Un texte pour nourrir la réflexion. je dois dire que personnellement ce grand cirque de la décroissance m'énerve dans le sens où c'est encore une théorie de mérite et du sacrifice... alors que de tout ce que j'ai pu rencontrer dans mavie, je n'ai jamais pu observer que le bonheur était fonction du pouvoir d'achat.
J'ai vu des gens heureux parce qu'ils avaient un métier, une profession qu'ils aimaient et que l'excercer était un plaisir toujours renouvelé. Ils ne perdaient pas leur vie à la gagner. J'ai vu des gens heureux qui vivaient simplement dans un environnement riche tant dans la qualité des relations que dans le milieu ambiant.
Je ne crois pas que "décroissance" soit un bon concept en ce sens qu'il focalise sur une idée de privation, comme s'il fallait accepter l'austérité pour "sauver la planète". Alors que sauver la planète est bien plus complexe et plus subtil qu'une simple décroissance. Ce ne sont ni simplement nos modes de productions et de consommation qu'il faut changer, nis nos mméthode de gouvernement mais tout à fait fondamentalement notre manière d'être au monde.En comprenant qu'on a toute les chances d'y gagner en bien-être et en joie quotidienne et non l'inverse.
La pauvreté n'est pas un problème à moins de trouver son identité dans le paraître plutôt que dans l'être, le problème c'est la misère, le problème c'est de manquer de l'essentiel. Chaque fois qu'un espace de nature sauvage dans lequel j'ai vécu et été heureuse est détruit et transformé en parc d'attraction pour tourristes ou autres marchandisations, je perds un peu de ma richesse, cette liberté de parcourir des espaces ouverts et non appropriés.
Et la vraie division des populations le vrai clivage est là aujourd'hui, entre deux conceptions du monde, entre deux manières de l'habiter, entre les prédateurs pour qui la nature est un réservoir à exploiter et ceux , qui vivent avec et par la nature dont ils sont eux-même partie. La concurrence et les rapports de forces de pouvoir ou la coopération et les forces qui se conjuguent.
Préférez-vous l'économie du bonheur, ou celle de la décroissance? A moins d'être un rien masochiste, le choix est vite fait: car pourquoi décroître –comme nous y engagent un ombre croissant de penseurs, notamment en France– si le bonheur est à portée de système économique, comme a tenté de le démontrer une conférence organisée à Berkeley, en Californie, du 23 au 25 mars 2012 et modestement baptisée «l'économie du bonheur»?
Et pourtant: entre la décroissance française et l'économie du bonheur à la mode anglo-saxonne, les différences sont au fond bien ténues. Là-bas, comme ici, on est persuadé que le système économique actuel mène le monde à sa perte, écologiquement bien sûr, mais aussi socialement. Et l'on milite sans relâche pour relocaliser les économies, remettre le citoyen –et non le consommateur– au centre des préoccupations, inventer une société plus lente, plus respectueuse de l'environnement et où les valeurs humaines prendraient le pas sur les valeurs marchandes. Des thèmes bien connus dans l'Hexagone, portés, entre autres, par l'économiste Serge Latouche, le fondateur des Casseurs de Pub Bruno Clémentin, ou encore par le promoteur de l'agro-écologie, Pierre Rabhi.
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