Vous qui passez par ici, et vous êtes nombreux, et vous repassez, si ce blog vous apporte quelque chose, s’il vous plait, laissez-moi des commentaires !!!.
Charlotte (mamie sceptix) se demandait si cela valait bien la peine de mettre toute cette énergie pour finalement se faire passer auprès de ses proches pour une allumée délirante. Ou se retrouver condamnée à se taire, et faire comme si (de rien n’était) soutenant des conversations frivoles pour faire acte de civilité, alors qu’au fond de soi, nous nous morfondons, frustrées, désireuses d’agir concrètement pour arrêter le massacre, l’intolérable.
La question que posait Charlotte : « Est-ce que ce que nous faisons là est utile à qui que ce soit ? Y-a-t »il au moins une personne que mon blog a aidé dans une prise de conscience ? »
Je pose la même question.
Ce sont vos réponses, vos commentaires, vos apports qui justifient que nous continuions malgré les moments de découragements ; ceux où nous avons envie de tout envoyer bouler, oublier, nous refermer sur nos petits univers loin des atteintes du monde.
Ce sont eux aussi qui créent une dynamique, oriente nos réflexions. C’est clair pour moi, il y a un travail de réappropriation de la connaissance à faire d’urgence en profondeur. Des partages et des élaborations, pas de la petite bière, du vrai boulot.
Mais ce boulot demande que chacun reprenne confiance en ses capacités, en son intelligence, en son aptitude à amener des arguments constructifs au débat. Je n’ai pas vu un commentaire sur mon blog qui n’amène quelque chose d’intéressant qui stimule ma réflexion et me fait avancer.
Je le répète, ce que j’ai appris de l’état du monde, me laisse vaguement incrédule. Ce n’est pas possible qu’il existe des êtres si cyniques, dépravés, inconscients, déshumanisés que pour se sentir autorisés à bousiller la planète et assassiner les populations en toute bonne logique mathématique économiste.
Mais là, c’est l’émotionnel qui parle, le rationnel me dit que j’ai cherché, analysé, recoupé, observé et que touts les enchaînements logiques de la raison et les redondances d’informations de sources indépendantes confirment et convergent, il est très hautement probable - tellement que ne pas qualifier cela de certitude est une sorte de coquetterie scientifique - que la réalité soit cette abomination : une minorité d’humanoïdes voudraient dominer le peuple des humains et le gérer comme un fermier son bétail.
Juste un sourire en pensant à Chavez qui se moque de Bush, el vaquero. Assurément l’image qu’il évoque du vaquero titubant sur ses santiags, ce n’est pas le cow-boy triomphant des westerns de chocs. Rien qu’un petit gardien de vaches un peu bourré qui se sent perdu quand il n’a pas son cheval entre les jambes. Il me fait rigoler Chavez, avec sa finesse, sa subtilité, son intelligence pointue, son humour derrière ses airs mal dégrossis dont il joue à merveille.
Si Obama est assurément une vedette hollywoodienne, sûr que Chavez aurait pu faire un tabac dans un autre genre. En tout cas, je ne peux qu’avoir de la sympathie pour quelqu’un qui me fait rire d’aussi bon cœur. Et ce qu’il a accompli quand il a renvoyé de son territoire l’ambassadeur des USA, c’est quelque chose qui réveille en moi le même genre d’émotion que Lumumba libérant la parole des Congolais de l’emprise impérialiste. Si l’œuvre de Léopold II dans ce pays était une œuvre de civilisation (occidentale), alors pas besoin d’aller chercher plus loin les preuves : la civilisation (occidentale) est une sacrée merde. (POINT).
Couper les mains des « mauvais travailleurs », amigos !
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Donc je me permets d’insister, si vous avez envie que je continue, dites-le moi. Et aller rassurer Charlotte, je sais bien moi ce qu’il m’apporte son blog, non seulement le choix judicieux des informations, mais aussi la chaleur humaine, l’humour et l’exemple de quelqu’un qui s’obstine à crier dans le désert parce que peut-être un jour ce cri fera écho.
Des phénomènes de résonnances ! Comment voulez-vous créer de phénomènes de résonance si vous passez et partez, sans rien dire ?
Anne
PS : et si vous aimez bien Mathilde, ditesle moi. Je dois choisir là : soit j'accepte la perte du manuscrit et j'oublie, soit je me bats pour le récupérer.