Alors que j’enrage de voir des amis se bousiller la santé à coup de médicaments généreusement prescrits par des médecins devenus agents commerciaux des sociétés pharmaceutiques sans trop de discernement, plusieurs quotidiens et autres sites publient les données relatives au lobbying pratiqué par les Sociétés pharmaceutique auprès de la Commission Européenne à Bruxelles. Dans celui publié par le journal le Monde, Un rapport pointe l’influence excessive du secteur pharmaceutique à Bruxelles, nous apprenons que le budget annuel (déclaré) consacré à cette activité qui s’apparente à la corruption atteindrait (pour 2015 ? ce n’est pas précisé) un montant de 40 millions d’euros, un montant officiel qui a cru de 700% depuis 2012.
Ce budget sert à faire tomber les barrières réglementaire qui freineraient ou empêcheraient la mise sur le marché de certains nouveaux médicaments, en rémunérant quelques 176 lobbyistes chargés d’obtenir pour les représentants de ces sociétés des réunions avec les plus hautes instances européennes concernées, les Directions générales de la Santé, Recherche et Développement, Commerce, Croissance,… Une cinquantaine de réunions se seraient ainsi tenues depuis décembre 2014, permettant à ces sociétés de faire passer des textes à la mesure de leurs intérêts.
Le texte se conclut en faisant remarquer qu’aux EU, ces mêmes compagnies vont jusqu’à financer des partis politiques. Une pratique qi si elle n’existe déjà en Europe ne saurait tarder à entrer en vigueur.
A cela je vais ajouter quelques petites remarques qui montrent que les opérations de propagandes des grandes firmes pharmaceutiques ne se bornent pas à exercer une influence sur la Commission Européenne. Elle en exerce directement sur les médecins, qui se voient offrir des cadeaux parfois somptueux par ces sociétés qui les invitent également à des séminaires et conférences dans des endroits de luxe. Donc le terme généreux dont je qualifiais ces médecins est un peu usurpé, qualifiant plus la quantité de substance prescrite que la conscience des médecins. Quels budgets sont consacrés à ces méthodes de subornation ?
Un autre budget qui doit être assez pharamineux est celui que ces compagnies consacrent à la publicité. La télévision ne fait vraiment pas partie de mon univers, sauf dans des périodes comme celle actuelle où je suis hébergée des amis chez qui elle fonctionne quasi en permanence. Non seulement je suis frappée par la quantité de publicité diffusée, mais aussi à l’intérieure de celles-ci par le grand espace occupé par des publicités consacrées à des productions pharmaceutiques. Ce qui conduit aussi des personnes à pratiquer des automédications douteuses.
Ainsi l’autre jour, alors que je souffrais de maux d’estomac, un ami bien intentionné voulait absolument me faire prendre un anti-inflammatoire bien connu pour en provoquer. Non merci, lui dis-je, je ne prends pas de médicaments. J’ai eu beau exhiber la notice indiquant que les maux d’estomac font partie des effets secondaires que peut provoquer ce médicament, il n’en démordait pas.
Je me suis fait un bon bol de flocon d’avoine et mes maux d’estomacs ont disparus. Si je laisse un peu aller les choses, je me composerai quelques menus à base d’aliments qui retapissent l’estomac et le tour est joué, sans ’effets secondaires, alors que la plupart des médicaments en provoquent.
J’ai lu quelques textes rapportant des scéances de la Commission Européennes qui visent à m’interdire ce genre de pratiques pour me protéger contre moi-même. J’ai appris par d’autres sources que les Sociétés Pharmaceutiques font également pression sur la Commission pour qu’elle dénigre ou interdise l’usage de plantes médicinales et autres recettes de grand-mère. N’empêche, je tiens une bonne partie de celles que j’utilise et qui m’ont maintenue en bonne santé jusqu’ici de ma grand-mère qui était veuve… de médecin.
De ce que je peux constater autour de moi, les effets iatrogènes des prescriptions médicamenteuses sont de loin supérieurs à leurs effets bénéfiques, mais cela les compagnies pharmaceutiques s’en fichent ou au contraire s’en réjouissent puisque leur but n’est pas de guérir les patients mais bien de réaliser les plus grands profits possibles en conquérant toujours d’avantage de nouveaux marchés. Ceux conséquences d’effets secondaires, tertiaire, quaternaire,… étant particulièrement rentables.
Bref une véritable opération d’empoisonnement massif des populations.
Et cela marche…
Anne