer une conférence organisée à Berkeley, en Californie, du 23 au 25 mars 2012 et modestement baptisée «l'économie du bonheur»?

Et pourtant: entre la décroissance française et l'économie du bonheur à la mode anglo-saxonne, les différences sont au fond bien ténues. Là-bas, comme ici, on est persuadé que le système économique actuel mène le monde à sa perte, écologiquement bien sûr, mais aussi socialement. Et l'on milite sans relâche pour relocaliser les économies, remettre le citoyen –et non le consommateur– au centre des préoccupations, inventer une société plus lente, plus  respectueuse de l'environnement et où les valeurs humaines prendraient le pas sur les valeurs marchandes. Des thèmes bien connus dans l'Hexagone, portés, entre autres, par l'économiste Serge Latouche, le fondateur des Casseurs de Pub Bruno Clémentin, ou encore par le promoteur de l'agro-écologie, Pierre Rabhi

 

Lire la suite : L'économie du bonheur, une décroissance séduisante | Slate

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commentaires

C
<br /> Anne,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je te rejoins dans ce que tu cites par rapport à la chaleur humaine, c'est certain que ceux qui n'ont rien ( à nos yeux)dans leur société à eux sont riches de leurs savoirs et de leur vie d'êtres<br /> libres, de partager des liens sociaux et familiaux forts et de vivre au rythme de la nature.<br /> <br /> <br /> Cette richesse nous l'avons perdue nous autres occidentaux mais pas notre génération, non , bien avant !<br /> <br /> <br /> Et nous autres à la place on a du confort mais de l'indifférence et regarde un peu où nous en sommes à l"heure des médias dits sociaux, on en arrive à avoir plus de relations virtuelles que de<br /> vraies relations !<br /> <br /> <br /> Et on devient dépendants de ses relations virtuelles qui préservent forcément la part de rêve inconsciente que l'on met sur la tête d'inconnus.<br /> <br /> <br /> C'est pour ça qu'il faut vraiment garder le contact avec le militantisme de terrain et surtout se donner les moyens de rencontrer les gens avec qui l'ont noue des sympathies pour confirmer ou<br /> infirmer les sensations.<br /> <br /> <br /> Et là, notre vie reprend un peu de chaleur et oui internet noue bien des liens sociaux.<br /> <br /> <br /> Je suis très touchée par ce que tu nous révèles et je suis choquée par ses gens qui viennent sans préambule te dire leur façon de penser.....ce sont des français ?<br /> <br /> <br /> En tout cas, moi, je n'ai pas besoin de venir "rentrer dans le tronche des gens" pour me rendre compte à qui j'ai affaire et quand je lis ce que tu écris Anne, je sais que tu es sincère et que<br /> tes mulltiples connaissances de la vie sont dûes à tes expériences. Tu dois avoir une vie très riche par ailleurs et tes écrits et textes prouvent bien ton dévouement à ceux qui n'ont rien.<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br />
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A
<br /> <br /> Merci Caro, cela me touche.<br /> <br /> <br /> Je t'avais écrit une longue réponse mais beacoup trop longue parce que je réfléchissais en écrivant. De toute façon je suis d'accord avec ce que tu dis même si je ne veux pas faire du travail<br /> proprement militant. La conclusion de mon texte, c'est que je veux bien participer à des coordinations mais plus appartenir à un parti. C'est ce que j'ai fait au cours des dernères années. Mais<br /> cen'est pastoujours évident de trouver sa place comme personne dans des coordinations dans lesquels dominent des groupes organisés.<br /> <br /> <br /> Mais la coordination, c'est aussi une bonne forme pour intégrer des gens qui ont envie d'agir sans s'encarter pour autant, et il y en a beaucoup et des meilleurs.<br /> <br /> <br /> Voilàla fin du texte<br /> <br /> <br /> Penser global… même Via Campesina emploie ce terme que je récuse aussi. (Si on veut une<br /> planète où la vie soit agréable), faut en finir avec la pensée globale. Je suis les actions de Via Campesina depuis un moment, et je vois bien que c’est un usage malheureux d’un terme que la<br /> pratique infirme. Mais pour les décroissants malheureusement et globalement, je vois bien que c’est une réalité. Cela fait un moment que je cherche un terme qui n’ai pas cette connotation de<br /> « partout les même méthodes qui débouchent sur des mêmes manières de vivre »…comme je n’ai pas trouvé mieux, j’en suis à je pense local et planétaire. Local… comme action concrète,<br /> contingente, singulière et planétaire comme le champ dans lequel se retrouvent d’autres qui mènent des actions qui ne sont pas les mêmes mais qui vont dans le même sens et sont complémentaires<br /> (où au pire ne se nuisent pas). Et de ce que j’ai pu voir Via Campesina fonctionne de cette manière en unissant des luttes qui préexistent, c’est une coordination pas un parti<br /> mondial. Il n’est pas question-là de s’en sortir par le haut, mais bien par un tissage horizontal de solidarité et de complémentarité actives toujours plus recouvrant à mesure que d’autres<br /> groupes préexistant s’y joignent et que d’autres terres sont réappropriées. Un rhizome qui se développe par propagation, l’unité d’une multiplicité et non un réseau qui impose une unité par le<br /> haut et qui ne sera jamais que l’unité de l’un dans l’identité et le conformisme souvent contraints. <br /> <br /> <br /> Et là je vais profiter de ce qu'il ne tombe pas des trombes d'eau pour ranger un peu<br /> l'auvent de ma caravane... des joursde pluies qui succèdent à d'autres jours de pluie, et même le soleil semble froid ces derniers temps... "je veux du soleil, de celuiqui réchauffe jusqu'au fond<br /> des os..."<br /> <br /> <br /> Bon après-midi<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Je ne crois pas que ce soit avec des concepts lorgnant vers le New Age que nous sortirons par le haut de la crise actuelle. Au moins chez les décroissants, il y a souvent une réflexion plus<br /> approfondie et plus globale.<br /> <br /> <br /> Il semble que vous ayez une notion très middle-class de la pauvreté et des conditions dans lesquelles on peut la vivre; vous ne l'avez sûrement jamais connue (ou alors "à la française", sans<br /> avoir réellement conscience qu'un pauvre d'ici est un riche de bien d'autres "là-bas"). L'alternative ne se pose pas en termes de "bonheur ou sacrifice".<br />
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A
<br /> <br /> Mal vu là depuis plus de deux ans  je suis ce qu'on appelle SDF et je connais plus souvent la misère que la pauvreté. Là j'ai un refuge précaire et provisoire mais j'ai connu aussi les<br /> encoignures de portes, j'ai enragé quand le délire sécuritaire à fait disparaître certains buissons où je savais que je pouvais dormir en sécurité.Et j'ai accueilli avec joie l'invention du<br /> netbook et de la connection internet GSM,ce sont mes seuls luxes.<br /> <br /> <br /> Si vous regarder mes archives vous verrez à quel moment j'étais sans abri et à quels autres j'avais un peu de stabilité et le confort d'un refuge où je n'étais pas dans la promiscuité permanente,<br /> à 3, 4 voir plus dans un mini studio, à 5 dans une cave.<br /> <br /> <br /> Et pendant la plus grande partie de ce temps j'ai bossé bénévolement pour des associations qui disaient vouloir nous aider a monter mes amis et moi un lieu de vie, un lieu de boulot et je me suis<br /> bien fait mener en bateau. A force de qauter des repas, oui, j'ai perdu l'appétit et je m'en félicite, cela fait des économies?j'ajoutepoursortir des clichés que je ne suis ni alcoolique, ni<br /> droguées.<br /> <br /> <br /> J'ai vécu dans le luxe, oui, des années sous la tente en montagne, sans électricité, mais j'avais de l'eau. Quel don précieux, je bosaos sur d'autres montagnes quelques mois par an et le reste du<br /> temps je travaillais comme une dingue, avec les anciennes qui me disaient qui fallait s'arrêter de temps en temps. Mais je nageais dans le bonheur, jusqu'à ce qu'une banque rachète tout ce<br /> qu'elle pouvait de la montagne pour y faire du tourrisme écologique... en 4X4... alors je ne parle pas de concepts, ni de new age dont je n'aique faire, je parle de vécu et je me fais écho de<br /> vécus et de paroles partagées et les mots ne sont là que pour mettre en forme ce qui est avant tout une éxpérience concrète...<br /> <br /> <br /> Et pour vous mettre tout à fait à l'aise à une exception près, mes origines sont plus aristo et très haute bourgeoisie que middle-class.Mais je suis passée il y a plus de trenteans de ce monde là<br /> a celui de la simplicité, par choix de la frugalité et de m'y tenir tant que tout le monde n'aurait pas des conditions de dignité sur cette planète.L'engagement d'une vie en quelque sorte.<br /> <br /> <br /> Maintenant comme vous avez raison difficile quand on est né et a vécu en Europe d'éprouver la pauvreté d'autres continents mais et pour démystifier on serait surpris de voir combien de ceux qui<br /> l'ont vécue trouvent que les pauvres c'est nous parce que nous avons perdu la chaleur humaine et la convivialité.<br /> <br /> <br /> Et tant mieux que vous ayez une réflesion approfondie et globale parce qu'en matièrede jugement je vous trouve un peu"léger"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Bonjour Anne,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je suis bien d'accord avec toi, la décroissance n'est qu'un principe politique que n'amènera pas le bonheur et de plus il est en opposition avec les idées de l'humanisme.<br /> <br /> <br /> Que les citoyens se sentent responsables comme c'est souvent le cas mais principalement chez ceux qui ont les moyens de se le permettre, c'est bien, mais en faire une obligation liée par une<br /> sorte de contrat à partir du moment ou cela deviendrait des règles de vie, cela ne ferait qu'une sorte de dictature et l'e^tre humain n'en ressortirait qu'amoindri, complexé.<br /> <br /> <br /> Et surtout, pourquoi montrer du doigt les masses alors que les plus grands pollueurs et pilleurs de la planète sont les multinationales !!<br /> <br /> <br /> Tu n'as qu'à regarder par exemple la cas des mines d'or à ciel ouvert au Mexique avec leur procédé de lixiviation, combien de milliers de mètres cubes d'eau gaspillent-ils et polluent-ils comparé<br /> à des citoyens ?<br /> <br /> <br /> Ils foutent en l'air des montagnes pour en tirer quelques pépites, ça nous, dans notre vie d 'homme, peut-on le faire ?<br /> <br /> <br /> Je suis contre le gaspillage mais je pense que ce genre de formation de l'être humain peut se faire autrement qu'en passant par la politique.<br /> <br /> <br /> Ensuite trouver le bonheur, c'est très personnel, je crois que tout le monde courre après, même certains sans le savoir. La définition du bonheur est propre à chaque être, et surtout le bonheur<br /> ne s'achète pas et on ne peut le trouver dans la propriété et dans la possession comme veulent bien nous le faire croire la société de consommation et les médias aux ordres.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonne journée Anne<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br /> <br /> <br />  <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour Caro,<br /> <br /> <br /> Je suis tout à la fois d'accord et pas d'accord avec ce que tu dis.<br /> <br /> <br /> En très résumé mon chemin va de la politique et je me suis engagé très jeune passe à l'écologie pouis à l'écologie politique pour arriver à la conclusion que seule une écosophie (une sagesse de<br /> l'habiter) pourrait rendre ce monde vivable pour tous.<br /> <br /> <br /> J'ai rencontrer dans mon parcours quelques penseurs, quelques livres qui ont soit transformé soit féconder ma pensée au point qu'il en font à présent partie intégrante. "Condition de l"homme<br /> moderne" d'Hannah Arend est un de ces livres.<br /> <br /> <br /> La notion la plus importante que j'y ai trouvé est qu'on ne fonde pas une soviété libre, épanouie sur la notion d'individu mais bien sur la notion de personne. Et que le mode d'organisation des<br /> personnes entre elles n'est pas la politique par laquelle quelques individus en viennent toujours à dominer tous les autres mais LE politique. LE politique implique la participation de tous au<br /> prise de décision...<br /> <br /> <br /> Le corrolaire de ceci est que justement la chose la moins bien partagée aux monde avec l'accès au ressources est la responsabilité. La liberté telle que nous la concevons est un mythe, Laborit<br /> qualifie démocratie et liberté ce concept émotionnels, chacun y projète ce qu'il veut. Les concepts émotionnels sont idéaux pour manipuler les masses.<br /> <br /> <br /> Un peu comme  le "Yes we can" de Obama qui est vraiment un must du genre...On peut quoi en fait... prend 10 personnes qui ont scandé ce slogan et tu trouveras dix raponses différentes. Ma<br /> conception de la liberté est qu'il existe une tension permanente entre liberté et responsabilité et que c'est à travers les responsabilités assumées que nous nous ouvrons des espaces de liberté<br /> parce qu'il n'y a pas de liberté absolue mais seulemnt des espace, plus ou moins vaste de liberté.<br /> <br /> <br /> Toute la propagande capitalisme "vert" va dans le même sens : préparer les gens a accepter l'austérité au nom d'une planète à sauver alors que cette "écologie" n'est en fait qu'un moyen de<br /> préserver les juteux bénéfices des capitalistes eux-mêmes sans que pour autant les destructions ne cessent.<br /> <br /> <br /> Or j'ai constaté au cours de ma vie qu'il existe je pense une majorité de gens naturellement simples, qui veulent vivre tranquillement en bonne convivialitéen apportant leur petite pierre à<br /> l'édifice du monde sans se prendre la tête.<br /> <br /> <br /> La plupart des métier industriels qui faisaient de l'ouvrier un professionnel fier à juste titre de son savoir-faire on disparu pour transformer les travailleurs des industries en prolongations<br /> interchangeables des machines.<br /> <br /> <br /> Or nous sommes à présent devant des choix qui engagent notre avenir, j'ai pu constater que les gens s'étiolent dans un emploi mais s'épanouissent à travers l'exercice d'un métier, en plus du<br /> plaisir de faire les métiers êrmettent de se perfectionner en permanence et cela en soi est gratifiant. Pourquoi enchaîner des hommes aux machines (comme les yankee l'ont fait par le passé) alors<br /> que notre intérêt est de retrouver d'autres modes de productions.<br /> <br /> <br /> La réponse on la connait : parce que des modes de productions qualifiés, délocalisés par lesquels chacun recueille le fruit de son travail mettrait un terme définitif au prodigieux bénéfices que<br /> rafflent les Profiteurs-Prédateurs grâce à la sueur et la douleur des autres.<br /> <br /> <br /> De mon choc des civilisation ville campagne, je retire le constat que homo citadinus est la plupart du temps déjà amoindri et complexé, paralysé par une forme de sentiment<br /> d'impuissance,d'incapacité (réel en plus). Je te donne un exemple : dans un petit village de montagne d'une cinquantaine d'habitant don une bonne moitié d'enfants,tu trouve en redondance (car<br /> polyvalence de chacun) des personnes capables d'excercer tous les métiers de la construction, de cultiver un jardin,  pour les voiture, le spécialiste inciomparable était dans le village<br /> voisin de quelques kilomètres, tu trouves aussi musiciens, clown, maréchal ferrand, jongleur, comédien, ..... Dans un squat occupé par 65 personnes à Bruxelles, il y a un seul pauvre gars qui<br /> doit se taper tout le boulot des réparation et aménagements et travailler pour gagner sa vie à côté. Je pourrais multiplier les exemples pour montrer que ce n'est pas anectodique mais bien réel.<br /> Je pense que nous sommes tousfondamentalement polyvalentsn et que certaines conditions favorisent l'apprentissagecomme quelque chose de naturel. Quand le Carlos venait réparer un voiture, dès<br /> l'âge de trois ans, le petit Gandalf fasciné par les bagnoles a commencé à lui servir d'assistant. Une année pendant tout l'été, les jongleurs ont initiés tous les enfants du village à la<br /> jonglerie, etc...<br /> <br /> <br /> Il y a une immense richesse dans cettevie de montagne, et elle n'est pas fermée sur elle-même, les visiteurs abondent, certains des habitants voyagent énormément...j<br /> <br /> <br /> Et puis labanque est venue qui a racheté une grande partie de la montagne pour ydévelopper dutourrisme à travers une fondation pseudo-écologique et tentant de bouter les habitants dehors. Et ce<br /> cas de figure, tu le retrouves un peu partout.<br /> <br /> <br /> Et c'est celamon combat actuel, non de lutter pour que tous vivent comme cela, mais que ceux qui le veulent puisse le faire. En France les attaques sont permanentes, les expulsions aussi...<br /> voir   qui donne l'approche la plus complète que j'ai trouvé et montre à quel point ce genre de vie est de bien-être et de beauté. Je suis persuadé aussi que si au lieu d'être réprimés<br /> nous étions encouragés, beaucoup de gens voudraient en faire autant comme jel'ai vu un peu partout où j'ai pu vivrece genre de vie, parce qu'il est incroyablement RICHE et fait de LUXE gratuits,<br /> d'abondance. Croissance qualitative.<br /> <br /> <br /> Mais cette décroissance qu'on nous propose à des couleurs de misère, de soumission, d'acceptation de la soumissionau nom d'un bien supérieur soi-disant commun, alors que seuls continuerait à en<br /> profiter une oligarchie.<br /> <br /> <br /> Je ne veux pas décider pour d'autres mais je crois à la vertu de l'exemple.<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."

 

Gilles Deleuze, février 1977.

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