Aujourd’hui, il y a deux ans que Berta a été assassiné. Mais elle n’a pas disparu pour autant.
Ici, le message qu’elle nous adresse, à nous, Peuples du Nord.
Elle est un modèle pour tous les militants qui ne s’inscrivent pas dans la recherches d’un pouvoir personnel mais au sein de collectifs qui ont une portée mondiale, parce que leur volonté est d’en finir avec un capitalisme meurtrier tout en développant des alternatives.de bonne vie.
Berta Caceres était dirigeante de la COPINH, mouvement indigène du Honduras.
Ici, Utopia le centre de rencontre et d’amitié de ce mouvement et de la constante répression et violence auxquels il doit faire face..
Dernièrement, j’ai pu voir dans une vidéo , ce centre est, à présent, protégé par des barbelés, partout il y a des caméras, reflets de cet état de guerre permanent que vivent les mouvements sociaux de ce pays.
Et vous pouvez aller voir là, sur le site de la Copinh pour en savoir plus
Ci-dessous, vous verrez comment Berta a contribué à la lutte victorieuse du peuple Lenca contre la construction du plus grand barrage de la région par une entreprise chinoise
Le peuple Lenca du Honduras met la plus grosse entreprise de construction de barrages en déroute 1
Le peuple Lenca du Honduras met la plus grosse entreprise de construction de barrages en déroute 2
Le peuple Lenca du Honduras met la plus grosse entreprise de construction de barrages en déroute 3
Aujourd’hui, il est de plus en plus clair, pour chacun, que nous n’avons à attendre aucune solution miraculeuse venue « d’en haut » aux problèmes qui ravagent notre planète. Au contraire. Alors certains renoncent, s’enfoncent dans le désespoir rongés par un sentiment d’impuissance. Mais d’autres ne renoncent jamais. Berta Caceres n’a pas renoncé. Sa mort est une douleur que je partage du fond du cœur.
Quand quelqu’un meurt en Amérique Latine, on parle de « su siembra », son ensemencement. Pour Berta Caceres c’est une réalité, elle semé beaucoup de graines dans beaucoup de cœurs, je le sais, une est tombée dans le mien.
Anne